chrislebo
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DETOURNEMENT DE MAJEUR. Diane et Denis semblèrent plutôtfavorables à ma démarche concernant Jasmine : Le fait dela voir en tête-à-tête permettrait de lui présenterla situation en détail. Je n'avais toujours pas de voiture -Denisdevant s'absenter de nouveau pour *** travail- et j'espérais qu'ellen'allait pas avoir trop de bagages pour mon petit scooter. Je préparaisoigneusement mon passage à la gare et fis ma toilette en me rasantde près : les trois poils de ma barbe anémique ne m'ontpas résisté longtemps... Carole avait insistépour que je me la laisse pousser -pour faire plus viril, sans doute- maisje ne l'ai pas conservée bien longtemps : elle était trèsmoche, mal plantée, clairsemée et très longue àpousser. Et comme je n'avais pas envie de me faire des piquouzes de testostéroneen guise d'engrais, je l'ai vite ratiboisée, sans aucun regretde la part de nous deux. Les bêtes attendaient ma venueavec impatience, mais elles auraient certainement préféréleur maman qui est plus attentionnée que ce Jean-foutre qui nepense qu'à repartir le plus vite possible. De plus, aujourd'hui,pas de pain, elles n'ont eu droit qu'à leurs rations habituelles.J'ai quand même fait l'effort de nettoyer tous les abreuvoirs, etbien sûr de traire les chèvres et ramasser les œufs.La pauvre Carole, elle, n'aura pas vu beaucoup la couleur de *** laitjusqu'à présent... Je le mis à bouillir pour luiconserver jusqu'à *** retour, à moins que quelqu'une nevienne me le siphonner entre-temps... Le reste du temps, je l'ai occupéà travailler. Hiroshi avait encore besoin de mes services : - " Salut à toi, Gorgon... Godzilla ! " J'avais faillioublier qu'il n'aimait pas que je détourne *** nom de guerre. - " Bonzour, Louc. Tu... vas... bien ? " Il commençaità faire quelques progrès. Du moins j'essayais de m'en convaincre. - " Pas mal, et toi...le à matelas ? Qu'est ce qui t'amène? " J'essayais de l'initier aux plus fins calembours issus de l'espritfrançais, mais ça lui passait au-dessus. Dommage... Je luiavais déjà fait le coup en anglais, mais " How do youdo...yau de poêle " et " Fine, and you...ture enzinc " C'est beaucoup moins drôle, sauf au second degré. - " Je veux Carole, parler. Possible ? " Il devait lire sesphrases en phonétique, j'avais l'impression qu'il déchiffraitmot à mot. Je lui répondis avec l'accent de la bonne portugaise,afin qu'il puisse mieux s'imprégner de la langue françaisedans toute sa diversité. A vrai dire, bien sûr, c'étaitplutôt pour le perturber : - " La madame é lé choltie. " Après quelquessecondes de silence, je développai : - " Carole, chez Papa-Maman. Vaches. Meuuuh ! " Il rit : - " Carole, noiraude ! " - " Si tu veux, mais ne lui répète pas. " Il tentade nouveau timidement : - " Parler Carole ? " Visiblement, mon vocabulaire étaitencore trop pointu pour lui. - " Non ! Partie. She's gone to pet her parents' cows. " J'enétais venu à l'anglais, comme toujours, mais il préféraitcontinuer à ne pas me comprendre en français. J'admire lecourage des Japonais... Il pouffa : - " Parler français, Louc. Je compris. Tu pas toi comprismoi rire de toi. Je mal parle, tout compris." S'il se met àfaire de l'humour, lui aussi, on est pas sortis de l'auberge...espagnole. Pendant que je discutais, je regardaisma boite mail privée. Diane m'avait écrit un petit mot.En titre: "A mon petit amour ", puis, en texte : " Bonjourmon chéri ! Encore merci pour tout ce que tu nous offres. Je t'envoietes photos, tu ne les as pas encore vues. Baisers brûlants, Ta Diane." Il n'y en avait que deux, Alicia en robe de mariée, en piedau bas de l'escalier, de face et de trois-quarts. La dernière étaitla plus réussie. Je me demandai ce qu'en penserait Hiroshi : - " Dis-moi, Godzy, tu voudrais voir une photo de moi en fille ?" Il me fit répéter. Il avait peur de ne pas comprendre: - " Toi ? Fille ? Tu es beau ? " - " Très jolie... Je te l'envoie tout de suite. " Aprèsplusieurs minutes à essayer de lui expliquer les détailsde mon travestissement -mais rien d'autre sur ma vie privée, ilreçut la photo : - " Hooo... Hooo... C'est pas toi. Il est trop beau pour toi... " Il était visiblement sous le charme. - " Si, si. C'est moi. Je te le jure. " Il gloussait d'excitation: - " Tu as photos nus ? Je veux... " - " Ah non, je ne m'appelle pas Carole ! Je tiens à mon imagede trader respectable. D'ailleurs, garde cette photo pour toi. "Il était penaud. - " C'est tard. Déjà c'est parti à mes amis." - " Dis donc, tu es un rapide ! Ne dis pas que c'est moi, d'accord? " - " D'accord, Louc. Je fais plus. Tu si zolie... " Je leconsolai : - " Allez, c'est pas grave. Je t'en enverrais d'autres. Promis. Sinon,pourquoi tu m'as appelé ? " - " Je veux donner du cadeau pour Carole. Tu me aides ? " Jeréfléchis rapidement : - " Pourquoi pas une tenue de Geisha ? Elle serait mignonne... " Il s'énerva : - " Non, trop cher, pas beau. J'ai assez avec costume traditionné! " - " Ou alors, des vêtements des jeunes japonaises excentriques,je ne sais plus comment on les appelle... " - " Non, pas beau aussi. Je cherche avec moi. Tu pas les bons idées." Il était un peu boudeur. - " Pourquoi pas une jolie photo de toi, nu ? Elle aimerait beaucoup." Il réfléchit et fit après un long silence: - " Hooo... Tu crois ? Je n'est pas trop beau... " - " C'est pas grave. Si tu es plus beau que tu parles bien français,ça ira. " Il rit. Il comprenait bien ce que je disais. - " D'accord. Je fais. J'ai des amis de la photo, ça ira.Merci Louc. Au revoir." Il raccrocha. Il faisait de gros progrès.Sa syntaxe était toujours aussi approximative, mais il parlaitde plus en plus vite, et je comprenais facilement *** charabia. Il était grandement l'heured'aller chercher ma perle de banlieue. Je mis un petit costume d'été,clair et léger mais assez chic et levai l'ancre. J'arrivai dixminutes avant le train, qui lui, avait cinq minutes de retard. Tel unroc au milieu d'une rivière, je coupai le -maigre- flot de passagersqui traversait le hall de la gare en brandissant une feuille de papier,imprimée au nom de Jasmine Müller. Une jolie petite brunettefonça droit sur moi : - " Ouais, c'est moi. Vous êtes le taxi ? " Elle ne m'avaitpas reconnu : - " Oui et non, je suis Luc Gardinot, le voisin de tes parents. Jesuis venu te chercher. " *** visage s'illumina : - " Ah, c'est toi ? Je ne t'avais pas reconnu, dis-donc... Tues encore plus beau que dans mes souvenirs... Papa m'a dit qu'il envoyaitquelqu'un pour me chercher, mais je ne m'attendais pas à mon princecharmant... " Elle attaquait fort, la petite... Elle était très jolie.Elle sortait à peine de l'enfance, mais elle avait déjàdes courbes très appétissantes, des jolies hanches biengalbées et des petits seins très prometteurs. Sa tenue yétait aussi pour beaucoup : jean taille basse avec string bijouapparent -je l'ai vu quand elle est passée devant moi pour queje profite de la vue- des escarpins à talons haut -elle étaittrès petite- un petit bustier décolleté sur un soutiengorge très visible -j'avais à peu près le même-, le nombril à l'air, orné d'un bijou -un piercing, je medemandai ce qu'en penserait *** père... Elle était bienmaquillée, avec goût -assez rare à *** âge- et ses longs cheveux bouclés luisants semblaient grassouillets.Mais ça, c'était la mode de l'époque... - " Tu viens, Jasmine ? Je suis en scooter. J'espère que tun'as pas d'autres bagages... " Je désignai *** petit sac àdos en fourrure en forme de koala. - " Appelle-moi Yasminah. Jasmine, ça me fait penser àce vieux porc de Xavier qui passe *** temps à me reluquer. Et non,je n'ai pas d'autres bagages, ils ***t partis ce matin à Biarritz,la patrie des vieux... Avec les miens, d'ailleurs. " Jasmine, je trouvais ça beaucoupplus mignon; d'ailleurs elle me faisait penser à celle du dessinanimé de Walt Disney, avec ses grands yeux en amande qu'elle écarquillaitsans arrêt : ça lui donnait encore plus l'air autoritaire... Allai-je pouvoir résister à cette petite maîtresseen puissance qui ne pense qu'à me dévorer ? Je lui tendis *** casque et attachaile mien. Elle sauta en selle derrière moi : elle semblait trèshabituée à se faire véhiculer de la sorte, et mecollait plutôt. Et ses mains qu'elle avait introduites sous ma veste,faisaient plus que la maintenir en équilibre... Elle me serraitun peu plus que nécessaire. Je me garai chez moi, dans la courderrière la mai***. Jasmine sauta en bas de mon terrible engin,défit *** casque et se jeta sur moi : - " Enfin seuls ! Depuis le temps que j'en rêvais..." Elle tendit le cou en direction de la mai***, affichant un air inquiet: - " Hé, elle est pas là, ta femme ? Régis m'adit qu'elle était partie..." Moi, j'en étais encoreà me débattre avec la fermeture de mon heaume : - " Holà ! Du calme jeune fille, laisse-moi arriver !... Non,elle n'est pas là, elle revient demain soir. Assied-toi àla terrasse, on va parler... Tu bois quelque chose ? " Elle me tirapar la manche : - " Ouais, mais j'ai une de ces envie de pisser ! Pas question deposer mon cul dans les chiottes d'un train... Montre-moi oùc'est. " Je la guidai jusqu'aux toilettes : Elle laissa ostensiblementla porte grande ouverte, aussi je détournai le regard et la laissaiseule. Comme je l'attendais à la portedu jardin, elle attrapa ma main au passage et m'entraîna d'un pasdécidé : - " Viens, on va boire un coup... à nos amours ! " Ellem'avait dit ça en me faisant une œillade assassine de sesgrands yeux aux cils de biche. Elle me lâcha pour aller s'installerconfortablement dans une chaise longue : - " Tu as du Coca light ? " Je réfléchis : - " Heu... Je crois. Carole aussi fait très attention àsa ligne. " Ça, c'était n'importe quoi... Mais c'estvrai qu'elle évite les sodas sucrés depuis qu'elle a luqu'ils étaient gorgés de calories. Je revins avec deux verres,deux Pepsis light et des glaçons. Elle sirotait *** verre en me couvantd'un regard langoureux : - " Tu veux me parler, mon chéri ? " Je ne relevai pas: - " Oui... Je voudrais d'abord savoir exactement ce que t'a ditton frère. " Elle me fit un sourire coquin : - " Régis, mon grand copain... Il m'a dit que tu te déguisaisen fille et que tu faisais la bonne chez mes parents. Je trouve çarigolo ! " - " Oui. Certes. Mais tout ceci est un jeu d'adultes, je doute quetu comprennes vraiment. Il n'y a pas de place pour toi ici, une jeunefille mineure... Sérieusement mineure, même. " Jasminehaussa un sourcil : - " Ben, et Régis ? Il a le droit, lui ? Il a même pasdix sept ans ! " Une sueur froide descendit le long de mes reins: - " Hein ? Qu'est-ce que tu me racontes ? Il a dix-neuf ans, il m'amontré sa carte... " Elle me fit un grand sourire moqueur: - " Ah oui, sa fausse carte... " Elle fixa ma mâchoirependante quelques secondes et éclata de rire : - " Mais non, je te fais marcher ! C'est un de nos jeux ànous, avec Régis, mais moi, il me vieillit. Il m'avait racontéaussi le coup de la carte, que tu doutais de *** âge..." Je poussai un grand soupir. Denis avait rai*** : sa fille étaitun sacré numéro, aussi manœuvrable que le Titanic... - " Ton père craint que tu ne sois déjà plus... Enfin, que tu aurais déjà couché avec un garçon.C'est le cas ? " Elle gloussa de plaisir : - " Ah oui, ça doit être ma pilule qui lui fait direça... Je la prends à cause de mes règles. Je suismalade comme une chienne, à cause de ces saloperies, mais çava beaucoup mieux depuis que je prends ça. " Sa voix montad'une octave, pleine d'excitation : - " Mais c'est vrai que je fais tout pour le lui faire croire ! J'adorecharrier mon papa, tu verrais sa tête ! " Elle se fit pluscâline : - " N'aie pas peur de me toucher, je ne suis pas si pure que ça,tu sais... " Je ne voyais pas trop ce qu'elle entendait par là,mais en tout cas, elle était plutôt précoce ! Un peutrop, ce n'était pas normal. Pour moi, elle était mineure,c'est tout ce qui importait, bien que l'idée de me faire séduirepar une si jeune fille me troublait plutôt : - " Bon, tu sais à peu près ce qu'on fait avec tesparents, mais malgré ce que tu m'as raconté, il est toujourshors de question que tu y participes, même de loin. Ce serait lapri*** pour tout le monde. " Elle soupira : - " Bof, moi, je m'en fous de vos affaires, c'est pas mon truc, çam'intéresse pas. Je pourrais te voir en fille, au moins ? " - " Ça, oui. Tant que tu veux. " - " Mais toi, tu peux coucher avec moi. Tous les deux, per***ne n'ensaura rien. Et comme je prends la pilule, n'aie pas peur de me mettreenceinte. " Je souris : - " Alors ça, ça ne craint rien, je suis stérile." Elle parut très déçue : - " Ah bon ? Mais tu peux pas faire l'amour, alors ? " Maisqu'est-ce que les jeunes apprennent en cours d'éducation sexuelle? - " Stérile, pas impuissant ! Je ne peux pas avoir d'enfants,c'est tout... " Elle était rassurée, et me fit unsourire charmeur : - " Tu sais, je t 'ai déjà vu tout nu le mois dernier.Et l'année dernière... Je passe mes vacances chez mon pèreà t'épier à travers ton mur tout pourri. Je t'aivu avec ta femme, dans l'herbe... C'est vrai que tu peux... Je teraconte pas l'effet que tu m'as fait..." Je commençais àme demander si c'était une bonne idée de la prendre àpart : Régis avait rai***, elle m'avait mis le grappin dessus.Je lui avais tendu la main, et elle me la boulottait jusqu'à l'omoplate.Je voulais conclure : - " Bon, ma petite, que ce soit bien clair : tu ne participeras pas,de près ou de loin, à nos activités... d'adultes.A vrai dire, tu serais plutôt gênante, sans vouloir te vexer." Elle me fixait d'un air langoureux, indifférente àmes mises en garde : - " Non mais ça, je m'en fous, je t'ai dit. Je veux justedormir avec toi, que tu sois rien qu'à moi. " Je soupirai.C'était pas dans la poche ... Nous avions fini nos verres, et ilétait temps de rejoindre le reste du troupeau. Je pris Jasminepar la main, mais elle tenait à me prendre la taille : Je la laissaisfaire, flatté d'être l'objet du désir d'une aussibelle et jeune fille. Cela dit, je ne faisais que profiter de sa tendresse... Loin de moi l'idée de fairel'apologie de la pédophilie, mais je trouvais très agréablede marcher à côté d'une jeune fille comme Jasmine.Je réalisai qu'elle avait l'âge d'être ma fille, notrefille à Carole et moi, celle que l'on a pas eu et que l'on aurajamais... En quelques secondes, je me fabriquai quelques souvenirsd'elle : sa naissance, ses premiers pas, la première fois qu'ellea fait du vélo toute seule sans ses petites roues, la sortie del'école, les grandes vacances... J'avais enfin compris le troublediffus que je ressentais en sa présence, et je venais de réaliser: elle était devenue ma fille, comme elle était aussi cellede Xavier et de Diane... Empli d'un bonheur soudain, je la serrai contrema poitrine et elle, surprise, leva vers moi des yeux éperdus d'amour.Un malentendu s'était installé entre nous que je ne comptaispas dissiper de sitôt... Les rideaux de la fenêtre dela cuisine de Juliette s'écartèrent à notre passage.Comme j'avais les yeux braqués dessus, Jasmine me serra encoreplus fort contre elle et me dit : - " La vieille bigote va tout raconter. Ça y est, tu es mouilléjusqu'au cou, et tu n'as plus rien à perdre. " Je l'embrassaisur le front, la partie de *** visage la plus proche de ma bouche : - " Ma pauvre enfant, tu n'y es pas... Elle est de notre côté,et tu serais surprise d'apprendre à quel point ! " Elle souriten secouant la tête et poussa un grand soupir, exprimant par làle fait qu'elle ne me croyait pas du tout.
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chrislebo
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La petite famille était réuniedans la cuisine, discutant en préparant le repas, à l'exceptionde Régis qui jouait avec une petite console de jeux. Denis jetaun regard noir sur nous deux -nous étions sérieusement enlacés,je n'avais pas pu lui résister plus longtemps-, puis sur le bijouqui brillait dans *** jeune nombril défloré. Jasmine melâcha et fondit dans les bras de *** père, ignorant la foudrepaternelle, en minaudant : - " Bonjour mon petit Papounet ! Comme je t'aime... Tu m'as vachementmanqué, grave. Fais pas cette gueule, on a pas eu encore le tempsde faire des choses, avec Luc ! " Elle ne le laissa pas répondreet sauta au cou de Diane, très joyeuse, elle : - " Bonjour ma Didine ! T'es vachement jolie... C'est Luc quite fait ça ? " Diane avait remis sa jupette de tennis avecun chemisier jaune, le tout sous un petit tablier de cuisinière: - " Bonjour mon petit ange ! Je suis heureuse que tu viennes nousvoir. J'ai tellement de choses à te raconter... " Ellesétaient toujours enlacées. - " Des histoires sur Luc, je parie ? " - " Oui, bien sûr... Entre autres ! J'ai appris plein dechoses, et je voudrais t'en faire profiter... " Denis, vraimentpeu loquace jusqu'à présent, commençait àbouillir sur place et s'emporta : - " Non mais... Ho ! Diane ! Ça va pas, la tête ?C'est à ma fille que tu parles ! Et je te rappelle qu'elle n'apas seize ans ! Et toi, c'est quoi cette tenue ? On dirait une traînée! Et tu as demandé à qui, pour te faire trouer le nombril? " Jasmine lui fit un doux sourire mielleux, pas impressionnéedu tout par les vocalises de *** père : - " Cool, Papa, relax ! Je m'habille comme je veux, maman est d'accord.Pour le piercing, C'est Xav' qui m'a accompagnée : il étaitbien trop content de pouvoir mater mon corps. C'est comme ça qu'ona ce qu'on veut des mecs : on tend une carotte, et on les emmèneoù on veut, comme les bourricots. Et je ne t'ai pas montrécelui là... " Elle était en train de dégrafer*** pantalon pour illustrer ses propos, et Denis était au borddu malaise : - " Putain, comment on peut être aussi vicelarde à tonâge ? Le mois dernier encore, tu me paraissais si... normale... " Il s'assit pour reprendre ses esprits, la tête dans les mains.Jasmine lui fit un câlin : - " Excuse-moi, mon Papounet, je te charriais, je crois que j'y suisallée un peu fort... Tu sais, ça fait un moment que j'aichangé, mais je voulais toujours être la petite fille à*** papa, pour toi. Mais maintenant, je n'ai plus besoin de jouer la comédie.Ça fait aussi un petit moment que Diane est ma super copine quime donne pleins de conseils, pour les garçons et le maquillage... " C'est pour ça qu'elle était si bien maquillée... Pour le reste, je risquais d'être bientôt fixé. Un doute assaillit Denis qui blêmitun peu plus : - " Dites, toutes les deux... Vous n'avez pas... " Elleséclatèrent de rire. Diane les rejoignit pour étreindrele père et la fille : - " Mais non, mon pauvre chéri... On est de bonnes copines,c'est tout... " Régis, qui avait juste fini sa partie deTétris, vint tapoter la tête de Jasmine : - " Salut, petite sœur ! Vas-y mollo avec ton vieux père.De toute façon, il est d'accord pour que tu fasses tout ce quetu veux ici. " Denis grommela : - " Toi, ça va ! n'en rajoute pas, elle n'a vraiment pas besoind'encouragements... " Jasmine l'embrassa : - " C'est vrai, mon Papounet ? Ça, c'est gentil ! Mais c'estvraiment vrai ? " Effondré sur sa chaise, il poussa un grossoupir en regardant Diane d'un air pensif : - " Hélas oui. J'ai fait une promesse à Diane. D'ailleurs,tu peux la remercier, on peut dire qu'elle a vraiment payé de saper***ne, et chèrement... Mais je suis sûr qu'elle te raconteratout. En tout cas, je regrette déjà de m'être avancécomme ça : tu avais rai*** pour les hommes et leur goût pourles carottes... " En guise de réponse, Diane se releva -elle s'était accroupie pour discuter- et lança : - " Allez mettre la table, mes chéris. Et toi, Luc, tu peuxte changer, si tu veux. Je suis sûre que Jasmine meurt d'envie derencontrer Alicia. " Jasmine s'était relevée aussi: - " Qui ça ? " Je la pris par la main : - " Alicia... C'est le nom que je porte quand je suis une fille.Mais viens avec moi... " Régis lui fit, d'une voix faussementrageuse : - " Oui, vas-y, comme ça tu ne pourras pas nous aider àmettre la table ! " Elle se retourna, et, pour toute réponse,lui sourit en faisant dépasser un charmant bout de langue roseentre ses dents. Comme Carole et W. Elle me tapota les fesses tout le longde la montée des marches en m'exhortant à aller plus vite.Elle poussa un cri en entrant dans ma chambrette : - " Putain, c'est là-dedans que tu te... Mais c'est quoi,ce truc ? J'ai jamais vu ça ici. C'est là-dessus que tute fait... secouer les puces par mes parents ? " Elle caressaitmon chevalet et jouait avec les manivelles. Toutes les per***nes qui passaientdevant ne pouvaient s'empêcher de les tourner... Moi le premier. Jasmine grimpa dessus, et comprit viteses principales fonctions : - " C'est chouette, ce truc ! Mieux qu'à la foire du trône...ça a l'air vachement rigolo ! " Je la forçai àdescendre : - " Non, Descend de là, tu me rends nerveux à jouerlà-dessus. Tu pourras jouer avec, si tu veux, mais quand tu serasadulte. Mais je t'ai déjà dit que ça ne te regardaitpas. " J'étalai ma robe de vichy dela veille sur le lit. Jasmine la caressa du revers de la main et fit,tout en la regardant : - " De toute façon, je fais ce que je veux, tu sais ? Je teveux. Et... Alicia n'a rien à dire, si j'ai bien compris... " - " Mais ça, ça ne te concerne pas ! Je ne sais pasce que ton frère t'a raconté, mais oublie tout ça! Et retourne toi, je te prie." Elle s'exécuta de bonne grâceet ce n'est qu'en finissant d'ajuster mon soutien gorge que je surpris*** regard rieur dans la glace de mon armoire. J'aurais dû y penser... Une musiquette horripilante, imitationgrossière du dernier tube de Doc Opthalmo jaillit de *** sac koalaposé à terre. Elle se jeta dessus et en extirpa *** petittéléphone dernier modèle en quelques secondes : - " Oui Maman... Je sais, je te l'avais promis... Oh, il ya un quart d'heure à peu près, le train avait plus d'unedemi-heure de retard... " Elle mentait effrontément àsa mère en me souriant : - " Ah bon?... Pas encore?... Mais il fallait pas m'attendre,tu savais bien que j'allais pas changer d'avis !... Mais non... Non... C'est pas grave, j'ai pas besoin de fringues, chez Papa, tusais bien que je suis toujours à poil... Putain, je rigole !... Quoique... Mais non, j'ai un petit copain qui va me faire faire lesboutiques... Et oui, comme les marins, un dans chaque port... Allez,partez, va remettre ton vieux crabe dans la mer... Mais putain, tucomprends pas la plaisanterie, ou quoi ? Allez, Tchao, et amusez-vousbien. Je te rappelle... C'est ça... Bises. " Ses rapportsavec sa mère avaient l'air aussi tendus -voire plus- qu'avec Denis: - " Tu te rends compte ? Ils ont attendu que je sois arrivéepour penser à partir, au cas où j'aurais changé d'avis... Ils ***t graves, quand même... " - " Tu verras, quand tu auras une jeune adolescente rebelle dansla nature, comment tu prendras la chose, et si tu ne te rongeras pas lessangs... " Je repensai aux paroles que Jasmine avait dites à*** frère, avant de venir : - " Au fait, je m'attendais à ce que tu aies un langage plusfleuri. D'après Régis, tu parlais comme dans les cités... " Elle eut un petit rire : - " Ah ouais, je vois ce que tu veux dire... Non, je fais çaque par jeu. C'est nul de parler comme un pit-bull. Tu sais, j'habiteune baraque assez chouette à Anthony, mon lycée est plutôtsympa. Je suis une fille " normale, " quoi. " Je passai ma robe et mes escarpinspuis me maquillai rapidement. Jasmine était maintenant allongéesur mon lit, les yeux au plafond, se mordant les lèvres. Ma transformation,maintenant achevée, semblait la perturber bien plus que je ne l'auraiscru. Je me penchai vers elle et lui fit de la chaude voix feutréed'Alicia : - " Quelque chose ne va pas, mon petit cœur ? " Elle futtrès troublée, et sursauta presque : - " Que tu es belle... Je ne te reconnais pas, dis donc... Je comprends que Régis n'ait pas résisté. "Elle avait baissé les yeux. J'avais compris : - " Tu es jalouse de ton frère ? " Elle me fusilla duregard et cria presque : - " Oui ! Je suis jalouse ! Tu es à moi ! " Je lui prisla main : - " Jeune fille, je suis une fille publique. Je suis à toutle monde, je ne me refuse à per***ne. Si tu avais étémajeure, je ne t'aurais pas attendue, et Luc non plus. Alors, je seraispeut-être à toi un jour, mais pas qu'a toi. " Elle mesourit enfin : - " Oui, bien sûr... Mais je ne demande qu'une nuit avecLuc. C'est possible, non ? " Elle ne devait pas être au courantque *** frère avait déjà eu droit à la sienne. - " Tu pourrais venir chez moi, passer un moment mais je voudraisquand même l'assentiment formel de ton père avant. "Elle buvait mes paroles : - " Comme tu parles bien... Et tu as une très jolie voix.Je comprends que tout le monde craque devant Alicia. " - " Dis moi, ça me regarde peut-être pas, mais j'avaisl'impression que ton frère n'était pas trop gênépar mon côté " garçon ", quand j'étaisAlicia... " Elle rit : - " J'ai l'impression que le petit chéri cherche sa voie.Je l'ai surpris en train de se travestir, une fois, et il étaitpas content. Oh, il n'était pas aussi belle qu'Alicia, mais mignonnequand même. Il a dit qu'il se déguisait, mais on fait pasça tout seul dans sa chambre. En tout cas, il fait pas çachez sa mère, pour le coup elle lui pète une durite. Ici,c'est vraiment plus cool, y a pas à dire... Bien, on va manger? Les larbins ont dû tout préparer, maintenant. " Aumoment de passer la porte de ma chambre, je lui fis d'un air entendu : - " Cette histoire de piercing, c'est vrai, non ? " Jasminetapota la boucle de sa ceinture en me faisant un sourire coquin : - " Oh...peut-être... Tu verras bien !" Et elledescendit l'escalier en riant : - " P'pa ! Alicia a quelque chose à te demander ! " Je m'installai à table, en facede Diane et à côté de Denis. Jasmine, qui avait toutfait pour être à la place de *** père, se retrouvaà côté de Diane, en face de lui et Régis setenait en bout de table, entre le père et la fille, en bonne positionpour arbitrer leurs échanges souvent tendus. Diane me prit la mainen souriant : - " Tu es notre invitée, aujourd'hui. On va tâcher dete faire honneur. " Régis, mis en confiance par sa nuit d'amourqui avait fait de lui un homme, lança en regardant sa sœur: - " Je crois qu'on aura pas droit à notre petite gâterie... " Denis rougit, et Jasmine fit à *** frère : - " Ah bon ? C'est quoi, cette histoire ? " - " Eh bien, après manger, pendant qu'on sirote un verre,Alicia va sous la table et... " Denis le menaça du doigt: - " Ça va, elle a compris. Pas de détails. " Dianeen rajouta avec un air ingénu : - " Mais si... Elle ne sait peut-être pas ce que c'est... " Jasmine se redressa sur sa chaise et *** visage se ferma. Ellevenait de comprendre, et , confrontée de face à nos turpitudes,elle se sentait beaucoup moins sûre d'elle. Denis, qui avait craintle pire, se félicita en définitive de l'intervention de*** épouse. Elle osa tout de même : - " Dis, papa, Alicia veut ton consentement pour que j'aille dormirchez elle... Moi, tu sais bien, je te l'aurais pas demandé, maiselle veut que ce soit toi qui dise oui. " Il poussa un soupir satisfait: - " Eh bien, ma fille, je suis heureux que quelqu'un ait enfin besoinde ma permission pour faire quelque chose dans cette putain de mai***.Ça m'embête assez, tu es mineure, et je sais ce que tu veuxfaire. Et si je refuse ? " Jasmine attrapa *** minuscule téléphoneportable glissé à sa ceinture, l'ouvrit et fit mine de s'enservir : - " Allô maman ? C'est horrible, je suis tombée chezdes pervers qui veulent me violer... Au secours ! " Et elle remisa*** appareil. Denis continua, nullement impressionné par le petitnuméro de sa fille qu'elle devait lui servir assez souvent : - " J'aurais préféré que ce soit toi qui aiesbesoin de mon aval, mais bon... C'est d'accord. Je fais entièrementconfiance à Luc. C'est un homme censé et responsable, ilsaura agir en conséquence... " Il avait dit ça enme fixant intensément pour que je comprenne bien le message, etJasmine lui adressa un baiser du bout des lèvres : - " Merci, mon petit Papa chéri. T'es le meilleur. " - " Te fous pas trop de ma gueule quand même... " Lereste du repas se déroula sans incident, Alicia et le sexe étantdes sujets soigneusement évités. Le déjeuner terminé -sanssupplément avec le café- j'aidai la sainte famille àdébarrasser la table. Diane dit à *** époux : - " J'ai eu Germain, au fait. J'ai eu du mal à le convaincre,mais il passera ce soir. Je sens qu'il va me prendre pour une conne, maisc'est pas grave. Ce n'est pas le principal... " Elle me fit une œillade coquine. Denis souriait : - " C'est super qu'il vienne si vite ! J'espère que çase passera bien... Par contre, il faudrait virer les gosses. " Lesenfants rouspétèrent en riant : - " Hé ! Ho ! On est pas du bétail ! " Je me doutaisde ce qu'ils manigançaient à mon égard : - " Si vous voulez, ils peuvent aller chez moi, jouer avec les bêtes,ou avec mes jeux... " Tout le monde était emballé,la question était réglée. Surtout pour Jasmine : - " Moi, je t'attendrai sagement chez toi, prête à teréconforter. " Denis était -un peu- soulagé: - " Bien, Diane, tu restes ici ? " - " Oui, j'ai beaucoup de boulot. Je dois finir ma commande pourseptembre, et je ne dois pas traîner. Et toi ? " Il soupira,contrarié : - " Moi, j'ai plein de livrai***s aujourd'hui, et je voudrais êtresur place, histoire de vérifier que ma bande de trous du cul aucerveau de bulot ne me perdra pas de came dans les coins. C'est le débutdu mois, et c'est toujours la merde. Et en plus c'est l'été,et les plus expérimentés -enfin, les moins cons- ***t envacances. Ça promet des coups de pied au cul en pagaille... D'ailleurs, j'y vais, si ça te dérange pas. " Ellel'enlaça et l'embrassa tendrement : - " Vas-y, mon amour. Je suis en bonne compagnie... " Dit-elleen me caressant le bras. Nous faisions la vaisselle, toutesles trois. Régis, qui avait peur de gêner, comme beaucoupde garçons, jouait debout avec sa petite console en nous gratifiantde petits bruits incongrus. Diane me fit d'une voix chargée demystère : - " Tu sais de qui on parlait, avec Denis ? " - " Je crois avoir compris... Germain, c'est ton ancien patron,le veuf à consoler... " Elle sourit : - " Oui, c'est pour ça qu'on veut se débarrasser desdeux gremlins*... " Régis grommela, les yeux rivésà sa console : - " Putain, M'man, j'ai dix-neuf ans, maintenant... Je suis plusun gremlin..." Jasmine rajouta en posant sa tête sur monépaule : - " Moi, je me sens plutôt l'âme d'un gentil mogwaï*... " La vaisselle terminée, Dianepartit travailler dans *** atelier : - " Les enfants, je vous laisse. Allez vous baigner, l'eau doit êtrebonne, maintenant. " Elle quitta aussitôt la pièce,et Jasmine sursauta : - " Hein ? Alors, elle est finie, cette piscine ? Putain, vous êteschiés, per***ne ne m'en a parlé... " *** frèretira sur *** bustier en laissant claquer *** soutien-gorge : - " Et ouais, même qu'elle est vachement bien ! J'ai barbotédedans hier, avec Denis, et encore ce matin, c'était chouette.Au fait, tu as un maillot ? " - " Ben... J'en ai peut-être un vieux, dans mes tiroirs,si je rentre encore dedans... Sinon, je me baigne à poil : Sion me voit pas, après tout... " Régis s'insurgea: - " Ah non ! C'est dégueu de montrer *** cul à ***frère ! Ça me mettrait mal à l'aise : j'ai déjàvu ton père et ma mère, ça m'a largement suffi !" Elle ne releva pas, et m'entraîna par la main en prenantune expression maniérée : - " Viens, on va voir si j'en ai un. Lais***s ce cancrelat boutonneuxà ses jeux de gosses. "
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chrislebo
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Nous étions déjàdans les escaliers quand il l'abreuva d'injures misogynes. Elle me fitentrer dans sa petite chambre, au fond du couloir, en face de celle deRégis. D'ailleurs, il nous avait suivis de peu, certainement pourpasser un maillot lui aussi. Jasmine fouilla dans le tiroir de sapetite commode et en sortit un maillot de bain d'une seule pièce,rouge. Je détournai les yeux quand elle fit voler *** jean sur*** petit lit, suivi de *** string, puis elle enfila tant bien que mal*** maillot de bain qui semblait vraiment trop petit. Une fois en place,Jasmine s'écria : - " Putain, comme il serré ! Si j'étais pas déjàfendue, là, ce serait fait... " En effet, *** maillot luirentrait profondément dans la chair. Je lui prodiguai un conseilavisé : - " Il ne te reste plus qu'à emprunter une culotte àDiane... " Elle rit en extirpant *** maillot d'enfant : - " Hé ! Je veux me baigner, pas faire de la voile ! "Je souris : - " Tu es cruelle... Moi, j'adore ses rondeurs généreuses." Elle soupira et me dit d'un sourire navré : - " Ben, tant pis, je me baignerai en sous-vêtements, Régisdevrait bien supporter ça... Mais il verra mon cul quand même." Elle se colla sur moi et me tendit ses lèvres : - " Je ne t'ai toujours pas embrassé, dis donc ! Tu vas croireque je ne t'aime pas... " Je la laissai me déposer un petitbaiser sur la bouche, mais elle n'insista pas longtemps : - " Non, on verra plus tard : j'ai vraiment l'impression d'embrasserune gonzesse. " Jasmine se rhabilla et frappa bruyamment àla porte de la chambre de *** frère : - " T'es prêt, gros naze ? J'y vais ! " Elle dévalal'escalier en riant, vite suivi par Régis, déjà enmaillot de bain. Je leur apportai des serviettes etde la lotion solaire au bord de la piscine. Ils étaient déjàdans l'eau, et Jasmine, pressée, avait jeté ses vêtementsun peu n'importe où. Je les ramassai et les rangeai soigneusementsur une chaise, tandis qu'elle bondissait hors de l'eau en riant. Je disposailes serviettes sur deux bains de soleil : - " Mes petits chéris, venez que je vous passe de la crèmesolaire. Le soleil est mauvais ! " Une vraie mère poule... Ils sortirent sans trop se presser, et s'allongèrent docilementen plaisantant, sans trop s'occuper de moi. - " Je commence par qui, mes petits maîtres ? " Jasminepouffa : - " Commence par le boutonneux, Mary Poppins ! " Régislui répondit en riant : - "Va te faire farcir, petite pintade ! " Il se fit plus sérieuxet m'attira à lui pour m'embrasser et me caresser : - " Avant, fais moi du bien : je n'y ai pas eu droit à table,à cause de la petite morveuse. " - " Désolé, Maître, pas en présence demademoiselle. " Il soupira, déçu : - " J'étais content que tu viennes, mais là, je commencesérieusement à le regretter ! " Pour le consoler unpeu, Je m'agenouillai entre eux deux pour cacher la vue à Jasmine,baissai *** slip de bain et lui fit quelques caresses de ma main enduitede lotion. Ayant atteint le résultat escompté, je me misà le frictionner de crème solaire comme si de rien était. Une fois le beurrage de Monsieur terminé,j'entrepris Mademoiselle. Elle se laissa faire avec bonheur, bien queje m'appliquais à ne laisser planer aucun doute sur la puretéde mes intentions. Après mon intervention qui lesavait un peu troublés, ils se remirent à discuter timidementde leurs projets pour cet été. Moi, je repartis en cuisinechercher des rafraîchissements pour ma petite mai***née.J'abreuvai les enfants -toujours allongés, et en grande conversation- et allai rejoindre ma pauvre maîtresse qui travaillait dans ***atelier surchauffé. Diane avait remis *** bleu de travailet suait à grosses gouttes : Elle restaurait une jolie table enmarqueterie et l'avait attaquée à la ponceuse douce. Gênéepar le bruit, elle ne m'a pas entendue arriver et sursauta quand elledevina ma présence. Elle sourit en voyant mon plateau : - " Ça, c'est gentil, Alicia ! Je suis contente que tu pensesà moi... " J'avais l'impression qu'elle perdait de vuesa mission de maîtresse sévère, et je la lui rappelaide ma voix de velours : - " Maîtresse, je suis à votre service. Je me dois deveiller à votre bien être et d'être toujours disponiblepour assouvir vos moindres caprices. " - " Tu as rai***... Je me laisse un peu trop aller avec toi. Ilne faut pas que je te desserre la bride, sinon tu va devenir capricieuse.Allez, je vais faire une pause. " Elle écarta les bras pourque je lui ôte sa tenue de travail qui tomba rapidement àterre. Elle n'avait sur elle qu'une des petites culottes coquines qu'onavait achetées ensemble. Je tombai à genoux et me mis àlécher la transpiration qui perlait sur ses grosses cuisses courtes: - " Oh maîtresse, comme vous êtes désirable !Je sais que je mérite d'être fouettée pour avoir ditça, mais je suis folle de vous. Tout ce qui vient de vous est uncadeau pour moi... Pardon si j'ai trop parlé, mais il fallait queje vous le dise. " Diane gloussa : - " Denis m'a fait part de ton désir de nous flatter, et çame plait assez... A part vous deux, et Carole, j'entends plutôtdes moqueries...Mais je m'en tape, je sais que je plais. Hein, petitesalope, tu aimerais bien me lécher ? " Je baisai sa culotteodorante, humide de transpiration : - " Oh oui, maîtresse. Je ne cherche que votre plaisir. "Elle réfléchit rapidement et me désigna une pilede grosses couvertures militaires dont elle se servait pour transporterses meubles précieux : - " Etale-en une par terre et allonge-toi dessus. Enlève tarobe, il ne faudrait pas que tu la salisses, elle est si mignonne... " Je pliai ma belle robe de vichy, enlevai la culotte de ma maîtresseet m'allongeai sur la méchante couverture de laine qui irritaitfortement ma peau moite. Diane était nue, mais avait gardéses vieilles baskets crasseuses qu'elle mettait pour travailler. L'odeurde transpiration qu'elles dégageaient fouettait mes sens. Diane attrapa le verre de sirop dementhe que je lui avais servi -je commençais à connaîtreses goûts- et s'agenouilla au dessus de ma bouche. Ma maîtresseécrasait *** sexe de tout *** poids sur mon visage et je devaism'aider de mes mains pour la soutenir. Elle sirotait *** verre, tout enpoussant de profonds soupirs, et en sortit un glaçon qu'elle s'appliquasur le clitoris. Je ne sais pas si c'était agréable, maiselle se trémoussa en gémissant et prit rapidement *** plaisir.Diane resta quelques instants ainsi, le temps de finir *** verre et dereprendre ses esprits : - " Par ta faute, j'ai envie de pisser, maintenant. " Elle tentade se relever, mais je maintenais fermement ses cuisses : - " Mais tu vas me lâcher, conasse ? J'ai envie de pisser,je te dis ! " Je la laissai se relever à moitié pourpouvoir parler : - " Je suis là aussi pour ça, maîtresse. A votreentier service. " Elle rit : - " Tu es vraiment une truie pour vouloir te faire pisser dans labouche par ta maîtresse ! Même bourrée, je n'avaispas osé te faire ça, mais si tu m'implores, ça changetout, et à vrai dire, ça m'arrange... " Elle s'accroupitet s'écarta les lèvres au dessus de ma bouche grande ouverte: - " Et avale tout, je ne veux pas tacher ma couverture. Si tu n'espas à la hauteur de tes prétentions, je te punirai sévèrement." Elle se soulagea en moi, m'envoyant *** jet d'urine contre ma langue.Je l'avalai à grandes gorgées, et petit à petit,*** goût immonde emplit ma bouche, à la limite de la nausée; un goût amer, salé, au puissant parfum d'urée. Rienà voir avec les quelques délicieuses petites gouttes quej'avais glanées entre ses lèvres... Diane se laissa nettoyer assez longuement,puis se releva. Je toussai, livide, l'estomac au bord des lèvres,effondrée d'être aussi pitoyable, et aussi indigne de ceprésent tant espéré. Ma chère maîtressevoyait bien mon malaise, et ne savait pas quoi faire. Elle finit par m'asseoiret me servir un verre de sirop de menthe bien dosé, et me dit,avec du remord dans la voix : - " Je savais que c'était une mauvaise idée. Enfin,je trouve ça plaisant, mais c'est pas bon pour ta santé,et pas bon tout court. Mais tu m'as montré à quel pointtu es une esclave dévouée, et je te remercie pour ça." - "Hemmm ! Hemmm !... " Je tournai la tête vers laporte, d'où provenait ce raclement de gorge destiné àattirer notre attention : - " Bonjour, les amoureux ! J'étais venue me baigner, maisj'entends que vous avez du monde... " C'était Juliette,avec toute sa panoplie d'estivante. Nous ne l'avions pas entendue arriver... Diane bondit à sa rencontre, toujours nue, suivie de prèspar ma per***ne, un peu requinquée. Elle avait certainement assistéà une partie de nos... activités, mais j'avais l'impressionqu'elle n'avait pas compris ce qui s'était passé exactement.Elle fit la bise avec circonspection à Diane -au cas oùelle aurait mis sa bouche en un lieu incongru- et m'évita carrément.Pour moi, elle en était sûre. Nous nous saluâmes de la main,avec un grand sourire. Diane lui répondit : - " Vous pouvez y aller, ce ***t nos enfants. Par contre, je croisque pour cette fois, il serait mieux que vous gardiez votre maillot, àmoins que ça ne les dérange pas. Ils ***t très... ouverts, si vous voyez ce que je veux dire... " Juliette hésita: - " Oui, Oh... Je verrai avec eux. " Diane me donna une forteclaque sur la fesse qui me fit assez mal : - " Toi, rhabille-moi, c'est pas avec ton aide que je vais avancerdans mon boulot. Après, tu iras passer de la lotion à notreinvitée. D'ailleurs, j'espère qu'on en a encore, je te trouvebien généreuse : On dirait que tu prends ton pied ànous tripoter, petite salope... " - " Oui maîtresse. Mais je prends bien soin des per***nes sousce toit, sans plus. " Juliette semblait choquée de la rudessede Diane. Je ne savais pas où elle en était avec *** mari,mais elle ne semblait pas comprendre les liens puissants qui nous unissait,ma maîtresse et moi-même. Elle se dirigea vers la piscineen nous adressant quelques regards inquiets. J'équipai ma maîtressede *** bleu de travail. Comme je remontai la grande fermeture blanchejusqu'en haut, elle m'embrassa sauvagement en m'enfonçant sa languedans la bouche et glissa sa main dans ma culotte pour me pétrirle sexe. Elle serra *** poing autour de mes testicules jusqu'àce que je gémisse, puis me repoussa *********** en arrièrepour me faire tomber au sol -sur la couverture tout de même. Jeme m'y étais pas préparé et je me fis assez mal auxfesses. Elle rit méchamment : - " Ma pisse t'a saoulé, souillon ! Range-moi tout çaet barre-toi avant que je te dérouille ! " J'avais retrouvé ma bonne maîtresse... Je pliai la couverture et remis ma robe. Une fine planchette de bois s'abattitsur mes fesses alors que j'étais en train de la passer, claquantcomme un coup de feu, brûlant comme le fer rouge, m'arrachant uncri de surprise et de douleur. Diane avait repris *** activitébruyante, et moi, mon plateau. Juliette avait gardé *** maillot comme je m'en était doutéeet discutait avec les enfants. Ils avaient l'air d'être àl'aise, et Jasmine lui tirait les vers du nez : - " ...Et il vous a fait quoi ? " - " Oh... des choses très agréables, mais çame gêne de te donner des détails. " J'attirai l'attentionde Juliette : - " Madame, je dois m'occuper de vous. Je vais vous passer de lacrème solaire, et si vous avez envie d'autre chose, vous n'avezqu'à demander. " Elle rougit : - " Heu... On verra. " Jasmine la contemplait avec un regardplein d'admiration tandis que je soignais sa peau si peu flétrie.Je ne sais pas ce que Juliette lui avait raconté, mais elle l'avaitfortement impressionnée : Elle la connaissait depuis longtempsmais ne se doutait pas de sa véritable per***nalité. Moinon plus, du reste... Régis me caressa les fessessous ma robe comme je passai près de lui : - "Dis donc, Maman t'a encore fait des misères ? On t'a entenducrier d'ici... " - " Oui, j'ai fait des bêtises. C'est ma faute. " Juliettese laissait caresser la peau et s'abandonnait à mes mains douces,les yeux fermés : - " Merci pour tes précieux conseils... Tout se passe commetu l'as prévu jusqu'à maintenant, et même mieux...Roland est un vrai toutou, il ne me quitte plus d'une semelle. Plus ilpleure à mes pieds, plus je deviens cruelle et intraitable. Jel'ai même forcé à aller retrouver sa maîtresse,la veuve Chanier, contre *** gré. Je lui ai dit de lui faire toutce qu'il avait envie de me faire à moi. Je lui ai même ditde lui faire ce que tu m'as fait. Tout ce que tu m'as fait, mêmequand tu m'as léché... Où je veux dire. Il étaittrès choqué, je lui ai parlé très sévèrement,et avec des mots crus. Il croyait que j'étais en colère,mais je lui ai dit que j'étais dans mon état normal, etque ce serait comme ça maintenant. Je lui ai dit... J'ai hontede te répéter ça... qu'il apprenne à bientravailler... le cul de sa pute... pour qu'il soit à la hauteurquand j'estimerai qu'il me mérite enfin. " Elle avait parléà voix basse. Jasmine tendait l'oreille, mais ellen'avait pas dû entendre grand-chose, Juliette ayant allumésa petite radio. Je lui fis à l'oreille : - " Madame, je suis extrêmement fière de vous : vousavez l'étoffe d'une grande maîtresse. Je me soumettrais àvos ordres avec un immense plaisir. " Elle sourit : - " Non, Luc, tu es gentil, mais C'est entre mon mari et moi. "Elle n'arrivait toujours pas à assimiler le fait que je ne soispas Luc, mais Alicia. Je vis passer Diane en direction dela mai***, un téléphone à l'oreille, en ayant unediscussion animée. J'avais terminé l'onction de Juliettequi entamait ses mots croisés -je ne l'avais pas encore vue dansla piscine- et les enfants étaient retournés dans l'eauquand Diane apparut avec un dossier jaune dans les mains, l'air ennuyé: - " Dis, Luc, ça t'ennuierait d'apporter ça àDenis ? Il l'a oublié sur *** bureau et il en a besoin. Il seraitbien venu le chercher lui-même, mais il a de gros soucis. Je teraconte pas l'humeur massacrante... Les têtes vont tomber. "Elle m'appelait Luc quand elle estimait que ce qu'elle me demandait sortaitdu cadre des nos jeux : - " Alicia s'en fera un plaisir... Mais je n'ai pas de voiture, etje ne conduis pas ton fourgon... " Juliette vint à notresecours : - " Ma voiture est à toi ! Merci pour le plein, au fait !Fais comme chez toi, tu sais où ***t les clés et les papiers.Ne t'inquiètes pas pour Roland, il ne devrait pas rentrer avantune bonne heure. " Je l'embrassai : - " Merci Madame. Vous êtes très bonne. " Ellerit. Elle aimait bien que je lui donne du " Madame. "
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chrislebo
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Je fis un brin de toilette et me remaquillai: il faisait très chaud, ce jour-là. J'emportai le dossieret mon petit sac à malice et me lançai au volant de la vieilleSupercinq au secours de mon maître et amant. Je savais àpeu près où il travaillait, c'était un grand bâtimentpourvu de silos à grain -enfin, ça y ressemblait- en lisièred'un petit village, de l'autre côté de Nemours. Je mis toutde même une demi-heure pour faire la route et trouver, ce n'étaitpas aussi clair que dans mon esprit... Je me garai dans une grande cour poussiéreuse,écrasée de soleil. Il y avait là cinq à sixper***nes, deux gros camions et un vieux chariot élévateurjaune, aussi poussiéreux que la cour. Mon chéri étaitau milieu de ces braves gens, et c'était même celui qui braillaitle plus fort. Tous se turent à mon arrivée parmi eux, aussije m'efforçai d'être la plus sexy et aguicheuse possible. Je lui tendis le dossier et lui fitd'une voix de velours qui en disait long : - " Tiens, mon pauvre minou, je t'ai apporté ton dossier... " Ses employés avaient un sourire jusqu'aux oreilles. Leur" Ivan le terrible " se faisant appeler " mon minou "par une créature aux mœurs douteuses, ça valait ***pesant de cacahuètes. Je le mettais dans l'embarras, et je m'amusaiscomme une folle. Il me répondit, mi-contrarié, mi-amusé: - " Ouais, merci... Tu tombes mal : on a deux camions à décharger,le chariot vient de tomber en panne, et on n'aura pas de dépanneuravant demain. " Je m'intéressai au problème: je ne suis pas doué en mécanique -loin de là- maisleur gros engin dégageait une forte odeur de gas-oil. Je m'accroupisen m'appuyant sur le bout de mes doigts et jetai un œil en dessous: une petite tache sombre s'était formée dans la poussière,sous la machine : - " Dites, j'y connais rien, mais on dirait que vous avez une fuite... " Le conducteur de l'engin -le plus crasseux- se jeta aussitôtsous le capot en poussant des grands cris excités qui me firentpenser que ce devait être facilement réparable. Denis, unpeu rassuré, me fit en aparté : - " Heureusement qu'une femme passait par-là... Quellejoyeuse bande de cons, quand même... Quand je te disais qu'ils avaientun Q.I. d'huître ! Viens dans mon bureau, je te paye le café: Tu l'as bien mérité ! " Ses collègues et subalternespoussèrent quelques miaulements à *** départ : Ilse retourna et les fusilla du regard. Je lui répondis avec un peude retard : - " Tu m'avais plutôt parlé de Q.I. de bulots, maisça reste quand même dans le monde du silence... " Il m'offrit un café àun distributeur poussif, fonctionnant à coups de pied. Il pritle sien* et me dirigea vers *** petit bureau austère et déprimant,style années soixante, plein de grands classeurs métalliquesgris. Denis jeta le dossier sur *** bureau déjà bien encombréde papiers, d'un vieil ordinateur crasseux et d'échantillons divers,puis se laissa tomber dans *** fauteuil : - " Putain, quelle journée. Que des merdes... " Je passaiune langue gourmande sur mes lèvres peintes et fis en me caressantles hanches : - " Même moi, chéri ? " Il me sourit d'un air salaceet défit sa ceinture. Je me jetai à genoux et finis de dégager*** sexe avec frénésie, l'engloutissant avec appétit,ce qui le fit rire : - " Doucement, petite vorace !... Arrête, maintenant. Jeveux te baiser. Ton petit cul est encore meilleur que ta bouche. "Je me préparai rapidement -j'ai toujours ce qu'il faut dans monsac- et m'accoudai sur *** bureau. Il me releva : - " Non, pas comme ça. J'ai envie d'essayer autre chose. Tum'as donné goût à tes petites variations, ma salope... " Il était toujours assis dans *** fauteuil et m'attira surlui, mon dos contre *** ventre, la culotte aux genoux. Je m'empalai avecdélice sur *** membre bien dur -je n'éprouvais quasimentplus de douleur à présent- et le chevauchai en m'appuyantsur les accoudoirs. C'était très épuisant pour moi,mais il adorait ça. Je l'agaçai en tortillant ma croupetandis qu'il me pelotait les seins, toujours aussi ***********. Dehors, un bruit de moteur diesel sefit entendre dans une série d'accélérations rageuses,salué par des cris enthousiastes. Denis haletait : - " Putain... Pas trop... Tôt. " Il jouit sauvagementen moi, tout en me maintenant fermement par les épaules pour s'enfoncerau plus profond de mes entrailles. J'en éprouvai une sensationdélicieuse, une communion étroite avec mon amant. Sans bouger,il étendit le bras pour attraper *** gobelet de café etle sirota, *** sexe toujours enfoncé en moi, mais débandantrapidement. Je ne voulais pas perdre mon précieux jouet et me remisà onduler. Denis m'arrêta d'une main douce mais ferme surma cuisse : - " Non, chérie. Ça suffit, j'ai du boulot. Bois toncafé. " Un être primaire -échantillonde la meute de dehors- entra sans frapper dans le bureau : - " M'sieur Müller, On... Oh Pardon ! " Il se renditcompte un peu tard que monsieur Müller était en galante compagnie.*** cerveau de protozoaire n'avait pas dû enregistrer l'information.Denis s'en amusa : - " Entre, Gégé ! Je prends juste le café avecune amie de ma femme. " C'était en effet le cas, bien quenos intimités chaudes et humides étaient encore en contact,dissimulées sous ma jolie robe... Gégé continua,les yeux fixés sur ma délicieuse per***ne souriante et comblée: - " Heu... Je disais... Le chariot... Y marche, et que... Qu'on a commencé à sortir les palettes. Y faut nous direoù qu'on les met. Parce que la dernière fois, vous avezgueulé qu'on les avait perdues, mais on y était pour rien... " Denis perdait patience. Je comprenais mieux sa mine défaitequand il rentrait à la mai*** et qu'il avait besoin de réconfort: - " Ouais, ça va, j'arrive. Alignez-les dans la cour, en attendant,et ne mélangez pas les deux camions. Ce ***t des lots différents,faites gaffe. Je termine avec madame et je suis à vous. "Gégé s'éclipsa sans demander *** reste. Denis poussaun soupir las : - " Tu vois avec quoi je bosse ? Du matériel pourri, du per***nelsorti tout droit du film " vol au-dessus d'un nid de coucou... " Je te jure, c'est dur. Heureusement que je travaille beaucoup àla mai***, sinon, je crois que je serais devenu aussi légumineuxque ce ramassis de cas sociaux depuis longtemps. " Il me releva avecdélicatesse : - " Merci pour tout, ma chérie. Tu peux pas savoir le bienque tu me fais. Je sais que je ne vais pas te vexer en disant ça,mais j'adore ton côté salope. N'hésite pas àen rajouter, surtout devant ces crétins. Je crois qu'ils me respecterontplus si j'ai une créature de rêve comme toi à ma botte." Il me raccompagna galamment à ma voiture mais plaqua samain sur mon sexe en m'embrassant fougueusement contre la portière,sous le yeux des ses collègues, bien sûr. Comme il s'en étaitretourné et avait déjà parcouru une dizaine de mètres,je l'appelai en criant : - " Reviens vite, mon chéri, ma porte est toujours grandeouverte ! " En disant ceci, je m'étais retournée etlui présentai ma croupe rebondie en relevant ma robe bien haut.Je vis par-dessus mon épaule qu'il souriait, et ses collèguespoussaient des exclamations incrédules, proférant quelquesinsultes circonstanciées à mon égard. Et ils avaientbien rai***... Une vraie salope. De retour à la mai***, je visque j'avais sérieusement dépassé l'heure àlaquelle je devais déjà travailler. Je repris mon apparenced'homme viril et rendis la voiture à Juliette. Je tombai sur Roland,l'air malheureux et se tordant les mains. Il ne fit même pas uneremarque pour la Supercinq : - " Dis, tu n'aurais pas vu Juliette ? Elle est partie... " Je fis l'innocent : - " Ah ? Non... Mais elle ne devrait pas tarder à rentrer.Elle m'avait parlé de tombes à astiquer, avec ses copines... " - " Non, je crois pas... Tu sais, elle est bizarre depuis ce week-end.Vraiment bizarre. Mais tu l'as vue, elle parle presque pas, et quand elleparle, elle... Non, vraiment bizarre. J'ai peur qu'elle me quitte,tu sais... Je l'aime tant... " Ils éclata en sanglots,ne pouvant plus prononcer un mot. Je lui tapotai l'épaule en signede compassion, et allait voir Juliette. Le fruit de *** automne étaitmûr et allait bientôt lui tomber dans la main. Les enfants barbotaient encore dans la piscine -Régis apprenaità sa sœur à faire la planche- et Juliette étaitjustement en train de se rhabiller : - " Merci pour la voiture, elle marche encore vraiment bien. Au fait,j'ai vu Roland, il est en pleurs : Il vous cherche, et il croit vous avoirperdu pour toujours. Ce coup-ci, il est à point. " Elle repliaitsoigneusement l'antenne de sa radio, peu touchée par la détressede *** époux : - " Ah oui ?... Je crois que c'est pour ce soir, alors. Je vaistâcher d'appliquer ce que tu m'as enseigné. Tu sais, je continueà répéter toute seule. J'ai même essayéce que tu m'as dit avec les légumes, sur moi, mais ça faitmal. Mais je lui ferais quand même. C'est bizarre... Je sensmonter en moi comme une grande vague d'amour, et en même temps,je me sens très cruelle, avec l'envie de le faire souffrir et l'obligerà m'implorer. J'ai l'impression de devenir folle... Je croisque je ne tiendrai pas longtemps. Oui, ce soir... " Elle emportases affaires et partit sans un mot pour per***ne. Elle était enpleine confusion, il était grand temps qu'elle abatte ses cartes... Et *** martinet, sur les reins de *** époux. Les enfants la regardaient partir auloin, et Jasmine était déçue: - " Ben, elle s'en va comme ça, Juliette ? Elle devait meraconter des trucs rigolos sur toi... " Je m'accroupis au borddu bassin : - " Oui, *** mari ne va pas bien, elle s'excuse. Dites, les enfants,je rentre chez moi pour travailler : rejoignez-moi, je vous trouveraides loisirs... " Oui, des vacances à la ferme... Régis grogna : - " T'en a pas marre de nous appeler " les enfants ? "Moi, j'ai dix-neuf ans, je te ferais dire... " Jasmine pouffa: - " Ouais, appelle-nous Messieurs - Dames ! " Avant de rentrer, je repassai voir Diane, toujours dans *** étuve,avec un nouveau verre de sirop de menthe bien frais. Elle aurait peut-êtrepréféré autre chose, mais comme je n'étaissûr que de *** goût pour cette bois***, j'évitai deprendre des risques. Elle ponçait toujours sa table -à lamain, à genoux pour mieux voir les défauts- avec du papierextrêmement fin et des produits de finition. Détail amusant,elle avait noué le haut de sa combinai*** autour de sa taille,se retrouvant la poitrine nue. Je lui passai un glaçon le longdu dos, ce qui lui arracha un cri, puis la fit rire : - " Ahhh ! Putainnn ! " Je me collai derrière elle etlui caressai voluptueusement la poitrine pendant qu'elle se désaltérait.Je lui susurrai à l'oreille : - " Je suis passé te baiser vite fait. " Je lui arrachai*** bleu sans ménagements et je la pris en levrette, sans aucunpréliminaire, à quatre pattes dans la poussière.Je pris vite mon plaisir en elle et me retirai rapidement. Elle étaitun peu déçue, mais ne m'en tint pas rigueur. Avant de se rhabiller, elle passa undoigt dans *** sexe, le goûta et dit : - " Carole dit que la liqueur d'un homme est meilleure dans une fille: elle a rai***... " Je ne pouvais pas me résoudre àl'abandonner insatisfaite. Je lui pris *** bleu des mains et l'embrassai: - " Je veux que tu prennes aussi du plaisir. Ecarte les jambes. "Diane ne se fit pas prier : Elle se tenait appuyée à ***meuble en lui tournant le dos, debout. J'immisçai mon visage entreses cuisses humides de transpiration et de luxure et la léchaitgoulûment, jusqu'à ce qu 'elle jouisse en plantant ses onglescourts de travailleuse dans mes cheveux. Je l'embrassai : - " A tout à l'heure, mon amour... Je reviendrai vers septheures, ça va ? " Elle me répondit en hochant doucementla tête, sans un mot, un petit sourire de Joconde aux lèvres.Elle me regardait partir sans bouger, toujours nue et les jambes écartées,appuyée au meuble qui lui donnait tant de peine...
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chrislebo
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MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE. J'avais à peine allumémon ordinateur que les enfants arrivèrent timidement. Je ne fuspas plus surpris que ça de voir Ouissecasse dans les bras de Jasmine,elle, fourrant *** nez dans ses poils. J'avais l'impression de voir unéternel remake du même film, avec une interprète différenteà chaque fois, le rôle de l'irrésistible jeune premierétant toujours tenu par notre Don Juan bicolore. Je les entraînai au fond du jardinpour qu'ils s'occupent des bêtes. Régis se plaignit que Dianel'avait déjà forcé à s'occuper de ses poulesnaines, et ils n'avaient pas l'air très chaud pour traire les chèvres: - " Mais si, vous allez voir, c'est amusant ! Et toi, Régis,ça te fera un entraînement, de peloter des mamelles... " Jasmine se moqua de lui, mais Carlos arriva à l'improvistederrière elle : - " Fais gaffe à l'âne, il adore... Ah!... Troptard... " Il est vraiment rapide pour faire des conneries. Pour avancer,par contre... Régis tenait sa vengeance : - " Tu as fait une touche, on dirait ! Qui se ressemble, s'assemble! " Je leur expliquai ce qu'il fallaitfaire -j'avais d'ailleurs accroché le mot de Carole sur la portede la remise- et m'en allai travailler, non sans avoir arrosé aupassage le jardin qui souffrait de la chaleur. Ce n'est que devant monordinateur que je me suis souvenu que le mot de Carole se terminait pardes propos très crus à mon égard... Bof, je mesuis dit qu'ils en verront d'autres, si ce n'était déjàfait... Les petits monstres étaientdéjà revenus après une demi-heure, en courant eten se chamaillant. Je pris une grosse voix menaçante : c'est vraique je fais très peur... - " Qu'est-ce qui se passe, ici ?! " Régis dénonçasa sœur : - " Elle a bu du lait de chèvre sans le faire bouillir, etelle s'est amusé à en recracher un peu sur moi en disantque c'était comme ça que je faisais ! " Régisavait peut-être atteint la majorité, mais il étaitbien moins mûr que Jasmine. On pouvait même dire qu'il étaitencore vert, pas sec. Je fis, très flegmatique : - " Oui, elle n'a pas tout à fait tort... Alicia peut entémoigner. " Il se rengorgea devant sa sœur, jalouse.Je tentai de la consoler : - " Mais toi, ne fais pas cette tête ! N'oublie pas que tudors chez moi cette nuit ! " Elle me fit un petit sourire timideet regarda rapidement ses pieds. J'avais l'impression que *** assurancedéclinait à vue d'œil... Je me demandais ce qu'ellevoulait vraiment. Je leur fis déposer leur collecteà la cuisine et les entraînai à l'étage : - " Venez, les monstres. Je vais vous montrer où je vais vousenfermer pour la nuit. " Comme je n'entendais qu'un silence de mortderrière moi, je rajoutai : - " Heu... Je plaisantais, là... " Je les fis pénétrer dansune pièce qui servait surtout l'hiver, ou bien lorsqu'il faisaittrès moche : La salle de jeux. C'était la plus grande piècede l'étage, anciennement la chambre conjugale de mes parents. Aumilieu trônaient un billard anglais et un baby-foot, et dans lescoins des jeux d'arcade -démodés- et deux flippers, pastout jeunes non plus, des modèles mécaniques des annéessoixante. Plus une console de jeux et un vieil ordinateur familial, siça ne suffisait pas. Régis était surexcité,et tournait en rond dans la pièce : - " Ouah ! Super ! Ah Ouais ! Putain, t'aurais dû me dire çadepuis un moment, sûr que j'aurais squatté ici ! " Voilàjustement pourquoi je ne lui avais rien dit... Jasmine était plus attiréepar le billard et caressait une queue d'une manière plutôtéquivoque. Comme je la regardais en souriant, elle s'en renditcompte et la reposa rapidement. Elle me fit timidement : - " On peut jouer avec ? " Je mis mes mains sur les hanches: - " Bien sûr que non ! Ce ***t des objets de collection... Mais si, banane, allons ! Pourquoi tu crois que je vous ai fait venir? Amusez-vous ! Je vous demande juste de n'allumer que les appareils dontvous vous servez : Ce n'est pas par radinerie, mais ça fait toutdisjoncter sinon. En plus, ça fait des parasites sur mon PC. Allez,je vous laisse. " Ils étaient déjà àl'œuvre avant que je n'aie fini de parler. Mon téléphone Internets'arrêta de ***ner au moment où je retournai dans mon bureau.Vu l'heure, ce devait encore être Hiroshi... Eh non : c'étaitma famille australienne... J'activai le rappel automatique et une voixféminine chère à mon cœur me réponditpresque aussitôt : - " Oui ? " - " Bonjour Maman ! Tu dois être bien matinale pour m'appelerà cette heure... " - " Bonjour mon chéri ! Non, il est seulement deux heuresdu matin. Je ne trouvais pas le sommeil... Il fait frais, cette nuit,c'est l'hiver chez nous. J'ai dû mettre un châle. " Elleavait compris " sept heures ", et sa notion de froid m'amusait.Elle ne devait pas faire souvent de bonhommes de neige, là oùils étaient. Il est vrai qu'ils ***t partis là-bas pourne plus jamais connaître le froid... - " Tu m'appelais pour prendre des nouvelles ou tu as des problèmes? " Elle soupira, pensive... - " Rien de tout ça... Ton père et ton frère***t partis à la pêche en mer ce soir et je suis seule àla mai***. J'avais un petit coup de cafard, et je pensais à toi,à Carole et à la mai***... Vous me manquez. " - " Moi aussi je pense souvent à vous, surtout l'hiver. Tune t'ennuies pas, j'espère ? " Elle rit : - " Oh non, alors ! Je suis folle de golf, et je me suis mise autennis l'année dernière. Des vacances de luxe toute l'année,au bord de la mer, je ne vais pas me plaindre ! En plus, ton pèrenous a offert un voyage au Japon pour notre quarantième anniversairede mariage. Ça fait longtemps que j'en rêvais, mais j'aiun peu peur : ce n'est pas très très loin, mais tellementdifférent du monde occidental... " - " Tu sais sûrement que j'ai un grand ami à Osaka,il s'appelle Hiroshi. Le pauvre apprend le Français pour plaireà Carole, il en est fou amoureux. Je crois que ce serait une bonneidée que je vous mette en rapport tous les deux. " - " Oui, avec grand plaisir ! Mais je ne parle pas Japonais... " Je ris : - " Mais moi non plus, qu'est-ce que tu crois ! Parle-lui en français,il ne demande que ça, et si vraiment il ne comprend pas, rabats-toisur l'anglais. Je le contacte dès que possible, mais à monavis, il sera fou de joie. " Nous avons papoté un long momentet je lui donnai des nouvelles du village et de Carole. J'évitaibien sûr soigneusement nos dernières péripéties,cela ne cadrait pas du tout avec les convictions religieuses de Maman,ni avec sa vision du couple. Ce faisant, j'envoyai un petit courrier àHiroshi qui me répondit presque aussitôt: Il devait dormirà côté de *** ordinateur, prêt à intervenir... Il n'était pas en ligne sur notre réseau restreint, ce quine l'empêchait pas d'être en liai*** continue via Internet. J'en fis part à ma maman : - " Pendant que nous parlions, il m'a déjà répondu: c'est bref, il n'aime pas trop écrire... Il se débrouillemieux à l'oral. Voici *** mail : " Oui, beaucoup plaisir,parler maman Luc. " Et là, je te passe les fautes d'orthographe,mais je t'envoie *** mail pour les coordonnées. Tu as même*** numéro de téléphone Internet. Tu n'as qu'àcliquer dessus. " Ma maman était ravie de pouvoir converseravec un japonais. Je crois que c'était un de ses -chastes- fantasmes: - " Merci beaucoup, mon chéri. Embrasse bien Carole, et faisune caresse de ma part à Gribouille ! Bisous, mon grand ! "Elle raccrocha. Pour le nom de notre félin, elle retardait un peu... Je continuai à travailler sans grande conviction jusqu'àsept heures moins dix, et allai rejoindre la progéniture de mesmaîtres. Ils jouaient au billard : Jasmine mettaitla pâtée à *** frère qui me semblait plutôtgrognon. - " Eh bien, Régis, on dirait que la petite panthèredes banlieues t'a bien étrillé... " Il fit mined'asséner un violent coup de queue derrière la têtede sa sœur, concentrée sur la série qu'elle achevait: - " Elle m'a tanné pour que je joue avec elle... Moi, je préfèreles jeux électroniques. " Il louchait sur la console du jeu" Galactica. " Jasmine nous contemplait d'un air supérieur,le sourire aux lèvres, sa queue entre les pieds : - " Je mets la pile à tous les garçons qui me défient.Et je parie toujours leur petite gueule d'amour ! " Régiscompléta en l'imitant : - " ...Et c'est pour ça qu'ils me laissent gagner ! "Elle lui tapota l'estomac avec sa queue en arborant *** petit sourirenarquois que j'aime tant : - " On n'a rien parié, face d'alien, et je t'ai écrabouilléquand même. " Je levai les bras pour abréger leur joyeusedispute : - " Bon, les enf... " Je me rattrapai en souriant àJasmine : - " Madame, Monsieur, je dois m'absenter pour une périodeindéterminée. Je vous laisse la mai***, faites ce que vousvoulez, mais n'allez pas dans mon bureau. Il y a là du matérielsensible, et s'il lui arrivait malheur, je serais dans de sales draps.Pour le repas, je vous laisse fouiner, il y a du pain dans le panier,des pizzas au congélo et des tomates sur la table et dans le jardin...Et pas de Ouissecasse au micro-ondes, s'il vous plait ! " Ils rirent. Régis avait démarréune partie de Baby-foot avec sa sœur : lui qui préféraitles jeux électroniques... - " T'inquiète, on est des enfants de familles décomposées.On gère... Et paf ! Tu l'as pas vue venir, celle-là !" Apparemment, je pouvais les laisser seuls, ils se passeraient fortbien de moi, le temps que je fasse la connaissance de notre Germain... Une voiture assez luxueuse barrait l'entrée du portail de mes voisins: notre prestigieux invité devait déjà êtrelà... La lumière était allumée dans l'atelierencombré de Diane, et je pus l'entendre discuter boutique avecun homme qui ne me semblait pas trop commode. Ma maîtresse m'avaitassuré avoir de quoi le retenir assez longtemps pour que j'aiele temps de ne pas louper mon entrée... Je me glissai à l'étagepour me préparer : Je m'appliquai à bien me travestir, memaquillai avec soin et revêtis la tenue complète de soubrette,bas y compris. Mon reflet dans la grande glace me plaisait toujours autant,mais je dus me faire violence pour écourter ma contemplation :notre invité ne devait pas tarder à entrer, et il me fallaitpréparer *** arrivée. Je m'activais en cuisine, préparantles amuse-gueule avec Denis, aussi absorbé que moi. Il me briefarapidement sur la conduite à adopter et se laissa aller às'épancher un peu : - " Tu me rends vraiment fou... Tout à l'heure, quand tu m'asmontré ton cul, bien moulé dans ta petite culotte sexy,j'avais une terrible envie de te le bourrer sur le capot de ta bagnole.Et j'ai écouté les gars parler, ils passaient leur tempsà t'insulter, et en même temps, ils m'enviaient terriblement.Il faut que tu reviennes... Surprends-moi ! Je pense beaucoup àtoi, et à Diane aussi, bien sûr... Attention, les voilà." Il haussa le ton : - " Bon sang, Alicia, tu le fais exprès ? Tu t'es encore trompéed'assiette ! Tu mériterais que je te fouette à nouveau !" Je me confondis en excuse : - " Pardon, Monsieur. J'avais pas la tête. C'est qu'on reçoitun Monsieur important, aujourd'hui... " Diane et Germain, dans lehall, avaient bien sûr tout entendu. Ce dernier sembla flatté,et lança à la cantonade : - " C'est vrai que je suis le meilleur expert de la région,souvent consulté par la justice et mes collègues moins doués... D'ailleurs, Diane, tu me déçois profondément : celase voyait à l'œil nu que ce n'était pas un véritableLalique*, mais une pâle copie des années cinquante. Quantà ta soi-disant commode Louis Seize... Mon temps est précieux,réfléchis à deux fois avant de me déranger,la prochaine fois... " Je cherchais un terme adéquatpour définir notre invité... Voyons... Ah ! Oui. Uncon fini : Suffisant, le maître du monde. Et physiquement, pas beau: assez petit, bedonnant, les cheveux plus sel que poivre dégarnisau milieu, le crâne nu camouflé par une élégantesérie de mèches plaquées sur sa calvitie, un grainde beauté -de toute beauté- sur la joue et une grosse lippetombante et humide. Voilà pour la partie visible. Sinon, il étaittrès élégant, très bien habillé ettrès soigné. Je comprenais encore mieux le choix de mesmaîtres : ce serait terriblement humiliant de lui appartenir... Ils s'installèrent au salon,Diane continuant stoïquement de se faire rabaisser par *** mentor.Je servais les apéritifs et présentais les plats d'amuse-gueule,me faisant sans cesse rabrouer et critiquer par mes maîtres. Germaintantôt piquait dans le plat que je lui présentais, tantôtme chassait d'un revers de main comme un insecte gênant. Il levaun sourcil intrigué quand il surprit Denis remonter sa main sousma robe et me faire pousser un petit cri en me pinçant la cuisseassez cruellement. Il ne dit mot, mais vit que Diane y semblait tout àfait indifférente, jusqu'à ce que les caresses obscènesde Denis me fassent échapper quelques olives qui roulèrentau sol. Diane s'emporta brusquement et me frappa bruyamment la cuisse: - " Mais quelle cruche ! Fais attention ! Continue, et je te bats! " Germain semblait interloqué, et je vis redoubler la flammelubrique qu'il avait dans l'œil quand il me regardait. Diane voulutbriller un peu devant *** Pygmalion qu'elle avait grandement déçu,et lui fit, quelques minutes après cet incident : - " Qu'est-ce que vous pensez de notre nouvelle bonne ? " Ilfit une moue répugnante en regardant mes jambes : - " Elle me semble plutôt empotée. Jolie, mais empotée." - " Vous savez, il est difficile de trouver du per***nel peu exigeantde nos jours. Et puis, on peut la battre, ça compense les soucisqu'elle nous donne. Sans compter que mon époux use de *** droitde cuissage... " Il semblait intéressé : - " Mais que dis-tu ? Ce ***t des pratiques d'un autre âge! " - " Je vous assure que c'est pourtant la vérité...Mais demandez-lui ! " Il se tourna vers moi avec l'air amicald'un pervers offrant des bonbons à la sortie des écoles: - " C'est bien vrai, ma fille ? " Je tordais mes doigts, fortementimpressionnée : - " Oui, Monsieur. J'ai pas tout compris ce que vous avez dit, maismes maîtres ***t très gentils de me garder : Je fais desbêtises, alors ils me battent, c'est normal. Et Monsieur Denis ilm'aime bien, je suis contente qu'il me pardonne toujours aprèsqu'il... a fait ses petites affaires avec moi. Voilà. "Il soupira d'aise, et fit à mes maîtres : - " Eh bien, je trouve que vous avez de la chance ! Ma gouvernanteest moins... arrangeante. Elle vous coûte cher, si ce n'est pasindiscret ? " Diane fit la moue : - " Oh, ça va... On lui donne une amende à chaquefois qu'elle fait des bêtises et qu'on doit la battre, ce qui faitqu'on ne lui doit presque rien à la fin de la semaine. " Ilétait de plus en plus étonné : - " Dis-moi... Heu... Quel est ton nom, ma petite ? " - " Alicia, Monsieur. " - " Dis-moi, Alicia, Tu gagnes beaucoup d'argent, chez tes maîtres? " Je hochai la tête avec véhémence : - " Oh oui, Monsieur ! Quand j'ai pas fait trop de bêtises,je gagne bien vingt euros ! Alors, le dimanche matin, quand je peux sortirpour aller à la messe, j'achète toujours un petit cadeauà Monsieur au bureau de tabac à côté de l'égliseet des fleurs à Madame pour les remercier. Chez mes anciens maîtres,je n'avais rien et je pouvais pas sortir. En plus, ils faisaient venirplein de messieurs qui s'amusaient avec moi. Alors le soir, j'avais malaux fesses. Mais c'est pas pour me plaindre, hein ? Et maintenant, jesuis très heureuse. Et je mange bien aussi : quand y en a, je peuxmême manger les bons restes de mes maîtres. " Diane avaitdu mal à se retenir de rire, et pouffa carrément quand jela couvai de mon regard de Saint-Bernard éperdu de reconnaissance.Germain prit ça pour de la moquerie envers une pauvre fille simplette,abusée de façon éhontée. Devant tant de naïveté,le désir l'envahit : - " Dis-moi, Diane, pourrais-tu me prêter les services de... d'Alicia pour un Week-end ? Je crois que la pauvre petite aurait besoinde leçons auprès de ma gouvernante. " Diane semblaitgênée : - " C'est qu'on y est très attaché. C'est une gentillefille, vous savez... " Germain laissa tomber *********** : - " Combien ? " Diane répondit du tac au tac, sur lemême ton sec : - " Cinq cent euros. " Il siffla entre ses dents : - " Eh bien, c'est le prix d'une call-girl de grand standing... Deux cent. " - " Je suis antiquaire, pas brocanteuse : C'est à prendreou à laisser. Cinq cent. " Il soupira et sortit un billetde cinq cent euros de *** portefeuille et l'agita sous mon nez avant dele donner à Diane : - " Tu vois ce que tu me coûtes ? J'espère que tu m'endonneras pour mon argent ! " Je pris un air navré en me tordantles mains et regardai Diane et Denis : - " Je suis désolée, mes chers maîtres. Je savaispas que je vous revenais si cher. Je savais bien que vous me donnez trop." Germain me prit la main, la caressa et fit à Diane : - " Au fait, j'ai peut-être agi un peu vite... Je ne suis passûr de ses... Compétences, après tout... " Diane me tira *********** par l'autre main et me dit sèchementen me forçant à m'agenouiller : - " Fais ce que tu fais à Monsieur quand il boit *** café,après dîner ! " Je regardai autour de moi et fis d'unair gêné : - " Bien, Madame. Mais je venais de lui faire dans la cuisine, avantque vous êtes rentrés... " Denis pouffa : - " Ne t'inquiète pas, c'est juste pour une démonstration... " Je m'agenouillai entre les cuisses de Denis et lui fis une fellationtrès excitante à regarder. Je commençais àêtre bien rôdée...
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chrislebo
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Denis était en transes : - " Voilà... Oui, comme ça... Elle suce trèsbien, ma petite salope... Oui, vous pouvez l'insulter, pour elle, c'estnormal. Qu'est-ce qu'elle est bonne... Ça se sent qu'elle abeaucoup de pratique. Et elle fait ça de la manière quevous voulez, vous n'avez qu'à demander. Même pour la sauter: moi, je passe mon temps à la prendre par derrière, etdu matin au soir : Diane est soulagée... Bon, arrête maintenant.Arrête, je te dis ! " Il m'arracha à grand peine de*** sexe en riant : - " Le problème, c'est que c'est une petite assoiffée! Pour elle, c'est une récompense... " Je reboutonnai tristement*** pantalon, me relevai et lui fit avec des yeux de chien battu : - " Je suis désolée, Monsieur. Je n'ai pas l'habituded'arrêter avant que vous soyez content. Je crois que je méritepas ma récompense, cette fois. Vous allez me taper ? " Denisrit en me flattant la cuisse : - " Non, pas cette fois... Va dans ta chambre te préparer,j'arrive bientôt. Tu auras ta récompense, mais de l'autrefaçon. " Je lui souris en faisant une petite révérenceà notre invité : - " Merci, Monsieur Denis. J'aime presque autant... Au revoir,Monsieur... " Et je montai les escaliers, juste assez pour neplus être vue. Germain n'en croyait pas ses yeux: - " Quelle chance vous avez ! Diane, cela ne te gêne pas queton mari copule ainsi avec la soubrette, et devant toi, encore ? "Elle secoua la tête en riant : - " Pas du tout ! Vous savez, elle nous sert à tous les deux,moi aussi j'en profite. Elle est également très douéepour le cunnilingus, et toujours disponible, quand Denis n'en a pas l'utilité.Mais il arrive assez souvent qu'on s'en serve tous les deux en mêmetemps. C'est notre jouet, quoi... Vous comprendrez aisément quevous la laisser tout un week-end, ça nous coûte vraiment." Ils se levèrent : - " Je repasserai la prendre vendredi soir, à cinq heures.Qu'elle soit prête. " Denis était toujours excité: - " Excusez-moi, Germain, mais je vais la retrouver : je n'y tiensplus ! " Diane et Germain sortirent, et je l'entendis faiblementdire à ma maîtresse : - " Vraiment, quelle chance... " Le reste se perdit au dehors. Denis tomba sur moi, assise sur lesmarches : - " Tu es encore là ?! Allez, monte, j'étais sérieux! " Il me poussa *********** dans la chambre et me laissa juste letemps de me préparer sommairement avant de me prendre sauvagement.Je m'appliquai à rester totalement inerte pour lui être encoreplus agréable, mais cette fois, il me fit assez mal et me fit crierun peu. J'adore être violentée de la sorte, et là,j'avais été plutôt servie... Il jouit avant dem'avoir infligé une vingtaine de coups de reins et resta en moiquelques instants, en me caressant les épaules : - " Tu m'as fait bander comme un âne avec tes histoires deCosette. Tu as vu avec quel gros porc on va t'accoupler ? Je voudraisbien le voir te saillir, t'écraser de *** gros ventre. Tu es contente? " Je soupirai d'aise : - " Oui, très ! C'est vrai qu'il me répugne, mais j'enaurais encore plus de plaisir à vous servir. Par contre, il nesait pas que je ne suis pas une fille : Ça risque de tourner court,voire même au vinaigre... " Il me tapota la cuisse en serelevant : - " J'ai une idée : Tu as tes règles... " Denis redescendit rejoindre *** épouseaprès avoir fait sa toilette. Je pris une douche et me rechangeaien Luc avant de souhaiter une bonne soirée à mes maîtreset voisins. Diane m'embrassa en riant : - " Tu es fou de raconter de telles horreurs ! Je voulais juste teprésenter comme une fille facile, pas comme une attardéequi se fait exploiter ! J'ai cru que j'allais tout faire capoter quandtu m'as fait rire. Apparemment, tu es très convaincant..." - " J'ai comme l'impression qu'il a bien mordu à l'hameçon.Pour le reste, fais-moi confiance, j'ai ma petite idée. " - " Tu me raconteras après. Passe une bonne soiréeavec les enfants... " Elle m'avait dit ça sur un ton lourd de sous-entendus. Denis nerajouta rien, mais il savait que j'allais passer la nuit avec sa filleet il ne sautait pas de joie. Je retrouvai les enfants qui étaientencore en train de jouer. J'ai dû les tirer par les pieds pour qu'ilsm'aident à préparer le souper : des œufs au plat etde la salade de tomate et concombre. Je me dis en moi-même : "Vivement que Carole rentre, je commence à en avoir assez de devoirfaire de la grande cuisine... " Le dessert avalé, je proposaiune partie de billard à Jasmine, qui accepta avec joie : - " Si je gagne, c'est moi qui décide de tout. Si tu gagnes,ce qui n'étonnerait, c'est toi ! " Régis, lui, étaittrop heureux de pouvoir s'adonner à ses jeux solitaires... Aufur et à mesure que la soirée s'avançait, elle s'enhardissaitde plus en plus, me volant un baiser à chaque point gagné. Elle avait à peine entréla boule blanche en quatre bandes -elle jouait très bien- qu'elleposa sa queue sur le velours vert et me sauta littéralement dessus,ceinturant mes hanches avec ses cuisses. Elle m'enlaça passionnémentet me regarda droit dans les yeux, les siens écarquillés: - " C'est moi qui mène la danse, d'accord ? " Elle retombasur ses pieds, et fit tout naturellement : - " On en fait une autre ? " je levai les bras et les laissairetomber avec fatalité sur mes cuisses : - " On a plus rien à parier... " Elle sourit et merépondit, ingénue : - " Ce sera le nombre de fois qu'on le fera ! " Je la laissaise bercer par ses illusions et moi, je me laissai convaincre de fairecinq autres parties, toutes perdues : Les négociations promettaientd'être longues... Il était déjàonze heures. Je l'abandonnai à *** frère, à sa grandedéception : - " Désolé, j'ai une course à faire. Je ne seraipas long. " Je téléphonai au "Lolitas ", en prenant la voix d'Alicia. Isabelle me répondit: - " Ah, c'est toi, canaille ! Ne te fatigue pas, tout le monde estau courant ... Toutes mes félicitations, per***ne ne s'est doutéque tu étais un garçon ! " Je repris ma voix mâle,déçu : - " C'est plus la peine que je vienne, quoi... " - " Oh ! Mais que si ! On se demande toutes à quoi tu ressembles,en mec. Tu es une vraie légende ! Même Caro chante tes louanges,c'est pour dire..." - " En effet, ce doit être quelque chose... Dis, je voudraissavoir à quelle heure Chloé prend sa pause... " - " À minuit moins dix, pourquoi ? " - " Je veux lui faire une surprise. Tu ne lui donnes rien àboire et tu l'envoies dehors. D'accord ? " Isabelle se demandait ce que je manigançais,mais je ne lui en dis pas plus. Je préparai soigneusement mes affaires,pris un sac, une glacière et un fauteuil de camping pliant, etallai emprunter la voiture de Denis. Le portail était fermé,ils avaient bouclé la mai*** pour la nuit. Heureusement que lesenfants avaient la clé... Je sautai le portillon -je renonçaià essayer de l'ouvrir dans le noir- et entrai dans le salon, enlaissant mon barda dehors. Denis faisait violemment l'amour àDiane, sur le canapé, couché entre ses cuisses relevéesbien haut. Je savourai ce spectacle avec grand plaisir -en pensant toutefoisque leurs enfants auraient très bien pu se trouver à maplace- jusqu'à ce que Diane me remarque : - " Tiens, tu... es là... Luc ? " Je me fis toutpetit : - " Je ne voulais pas vous déranger, je voulais voir si Denispouvais me prêter sa voiture... " Il s'arrêta de besogner*** épouse pour répondre : - " Bien sûr ! Sers-toi, fais comme chez toi. Ça va,avec les gosses ? " Je pris les clés et les papiers et medirigeai déjà vers la porte : - " Oui, oui... Merci ! " Ils avaient repris leurs ébatsavant que je ne referme la porte. Il était minuit moins le quartquand je me garai à une centaine de mètres de la boîte.J'ai dû me dépêcher pour ne pas rater mon entrée,ou plutôt la sortie de Chloé. J'étalai mon matérielsur le trottoir, comme un vulgaire camelot. Chloé apparut àl'heure dite, l'air un peu étonnée de me voir : - " Tiens donc ! J'aurais dû me douter que ça ne pouvaitêtre que toi : Isabelle m'a fait plein de mystères, çaaurait dû me mettre la puce à l'oreille... " Je l'embrassailangoureusement : - " Bonsoir, ma chérie. Je t'ai manqué un peu ? "Elle soupira, l'air triste : - " Ohhh Oui... C'était si bien, chez toi... Ma copinearrive vers une heure. Je préfèrerais qu'elle ne te voiespas, elle n'est pas partageuse. Mais c'est quoi, tout ce bordel ? "Je dépliai le fauteuil et l'installai d'autorité dedans: - " Ce bordel, comme tu dis, c'est le nécessaire pour unepause réussie. Bière ou lait de chèvre ? " J'avaisouvert la glacière et lui présentai les bois***s. Elle rit: - " Mazette ! Quel service ! Je prendrais plutôt une bière.Mais si tu pouvais faire goûter le lait à Isabelle, elleavait l'air plutôt intéressée. " Pendant qu'ellesirotait sa bière, confortablement installée, je massaisses pauvres pieds avec un baume apaisant. Chloé se pâmait: - " Mon dieu, quel bonheur ! Toutes les serveuses n'ont pas cettechance... " De rares passants riaient en voyant notre manège,et quelques clientes du " Lolitas ", sorties pour fumer, vinrentnous épier avec amusement. Caroline et Stéphanie, mes deuxamies pointèrent leur nez à la porte, et nous entourèrentbientôt : - " Alors, petite cochonne, tu as tombé le masque ? Tu esplutôt mignon, pour un homme, dis donc ! En tout cas, tu es biendévoué à ta copine. C'est vraiment adorable... Si tous les hommes étaient comme toi, on serait moins de gouines! " Chloé avait terminésa pause. Elle me remercia avec émotion, sous les yeux attendrisd'une petite troupe d'admiratrices : - " Merci beaucoup mon petit chou. Tu ne peux pas savoir àquel point tu m'as émue...J'espère que tu vas resterun peu, que je profite de toi... " - " Pas longtemps... Une toute jeune fille m 'attend àla mai***. J'étais juste passé te faire un peu de bien... " Chloé reprit *** service après m'avoir couvélonguement d'un regard reconnaissant. Elle n'a pas dû croire àmon excuse... Je la suivis avec mon grand verre delait que j'apportai à Isabelle : - " Salut ma grande ! Tiens, voilà du lait de chèvre: Chloé m'a dit que tu voulais goûter... " Elle medévisagea avec intérêt : - " Salut, beau blond ! Tu es drôlement mignon aussi, en garçon... C'est vraiment gentil, le lait de chèvre : Chloé n'a pasarrêté de me faire bisquer avec ça ! " Elle goûtapuis but le verre avec délice. Elle me le tendit et me fit d'unevoix enfantine : - " Encore ! " Je ris : - " Non, je suis désolé, ma chérie, mais iln'y en a plus... Bon, je range mon matériel et je reviens. " Caroline était confortablementassise dans mon fauteuil, et Stéphanie, baissée, farfouillaitdans la glacière. Je lui mis un petit coup de pied aux fesses : - " Hopopop ! Qu'est-ce que tu fous là-dedans ? " Ellerit : - " Hé, sauvage ! On te gardait la boutique, et c'est commeça que tu nous remercies ? " J'invitai Caro à se leveren frappant dans les mains : - " Allez, ouste ! Je remballe ! L'attraction est terminée.Et comme je lis une foule de questions dans vos yeux bovins, je vous payeun verre vite fait. " Elles m'aidèrent à remportermes accessoires jusqu'à la voiture après m'avoir mis uneclaque chacune. Ma galanterie légendaire m'avait encore jouéedes tours... Moi, je trouve ça très joli, les yeux d'unevache... J'attirai Chloé à notretable en lui adressant un signe de la main. Je n'ai pas eu à attendrebeaucoup, elle avait les yeux constamment braqués sur moi. Lessœurs siamoises donnèrent dans l'originalité en commandantun baby et une vodka orange, et je les accompagnai avec mon désormaiscélèbre Suze-cassis. Chloé me confia : - " Tu sais que tu as relancé la mode ? J'en ai servi six,rien que ce soir. Rassure-toi, j'ai renouvelé le stock ! "Elle m'embrassa rapidement et rejoignit le bar en gambadant joyeusement.Mon petit traitement semblait lui faire de l'effet... Stéphanie me fit un grand sourire: - " On a bien rigolé, après coup, de ton numéroavec ton soi-disant mari. Vous nous avez bien roulées... " Caroline renchérit : - " Ouais, et le pompon, c'était le coup des roses : quelcinéma ! " Je pris un air grave et ***geur : - " Et bien non, justement : ça a été spontané,et sincère. Je suis amoureux de mon amant à la fois tendreet ******, comme il est amoureux d'Alicia. Je vous jure que pour ça,on ne vous a pas joué la comédie. " Elles ne savaientplus quoi dire. Heureusement, Chloé reparut rapidement avec ***plateau et je lui dis en riant : - " Tu vois, tu es une vraie poupée mécanique : uncoup de clé, une goutte d'huile et c'est reparti ! Bravo pour ladiligence de ton service ! " Chloé s'approcha de moi et metendit sa poitrine pour que je la félicite de plus près.J'en embrassai la partie visible -assez conséquente- et y glissaiun billet de cinq euros. Elle s'assit un moment sur mes genouxpour que j'en aie pour mon argent, jusqu'à ce qu'elle se relèvebrusquement : - " Merde, voilà ma copine ! Elle m'a repérée,elle vient par ici : Elle est en avance... " *** amie étaittrès jolie. Plus très jeune, mais diablement séduisanteet altière, les cheveux blonds cendrés, mi-long du plusbel effet. Chloé voulut sauver les apparences : - " Voilà, Messieurs dames, ça fait treize Euros cinquante." Je lui tendis deux billets qu'elle empocha. Quelque peu angoissée par lasituation, elle fit à *** amie : - " Tu m'attends là, Joëlle ? Je prends une commandeet je suis à toi... " Je la rattrapai au vol : - " Hep, Mademoiselle ! Ma monnaie ! " Elle me paya et continuasur sa lancée. Je fis à Joëlle, faussementremonté : - " Il faut avoir l'œil, ici ! Ça fait deux fois qu'elleme fait le coup : Elle doit s'arrondir les fins de mois sur le dos desclients trop saouls pour compter ! " Joëlle me prit de haut: - " Ça m'étonnerait, Monsieur ! Il n'y a pas plus honnêteet travailleuse que cette fille. Et si vous voulez le savoir, je vaislui demander de partager ma vie, ce soir même. Nous sommes amoureusesdepuis longtemps, Et j'ai même l'intention de sacrifier ma carrièrepour elle, pour être toujours à ses côtés. "Chloé revint l'installer à une petite table isoléeet Joëlle la força à s'asseoir avec elle, lui pritles mains en parlant avec solennité. Chloé se leva pourl'embrasser et la serrer dans ses bras, puis alla chercher sa consommation.Elle me jeta un air malheureux au passage : elle lui avait dit oui. Caro commenta : - " Je crois que votre histoire d'amour vient de se terminer... " Je me levai et leur fit la bise : - " Bof !... On verra... Au pire, je viendrai m'enfermer aux toilettesavec elle !... Bon j'y vais, une jeune fille m'attend chez moi. Bisous." Elles rirent. Pourquoi per***ne ne me prend au sérieux quandje dis la vérité ?
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chrislebo
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Je rendis la voiture à mes voisins,sans les voir cette fois, ils devaient être couchés. Parcontre, à la mai***, c'était un peu plus agité :Régis criait comme un putois dans la salle de jeux. A ma grandesurprise, il était seul : - " Ben pourquoi tu couines comme ça ? Tu t'es fait faireune pipe par miss Pac-man ? " Il rit : - " Non, mais j'étais à deux doigts de faire péterle score de Galactica. J'ai flippé, et j'ai paumé. " - " Elle est où, ta sœur ? " Il fit un geste évasif: - " Elle m'a dit qu'elle allait faire un saut à la mai***,mais je ne l'ai pas vue revenir. Tu as regardé dans ton lit ? "Il avait dit ces derniers mots avec un sourire malicieux. - " Ah ! Non... De toute façon, je vais me coucher. Tupeux rester encore, si tu veux, et si tu ne te remets pas à hurlerà la mort... " Il sourit : - " Je crois que je vais faire pareil, ça commence àme péter les neurones, le démon du jeu... Bonne nuit avecta panthère, si elle revient : je sens que tu ne vas pas fermerl'œil de la nuit... " Je l'accompagnai jusqu'à laporte et il me fit la bise. Il me quitta à regret en me prenantles hanches: - " Bonne nuit. Tu crois que je pourrais encore coucher avec Alicia,moi aussi ? " Je lui caressai la joue : - " J'espère bien ! Je crois bien que la nuit avec toi étaitsa plus belle nuit... " Il sourit en détournant les yeux etdisparut dans l'obscurité. Je fis ma toilette du soir et entraidans ma chambre, nu sous mon peignoir. Je fus tout de même plutôtsurpris de trouver Jasmine assise dans le lit, appuyée sur desoreillers et regardant la télé, une émission musicalepour les jeunes. Elle était si petite dans ce grand lit, vêtued'une chemise de nuit rose à volants un peu trop juste -celle de*** enfance si proche- et pourtant si femme avec *** maquillage glamouret sa cascade de longs cheveux noirs. Elle était belle comme uncœur, si touchante que j'aurais voulu la serrer dans mes bras etla couvrir de baisers. Mais nous n'avions pas les mêmes sentimentsl'un pour l'autre et ma tenue était trop inconvenante pour queje me laisse aller à exprimer ainsi ma tendresse pour ma filletoute neuve... Jasmine caressait distraitement Ouissecasselové sur ses cuisses et qui ronronnait comme un fou. Elle éteignitla télé en me voyant et me fit d'une petite voix triste: - " Ah, quand même, tu penses à moi... Tu as étévoir une de tes maîtresses ? " Je m'assis sur le lit et lui prit doucementla main : - " Non, Jasmine, pas comme tu l'entends... " Elle me reprit: - " Yasminah. " Je soupirai : Yasminah Müller, çane collait pas vraiment... - " Je préfère Jasmine. C'est tellement plus joli,et plus doux... " Elle me sourit et minauda : - " Comme tu veux, mon chéri... " - " Je disais donc, je suis bien allé voir une dame, maisseulement pour lui apporter un peu de réconfort en lui offrantà boire et en lui massant les pieds. C'est une serveuse de boitede nuit, et elle travaille dur. Voilà. " Elle me croyait àmoitié, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, et lâcha aprèsun profond soupir : - " Si tu le dis... " Je contemplai ma robe de chambre malfermée et me levai : - " Je vais passer autre chose. Ce sera mieux. " Elle me coulaun regard gourmand, mais elle devait se méprendre sur mes intentions... J'exhumai d'un tiroir du débarrasun pyjama rayé flambant neuf que je n'avais jamais porté: il était horrible et semblait être taillé dans dela toile à matelas. Un cadeau humoristique de ma chère Ghislaine... D'habitude, je dors nu ou dans un long T-shirt faisant office de chemisede nuit. C'est d'ailleurs le seul pyjama que je possède. Je ne l'avais jamais essayé-je n'en avais encore jamais été réduit àcette extrémité- et je fus surpris de nager dedans : ilfaisait bien trois tailles au dessus, et je ressemblais à un rescapédes camps de la mort là-dedans. Plus sexy, tu meurs ! Ce fut d'ailleurs aussi l'avis de Jasmineet je pus lire une expression d'effroi et d'amère déceptionlorsque je reparus devant elle : - " Putain, mais quelle horreur ! Tu as fait les soldes àBuchenwald, ou quoi ? " Je pris quelques poses de mannequin dansun défilé de mode et lui répondit : - " C'est chou, non ? C'est très " vintage ", jetrouve... C'est un cadeau de ma belle-mère, c'est pour te direà quel point elle m'aime ! " Elle fixa le mur, les yeux humides,imperméable à mon humour : - " Je sais maintenant que toi, tu ne m'aimes pas, mais j'auraiscru que tu aurais eu envie de moi, au moins... " À cesmots, je bondis sur le lit et lui pris les mains : - " Comment peux-tu dire ça ? Je t'aime beaucoup, au contraire,et bien plus que je ne le devrais ! Je t'aime comme si tu étaisma propre fille ! Tu m'as manqué toutes ces années, tu sais? Et aujourd'hui, je veux rattraper le temps perdu. " Jasmine poussa un grand soupir pleinde larmes : - " Alors, c'est foutu ? Nous deux ? " Je la serrai tendrementcontre ma poitrine : - " Mais non... Ce n'est que partie remise, je te le promets !Lorsque tu seras une jeune femme, que tu auras mûri un peu et situ veux encore de moi, je serai là pour toi ! " Elle lâchasur un ton morne : - " Tant que je resterai vierge, je ne serai pas une femme... " - " Tu n'as pas compris... Tu es encore trop jeune pour comprendrece que je veux dire. " Nous sommes restés quelquesminutes blottis l'un contre l'autre, moi jouant avec une mèchede ses beaux cheveux noirs, Elle avec la queue de W qui finit par en avoirassez. Ouissecasse sortit, et je brisai lesilence : - " Tu es vraiment une belle jeune fille, et tu sens trèsbon. Un vrai bonbon... " Elle fit une petite grimace : - " Désolée, c'est du parfum de gosse, à lavanille. J'avais que ça sous la main. " Elle étaittrès tendue. Nous sentant dans une impasse, je m'installai àma place et mis la main sur l'interrupteur : - " Tu veux dormir ? " Elle lâcha, peu convaincue : - " Mouais... Dormir. Quand je disais " dormir avec toi," je ne voyais pas ça comme ça... " Je ne trouvais pas le sommeil, troublépar les soupirs incessants de Jasmine : - " Tu ne dors pas ? " Elle était un peu aigrie : - " Je vois pas comment je pourrais. " - " Tu veux parler ? " - " Ouais... Puisqu'il me reste plus que ça. " Seulement,je ne savais pas comment entamer la discussion, et de longues secondess'écoulèrent avant que je me lance en rallumant la lumière: - " C'est si important pour toi de perdre ta virginité ? "Elle se jeta dans mes bras et se blottit contre ma poitrine revêtuede sa toile à matelas : - " Oui ! J'aurais voulu que ce soit toi le premier ! Cette nuit! Demain matin, je me serais levée, j'aurais regardé lesang sur mes cuisses et je me serais dit ça y est, je suis unefemme. Ta femme ! " Je la rassurai : - " Hé bien, jeune fille, que de passion !... Tu sais,ça ne se termine pas toujours dans un bain de sang... Carole,elle, n'a quasiment rien senti et n'a perdu qu'une toute petite goutte.Ça dépend des femmes, et de la façon dont çase passe. Mais pourquoi tu ne demandes pas plutôt à un detes petits amis ? Une jolie fille comme toi, tu devrais avoir au moinsun amoureux, non ? " - " Ouais, c'est sûr... Ils ***t bien gentils, tous, maisils ***t trop brutaux et ils me font mal, aucune tendresse. Ils ***t touspareils... Faut dire qu'à ***** de regarder des pornos, ilsveulent aller trop vite, ils n'ont pas de sentiments. " - " Toi aussi tu veux aller trop vite. Tu veux te débarrasserde ta virginité comme d'un mal de dent. Crois-moi, pour ce genrede chose il ne faut rien précipiter, ni rien programmer. Pour revenirà Carole -excuse-moi de reparler d'elle- ça s'est passéun après-midi d'été, tout naturellement, nous n'avionspas dit un mot ni l'un ni l'autre, c'est arrivé comme ça.Elle avait dix neuf ans, pourtant je crois qu'elle était -si c'estpossible- encore plus délurée que toi ! " Elle fit,***geuse : - " Dix-neuf ans... Je ne crois pas que je pourrais attendre silongtemps. Mais toi, tu avais quel âge ? " - " Ben... Dix-sept, elle a deux ans de plus que moi. " Ellecria, victorieuse : - " Tu étais mineur ! Tu vois qu'un adulte peut coucher avecune ado ! " Je tempérai ses élans : - " Vu la différence d'âge, on ne peut pas parler dedétournement de mineur ! Pour nous, par contre... Mais bon,pour revenir à ce qui te concerne, il y a plein de choses àfaire avec un garçon avant de te sentir obligé de lui offrirta virginité... " Jasmine poussa un profond soupir : - " Ouais, je sais, j'en parle souvent avec Diane... Mais moi,c'est différent. J'ai un problème. Tu n'es pas tombéloin quand tu as parlé de mal de dent... " Je lui fis enriant : - " Ne me dis pas que tu as une carie mal placée ! "Elle ne goûta pas mon humour et fit une moue contrariée : - " T'es con. C'est pas drôle. J'ai le même problèmeque ma maman, elle a dégusté grave. " Je me sentaisun peu bête sur ce coup : - " Ah bon ? Pourquoi ? " - " Mon hymen est à peine ouvert. Maman m'a dit que çaété terrible, et elle a eu très mal, elle a saignébeaucoup et elle a été déchirée... C'étaitmon Papa, Denis, il l'a presque violée malgré ses cris.Elle s'était gardée intacte pour lui, pour le jour de ***mariage. " La nouvelle me révulsa et m'attrista... Que Denis soit ********** moi, rien de plus normal. Mais violer *** épouse -car pourmoi, c'était résolument un viol- le soir de ses noces, jetrouvais cela intolérable. Mettons ça sur le compte de lafougue -il était très jeune à l'époque, oudu banquet trop arrosé... - " Ça alors... J'ai du mal à le croire. " - " Et pourtant... C'est pour ça que je ne perds pas uneoccasion de le choquer ou de le contrarier. Je l'aime bien, c'est un bonpapa, mais je ne peux pas oublier ce qu'il a fait à maman, surtoutque je risque de vivre la même chose. Je lui en ai parlémais il dit qu'il ne se souvient pas que ce soit si mal passé... C'est pour ça aussi que par moment j'en ai un peu marre d'êtrela petite Jasmine à Papa. " - " Oui, je comprends un peu mieux certaines choses... En touscas, une fille ne doit pas avoir mal. Peut-être une petite douleurpassagère, mais qui doit être noyée dans l'amour etle désir, pas dans la peur ni dans la violence... Mais tu n'y espas encore ! C'est toi qui décideras du moment, quand tu te sentirasprête à franchir le pas... " - " C'est pour ça que je veux que ce soit toi. Ça mefait un peu chier d'attendre deux ans pour faire le remake de " Massacreà la tronçonneuse, " mais puisque tu as des principes... Je te promets de t'attendre ! " - " Deux ans, c'est long, surtout à ton âge. Tu rencontrerascertainement la perle rare d'ici là. " - " Tu parles... Et puis, d'après Diane, tu es parfaitpour une jeune fille. Tu n'es pas trop... gros. " Elle tentaitde n'être pas trop maladroite et je lui demandai : - " Dis-moi, tu as déjà vu un sexe de garçon? " Jasmine hésita un peu avantde me répondre, gênée : - " Oui... Dans des films pornos de Régis. Mais ils ***tbien trop énormes, ceux-là ! Je ne me vois pas me fairedéchirer par un truc pareil. Régis avait les boules, ildisait qu'il en avait une petite. " Je la rassurai : - " Tu sais, ceux qu'on voit dans les films, ce ***t des bestiauxd'élevage. Le... " Truc " moyen, comme tu dis, estbeaucoup plus modeste. C'est comme la chan*** de Pierre Perret, "le zizi ", il y en a pour tous les goûts... Et àla portée de toutes les bourses. " Elle n'avait pas fait attentionau jeu de mot : - " En tous cas, si tu en as un petit comme m'a dit Diane, je t'attendraipatiemment, je suis sûre que tu es fait pour moi ! " Je soupirai: - " Oui, il est petit... " Elle se rendit compte de ce qu'ellevenait de dire et s'excusa de sa voix d'enfant qu'elle prenait pour sefaire pardonner de *** père : - " Je voulais pas dire ça... Excuse-moi. " Je lui fit un grand sourire pour luisignifier qu'elle ne m'avait pas blessé : - " Sinon, tu en es où avec les garçons, si ce n'estpas indiscret ? " Elle me répondit d'une moue dégoutée: - " Bof... Pas brillant. Il y a un grand blond dans ma classeà qui je plait assez. On s'embrasse et je me laisse peloter unpeu, mais ça me fait rien du tout, limite un peu chier. Je préfèreencore me... Enfin, toute seule, quoi... Je te dégoute pas? Tu crois que je suis normale ? " - " Mais bien sûr que oui ! Inconsciemment, tu dois avoir peurdes garçons et du mal qu'ils pourraient te faire. Mais pour parlerde tes... Plaisirs solitaires, c'est tout à fait normal, et,contrairement à ce que à notre éducation Judéo-chrétiennenous a enseigné... " - " Je suis musulmane. Enfin, un peu. " - " Tout ça, ça vient du même tonneau. Donc,c'est très sain et c'est comme ça que tu construiras tasensibilité féminine et ton épanouissement sexuel.Tu sais, je me masturbe encore très souvent, malgré toutela satisfaction sexuelle que j'ai. Et Carole aussi, d'ailleurs... Ce n'estpas ça qui va te dégoûter de faire l'amour, bien aucontraire ! Et à ton âge, j'étais déjàun grand pratiquant de la chose, j'avais même déjàconnu mon premier " Pénis elbow**... "
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chrislebo
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J'avais au moins réussi àla faire rire... - " T'es con... Et pour une fille, on dit comment ? Moule elbow? " - " Je ne crois pas...Tiens, ça me fais penser àune blague : quelle est la différence entre une moule et un pull-over? " Elle fit mine de chercher un moment et donna rapidement sa langueau chat : - " J'sais pas. " - " Le pull-over moule, et la moule pue l'ovaire. " Elle pritquelques secondes pour bien comprendre, sourit en secouant la têteet me dit : - " T'es vraiment con... Mais si rigolo ! Mes copains me font pasmarrer comme toi, ils ***t plutôt genre prise de tête... Attends,bouge pas ! " Elle attrapa *** téléphoneposé sur la table de nuit de Carole, le brandit à bout debras et pris un cliché de nous deux, enlacés dans mon litconjugal. Elle me soumit *** œuvre : - " Alors, on fait pas un beau couple, bien assorti ? Yasminah, Lapetite bombasse d'Anthony, et Luc, Mister Buchenwald 2001 ! " L'idéequ'elle conserve une preuve de notre fricotage -bien innocent- m'inquiétaitun peu : - " Tu n'as pas peur que quelqu'un voie cette photo ? Tes parents,surtout... " - " Non, c'est pour ma collection perso, je l'ai cryptée.Et pour mes parents, t'inquiète, ils y entravent que tchi. Ilssavent même pas se servir du minitel***, c'est pour dire... " Elle reposa *** téléphoneet resta silencieuse, les yeux au plafond. Je la pris dans mes bras : - " Alors, mon petit loukoum de banlieue, tu veux faire quoi ? "Elle me jeta un regard implorant : - " J'ai vraiment pas sommeil... On joue encore un peu ? J'avaisprévu un autre genre de loisirs, mais bon..." - " Tes désirs ***t des ordres ma princesse. Monte, je vaischercher des bois***s d'avril... " - " Mmm ? " Elle n'a pas réagi à mon pitoyablejeu de mot, hors sai*** de surcroît. - " Non, rien. J'arrive. " Jasmine avait préparéle billard quand je l'ai rejointe avec une bière et un cola light.Nous avons fait trois parties -sans enjeu cette fois- toutes gagnéespar qui vous savez, puis deux de flipper ensemble. Elle ne savait pasy jouer -le flipper n'était plus de sa génération- et je lui en appris les subtilités en me collant derrièreelle. Elle semblait apprécier ma méthode pédagogiqueet y prit vite goût -au jeu, pas à ma chaude proximité... Aussi, comme elle semblait au point, je la laissai jouer seule. À la troisième partieen solo, elle éteignit l'appareil, se jeta dans mes bras et mefit avec la voix d'une petite enfant grognon: - " J'en ai marre... Je suis fatiguée... Mais j'ai passommeil." - " Tu veux prendre un bain ? Viens, on a une belle baignoire, àl'étage. " Cette idée la réveilla tout àfait: - " Ah Ouais ! Je l'ai vue, elle est super chouette ! " Elleme menaça du doigt : - " Je veux bien, si tu te baignes avec moi ! " - " Bien sûr, je n'allais pas te laisser seule... Mais enmaillot, pas tout nus ! " Jasmine, qui devait s'attendre àune telle réponse de ma part, grimaça un peu : - " Bien sûr... je vais remettre mes sous-vêtements.Ils ont même pas eu le temps de sécher ! Demain matin, ilfaut que je demande à Diane de m'acheter un deux-pièces."Après avoir passé un maillot, je rejoignis Jasmine dansun bon bain bouillonnant. Elle avait bien vu la baignoire, maiselle ne savait pas qu'il y avait cette fonction supplémentaire: - " Arrête de péter, gros dégueulasse ! "Je lui répondis d'un air las : - " Toutes celles qui prennent un bain avec moi me sortent un trucdans ce genre. Ça devient plus drôle. " Elle tomba surla boîte à côté de la baignoire, et en sortitun canard en plastique d'un air entendu : - " Ouais, je connais, c'est la mode en ce moment... Ça s'allumecomment ? Il est déchargé, peut-être ? " Jasminele tournait en tous sens, cherchant la commande du vibromasseur de baignoirequ'elle croyait tenir entre ses mains. - " Vous n'y êtes pas du tout, jeune fille à l'espritpervers. C'est un honnête jouet que tu tiens là, et ceciest la maman. Les enfants ***t dans la boîte. " Elle le rangea,déçue : - " Ça, c'est plus de mon âge. " Je souris en revoyantCarole et Chloé promener leur petite famille de palmipèdessynthétiques à travers la mousse... Elle rit en repensant à ***souci premier : - " Et dire que ma gynéco -enfin, celle que ma maman m'a emmenéevoir- elle veut que je me fasse dépuceler au scalpel ! Ma mèreétait inquiète -elle était déjà passéepar là- et elle a voulu l'avis de la doc. Elle a dit que je risquaisd'être gravement déchirée, et elle voulait me faireune épistomie, ou un truc comme ça... " - " Je crois que c'est une épisiotomie, mais je n'en suispas sûr... L'incision est assez profonde, il me semble, et jecrois que c'est réservé aux accouchements difficiles... " Elle était assez remontée contre les blouses blanches: - " Ben non, tu vois... Enfin, je préfère de lointa bistouriquette au bistouri. C'est quand même plus romantique... T'imagines ? " Dis, maman, c'était comment, ta premièrefois ? -C'est mon plus beau souvenir, ma fille, je me suis fait tailladerla moule à coup de cutter... " C'est top glauque... " Elle se calma vite et me coula un regardamoureux, éperdu de reconnaissance : - " Je ne te remercierai jamais assez pour t'occuper si bien de moi.Je n'ai jamais parlé comme ça à qui que ce soit,sauf peut-être à Diane, mais elle, c'est une fille. Tu essi doux, si gentil... " - " Et si majeur... Si ça se sait, je suis mort. "Jasmine fit mine de s'emporter et me tendit un superbe doigt d'honneur: - " Et ce majeur-là, tu l'as vu ? Non mais, quel trouillard! " Elle se radoucit et me prit la main : - " Mais non, il ne s'est rien passé... J'ai jouéun peu, et je suis rentrée. Je ne suis pas restée chez toiseule, mon frère ne m'a pas quittée. Et je fais courir lebruit que je ne suis plus vierge depuis plus d'un an ! Alors... " Je fis la moue : - " Mouais, soit. Et cette histoire de piercing supplémentaire,c'est quoi ? C'est vrai ou pas ?" Elle ouvrit grand ses yeux avec unair de gourmandise. Je comprenais mieux ce que pouvait ressentir un rathypnotisé par un cobra: - " Ah ! Petit coquin ! Je me demandais si tu allais m'en parlerun jour... C'est pas faute de t'avoir tendu la perche ! C'est un trucque j'ai entendu à la radio, sur Skyfun FM, dans l'émission" Doc' ados. " Tu connais ? " - " Beuh... Non. " - " Les jeunes appellent pour parler de leurs problèmes desanté, mais ça tourne surtout autour du cul et des boutonssur la gueule. Et ben, il y a une fille -dix-sept ans, je crois, elles'est fait mettre un anneau où je t'ai dit et elle appelait pourdire que c'était super génial, que depuis elle étaitsuper chaude, elle avait tout le temps le feu où je pense. Moi,je crève d'envie de m'en faire mettre un : Tu sais, c'est pas parceque je suis encore vierge que je n'ai pas de vie sexuelle... " Je soupirai : - " Ça, j'avais cru comprendre... Par contre, ton coup del'anneau, ça doit rendre dingue. Tu sais, pour apprécierle sexe, il faut du repos, que la nuit succède au jour, l'hiverà l'été... Non, là, je parle comme un vieuxcon !... Di***s que tu aimes les frites : " Jasmine hocha la tête avec véhémence : - " Ah ! Ouais. Ça ouais ! " Je souris : - " Bon, ça a l'air d'être un bon exemple... Bien,je t'en donne au petit déjeuner, au déjeuner, au goûter,au dîner... Comme ça tous les jours. Tu en serais vitedégoûtée ! Ton anneau, ce serait peut-être bienpour une escapade amoureuse, pour un week-end torride... Enfin, c'esttoi qui vois, de toute façon, visiblement, tu fais toujours ceque tu as décidé... " Elle était pensive: - " Je ferais ce que tu auras décidé pour moi, monamour. Et je voudrais être ta maîtresse quand tu me jugerasassez mûre... " Je pris l'accent arabe d'un sultan et luifit, d'un air hautain, en fumant un gros cigare imaginaire : - " Toi mon loukoum, ma corne de gazelle à la douceur de miel,je te prends dans mon harem. Tu rejoindras mes trente autres favorites.Peut-être que si tu m'implores assez, tu auras l'honneur de réchaufferma couche... " Ses yeux me lancèrent des éclairs,et elle me hurla dessus en arabe -du vrai- ce je compris comme étantdes insultes en me faisant de grands gestes obscènes. J'en eusréellement des fris***s dans le dos : Elle me faisait peur, cettegamine... Si j'avais tenté de la violer, je crois que je seraisreparti la queue entre les jambes. Avec de la chance... J'affichai une apparente décontraction,et lui répondis, posément, en bon français cettefois : - " Ah non, désolé, je n'ai pas de Nadine Oumouk****parmi mes connaissances... " Elle rit: - " Je vais pas te faire un cours d'arabe ce soir... On sort ? Jeme ramollis dans ta bouilloire. " Nous sommes sortis du bain, et je laissaiJasmine se sécher et se changer seule. Elle me rejoignit dans lelit, moi, je m'étais déjà sagement recouché: - " Ahhh ! Elle est vraiment trop cool ta baignoire. D'habitude,je prendrais plutôt une douche, mais avec toi, je suis prêteà tous les sacrifices ! " Elle me souhaita bonne nuit en me serrant fort contre elle. Elle s'étaitfaite une rai***, pourtant je sentais qu'elle mourrait d'envie de croquerla pomme. Je ne l'en aimait que davantage. Ouissecasse était étonnammentabsent, il devait roucouler avec la chatte de la voisine. Il avait beauêtre castré, il aimait bien passer des heures en sa compagnie,au clair de lune. J'embrassai Jasmine, éteignisla lumière et lui souhaitai bonne nuit, comme si nous étionsun vieux couple. La proximité de cette jeune et jolie créaturedans mon lit me troublait quelque peu, aussi je lui tournai le dos, maisje sentis rapidement *** haleine fraîche dans mon cou : - " Tu dors ? " - " Oui, bien sûr... " - " Moi, non. J'arrête pas d'y penser, ça me brûle..." Je rallumai ma lampe de chevet, inquiet: - " Ça va pas ? " Elle s'énerva un peu devantmon manque de jugeote : - " Mais non... Je voulais dire que j'ai trop envie. Je meursd'envie de manger des frites ! " Jolie métaphore... " Toi qui as l'habitude, tu peux quelque chose pour moi ? " - " Oui, mange tes frites avec les doigts. " Elle me soufflaà l'oreille d'une voix sourde : - " Putain ! Ça, ça me ferai bien chier ! Alors quej'ai un beau mec dans mon lit... " Je me dégageai doucement de*** étreinte pour me lever : - " Je savais que ce n'était pas une bonne idée. Jevais dormir à l'étage, dans la chambre d'amis. N'essayepas de m'y rejoindre, je vais fermer la porte à clé. "J'avais le cœur brisé de voir sa si jolie petite frimoussedévorée par les larmes : - " Non ! Reste, mon chéri, je ne ferai rien, je serai sage,promis !!! " - " Je crois que c'est la meilleure solution. Et puis, je ne suispas certain de pouvoir te résister longtemps. Bonne nuit, ma petiteJasmine ! " Je sortis en affectant une expressionneutre, mais j'étais très mal de la décevoir ainsi.De plus, je sentais *** regard mouillé de larmes vissé surmoi... J'avais tant envie de la serrer contre moi, la consoler, respirer*** parfum de petite fille dans ses beaux cheveux... Je refermai laporte sans me retourner, sans un mot de plus. J'aimais profondément Jasmine,et j'aurais été très heureux si elle avait étémoins entreprenante pour pouvoir dormir à ses côtés.Je ne lui en voulais pas, je le regrettais simplement. Bien des hommesauraient succombé facilement à cette petite panthère,mais je ne suis pas l'Humbert du livre " Lolita " de Nabokov.Je ne me sens pas spécialement attiré pas les toutes jeunesfilles, ce serait plutôt le contraire. En faisant le bilan de toutce que j'ai vécu avec la gent féminine depuis mon enfance,je me serais plutôt fait guider -ou ******- par des filles ou desfemmes plus âgées que moi. En tout cas, plus autoritaireque moi... le seul point noir que je voyais dans tout ceci étaitle sacrifice inutile de Diane. Elle m'en voudra certainement. Un bruit de meuble qu'on bouscule etun juron étouffé me tirèrent *********** de mon sommeil.Je sursautai et étendit inconsciemment la main à la placede Carole -où de celle qui dort avec moi, et je réalisaibien vite que je n'étais ni dans mon lit, ni avec mon épouse.Jasmine s'était levée et avait dû se cogner quelquepart. J'enfilai mon peignoir -j'avais quitté mon horrible toileà matelas, las de ressembler à une colonne de Buren*****ambulante- et m'enquis, encore ensommeillé, en lançant duhaut des escaliers : - " Ça ira ? Tu ne t'es pas fait mal ? " - " Non, ça va. J'ai trouvé les toilettes. Rendors-toi,mon chéri, je vais essayer de ne plus faire de bruit. Désoléede t'avoir réveillé... " Je me rendormis presque aussitôt,jusqu'au matin, sans être troublé de nouveau par le retourde Jasmine. Je me levai subrepticement, éclairé par lespremiers rayons d'un soleil orangé. Seul dans la cuisine, je mitonnaiamoureusement un petit déjeuner pour mon petit loukoum. Rien quepour elle. Je me faisais un plaisir de m'imaginer la voir manger goulûmentpendant que je lui sourirais, assis à côté d'elle. Poussant la porte du pied, j'entraidans la chambre obscure. Je posai le plateau sur le bord du lit et ouvrisles volets, inondant la chambre d'un soleil radieux : - " Ouvre tes beaux yeux, mon loukoum ! Le déjeuner est servi! " En me retournant, je constatai avec un pincement au cœurque ma colombe s'était envolée. Ses vêtements surla chaise, aussi. Je contemplais tristement mon café au lait fumantet l'œuf à la coque. Dehors, Ouissecasse, assis sur *** séant,regardait partir sa dulcinée, une chatte noire angora trèsjolie. J'attirai *** attention et lui dit : - " Toi aussi, mon pauvre Ouissecasse, on te laisse tout seul... Viens faire un câlin à papa ! " Il se leva pour la suivre. Je mangeai mon petit déjeuner seul sur mon grand lit : mêmemon félin préféré m'avait abandonné...
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chrislebo
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LE RETOUR DE LA CAROTTE.(Extraits) En fin de compte, ce n'étaitpas une mauvaise chose que Jasmine ait filé à l'Anglaise: cela m'a permis de faire le grand ménage pour le retour de monunique amour -di***s le plus grand. Je changeai une nouvelle fois lesdraps pour la dernière paire de l'armoire : il était tempsde faire une lessive, ce que je fis avec tout ce que j'avais pu salir.Je filai voir les bêtes pour leur dispenser le service minimum etvérifiai que je n'avais rien oublié. Le ménage effectué,je travaillai un peu jusqu'à midi, juste perturbé par quelquesévènements : D'abord, mon téléphoneInternet ***na. C'était ma petite maman : - " Bonjour, mon chéri ! Je ne te réveille pas ? " - " Bonjour Maman ! Pas du tout, il est dix heures et demie. Et puis,si je réponds, c'est que je suis devant mon ordinateur... Qu'est-cequi t'amène ? " Elle semblait assez gênée : - " Eh bien, c'est au sujet de ton ami Japonais, Hiroshi. Il esttrès gentil, mais il m'a envoyé quelque chose... D'étrange.J'ai peur de comprendre. " Hiroshi, bizarre ? Tiens donc... - " C'est à dire ? " - " Eh bien, des photos assez osées. De lui et d'une jeunemariée, Alicia à ce qu'il me semble, et une autre de lui,tout nu. Il parle de toi et de Carole, je n'y comprends rien. " J'enavais des sueurs froides : - " Tu peux m'envoyer *** e-mail, s'il te plait ? Je crois savoirce que c'est, mais je voudrais le voir avant de t'en parler. " Elles'exécuta, et quelques minutes plus tard, je l'avais sous les yeux: - " C'est curieux, on dirait que ça m'est adressé... " Je découvris les photos : il avait fait un montage avecla photo d'Alicia et s'était invité à la place dumarié. Rien de choquant. Nous formions un très beau couple... Il avait gardé le nom de la photo, Alicia3. C'est comme çaque ma mère avait vu mon nom de femme... L'autre, par contre, était... différente. Il était nu -et ne cachait rien- allongédans un lit de pétales de roses. Ce devait être le pastiched'une photo identique exposant une créature de rêve, carelle me disait quelque chose. Une fois toutes ces informations intégrées,je rassurai ma maman : - " C'est bien ce que je pensais : Il s'est emmêlé lespinceaux avec nos adresses respectives. Tu n'aurais jamais dû voirça : il s'est inclus dans une photo montage pour nous faire croirequ'il s'était marié, et l'autre, nu, c'est un pari perdu." Heureusement qu'il ne m'avait pas renvoyé une photo de Carole,nue... - " Mais cette fille, c'est qui? J'ai passé plusieurs minutesà essayer de deviner qui c'est. Je la connais, c'est sûr... Je sens que je vais mettre un nom dessus, j'y suis presque, et pfuitt! Plus rien. " Je risquais de la choquer, mais je n'aimais pas tropmentir à ma petite maman : - " C'est vrai que tu la connais... Très bien, même." Elle poussa un cri de joie : - " Ahhh ! Je savais que je n'étais pas folle ! Et c'est qui,cette jolie blonde ? Une amie à toi, une fille du village ? Engrandissant, les traits changent, et on a du mal à reconnaîtreles gens. Par contre, je ne me souviens pas d'avoir connu une Alicia..." - " C'est normal, ce n'est pas *** vrai nom. Elle s'appelle Luc.C'est moi, en fille. " Un silence de mort me répondit. - " Maman ? Ça va pas ? " Sa voix était chargéede désespoir : - " Mais pourquoi tu fais ça ? C'est contre nature ! Tu aschangé de sexe ? Tu vas quitter Carole ? " Je m'énervai.Ça a été une mauvaise idée de lui avouer : - " Mais non ! Comme tu y vas ! Carole est au courant, et elle abeaucoup ri. C'est un jeu, je ne vais pas brûler en enfer ! " Elle garda un ton peu convaincu : - " Je l'espère, mon fils. Je t'avoue que cette photo esttroublante... Mais changeons de sujet : cet épisode mis àpart, ton ami Hiroshi est très plaisant et très serviable.Il se coupe en quatre pour répondre à toutes mes questions,et il insiste pour nous rencontrer lors de notre voyage. " Nous étions toujours tendus,l'un et l'autre. Je n'aurais jamais dû lui parler d'Alicia. Je nevoulais rien lui cacher, et au lieu de ça, je lui mentais. J'écourtainotre conversation et envoyai un mail salé à Hiroshi ennoircissant le tableau. Je conclus tout de même en lui disant queje plaisantais et qu'il n'y avait pas de mal. De *** fait, du moins. Ensuite, j'avais juste repris mon travailque mes deux gremlins débarquèrent dans mon bureau. Avantque je puisse ouvrir la bouche, Jasmine, derrière *** frère,me fit signe de me taire. Elle lança, très remontée: - " Merci bien pour hier ! Tu m'as fait poireauter comme une conne! Heureusement que tu n'en avais pas pour longtemps ! J'avais tellementles nerfs que je me suis cassée. Tant pis pour mon prince charmant... " Régis, qui ne se sentait pas concerné pas les déboiresde sa sœur, lança timidement : - " On est venu jouer... On peut ? " Je lui souris : - " Ouais, allez-y, vous connaissez le chemin... " Il bonditdans les escaliers. Jasmine était restéepour parler : - " Encore merci pour ta patience, mon chéri... Excuse-moipour cette nuit, je me suis conduite comme une petite conne. Tu vois,je fais tout pour que tu n'aies pas d'histoires : Même le grumeauboutonneux me croyait sagement couchée dans mon petit lit. " - " C'est très gentil de me protéger de la sorte. Tusais, je t'avais porté le petit déjeuner au lit, ce matin,mais tu n'étais déjà plus là... " Elle me bondit au cou : - " Oh, mon pauvre amour, comme c'est gentil !... Je suis désolée...Mais c'est mieux comme ça : seul mon papa croit que je suis alléejusqu'au bout, d'ailleurs je lui ai dit que c'était surtout pourle faire payer ce qu'il a fait à ma maman que je me serais "donnée " à toi, et pour voir jusqu'où il melaisserait faire mes conneries. Par contre, j'ai tout raconté àDiane, même les blagues que tu as sorties, ça l'a bien faitrire ! " Je repensai aussitôt au sacrifice -à priorivain- de ma maitresse : - " Diane n'a rien dit que je me sois refusé à toi? " - " Ah ben non ! Pourquoi ? " J'enjolivai un peu les faits : - " Et bien... Elle a bataillé dur pour convaincre tonpère de te laisser faire ce que tu veux avec moi, mais moi, jen'ai pas joué le jeu... " Elle rit : - " Mais si ! Elle m'a un peu raconté ce qu'elle s'est faitfaire par mon père, mais c'était pour le punir ! "Je levai un sourcil curieux : - " Ah ? Des punitions comme ça, moi, j'en voudrais tous lesjours ! " - " Non... La punition, c'était de croire sa fille soumiseau plaisir d'un homme, sans pouvoir s'y opposer. Diane m'a dit que çal'a torturé, et à lui, je lui ai dit que tu as abuséde moi toute la nuit... Mais que toi, tu m'as pas fait trop mal, pascomme lui avec ma maman ! " Je n'avais pas vu les choses ainsi... En exauçant avec zèle les souhaits les plus inaccessiblesde Denis, elle le tenait dans le creux de sa main car il aurait mêmesacrifié sa fille à *** petit plaisir per***nel... Dianeest encore bien plus perverse que je le croyais... Quelle maitressedivine ! Mais tout n'était pas encoretrès clair : - " Oui, mais si j'avais couché avec toi, en fin de compte? " - " C'aurait été mieux pour moi, mais je crois qu'ellete connaît bien... Dans les deux cas, elle est gagnante. Moiaussi, d'ailleurs. J'ai bien aimé quand même cette nuit avectoi, tu sais ? " Ses yeux s'embrumèrent et elle changea desujet : - " Sinon, j'ai parlé avec Régis, et je l'emmèneà Biarritz avec moi, chez mes vieux, on part dimanche. J'ai largementde quoi nous payer des vacances de riches à tous les deux. "Je fronçai les sourcils : - " Tiens, ce n'est plus un gisement de fossiles, Biarritz ? "Elle me fit un sourire ingénu : - " À ce qu'il paraît, il y a plein de beaux surfeursdans le coin. C'est le grumeau qui m'a dit ça : ça doitl'intéresser aussi, les beaux mecs... " - " Eh bien, tu trouveras peut-être là-bas un gentilgarçon avec qui manger des frites... " Elle me toisa d'unair de défi, les mains sur les hanches : - " Oh ! Mais tu ne te débarrasseras pas de moi si facilement! Je mangerai peut-être des frites, comme tu dis, mais seulementdu bout des lèvres et avec les doigts. Aussi vrai que je m'appelleJasmine, tu seras mon premier ! Et avec toi, je peux t'assurer qu'il yaura du ketchup à volonté sur les frites ! " Jasmine maniait les images aussi bienque moi... Per***nellement, je préfèrerais de la mayonnaise! Elle se glissa sur mes genoux et me fit un tendre câlin : - " Je sais que demain soir, on ne se reverra pas avant un bon moment.Quand je reviendrai, j'espère qu'on pourra passer du temps ensemble... Je serai sage, promis ! " Elle rit : " Si tu les voyais, Papaet Diane, de vrais gosses ! Ils n'arrêtent pas de t'imiter en Aliciaet de raconter des horreurs. Ça a dû être quelque chose,votre rendez-vous d'hier... " Je ne voulus pas lui en parler,me contentant de sourire, amusé. Je la rencognai sur mes genouxet continuai à travailler, sa tête sur mon épaule.Jasmine la releva pour me demander : - " Je te dérange pas ? " - " Mais non... Je m'en sors très bien d'une main, et tu pèsesà peine une quarantaine de kilos. Fais-moi un câlin le tempsque tu voudras. Et tu sens encore si bon la vanille... " Elleminauda : - " Oui, j'ai réalisé que les hommes aimaient bienles petites filles. Et si mon parfum de Barbie te plaît... " Jasmine resta bien un quart d'heuresur mes genoux. Elle se leva enfin, intriguée par les cris de ***frère : - " Je vais aller voir le sconse. On dirait qu'il s'est coincéla zigounette dans le monnayeur d'une de tes machines. À tout desuite, mon chéri... " Elle m'embrassa, me charma d'unedémarche féline et disparut dans l'escalier. Je profitaide ce répit pour imprimer et encadrer les deux photos pour Carole.Et pour moi aussi, d'ailleurs... Il était midi, et il étaitaussi grand temps de rejoindre Diane et Denis. Pendant l'absence de Carole,j'avais pris l'habitude de m'inviter, et avec la présence des enfants,mon rôle de convive était plus... passif. Je les arrachaià grand peine à leurs jeux -Régis avait " explosé" le score de " Galactica ", d'où les cris de toutà l'heure, et Jasmine s'était prise de passion pour le flipperde la veille. J'ai dû déployer des trésors de persuasionpour les convaincre de ne reprendre leurs parties respectives qu'aprèsle repas. J'allais fermer la porte derrièremoi -les deux fauves étaient déjà partis en se chamaillant-quand le téléphone ***na : Bilou-bilou, celui du salon.Je me précipitai dessus avant que le répondeur ne se déclenche: - " Oui? Allo?" C'était ma douce Carole : - " Ouais, c'est moi ! Salut mon poussin ! " - " Bonjour, mon amour ! Tu rentres enfin ? " - " Ouais, c'est pas trop tôt... Il me tardait de quitter cetasile de fou. Aïe ! Ça va pas ? " J'avais entendu unbruit de coup, un claquement sec, certainement sa maman qui se manifestait... Elle continua : - " Je pars vers une heure et demie, mais je compte plutôtdeux heures, avec ces crampons... Aïe ! Mais merde ! Tu fais mal! " - " Je vois que tes parents te manquent déjà... " - " Tu l'as dit ! Les orphelins ne connaissent pas leur bonheur ! ...Raté ! Aïe ! " Elle s'était découverteune passion pour le masochisme, à chercher ses parents de la sorte... J'étais bien content de ne pas être là : non pas queje n'aime pas me faire violenter, mais il y a l'art et la manière... Une question de logique me taraudait: - " Mais pourquoi tu m'appelles maintenant, et pas quand tu pars? " - " Parce que je savais que j'avais une petite chance de tomber surtoi à cette heure. Tandis que plus tard, tu risquais d'êtreparti te faire... Aïe ! Putain, là, j'avais rien dit !Bon, je te rappelle quand même avant de partir. Mes parents t'embrassent! " - " Moi, non... À tout à l'heure ! Bisous ! " Je rejoignis rapidement mes hôtesqui ne semblaient pas trop m'attendre. Diane et Denis m'accueillirenten riant et en imitant Alicia. Denis était plus détenduque la veille, bien qu'il me fixait d'un air bizarre, se demandant certainementce que j'avais bien pu faire à Jasmine. Il connaissait mes goûtspervers, mais il voyait sa fille heureuse et n'en demandait pas plus.Le prix de sa conscience lui a été grassement payépar Diane, aussi il éprouvait plus de culpabilité que deressentiment à mon égard.
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chrislebo
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Il me fit tout de même un grandsourire et me tira les joues en me faisant la bise : - " Alors, petite coquine? On se fait exploiter par ses vilains maî-maîtres? Viens manger tes restes avant qu'ils ne refroidissent. On te mettrales os de côté pour ton quatre-heures ! " Nous nous sommes mis à table,aux mêmes places que la veille, sauf que cette fois, il y avaitune per***ne de plus sur une chaise à côté de Jasmine.Diane me la présenta: - " Tu as remarqué, on a un invité surprise... Tuas vu comme il est sage ? " Mon Ouissecasse dressait sa têteau-dessus de la table, très à l'aise. Je lui tendis un doigtet criai à *** adresse: - " Tu Quoque fili*?! Tu en as marre de tes délicieuses croquettes?! " Régis cafeta : - " C'est Jasmine qui l'a ramené avec elle, il a ronronnétout le long du chemin. Elle fait pas cet effet à tous les mâles,loin de là ! " Elle haussa les épaules : - " P'tit con. Si on parlait de tes nanas ? " Il bomba le torse: - " Pas de problème. J'ai fait plein de choses avec Alicia,et j'espère pouvoir remettre ça cet après-midi. Tantpis pour les jeux. " Il regarda Diane et Denis : - " Heu... si vous n'en avez pas besoin ? " Diane répondit: - " Je continue mon travail cet après-midi. Si elle veut passerme voir... " Denis caressa tendrement la main de Jasmine : - " Moi, je vais me baigner avec ma fille préférée." Un doute planait tout de même dans l'esprit de Régis: - " Dis, Luc, tu es sûr qu'elle n'était pas dans tachambre quand je suis parti, hier soir ? J'ai cru entendre de la musique... " Je trouvai rapidement une parade en me souvenant d'un fait quis'était déjà produit une fois ou deux : - " Oui, la télé était allumée... C'est ce con de chat qui s'était vautré sur la télécommande... Pardon, Ouissecasse, tu n'es pas con. Tu es si mignon... " Je l'avaismenacé d'un doigt accusateur -comme souvent- et il me regardaitavec tant d'amour que je ne pouvais pas l'insulter plus longtemps de lasorte. Bien sûr, il ne comprenait pas, mais moi, cela me fendaitle cœur. Carole, par contre, adore l'insulter et lui donner des petitsnoms lubriques de sa voix chaude et douce, ce qui le rend fou amoureux. Je continuai : - " Il aime bien se frotter sur les touches en caoutchouc. Il s'arrachedes touffes de poils avec. Hein, mon pépère ? " Jasminele caressa sous le menton : elle aimait bien mon alibi poilu, et je croisque Denis n'aura jamais eu le fin mot de cette histoire. Le repas se déroula joyeusement,émaillé des inévitables prises de bec de Régiset de Jasmine -et parfois des colères subites de Denis qui ne comprenaitpas trop la plaisanterie. Diane -que je caressais sous la table d'un piedaventureux- me dit d'une voix langoureuse : - " Alors, c'est aujourd'hui qu'elle revient, notre jolie Carole? " - " Oui, et si ce n'est pas ******, j'aimerais manger avec elle,ici, ce soir... Elle va arriver vers sept heures. " Elle étaitjoyeuse, une flamme de passion dans le regard : - " Mais tu plaisantes ! Ce sera un réel plaisir... Vraiment... " Denis rajouta, avec un sourire salace : - " Oui, elle n'a pas eu le temps de goûter à toutesles sauces, la dernière fois**... " Jasmine voulait plusde détails, mais elle resta sur sa faim. Denis s'était refermécomme il s'était ouvert, comme une huître. Elle tenta dem'extorquer plus de précisions en jouant de *** charme, mais jen'étais guère plus loquace. Le repas fini, nous faisions la vaisselle,Diane, Jasmine et moi. Régis était monté me choisirune tenue et Denis était parti à *** entrepôt pourvérifier que sa " troupe de lobotomisés " -selon*** expression- ne faisait pas trop de bêtises. Diane reprit ses activités d'ébéniste.Jasmine me demanda avec des yeux de chien battu si elle pouvait retournerjouer pendant mon absence, souhait auquel j'accédai bien volontiers.Elle m'embrassa rapidement et partit en courant, me promettant d'êtrelà pour le retour de *** père. [...] Je fis ma toilette -Régis, lui, avait mieux à faire- etportai un rafraîchissement, avec un petit supplément, àDiane dans *** atelier. J'avais gardé mes vêtements provocants,elle ne m'avait jamais vue là-dedans. D'ailleurs, elle ouvrit degrands yeux : - " Hé bien, ma cochonne... On dirait que tu fais toutpour te faire sauter !... " Elle vit la cravache que j'avais disposéesur le plateau : sa morsure me manquait, et Diane ne m'avait pas frappéedepuis bien trop longtemps. Sans un mot, avec un sourire de satisfaction,elle prit *** verre d'une main et la cravache de l'autre. Elle s'assità califourchon sur une chaise -quelconque, rien de précieux- et releva ma jupe d'un geste négligent avec la cravache. Elle rit: - " Tu es vraiment une salope, tu n'as même pas de culotte... Ils ***t cochons, tes collants. Je suis sûre que ça plairaità Denis, des comme ça... Il faut que je m'en procure,à ma taille, s'ils font dans le poids lourd... Lève tajupe, bien haut. " Des cris montaient de la piscine : Denis et Jasmineétaient rentrés et jouaient. Lui, poussait des hurlementsd'ogre, et sa fille des cris stridents et déchirants. Si je neles connaissais pas, j'aurais pu croire à un viol. Les dix premiers coups me firent trèsmal, à me faire crier. Diane ne frappait pas très fort,mais sur mes parties, et le haut des cuisses. Elle était confortablementinstallée, le verre à la main, et goûtait sa petiterécréation : - " Mets tes seins à l'air. " Je dégageai ma poitrine,qu'elle fouetta de toutes ses ****** -à ce qui m'avait semblé.Mes seins me brûlaient, et je pleurais doucement. Comme elle étaitheureuse... Affectueusement, elle m'attira à elle et embrassames petits seins meurtris, pour finir par me mordre assez cruellementles tétons. Diane rit comme je me les frottais en reniflant : - " Allez, tourne-toi. Baisse ton collant, je ne voudrais pas l'abîmer... " Appuyée contre une commode Louis Seize -à ce quej'avais cru reconnaître, mais je ne m'appelle pas Germain- je mefaisais corriger sévèrement. Les coups sur les fesses étaientceux que je préférais, et les plus ***ores. Diane reposa la cravache : - " Je termine mon polissage et je vais aller me baigner aussi. Apporte-nousdes glaces, et à boire. Et change-toi, tu fais vraiment trop putepour servir une famille respectable. N'oublie pas tes bas, j'aime biente voir en bas. Tant pis si tu as trop chaud, se sera bien fait pour toi." Je frottai mes yeux rougis en ramassant mon plateau : - " Bien maîtresse. " J'étais arrivée àla porte quand elle m'arrêta : - " Alicia ? " Je me retournai : - " Oui, ma bonne maîtresse ? " Elle me souriait tendrement,les yeux humides elle aussi : - " Je suis très satisfaite de toi. Et tu t'occupes trèsbien de ma petite famille. Merci pour la récréation. " Je me changeai à nouveau aprèsavoir jeté un œil sur les traces de mes coups dans la grandeglace de mon armoire. Je caressai amoureusement mes zébrures rougeset boursouflées du bout des doigts. Oui, Diane m'aimait beaucoup,cela ne faisait pas de doute... [...] Diane m'avait donné deux vieilles valises de toile bon marchépour y ranger mes affaires. J'y plaçai quelques tenues et mon matérielindispensable, maquillage et accessoires intimes. Je pouvais en avoirencore besoin le lendemain, mais je préférais le savoirdans mes valises que de risquer de l'oublier. Je pris une douche avantde me changer : j'ai vraiment cru que j'allais défaillir de chaleurau bord de la piscine... De retour à la mai***, je meprécipitai sur le répondeur. Carole avait appelévers quatorze heures, *** arrivée était donc bien prévuevers dix-neuf heures. Je pensais bien ne pas la louper et l'accueillirdignement... Je travaillai distraitement en attendantl'heure dite. Hiroshi avait répondu à mon e-mail : il étaitmortifié d'avoir fait une pareille boulette et d'avoir choquéma maman. Il l'avait rappelée pour s'excuser et il étaitrassuré qu'elle ne lui en tienne pas rigueur. Un cri de rage à l'étageme rappela que je n'étais pas seul dans cette mai*** -Ouissecassene compte pas, il entre et sort sans arrêt. Le " sconse "avait perdu avant d'avoir amélioré *** score, à priori.L'heure approchant, j'allai ouvrir le portail en grand et préparaiquelques rafraîchissements sur la table de la terrasse. Le doux et familier bruit du moteurde la " Clito " se fit bientôt entendre devant la mai***et la voiture s'immobilisa dans la cour, à quelques mètresde moi. Ma chère épouse en descendit, en short et T-shirthumides de transpiration, ses détestables petites lunettes rondes -qui m'évoquaient à chaque fois John Lennon- sur le nez.Non pas que je n'aime pas John Lennon, mais pas au point de coucher avec... Je me jetai à ses genoux : - " Ah ! Ma douce reine aux seins d'albâtre ! Je me languissaisde vous à un tel point que mes jours semblaient être desnuits... " Elle me repoussa d'un pied négligent : - " Dégage, bouffon ! Laisse-moi embrasser mon prince, leChat Botté ! " Elle prit W dans ses bras et l'embrassa dansle cou : - " Comme tu m'as manqué... Tu es si doux, si affectueux... " J'avais horreur de me faire bafouer de la sorte, bien que c'étaitévidemment un jeu cruel de sa part. J'étais encore un peuvexé quand elle reposa mon rival pour me serrer contre sa doucepoitrine, à genoux elle aussi : - " Ben, tu fais la gueule ? T'es jaloux de ce sac à puces? Allons... Fais un câlin à maman Carole... " Elle dégageait une très forte odeur de transpiration qui,ajoutée à ses rondeurs moites, me donnait furieusement envied'elle, mais la pauvre était claquée : - " Putain, c'était la merde à peine arrivéeau niveau de la sortie. J'avais bien roulé jusque-là, etpuis je suis restée un quart d'heure dans un bouchon, un camionen feu sur la voie d'en face. J'ai cru crever sur place à causede la chaleur, et la fumée, c'était horrible. J'avais toutfermé, plus de ventilation. Bon, je vais prendre une douche rapide,et je reviens boire un verre avec mon amour. " Je lui en voulaistoujours un peu et désignai du menton W qui se léchait unepatte avec frénésie : - " Ton amour préfèrerait une soucoupe de lait. "Carole m'embrassa chastement le front : - " T'es con... À tout de suite, mon roudoudou. Je faisvite, promis. " En effet, cinq minutes plus tard, elle étaitde retour en peignoir transparent. Et nue, même plus ses lunettes.Elle m'embrassa enfin à ma juste mesure, passionnément. Je l'installai dans une chaise longueet lui servit un grand verre de sirop de fruits bien frais. Elle ouvrit*** peignoir en grand et poussa un grand soupir, *** verre à lamain, les pieds sur mes genoux : - " Ahhh... Enfin la paix... " Pas longtemps... Ellesursauta et masqua ce qu'elle put de *** opulente nudité de sesmains pleines : Régis la dévorait des yeux en ravalant sasalive : - " Pardon, madame. Je... Je m'en vais. " Et il s'éclipsaprécipitamment. Carole me fit d'un air salace : - " Tu t'envoies des petits jeunes quand j'ai le dos tourné,maintenant ? " - " C'est Régis, le fils des voisins, tu ne l'as pas reconnu?Il est fan de jeux. Je l'avais oublié. " - " Ah oui ? En effet, je l'avais pas reconnu, dis donc... Età part ****** de lui, qu'est-ce que tu as fait de beau ? " - " Oh, je ne me suis pas ennuyé, ce qui ne veut pas direque tu ne m'aies pas manqué... J'ai invité des fillesà salir nos draps conjugaux, j'ai été me baignerdans la piscine des voisins, j'ai travaillé, fait le ménageet la lessive, j'ai dormi avec Régis et Jasmine, je me suis occupédes bêtes, j'ai... " Elle cria : - " Quoi ?! Qu'est ce que t'as dit ?! " Je fis l'innocent : - " Je sais que c'est difficile à croire, mais je me suisoccupé des bêtes, j'ai même nettoyé les... " Elle me coupa sèchement : - " Pas ça, crétin ! Tu m'as bien compris : Régiset Jasmine ! " Je redoublai d'innocence et tombai des nues : - " Ahhh ! Ça... Régis a couché avec Aliciatoute une nuit. Rassure-toi, moi, je ne lui ai rien fait. Je me suis justeoffert à lui. Par contre, Jasmine a dormi avec moi, on a mêmepris un bain ensemble. Elle a bien combiné *** coup avec Dianepour me coincer, mais seules elles deux et Denis ***t au courant. Pourtout le monde, il ne s'est rien passé... " Sans lui mentir,je jouais sur l'ambigüité de mes propos pour la taquiner.D'ailleurs, Carole était assez remontée : - " Ouais, gros dégueulasse, tu étais bien contentde te payer une jeune vierge ! À t'entendre, tu t'es forcé...Tu te rends compte, elle a quoi : Quatorze, quinze ans ? T'es un beausalaud, mon salaud ! " Je soupirai : - " Je ne vois pas ce qu'il y a de marrant à dépucelerune jeune fille... Elle voulait passer la nuit avec moi, et comme elleétait amoureuse de moi et que *** frère lui avait racontéqu'on pouvait m'utiliser à volonté, elle a rappliquéfissa. Et elle a presque seize ans... Mais demande-lui, elle te diratout. Moi, j'y renonce, de toute façon, tu ne me crois pas. Maistoi, tu t'es bien amusée ? " Elle se calma un peu : - " Tu parles... J'ai mis au moins la moitié des vachesen cloque -enfin, normalement- et je me suis coltiné mes parentsqui commencent à rouler sur la jante : ils deviennent aussi consl'un que l'autre. Heureusement, je les occupais tous les soirs avec mescassettes de " Domi... " Elle s'arrêta net et se laissatomber dans sa chaise longue en soupirant bruyamment : - " Ah ! Putain... J'ai oublié les cassettes... Mélanieva me tuer. " Un cri de joie m'échappa : - " Hosanna ! Louée sois-tu, Divine providence ! " Commej'avais l'impression de tirer sur l'ambulance, je lui tapotai la main: - " Pour ça, ne t'inquiète pas, elle a trouvémieux. Ça fait d'ailleurs un bail que je ne l'ai pas vue, ni sacopine d'ailleurs... Dis, tu es toujours partante pour une randonnéebourriquesque ? " Elle avait retrouvé le sourire. Pourtant,ses saloperies de cassettes faisaient partie de sa vie : - " Ben ouais, le week-end prochain, s'il fait pas trop moche... Pourquoi, tu devais te faire fouetter ? " - " Figure-toi -tu vas rire- que ma délicieuse Chloés'est mise en tête de nous accompagner... Je voulais ton avis.Voilà. " Elle réfléchit puis sourit en inclinantla tête sur le côté. L'idée semblait la séduire: - " Ma foi, si elle se sent d'attaque pour trois jours de marche,je n'y vois pas d'inconvénient, ça me changera un peu deta face de pet. Et puis, elle me plait bien, ta serveuse... Mais jelui préfère quand même la vendeuse de la boulangerieMalbreil, elle est mieux roulée. " Je ris : - " Puisque tu préfères la vendeuse, on l'emmèneraaussi. J'ai aussi couché avec, c'est un bon coup... " Ellesecoua la tête : - " Me fais pas croire que tu couches avec tout le département! Tu ne m'arrives pas à la cheville pour ça, pauvre minable..." Je lui pris la main pour attirer *** regard :
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chrislebo
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" Et pourtant, je te jure que c'est vrai : la serveuse et la vendeuse,c'est la même fille. C'est pour ça que j'avais rapportédes croissants, d'ailleurs. " Carole rit et me frappa le bras : - " Tu aurais pu me le dire, depuis le temps, pauv' taré... Mais tu aimes tant manipuler les gens et me faire passer pour une conne... " Je lui adressai un sourire moqueur : - " Ça, c'est pas très dur : tu fais le plus gros duboulot toi-même. " Elle boudait, à court d'arguments: - " Pauv' con... Tu n'aurais pas d'autres activités deprévues dont tu aurais oublié de me parler, pendant qu'ony est ? " Je me rencognai dans ma chaise, pas très àl'aise. Je ne lui avais pas parlé de ma " location ": - " Heu... Si. Diane et Denis m'ont loué -enfin, plutôtAlicia- pour ce week-end à l'ancien patron de Diane... " Contre toute attente, elle éclata de rire : - " Ce gros porc ? Diane m'en a beaucoup parlé, et aussi de*** projet pour toi... Tu vas bien rigoler, je le sens. Tu verras,il est ignoble, et en plus, il paraît qu'il est devenu complètementcon. " - " Je l'ai déjà rencontré. Nous avons ...sympathisé.Alicia lui plait beaucoup, j'ai l'impression que je vais dérouiller.Ça ne te gêne pas, que je t'abandonne dès ton retour? " Carole me fit un sourire angélique : - " Mais non, pas du tout... Amuse-toi. Moi, je ne rêveque de Diane. Et d'Aïcha. Et de Mélanie. Et... " J'étaisun peu vexé : - " Bon, ça va, j'ai compris. Je te libère le plancher.Chacun *** tour, ce n'est que justice, après tout... " Je me levai : - " Va mettre quelque chose de décent sur ton beau gros culblanc, nous sommes attendus par nos chers voisins. Diane aussi a l'airimpatiente de te revoir... " Je mis une claque sur ses bonnesgrosses fesses blanches à peine voilées par *** peignoirtransparent quand elle passa à ma portée, et elle s'arrêtasur le perron : - " Dis-moi, mon petit ribosome, tu m'as parlé d'une piscine? Elle est finie, enfin ? " - " Oui, ma caille. Elle est chouette, et l'eau est vachement bonne." Elle me fit un grand sourire et disparut. Longtemps... Trèslongtemps... Trop longtemps. Je rentrai à mon tour en me promettantde la traîner de ***** par les cheveux quand je tombai nez ànez avec ma divine épouse, en minijupe de jean et en chemise hawaïennenouée sur le nombril. Elle laissait apparaître le soutien-gorged'un maillot de bain rouge ridicule, couvrant un peu plus que ses aréoles -j'exagère à peine- de deux triangles maintenus par desficelles et des anneaux métalliques. D'après mon souvenir,la culotte était du même format. Carole n'avait jamais oséle mettre en public, ce que je comprenais fort bien. - " J'ai été un peu longue, excuse-moi... J'avaisdu mal à remettre la main sur ce petit bijou d'érotismeestival... " Elle m'imitait, et a mon avis, elle a dû mettredu temps pour préparer sa réplique. J'embrassai la partievisible de sa poitrine et l'entraînai au dehors : - " Viens, ma poupette, on va vraiment être attendus. En toutcas, tu es un vrai danger public, une bombe prête à exploser... " Elle rougit à mon modeste compliment : - " Boâh... c'est juste une tenue d'été... " Jasmine fut la première que Carole salua : elle revenait du jardinavec un petit bouquet de persil à la main, et la vue de mon épousela paniqua quelque peu : elle devait se sentir coupable de lui avoir emprunté*** mari... - " Bonjour Jasmine ! Comme tu as grandi... Luc m'a tout raconté,et il en avait même pas honte !... Ma pauvre chérie... Ça va ? " Elle lui fit signe de baisser d'un ton en agitant*** bouquet, ses parents n'étant pas loin : - " S'il vous plait, ne dites rien ! Per***ne n'est au courant, saufDiane et mon Papa. Et je... Excusez-moi de vous avoir pris votre mari." Elle lui parla à voix basse en l'enlaçant tendrement: - " Mais non, allons, je t'en veux pas... Il t'a pas forcée? Tu es encore une petite fille... " Jasmine se rebiffa : - " C'est bon, je suis plus une gamine ! Je sais ce que je fais,vous inquiétez pas pour moi... Et c'est moi qui l'ai forcé: au début, il voulait pas. Mais il a été trèsbien, très gentil. Un peu trop d'ailleurs !... " Elle mesourit en tirant *** bout de langue rose entre les dents, tout en clignantde l'œil. Carole était rassurée et l'embrassa en luiécrasant deux grosses bises ***ores sur les joues. Jasmine s'enfuit pour entrer par laporte de la cuisine en criant bien fort : - " Maman ! Voilà le couple de tarés dont tu me parlaisà l'instant ! " J'étais un peu surpris qu'elle appelleDiane " Maman. " Le reste m'étonnait moins: Jasmine étaittrès espiègle et n'avait pas froid aux yeux. Carole et Diane se jetèrentdans les bras l'une de l'autre et s'embrassèrent avec passion sousle regard un peu gêné de mon petit loukoum qui détournales yeux. Je les décollai énergiquement en sermonnant monépouse: - " Hé ! Mollo ! Tu n'auras plus faim pour la suite ! "Bien que je ne sois pas trop inquiet quant à *** appétit... Diane, une fois sa bouche libérée, s'extasia devant la tenuede Carole : - " Ma chérie... Comme tu es... Whaw ! " - " N'est-ce pas ? J'ai mis mon maillot de bain, Luc m'a dit quevotre piscine était enfin terminée... " Diane ladéshabilla du regard : - " Un maillot ? Quel dommage... Je pensais qu'on allait prendreun bain de minuit... Tu verras, l'eau est super bonne, surtout le soir! " Carole, pourtant peu pudique, semblait gênée : - " Tu veux te baigner à poil? Enfin, si on peut dire çapour toi, tu n'en as plus un sur le bonbon... Je pensais aux enfants: c'est pas sain. Je suis pour le naturisme, mais entre adultes, ou àla rigueur, entre enfants du même âge. Mais pas mélangerles deux... " Diane soupira : - " Oui... J'avais oublié que c'était encore desenfants... Tu sais, ils ont bien grandi ces derniers jours..." Elle avait dit ça en me souriant. " Allez vous installer àla terrasse, on arrive. Une dernière touche à ma saladeroyale à la Diane, et c'est prêt. Les hommes ***t déjàau boulot, je parie qu'ils se ***t déjà gavés decacahuètes. " Et bien, non : ils jouaient àtravers le grand mur de notre clôture commune avec une patte félinequi s'agitait dans une large fissure. W, comme tous les chats, adoraitenfoncer sa patte griffue dans les trous. Surtout quand ça bougeaitet ça criait de l'autre côté... Ils cessèrent net à notreapproche, au grand dam de W qui s'agitait en vain. Carole prit la poseaguichante d'une professionnelle du macadam : - " Salut, les garçons ! Toi, je t'ai déjà vu,tout à l'heure... Et toi aussi, tu m'as bien vue ! " Elles'était adressée à Régis, flageolant devanttant de sensualité : Alicia, avec la meilleure volonté dumonde, ne lui arrivait pas à la cheville... Denis, qui désirait mon épousedepuis si longtemps -il y avait juste un peu goûté- la déshabillaitdu regard, ce qui ne lui déplaisait pas : - " Ah, Carole... Carole... Comme tu m'as manqué... Tu ne peux pas savoir comme j'ai envie de toi... J'espère queDiane va bientôt... " Il s'arrêta net. De nouveau,il butait sur le secret qui lui pesait tant. Nous étions un peugêné par le silence qui suivit, nous doutant que la punitionde Denis devait avoir un motif légitime, et certainement grave. Il nous invita à nous installer,et comme l'avait deviné ma chère maîtresse, nous picorionsles biscuits apéritifs en attendant ces dames. Diane, accompagnéede Jasmine qui la tenait fermement par le bras -sans égard pourle gros saladier qu'elle tenait dans ses mains- ne tarda pas ànous rejoindre. Elle avait passé également une chemise d'été,nouée sur sa poitrine nue. Comme *** amante. L'ambiance était trèslégère, mais chargée d'une sensualité latente: Diane et Denis convoitaient Carole et ne la quittaient pas des yeux-il faut dire que c'était la reine de la soirée avec sesaventures rurales- Régis avait les yeux perdus dans *** décolletéet Jasmine -presque en face de moi- me couvait d'un regard langoureux,la tête pleine de projets torrides. Moi, je les charmais tous demes sourires amoureux : il est vrai que j'avais l'honneur et le privilèged'avoir couché -ou dormi- avec tout le monde à cette table... Le repas fut simple, mais copieux :des amuse-gueule variés et la somptueuse salade de Diane. Evidemment,Carole a tenu à connaître le moindre des ingrédients -j'ai retenu la chair de crabe et l'ananas. Parfois, je la trouve un peupénible à décortiquer chaque plat, surtout en société... Le repas à peine achevé,les enfants -qui avaient prévu le coup- se déshabillèrentet se jetèrent dans la piscine en criant. Jasmine avait un maillotà présent, acheté avec Diane. Nous les avons rejoints, en sous-vêtementsou en maillot -pour Carole : Elle était divine dans *** Bikinirouge, et sa petite culotte tendue sur ses larges fesses me faisait uneffet terrible. Nous avons pris un verre, accoudésau bord de la piscine, et, l'alcool aidant, Diane -les seins nus- finitdans les bras de mon épouse. Elles s'embrassaient passionnément,très amoureuses, ce qui indisposa les enfants qui me demandèrentla permission d'aller jouer chez nous. J'acceptai avec joie : ils étaientmignons, mais c'est vrai que c'était plutôt malsain poureux. Une fois seuls, nous nous sommes séparésde nos sous-vêtements, pour le plus grand plaisir de Diane. Deniss'approcha pour caresser Carole, mais ma maîtresse le repoussa assezvivement. Denis grogna, plein d'une colère contenue : - " Putain, tu vas me faire payer encore longtemps comme ça? Tu crois que j'en souffre pas, peut-être ? Que je suis fier demoi ? Si tu savais comme je regrette... " N'y tenant plus, jelui demandai : - " Mais c'est quoi, cette histoire, à la fin ? Ce doit êtrebigrement sérieux, non ? "
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chrislebo
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Au matin, je fus réveilléen sursaut par ce que pris sur le coup par une vive brûlure au niveaude mes parties. Je fis un bond en ouvrant les yeux, découvrantavec peine mon amour qui me souriait, un grand verre de lait àla main : - " Tu es réveillé, mon rorqual champêtre ? Mercipour le lait de chèvre, c'est gentil de m'en avoir gardé.J'adore en boire un grand verre bien frais, le matin : ça me meten forme pour toute la journée ! " Je massai mon intimitésaisie par le froid en la fixant d'un œil noir : - " Et moi, donc ! Des coups comme ça, c'est sûr queça réveille... Tu commençais vraiment àme manquer ! " Pour se faire pardonner, elle m'embrassa et s'amusade la grimace de dégoût que j'affichais. Le lait de chèvreau réveil, moi, ce n'est pas trop mon truc : - " Eh bien, mon chéri, tu ne m'aimes plus ? Tu as pris goûtà de la chair plus tendre, on dirait... " Et elle retournadans la cuisine en chantonnant un air traditionnel de *** pays : - " La digue du cul, en revenant de Nantes, la digue du cul en revenantde Nantes, de Nantes à Montaigu, la digue la digue... " Le reste se perdit dans la mai***. Après le petit déjeuner,nous avions repris nos activités habituelles. Je devais transférerma charge de travail éventuelle sur mes collègues qui sedévouent toujours sans rechigner. C'est leur passion, et plus ilsen ont, plus ils ***t heureux. Moi, j'ai trop d'occupations pour me consacreruniquement à gagner de l'argent... Carole était partie voirses bêtes et elle ne se priva pas de m'enguirlander en revenant,soi-disant qu'elles avaient maigri, surtout les oies. Pourtant, aucunen'était morte...Quelle ingratitude de sa part! Comme souvent, nous prenions un petitrafraîchissement à la terrasse, vers onze heures. Nous avionsvidé nos verres et je m'apprêtais à retourner travaillerlorsque je vis Carole se redresser brusquement et retirer prestement lamain de *** pubis qu'elle grattait paresseusement. Elle s'écria,en regardant par-dessus mon épaule : - " Ben, Roland ?! Qu'est-ce qui se passe ? Vous en faites une tête! " Je me retournai et découvris Roland, Blême et tremblant.Il commença à ôter ses maigres vêtements -unmaillot de corps et un short trop grand pour lui- mais s'arrêtapour dire d'une voix mal assurée: - " Il faut que vous me laissez faire sans rien dire, c'est Juliettequi m'envoie. " Carole allait protester mais je l'arrêtai d'ungeste péremptoire. Roland se mit entièrement nu, s'agenouillasur le dallage, rassembla *** courage et ses mots puis se lança: - " Ce que je vais dire, c'est Juliette qui le dit. Je dois vousle répéter. Pardon, Carole, ça me fait du mal, j'espèreque ça t'en fera pas trop. Voilà, j'y vais : Maître Luc, Maîtresse Juliette vous invite à la satisfaire.Elle vous attend sur *** lit, prête et offerte. Elle m'a chargéde la préparer pour vous, et de venir vous chercher ensuite. Voilà." Il se rhabilla rapidement en se retournant pour nous masquer ***intimité, la tête baissée, mais je pus entrevoir sescuisses et ses fesses rougies par le martinet : *** épouse n'apas dû y aller de main morte, et les marques de ses liens aux chevilleset aux poignets étaient encore bien visibles également. Carole s'inquiéta : - " Ben et moi ? Je peux venir ? Ça m'intéresse vachement,moi ! " Roland était gêné: il s'étaitattendu à tout, sauf à ça : - " Heu... Ben... Je sais pas ! Elle m'en a pas parlé,tu aurais pas dû être là. Venez tous les deux, on luidemandera... " Nous avons suivi le pauvre Roland,brisé, jusqu'au pied du lit de *** épouse, surprise d'yvoir autant de monde. Elle rajusta *** peignoir de soie en voyant Caroletendre le cou par-dessus mon épaule et lui dit : - " Ah, tu es venue aussi, Carole ? Je suis gênée, jene savais pas que tu étais rentrée... " Mon épousepassa devant moi avec aplomb : - " Ah ! Mais il n'y a pas de problème ! Je voulais justesavoir si je pouvais rester... Je serais discrète, promis !" Sa candeur de fillette amusa Juliette : - " Bien, si tu promets d'être sage... Je suis bien moinsexpérimenté que toi, malgré mon âge, tu sais... J'espère que ce que tu verras sera digne d'intérêt... Tu pourrais attacher mon mari infidèle au pied du lit, s'il teplait ? Mais arrange toi pour qu'il puisse bien voir, surtout !"Carole s'empressa d'obéir, un large sourire aux lèvres etsaisit les cordes qui pendaient encore aux barreaux du lit : - " Laisse-toi faire, mon petit Roland, c'est ta maîtressequi te le demande ! " Elle lui lia rapidement et énergiquementles poignets puis lui fit une bise sur le front avant de se rencognercontre la grande armoire à glace, dans l'obscurité, lesbras croisés. Prête pour le spectacle. Juliette fit glisser *** peignoir d'ungeste, me dévoilant sa nudité rehaussée de lingerie: elle avait mis des bas noirs avec le porte-jarretelles entrevu dansle tiroir à scandale ainsi qu'un joli soutien-gorge noir àbalconnets qui mettait en valeur sa poitrine plantureuse -il me fit penserà un modèle que j'ai vu soutenir de gros seins dans un filmitalien des années soixante. Elle s'était agenouilléesur le lit et m'aidait à me déshabiller en me roucoulantdes mots d'amour, la plupart en italien, ce qui m'excitait terriblement.Elle m'entraîna sur le lit et me suça goulûment, sansun regard pour *** mari qui la fixait, les yeux emplis de désespoiret de fascination mêlée. *** épouse s'allongea, lescuisses écartées et m'invita en elle : - " Prends-moi, je suis déjà prête. Donne-moidu plaisir, mon petit chéri ! " Je la pénétraiavec bonheur, perdu dans ses beaux yeux noirs, joliment ridés etmaquillés, brûlants de désir. Comme je m'affairaien elle, elle me glissa à l'oreille en un souffle : - " Excuse-moi, mais je ne te sens pas beaucoup... " Je luirépondis de la même façon : - " Simulez, je vous finirais autrement... " Aussitôt,elle grogna et se lamenta dans mon cou, et je repensai à toutesces années à m'imaginer faire l'amour avec ma chèreJuliette, si désirable et si sensuelle, et je réalisai qu'enfinmon rêve était devenu réalité. Malheureusement,je lui faisais moins de sensations que dans mon imagination débridée...Maisje prenais tout de même beaucoup de plaisir, noyé dans lesyeux fiévreux de mon premier amour, et je ne me privai pas de criermon bonheur le moment venu. Elle m'accompagna aussitôt en poussantdes cris déchirants, si beaux que j'eus du mal à me convaincrequ'ils étaient faux. Comme je m'étais effondré, vaincu,la tête dans *** cou, elle me murmura d'une voix langoureuse : - " C'était bon quand même, tu sais... Je crois queje commençais à prendre du plaisir. Il faudra qu'on recommence,tu as l'air d'être un petit dieu d'amour, coquin... " Je ne la laissai pas refroidir troplongtemps : je me retournai et enfournai mon visage dans *** sexe fortépanoui. Elle gémit de plaisir sous mes assauts furieux,et je me délectai de nos sécrétions mêlées.Mes femmes ont rai***, le mélange est plaisant... Je jetaisdes coups d'œil furtifs à Roland qui baissait les siens, semordant les lèvres de frustration et de jalousie, mais je voyaisbien qu'il était également très excité... Juliette ne tarda pas à rendreles armes en criant très fort, secouée de spasmes et enme frappant bruyamment les fesses, à sa portée. Comme jeretournai l'embrasser, elle m'enlaça et fit à voix hautepour que Roland entende bien: - " Mon Dieu que c'était bon, mon chéri ! Donne-moimon mari, c'est *** tour, maintenant que tu m'as souillée... Tu peux t'en aller, à présent. Merci pour tout ! "Je l'embrassai, un peu surpris de la ********** de *** congé,mais elle faisait ça pour *** couple, après tout... Jedétachai *** homme et le propulsai sans ménagement sur lelit, ce qui amusa Juliette : - " Allez ! À ton tour d'honorer ma maîtresse ! Je préféraispasser avant. Et travaille bien, je veux l'entendre crier de chez moi! " Ils faisaient déjà l'amour furieusement quand Carole-que j'avais presque oubliée- et moi sommes sortis de leur chambre. Elle me souriait d'un air entendu : - " Je suppose que c'est toi qui es à l'origine de ce baisagepublic ? " Je haussai les épaules avec fatalité : - " Ben ouais. Je voulais trouver un moyen pour coucher avec Juliettetout en sauvant *** couple. Et ça a marché. Tu te rendscompte à quel point je suis bon ? Tout ça en quelques jours! " Carole secoua la tête : - " Ah ça ! Pour baiser et manipuler les gens, c'est sûrque t'es un champion. Moi qui croyais que tu préférais lesjeunettes prépubères, j'avoue que tu m'as surprise... Il te les faut donc toutes, du berceau à la tombe ?! " Jem'offusquai : - " Oh, quand même ! Jasmine est déjà quasimentune petite femme, et Juliette est encore très appétissante,je trouve. Et les tombes, pour l'instant, elle ne fait que les astiquer." - " Tandis que toi, tu préfères lui astiquer le bénitier! Cochon ! Détourneur de bigotes ! " Elle rit en me secouantpar l'épaule, puis me blottit sous *** bras pour passer la portede la mai***. [...] De retour près de ma divine épouse, je lui tins compagnietandis qu'elle préparait le repas. Elle s'enquit : - " C'est aujourd'hui que Sa Majesté Germain Premier vientprendre possession de *** esclave ? " - " Oui. Il arrivera vers dix sept heures, chez Diane et Denis. J'aitout de même un peu peur de sa réaction... " - " De ?... " Elle me glissa un regard oblique, absorbéepar le découpage en rondelles de ses carottes. Elle coupe touten rondelles, même les carottes en salade... Ça croque,mais c'est bon. - " Ben, à vrai dire, il vient chercher une fille... C'estune idée de Denis. Diane ne serait pas contre une petite vengeance,il paraît qu'il a été très méchant avecelle, qu'il l'aurait humiliée en public. Pourtant, elle l'aimaitbeaucoup, avant. Il paraît aussi qu'il a perdu sa femme qu'il adorait.Si ça devait m'arriver, je ne sais pas ce que je deviendrais sanstoi..." Elle me sourit et me glissa une rondellefraîche, sucrée et croquante -la production de ses parents- dans la bouche pour me faire taire. Elle non plus n'aime pas cette perspective: - " Moi, je sais ce que je deviendrais : Une jolie veuve, trèsriche, et très courtisée. Oh ! Comme ça va êtrebien ! Dis, ce serait gentil que tu partes en premier, mon chéri,tu m'as mis l'eau à la bouche ! " C'était sa façonà elle de me punir pour avoir abordé le sujet. Elle reprit : - " Pour revenir à ton week-end d'amour, tu as intérêtà ne rien lui cacher, être très honnête si tune veut pas que ça se transforme en prise du fort Alamo. " Je lui pris les mains et lui chantai: - " Laisse tes mains sur mon man-ancheu, Et surtout ne t'arrête pas, Si tu veux ma bonne sauce blanche T'as intérêt À bien m'branler ! " Elle sourit, nullement perturbée: - " Non, ça, c'est Adamo... Ouais, donc, je disais, Ilne faut pas lui annoncer froidement, mais le mettre gentiment sur la voie,faire des allusions, comme si tu croyais qu'il était déjàau courant mais qu'il préférait t'imaginer en fille... Enfin, de la dentelle, de la délicatesse, quoi... Et si tu sensqu'il s'énerve, baisse la tête, dis-lui que tu croyais queDiane l'avait mis au courant... Enfin, je te fais confiance... Commeje te le dis au moins une fois par jour, tu es très douépour manipuler les gens. C'est vrai que Germain, c'est un sacrémorceau, mais tu sais si bien y faire... " Je l'embrassai et profitaiqu'elle ait fermé les yeux pendant une seconde pour lui déroberune fine rondelle supplémentaire. Il n'y a pas à dire, lescarottes de Loire, ce ***t vraiment les meilleures... - " Je te remercie pour tes précieux conseils, ma chérie.J'avais eu l'intention de mettre une culotte renforcée qui effaceles rondeurs masculines, mais je n'en ferais rien. D'ailleurs, Diane aune autre idée -mais Denis avait eu la même, plus tôt: Je vais te piquer une de tes couches, ça va renforcer le mystère.Au pire, il ne pourra pas coucher avec moi comme si j'étais unefille qui a ses règles, tu comprends l'avantage... De plus,j'ai commencé à jouer les simplettes, il ne devrait pastrop m'en vouloir... " Elle me surprit à tendre subrepticementdeux doigts vers le saladier et me les attrapa de ses deux mains jointesen une prière : - " Dis, je peux venir ? Chez Diane, je veux dire... Je brûlede voir ce gros con te faire du gringue comme à une jeune fille... En plus, si je pouvais le faire baver d'envie, ce serait encore plus rigolo! " Je la fixai d'un œil soupçonneux: - " Dis donc, tu ne voudrais pas me piquer ma place, quand même? Pour une fois qu'on m'invite dans le grand monde... " Elle rit: - " Ah ben putain ! Merci bien ! Rassure-toi, je te le laisse : j'auraismieux à faire ici, avec toutes mes amies... Et Denis, qui sait? Je commence à avoir sérieusement envie de lui... J'adoresa belle queue, et il me tarde vraiment de l'essayer. Tu as du bol, toi,tu en profites sans arrêt sans que Diane y trouve à redire... " Je serrai les dents, un peu jaloux malgré tout, surtoutde *** membre avantageux : - " Ouais, tu peux venir, mais soit sage, hein ? Ne fais pas de boulette,nous ne sommes pas mariés. Tu gardes ton nom, tu es la voisine,mais tu ne me connais pas, juste de vue, tu m'as à peine parléjusqu'à aujourd'hui. Mais toi, Je te connais très bien,ma chérie, tu as du mal à rester sérieuse, et ilparaît que je joue très bien mon rôle. Si tu dois rire,arrange-toi pour que ce soit aux dépends de cette pauvre fillesimple, et non pas à ceux de Germain. Il doit toujours rester lemaître de la situation, ne pas perdre la face devant nous. Si vousriez sous cape devant lui, il prendra très mal la révélationque je vais immanquablement lui faire, et il fera vite le rapprochementavec votre comportement de ce soir, et ce n'est pas ce que je veux. Jene veux pas lui donner de leçon, ni le punir -à moins qu'ilsoit indécrottable, mais j'en doute, il a déjà étébon- mais le rendre meilleur, tel que Diane l'a connu. Oh, je sais, c'estprésomptueux de ma part, mais je vais m'y employer de toutes mesforces. Pour Diane. " Carole me fixait d'un air pensif : - " Ah ? Je savais pas ça... Je pensais que tu allais justefaire la pute pour amuser tes maîtres... " Je la pris parles épaules : - " Oui, ça aussi, bien sûr... Une dernièrechose : tu montes facilement sur tes grands chevaux et tu ne supportespas les machos, mais essaie de te maîtriser devant lui. Il est suffisant,tu le sais, mais essaie de garder ton calme. " Elle serra les lèvres,en proie à d'intenses réflexions et *** visage s'illuminasoudain : - " D'accord, mon chéri ! Je tâcherai de ne pas te décevoir.Allez, fais-moi un bisou et barre-toi de ma cuisine : Tu crois que jene te vois pas boulotter toutes mes carottes ? Je sais que tu aimes boufferles rondelles, mais fait pas ça dans ma cuisine, cochon ! "Je l'embrassai en riant et retournai travailler jusqu'au déjeuner. [...] Il était grand temps pour moid'aller me changer en Alicia, et je comptais bien me surpasser. Pour Diane.
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chrislebo
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JEUNE FILLE AUX PAIRES.(EXTRAITS) Comme la dernière fois, les enfants étaient cantonnéschez nous, ce qui ne les gênait pas trop -ils connaissaient bientous nos jeux et les appréciaient pleinement. Ils mouraient toutde même d'envie d'assister au spectacle, mais Denis leur avait promisde leur montrer les enregistrements vidéo : il avait immortalisésur cassette ma première prestation qui les avait tant fait rire... Je m'affairais en cuisine avec Dianelorsque la grosse berline de Germain se gara en travers du portail, sanségard pour les éventuels usagers. Mais le maître dumonde ne s'embarrasse pas de tels scrupules... Il entra sans frapper,la porte étant ouverte. Diane l'accueillit en lui serrant polimentla main -elle m'avait avoué qu'elle lui faisait autrefois la bise-et le dirigea vers le salon en l'invitant à s'asseoir. Il s'exécutade mauvaise grâce : - " Je ne vais pas rester bien longtemps : Je suis venu chercherAlicia. Elle est prête, j'espère ? " Carole lui faisaitla gueule : elle a horreur d'être invisible, un comble pour unetelle beauté flamboyante... Germain attendait juste qu'on luiprésente cette déesse avant de lui adresser la parole : - " Eh bien, Diane, présente-moi ! Tu fais une aussi mauvaisemaîtresse de mai*** qu'une exécrable antiquaire... " Diane s'empressa, confuse : - " Oui, Germain, je te présente Carole Gardinot, une voisinequi passait nous rendre visite à l'improviste. Carole, je te présenteGermain Pélissier, un expert en antiquités de renomméeinternationale. " Germain se rengorgea et précisa, dans lecas où ma moitié ne serait pas assez impressionnée: - " Et accessoirement, expert près le tribunal de Versailles,ainsi que celui de Paris. " Mon épouse fit une moue approbativepour donner le change : elle savait à qui elle avait affaire, etce n'était pas sa rangée de médailles brillant sursa poitrine qui allait le rendre plus digeste. Il continua sur un ton impatient : - " Tu n'as pas répondu à ma question : Alicia est-elleprête ? " Diane agita énergiquement la tête : - " Oui, oui, elle est prête, ses valises aussi... Alicia! Dépêche-toi ! " Je déboulai dans le salon avecmon plateau chargé, un tablier autour de la taille pour ne passalir ma jolie robe de vichy : - " Voilà, voilà, Madame... Le thé est justeprêt. " Germain me dévora des yeux,soupesant chaque partie de mon corps en imaginant ce qu'il pourrait enfaire, à volonté, tout un week-end. En me baissant pourservir le thé, je sentis *** regard plonger dans le décolleté-pourtant sage- de ma robe. Et quand je lui tournai le dos, il risquaune main discrète sous ma robe, caressant mon bas. Il grimaça en reposant sa tasse: mon Earl Grey ne lui convenait visiblement pas. Il s'adressa àDiane : - " Trop infusé, eau trop chaude, et ce n'est pas du Darjeeling... J'espère qu'elle emporte *** uniforme de servante, je ne comptepas lui offrir des vacances... " - " Oui, bien sûr, et d'autres choses encore. Alicia, qu'est-ceque tu emmènes comme vêtements ? " Je me dressai fièrement et énuméraien comptant sur mes doigts, comme une gamine : - " Alors : ma tenue de servante, de cuisinière, d'écolière,d'infirmière, et ma robe que j'ai sur moi. Et pis ma chemise denuit. Voilà. J'espère que vous aurez du plaisir àme regarder dans mes jolis habits : Monsieur Denis il aime bien que jechange souvent. Il est tout content et il me serre contre le mur quandil me voit. " Carole ne put s'empêcher de pouffer, ce qui vexaGermain : - " Madame, ne vous moquez pas de cette pauvre fille. Elle est assezdéficiente mentalement, mais je suis sûr qu'elle est pleinede bonne volonté. Et puis, ce n'est pas ce que vous semblez croire: j'ai une grande propriété qui n'est tenue quasiment quepar ma gouvernante. Un peu d'aide et de jeunesse lui feront le plus grandbien, je présume... " Carole lui adressa un sourire narquoiset lui fit sur le même ton supérieur : - " Mais ouais, mon bon monsieur, on doute pas de la puretéde vos intentions... " Germain se sentait pris au piègeet ne voulait pas rendre de compte à cette persifleuse, trèsjolie mais visiblement sans éducation. Il se leva -il n'avait touchéni au thé ni aux petits gâteaux- et salua l'assistance d'unrevers de main : - " Je ne suis pas venu ici pour me faire donner des leçonspar une vulgaire inconnue. Alicia, je t'attends à la voiture. Dépêche-toi! " Diane contrôla nerveusement mamise -on aurait dit la maman d'une petite miss avant le concours- et metendit mes valises. Carole me serra dans ses bras en ayant du mal àcontenir une hilarité croissante : - " Hé ben, ma chérie, je te souhaite bien du plaisir...Essaie de ne pas vomir, quand même. Ça fait mauvais genre,dans ce milieu ! " Elle me coiffa soigneusement de mon adorable chapeaude paille décoré d'un ruban : j'étais vraiment mignonneainsi, mon petit sac à main en bandoulière. Ils m'accompagnèrenttous à la voiture, en restant toutefois à distance. Germain m'ouvrit le coffre de sa grosseMercedes pour que j'y place mes pauvres petites valises de toile. Il m'ouvritégalement la portière -non par galanterie, mais parce queje n'y parvenais pas- et démarra rapidement en marche arrière.J'agitai la main par la vitre restée baissée en criant joyeusement" au revoir " à mes maîtres et leur invitée.Eux ne bougeaient pas une oreille, à part Carole qui riait derrièresa main et devait me trouver irrésistible en simplette, rôlequ'elle tenait naturellement d'habitude. Je continuai à les saluerbien après que l'on ait tourné au coin de la rue, ce quiagaça Monsieur : - " Cesse, je te prie. Ils ***t hors de vue à présent." Je lui fis un grand sourire enfantin: - " Ça y est, on est parti. Où on va ? " - " Tu le sauras bien assez tôt. Chez moi... Dis-moi, Alicia,tu connais la dame qui était chez tes maîtres ? " Je pris une expression d'intense méditation: - " Ben, je crois que c'est la voisine. Elle est copine avec MadameDiane. Des fois, elle vient à la mai***, mais elle m'a jamais touchée.C'est dommage, j'aimerais bien qu'elle joue aussi avec moi. Elle est belle,hein ? " Il fit la moue : - " Oui, très belle, mais je la trouve également trèsvulgaire, et d'après le peu que j'ai pu en juger, sans éducation; et à mon avis toujours, sans culture. Crois-moi, je me tromperarement... Je hais la vulgarité. Tu vois, toi, malgréton manque patent d'éducation et ton intelligence limitée,je te trouve bien plus intéressante. " Il était surtout plus certainde me sauter que ma chère épouse... [...] Je regardais, émerveillée,tout autour de moi : nous traversions une belle forêt odorante,nous roulions apparemment en direction de Fontainebleau. Je rouvris lavitre -j'avais vite trouvé la commande électrique sur l'accoudoir- et respirai à pleins poumons : - " J'aime bien la forêt, ça sent bon les champignons.Des fois, mes maîtres ils m'emmènent en pique-nique, et ilsm'attachent à un arbre un peu couché. J'aime bien sentirsa peau sur la mienne... Ça gratte, mais il sent bon. MonsieurDenis il se met derrière moi et il me serre comme il fait d'habitude.J'aime bien, même si Madame Diane elle me tape en disant que jesuis une salope. Elle a rai***, je fais des bêtises. Il faudra pasle dire, Monsieur, hein ? " Il tapotait mon genou avec insistance: mon babillage lubrique semblait l'exciter. Il ne daigna pas répondre, etje le regardais fixement dans cette attente. Il me jeta enfin quelquescoups d'œil rapide avec prudence, la petite route qu'il avait priseétant sombre et sinueuse : - " Pourquoi me dévisages-tu ainsi? Je te fais peur ? Tu metrouves repoussant ? " - " Oh non, Monsieur... C'est que je me dis que vous êtesun grand monsieur, et moi une petite bonne. Je parle trop. Je fais desbêtises. " Il rit : - " Ne t'inquiète pas... Pour l'instant, tu peux parlerà ta guise. Par contre, à notre arrivée, je te prieraide te taire. Je ne veux pas que tu donnes une mauvaise opinion de toià ma gouvernante. Mais dis-moi, quel âge as-tu ? " - " Madame Diane elle a dit que j'ai cinq ans, mais c'étaitpour rire. Moi, je sais pas, mais je sais que j'ai plus. " Il rit: - " Je n'en doute pas... En tout cas, tu n'as plus l'air d'êtremineure, c'est déjà cela. Mais ton côté enfantin,plutôt de femme-enfant, me séduit beaucoup. " Je lui souris fixement, avec admiration. Comme il parlait bien... jen'avais pas tout compris, mais comme il parlait bien... Il ralentit soudainement et s'engageadans une allée forestière. La voiture s'immobilisa entredeux immenses murs de rondins de bois, attendant leur chargement aprèsabattage : un endroit parfait pour avoir un peu d'intimité... Monsieur Germain défit sa ceinture de sécurité etme caressa un sein. Je ne bougeais pas d'un pouce, et lui adressais ungrand sourire innocent. Il embrassa mes lèvres assez timidementet me dit en soufflant : - " Tu es une gentille fille... Serais-tu assez gentille pour meprendre en bouche, comme tu as fait avec ton maître ? " Jegardais mon sourire figé. Je ne comprenais pas : - " Oui, Monsieur? Prendre quoi ? " Il soupira et défitnerveusement *** pantalon, m'exhibant *** sexe. Il déboucla laceinture de sécurité qui me retenait -je n'avais pas laprésence d'esprit de me libérer- et m'attira sur lui, melaissant quand même ôter mon chapeau de paille. *** sexe étaitassez court mais semblait très fort, comme le pied d'un cèpe.Il était humide de désir, mais encore mou. Je le caressai: - " Monsieur, comme vous avez une grosse bite ! J'en ai jamais vude si grosse... " Il me reprit : - " Ne soit pas vulgaire ! N'utilise pas de mot de ce genre, celame choque. J'exige une parfaite maîtrise du français de lapart de mes employés, et je ne tolère aucun écartde langage, ne fusse que de la part d'une bonniche intérimaire.Et même dans une situation aussi scabreuse. " Je me repris: - " Bien Monsieur... Je disais que vous avez une bite énorme." Il rit : - " Tu es vraiment impayable ! Enfin, tu m'as coûtéun billet, tout de même, mais je crois que je vais en avoir pourmon argent... " Grosse " n'était pas le mot qui megênait... " - " Ah bon? C'est quoi, alors ? " - " C'est le mot " bite. " C'est très vulgaire.Dis plutôt " membre " ou " sexe. " Ce sera mieux". Je boudai : - " Ah bon... Je savais pas. On me dit rien. " [...] Un grand portail automatique en ferforgé s'ouvrit sur un parc arboré immense, coupéen deux par un ruban de gravier qui se terminait devant une demeure assezsinistre m'évoquant le style victorien. Encore une lubie d'expatrié,sans doute... La voiture s'arrêta devant le perron de grèsgris et Germain ouvrit le coffre pour que j'en sorte mes pauvres valises.Une femme aux cheveux à peine gri***nants, d'une élégancesobre comme toutes les gouvernantes nous accueillit. Elle avait le visagetriste et très doux, mais ses yeux me lançaient des éclairsque je fis mine d'ignorer pour arborer ma bonne humeur habituelle. Je lui fis une petite révérence,une valise dans chaque main : - " Bonjour Madame. Je M'appelle Alicia. " Elle me battit froidet m'ignora : - " Monsieur a fait bonne route ? " Il ne la regarda mêmepas, fourrageant dans ses poches à la recherche de Dieu sait quoi: - " Mmm... Linette, occupez-vous d'elle. Soyez indulgente, elleest assez... limitée. Je serai dans mon bureau. " Il nouslaissa toutes les deux, face à face. Je lui souriais toujours,et fit après avoir balayé le parc des yeux et pousséun profond soupir d'aise : - " Ils ***t beaux, les arbres. J'aime bien, ça sent bon." Linette fit entre ses dents, comme pour elle-même : - " Ma pauvre fille, je crains que tu sois là plus pour tonjoli minois que pour ton esprit brillant... " Je souriais toujours: - " Vous avez l'air gentille. Votre mari aussi. " Elle eut unrire triste : - " Si seulement... Ce n'est que mon patron, depuis plus de seizeans. Il était charmant, avant que *** épouse décèdeil y a deux ans... Depuis, seul *** boulot compte. Je ne crois plusque... Mais qu'est-ce que je fais, moi, à parler avec une demeuréequi vient me piquer ma place ?! " Elle entra et montait déjà les grands escaliers qui menaientà l'étage : - " Allez, viens ! Reste pas plantée là. Je vais temontrer ta chambre, si Monsieur t'y laisse dormir... " Je ne comprenaispas et la suivis en souriant, comme un chiot joueur ignorant les méchantscoups de pieds. La chambre était assez petite,aveugle, aménagée à la va-vite. Cette piècedevait avoir une autre affectation avant ma venue, et dégageaitune odeur de vieux cuir, de vieux papier et d'encaustique : certainementune remise à vieilleries. Linette referma la porte sur moi : - " Je te laisse t'installer et te changer. Rejoins-moi àla cuisine. C'est la porte sous le grand escalier du hall, à droite." Je repris pour un temps mon tonus habituel pour déballermes affaires et me changer. Je soignai ma mise de soubrette, ainsi quemon maquillage et descendis.
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chrislebo
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Je trouvai la cuisine très facilement.Linette préparait le souper pour Monsieur : - " Ah, quand même, te voilà enfin ! Aide-moi àéplucher les légumes, je prépare la table. C'estton travail, en principe, mais je n'ai pas le temps de t'expliquer oùse trouvent les choses. Tu sais faire ça ? " Je hochai latête avec énergie : - " Oui, oui ! Ça, je sais bien faire. J'aime bien, on faitpas de bêtises. " Elle me tapota l'épaule avec l'airde dire : " Eh bien, c'est pas gagné... " Elle avaitrapidement fait le tour de mes capacités : - " C'est bien, ma fille, c'est bien... " Elle me laissa seule dans la grandecuisine qui avait dû connaître un per***nel nombreux en uneépoque plus reculée. Je trouvais que la quantitéde légume était importante pour un seul homme -et deux employées.J'avais du pain sur la planche, et me demandais si le repas allait êtreprêt à temps quand Linette reparut, un peu amère : - " Ça va, tu travailles vite et bien... Dépêche-toide finir avant le repas, Monsieur te réclame pour le service. Toutnouveau, tout beau... " Je la regardais en souriant. Je ne comprenaispas : - " Pour sûr. On mange pas les légumes pas épluchés." Elle secoua la tête : - " Mais non... Le repas est déjà prêt, dansles casseroles derrière toi. Les légumes, c'est pour fairedu consommé : Monsieur adore ça, j'en fais de grandes quantitésque je congèle. Il mange peu, et tard. Mais tu verras. " Elle s'assit pour m'aider. Comme jelui souriais gentiment, elle s'adoucit et me rendit la politesse : - " Tu as l'air d'être une gentille fille. Très jolie,mais un peu... " Elle cherchait un terme qui ne me vexerait pas.Je complétai : - " ...Grosse? Je sais. J'aime bien manger les bons restes demes maîtres. Madame Diane, elle me bat quand j'ai trop mangé." Linette ouvrit de grands yeux : - " Quoi? Ta patronne te bat ? Te laisses pas faire, bon sang ! Porteplainte ! " Je boudai : - " Ah ben non. J'aime bien ma maîtresse. Elle m'aime bienaussi. Mais j'ai besoin d'être punie, sinon, je fais que des bêtises." Elle me caressa le visage du dos de la main, pleine de compassion: - " Ma pauvre chérie... J'ai bien l'impression que tu esune de ces esclaves modernes, comme on dit aux informations. C'est souventdes gens bien comme il faut, des bourgeois ou des notables qui ********* per***nes vulnérables comme toi. C'est répugnant. "Je lui répondis avec un large sourire : - " Vous êtes une gentille madame. " Elle secoua la tête,l'air triste : - " Je te plains... Tu es un jouet innocent entre les mains degens sans scrupules, et tu ne t'en rends même pas compte... " Je poussai un soupir d'aise, les yeuxfermés : - " Qu'est-ce qu'on mange? Ça sent drôlement bon ! "J'étais si heureuse dans mon petit monde simple qu'elle laissatomber ma défense : - " Du bœuf mode, avec des pâtes. Monsieur aime mangersimplement quand il est seul. À vrai dire, il a perdu le goûtdes plaisirs de la vie. Seul *** travail arrive encore à anesthésier*** chagrin. Et un bon cigare, de temps en temps... Il aime me laisserl'allumer : Peut-être le fait de le voir dans ma bouche, si tu voisce que je veux dire... Mais je ne voudrais pas te choquer. Je n'aimepas le cigare, mais c'est le moment le plus intime que l'on ait ensemble... " Je souriais en épluchant mescarottes, lorsqu'une clochette tinta à un tableau -du dix-neuvièmesiècle, environ- que je croyais décoratif. Linette me fit: - " Tiens, Monsieur ***ne. C'est à toi d'y aller, il y tient.*** bureau est à droite de l'escalier. " - " Je sais, je l'ai déjà embêté dansses gros livres tout sales. Il était pas content, il va sûrementme taper. " Elle se prit la tête dans les mains, comme Chloé,mais le texte était différent : - " Mon Dieu, Mon Dieu, Mon Dieu!... Qu'est-ce que tu as fait? Il va nous tuer ! " Je me dirigeai vers la porte : - " Mais non, il est chou... C'est qu'un gros nounours grognon." Je refermai la porte de la cuisineavant de pouvoir goûter sa réaction et frappai à laporte du bureau. Germain me cria d'entrer, et je me présentai timidementau pied de sa table de travail. Il me dit sèchement : - " Quand je ***ne, tu entres. Quand tu viens me demander quelquechose -ce qui ne doit pas arriver, dans ton intérêt- tu frappes.Jusqu'à maintenant, tu as fait l'inverse. " Je baissai lesyeux, des trémolos dans la voix : - " Pardon, Monsieur. Vous voyez, je fais des bêtises. Vousn'auriez pas dû me donner déjà de récompense.Je suis vilaine. " Il se radoucit. J'étais si mignonne... - " Pas***s... Je savais à quoi m'attendre en te prenantà mon service... Je t'ai appelée pour te dire que je désiraispasser à table. " Je le gratifiai d'un grand sourire enthousiaste: - " Ben venez ! On va manger du bœuf à la mode, avecencore ses pattes. Si vous mangez pas tout, je pourrais goûter.Mais je dis pas ça pour réclamer, hein ? Faut pas croire! " Il rit : - " Ah!... La bécassine de mon enfance n'est pas morte... Dis à Linette que je vais manger... Heu... Que je désirepasser à table. Tu vois, je parle comme toi, à présent! Tu insuffles une bouffée de fraîcheur dans cette demeurecompassée, à ce qu'il semblerait... " Je fis avec dédain,en me dirigeant d'un pas décidé vers la porte : - " Mpfff... Encore un gros mot. " Il éclata de rireen secouant la tête comme je tirai la porte sur moi. Linette m'accueillit avec inquiétude: - " Alors? Qu'est-ce qu'il voulait ? " Je haussai les épaules: - " Ben, il va passer la table. Je devais vous le dire. " Elleparut surprise : - " Déjà? Il est sept heures et demie... D'habitude,il ne mange pas avant neuf heures du soir, au plus tôt... " Elle me regarda d'un œil suspicieux : - " Il a dû avoir une dépense d'énergie imprévue... Il t'a touchée ? " Je hochai la tête avec véhémence: - " Oui, un tété. Et une épaule. " - " C'est tout ? " - " Ben oui, il pouvait pas toucher plus, il pouvait pas bouger,comme il m'avait donné sa grosse bite à sucer... Non,faut pas dire de gros mots. " Elle était horrifiée: - " Il t'a forcée ? " Je haussai les épaules : - " Ah ben non. Elle est grosse, mais elle est bien rentréequand même. Vous, vous avez une grande bouche, vous devez pas ********* plus. " Elle s'assit, abattue : - " J'ai compris ce que tu fais là... Je n'osais pas ypenser, mais là, aucun doute n'est permis. S'il me l'avait demandé,je l'aurais consolé...peut-être. Je n'ai pas l'attraitde la jeunesse, comme toi... Mais je saurais être aussi docile.Je lui ai déjà donné ma vie. " J'ouvris de grandyeux inquiets : - " T'es morte ? " Elle eut un rire triste : - " Ce soir, oui... Mais va l'attendre à la salle àmanger. C'est la même porte que le bureau, mais de l'autre côtéde l'escalier. Fais un effort, ne te trompe pas cette fois. " Monsieur avait entièrement terminé *** repas, pourtant copieusementservi. Il soupira d'aise et frotta *** gros ventre bien rond: - " ***ne Linette, je te prie. Là, derrière toi. "
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chrislebo
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Germain lui sourit enfin : - " Ma bonne Linette, vous pouvez me servir, s'il vous plait ? Jecrains qu'Alicia ne connaisse mes goûts quant au café. Etvous le servez si bien, agrémenté de la meilleure façon.Il est toujours égal depuis toutes ces années... Combien,au fait ? Je crois que j'en ai perdu le compte... " - " Dix sept années en novembre, Monsieur. Mais je n'ai pasla prétention d'affirmer que je vous ai satisfait dès monentrée à votre service... " Il savourait *** caféles yeux fermés, tenant la précieuse petite tasse entreses doigts boudinés, l'auriculaire en l'air. Linette lui demanda: - " J'allume votre cigare, monsieur ? " Germain étaitdans un état second. Il devait revivre ses années de bonheuravec sa tendre épouse: - " S'il vous plait, oui... Alicia, sers-moi un verre de finechampagne. " Comme je regardais autour de moi à la recherched'une bouteille de champagne, Linette me désigna à la foisle flacon, le verre adéquat et la quantité, tant que Monsieuravait les yeux fermés. Linette s'agenouilla devant un genrede petit frigo en bois et en sortit avec précaution un coffretmarqué " Corona" en lettres d'or qu'elle posa sur latable basse. Elle en a extrait un cigare qu'elle déposa dans unpetit plateau d'argent en le tenant entre les deux index, et rangea lecoffret. Linette fit glisser sa bague d'un geste sûr et le fit craquerentre ses doigts, contre *** oreille, puis en plaça une extrémitédans une petite guillotine dorée, un coupe-cigare qui aurait dûfaire fureur pendant la révolution française. Aprèsavoir humecté ses lèvres d'un coup de langue sensuel, elley planta le gros cigare et attrapa une boîte d'allumettes démesurée.Une fois l'allumette enflammée, elle la promena longuement sousle cigare pour finir par l'allumer en tirant quelques lentes boufféesen creusant les joues. C'est vrai que c'était très sensuel,s'il n'y avait pas cette épouvantable odeur... Linette inspecta l'extrémitérougeoyante du cigare d'un œil critique et le tendit à Germain: - " Voici, Monsieur. " Il le vissa à ses lèvresavec volupté, pris le temps de savourer sa première boufféeavant de dire : - " Merci, ma bonne Linette. Vous pouvez vous retirer, à présent... Non, laissez là le café, je crois que j'en reprendrai. Passezune bonne soirée. " Elle me considéra d'un air triste: - " Merci, Monsieur. Je vous souhaite également une bonnesoirée. " Linette sortie, je tendis le verre de fine àGermain qui l'accueillit avec un sourire. Comme j'étais une gentillefille bien dressée, je me glissai entre ses genoux et dégrafai*** pantalon. Il me laissa faire en souriant : - " Que fais-tu, petite coquine ? " - " Ben, comme d'habitude... Excusez-moi, vous avez déjàfini votre café... " - " Ne te donne pas cette peine. Si tu veux, tu peux me caresserdoucement... Tu sais, ma petite machine ne marche plus trèsbien, et je compte bien t'en faire profiter dans mon lit. Qui voyage loinménage sa monture, comme le dit le proverbe. " *** sexe restaitdésespérément flasque dans ma main, à la limitede l'érection. Il reprit : - " Avant la venue de Linette, nous parlions d'elle. Tu me disaisqu'elle était morte, elle aussi. Dis m'en plus, je te prie. " Germain se mit à *** travail,sans aucune attention pour ma modeste per***ne. Me voyant désœuvrée,il m'attira près de lui: - " Viens ma petite. À présent, je ne serais pas contrele fait que tu t'occupes de moi... Comme tu l'as si bien fait dansla voiture... " Je me levai, heureuse d'être enfin utile: - " Ah oui, d'accord ! " Je me glissai sous *** bureau et baissai*** pantalon et *** caleçon à ses genoux : j'aime avoirmes aises quand je travaille, d'autant que je peinais à lui procurerune érection décente. Je m'en inquiétai : - " Ben pourquoi vous êtes pas dur, Monsieur? Vous êtespas content ? " - " C'est comme ça. C'est une chose qui ne marche plus trèsbien chez moi. Il faudra que tu fasses avec. " Je repris mon office,très lentement. Il posa sa main sur ma tête pour m'arrêter: il voulait juste être au chaud, dans le nid douillet de ma bouche.J'enserrai sa taille en poussant un gros soupir d'aise qui le fit glousser: - " J'ai l'impression que nous partageons quelques goûts communspour la chair... " Je l'entendais tourner les pages craquantesde *** grimoire, et griffonner des notes de sa petite écriturenerveuse, quand soudain mon estomac se mit à gargouiller, émettantun bruit terrible dans le silence feutré du bureau. Germain s'eninquiéta: - " Mais... As-tu mangé, au moins ? " Je libérai*** sexe flasque de l'emprise de ma bouche pour répondre, en émettantun bruit de succion : - " Ben non, pourquoi ? " Il s'emporta, certainement contrelui-même : - " Pourquoi? Pourquoi ? Mais, ma pauvre fille, je pensais que tuavais mangé depuis bien longtemps! Pourquoi n'en as-tu rien dit? " - " Ben, Normalement, on aurait dû manger avant, mais vousavez mangé plus tôt que d'habitude. Sinon, je mange quandon a plus besoin de moi... Mais je croyais que vous allez me donnerma récompense : C'est bon, et j'ai un peu moins faim après... " Linette avait retrouvé un pâlesourire et nous mangions toutes deux avec appétit. Je retournaitoutefois le contenu de mon assiette en tous sens : - " Ben, elles ***t où, les pattes du bœuf ? Vous avezdéjà tout mangé ? " Germain rit, et en expliquala rai*** à Linette : - " Je ne sais pas pourquoi, mais elle tient absolument àce que le bœuf ait encore ses pattes. Qu'est-ce que vous avez bienpu lui raconter ? " Elle réfléchit, amusée : - " Je ne vois pas... Je lui ai dit que je vous avais cuisinédu Bœuf mode, accompagné de pâtes... Et bien voilà,je crois que je viens de trouver la réponse ! " Ils rirent.Moi aussi, de les voir rire. Germain dit en regardant la table,encore amusé : - " Nous avons tout intérêt à soigner nos proposà *** égard. Elle ne laisse rien au hasard, ni rien passer.Elle est fine mouche, malgré sa naïveté déconcertante,et j'en ai plus appris sur moi -grâce à elle- en quelquesheures qu'en dix ans de vaine introspection. Je vous conseille vivementde l'écouter, et même si *** discours vous semble inepte,il y a toujours un fond de vérité dans ses propos. Au pire,elle vous fera rire et allègera vos peines. " Linette acquiesça,la bouche pleine : - " Oui, la pauvre fille est désarmante... " Il compléta: - " Et bien plus heureuse que nos deux pauvres carcasses réunies.Dans sa sagesse, en un clin d'œil, elle a vu que nous étionsmorts tous les deux... " *** regard se perdit sur le mur. Germainse leva après un silence gêné : - " Bien... Je retourne à mon bureau, à présent,puis je monte en mes appartements. Veuillez lui indiquer leur emplacement,qu'elle me rejoigne dès qu'elle sera dispose. Bon appétit,mesdames. " Linette attendit qu'il ait gravi pesammentles marches du grand escalier pour me demander : - " C'est quoi, cette histoire ? On est mort ? " Je léchaimon assiette avec élégance : - " Ben ouais. Des fantômes. Vous vous cognez sans vous voir." Elle soupira : - " Germain... Monsieur Germain a rai***. La véritécoule de ta bouche. " Je m'essuyai les lèvres avec insistance,ce qui la fit rire : - " Non, c'est une expression... Autre chose : c'est quoi, cettehistoire de mal de dents ? " - " Ben, il a un peu mal aux dents, des fois. C'est pour çaqu'il est méchant avec vous. Il vous aime beaucoup, et je lui aidit qu'il pouvait vous perdre s'il était trop méchant. J'avaisun chat, je l'aimais bien, mais je l'ai trop embêté, et ilest jamais revenu. " Elle eut un sourire triste : - " Là, tu te trompes. Je mourrais plutôt que de lelaisser. " Je dressai fièrement mon nez en souriant : - " Je sais bien, mais j'y ai dit quand même. Les choses qu'onpeut pas perdre, on s'en fout. " Elle me regarda, troublée,en joignant les mains : - " C'est pas possible... Tu es un ange... " Je brisailes ambitions qu'elle venait de placer en moi : - " J'ai envie d'aller au petit coin... "
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chrislebo
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Il glissa délicatement le livre sous le lit, et m'embrassa : - " Je suis tout à toi, ma belle colombe. Je m'en remets entretes mains... Mais déshabille-toi. " Je me levai d'un bond et allai admirerun panneau mural auquel étaient suspendues des armes médiévales,des fléaux et des masses d'armes: - " Vous allez me taper avec ça? Ça va me faire destrous dans les fesses... Vous avez pas un fouet ou un martinet, commetout le monde ? " Il me gronda : - " Mais non, allons ! Je n'ai pas l'intention de te frapper ! " - " Ben pourquoi ? Vous aimez pas ça ? Je vous plais pas ?Je fais pas assez de bêtises ? " - " Je ne vois pas pourquoi j'aimerais frapper un ange. " - " Ah bon ? Mes maîtres ils aiment bien ça... Ilsm'attachent, ils me tapent en me disant " conne, salope ", etMonsieur Denis il se colle derrière moi et Madame Diane elle medonne *** abricot tout mou et tout mouillé à manger. J'aimebien, mais après elle crie trop fort... Mais c'est rigolo quevous dites ça, Madame Linette elle dit aussi que je suis un ange... " Il s'impatienta : - " Déshabille-toi, je te prie ! " Je lui souris et ôtaima chemise de nuit pour qu'il découvre mes formes. - " Tu es belle... Un peu grasse, mais ce n'est pas pour me déplaire.Oh ! On voit encore les marques de ta dernière punition... Je trouveque les châtiments corporels ont quand même un certain charme,surtout sur la peau d'une jolie fille... Montre-moi tes seins, àprésent. " Malgré qu'il s'en défende, Germainsemblait positivement troublé par ma propension à me fairebattre. - " Oui, mais ils ***t tout petits. Madame Diane elle dit que lesmessieurs aiment les grosses paires de tétés, alors ellem'a donné ce joli soutien-gorge avec du mou dedans. Je l'enlèvepas devant Monsieur Denis. " Je lui dévoilai ma poitrineenfantine : - " En effet, ils ***t très menus, mais ce n'est pas pourme déplaire non plus. Ta jeunesse m'attire. " - " Madame Diane elle m'a rendue belle. C'est comme la Schtroumpfette,Gargamel il l'a faite pas belle, les schtroumpfs ils lui jetaient descailloux, et elle pleurait. Alors, le grand schtroumpf il l'a prise dans*** champignon -c'est leur mai***- et il l'a rendu toute belle, et aprèsles schtroumpfs ils se battaient pour elle, alors que c'était lamême en plus belle... " Il fit un geste d'impatience : - " Oui, je sais, je l'ai lu dans " Le monde " de ce matin.Tu as fini? " - " Je vais vous montrer. " Je courai à moitiénue jusqu'à ma chambre, et lui rapportai ma photo de baptêmed'esclave, essoufflée : - " Voilà. C'est quand Madame Diane elle m'a transforméeen princesse. " Il semblait sincère : - " Ah oui, en effet... Absolument ravissante. Mais tu étaisblonde ? " Je lui fis un sourire moqueur en me tirant une mèche: - " Ah ben non ! C'est pas mes cheveux, ils étaient pas beaux,Madame elle me les a coupés et a mis ceux-là à laplace. Ou ceux là. Monsieur il m'aime blonde, Madame brune, c'estfacile comme ça. " Petit à petit, je le préparaisà affronter la dure vérité. Il lorgnait sur ma culottebien rebondie avec un œil soupçonneux : l'épaisse serviettehygiénique de Carole était très visible : - " À présent, enlève ta culotte. " Jeme crispai : - " Non, Madame Diane elle a dit que j'avais mes périodes! " - " C'est vrai ? Elle s'est bien gardée de m'en aviser, laperfide..." - " Ah, ben je sais pas... " - " Tu ne sais pas, tu ne sais pas... Tu perds du sang ? "J'étais choquée: - " Ah ben non, jamais !... Des fois, quand on me tape, mais pasdans la culotte. " Il s'énervait, pressentant une déconvenueencore plus grande : - " Alors, baisse cette satanée culotte, nom de nom ! " Je m'y cramponnais des deux mains,résolue: " Ah non. Madame Diane elle veut pas. Monsieur non plus. Ils disentque je suis pas belle. " - Tu es donc si monstrueuse que ça ? " Je reniflai : - " Ben oui, faut croire. Quand je me montre, on rit ou alors onme tape en donnant des coups de pieds en criant très fort. Et pi*** me jette dehors toute nue avec mes habits qu'on me lance par terre.Alors maintenant, je montre plus. " Il me fit venir sur ses genoux: - " Ecoute, tu m'as bien prévenu, je sais à quoi m'attendre.Je te promets de t'accepter telle que tu es, et surtout, ni je te battraini te repousserai. Tu es rassurée? " Pas très: - " Je sais pas, Monsieur. Ils disent tous ça, et après,ils crient et ils me traitent. " Il leva la main droite: - " Je jure sur la tombe de ma chère épouse que jete respecterai, quoi qu'il advienne. " Je souris timidement, me relevai,mis les deux mains sur l'élastique de ma culotte et lui dis tendrement: - " Alors, si votre gentille femme nous regarde, c'est d'accord.Mais j'ai honte de vous montrer, c'est pas beau. " Il soupira et me sourit enfin : - " C'est bon, tu peux rester. Ce n'est pas ta faute, aprèstout... Je t'avais juré que cela n'y changerait rien, et j'aifailli me parjurer, devant ma défunte épouse de surcroît... Mais tu ne te rends pas compte que tu es un homme? " Je séchaivite mes larmes de crocodile en me relevant : - " Un quoi? Ça va pas la tête, Monsieur? Vous faitespas la différence entre un homme et une belle fille comme moi ?" Il rit en secouant la tête : - " À dire vrai, non, pas vraiment. " Je laissai tomberbruyamment mes bras sur les cuisses: - " Ah ben voilà! Vous savez pas, et après vous ditesn'importe quoi. Vous faites comme avec Madame Diane et Madame Linette.Vous faites du mal, vous êtes comme un chien qui court partout etqui casse tout et qui s'en rend pas compte. " Il rit: - " Tu as rai***, ma petite philosophe. Mais merci pour la comparai***avec le chien... " Je lui fis, toujours très candidement: - " Oh, vous savez, j'allais dire un éléphant, maisj'avais peur de faire du mal. Moi j'aime pas qu'on me dise que j'ai ungros cul. C'est vrai, mais j'aime pas. " Il avait bien encaissé le chocet fut de nouveau séduit par ma sensualité bien féminine,elle : - " Tu es vraiment mignonne, et je trouve ton... " cul ",très appétissant. " Je m'assis *********** àcôté de lui et lui dis, excitée : - " C'est vrai, vous allez le manger? J'aime bien, des fois on mele fait, mais pas souvent. C'est bête, j'aime bien ça. Beaucoup." Il fit une grimace : - " Heu... Non, c'est une expression. Je voulais dire qu'il medonnait envie, c'est tout... " Je lui sautai au cou: - " Alors là, je suis contente: vous êtes comme mongentil Papa, je vous aime bien. Vous allez voir, vous allez êtrecontent. " J'écartai les draps et dégageai*** sexe de *** pyjama d'un geste rapide. Germain protesta quelques secondesmais fut vite séduit par mes projets : - " Mais non, je n'ai pas dit que j'avais envie! De plus, je ne croispas que je pourrais... Oh, mais si! Je sens la vigueur gagner mon membre.Tu es une fée! Ou plutôt un ange, au sexe indéterminé... Ohhh... " Je l'avais pris dans ma bouche. L'aspirine avait faitdes merveilles sur ses artères encrassées par la bonne chèreet le tabac : *** gros cèpe se déployait entre mes lèvresgourmandes dans toute sa splendeur. Je ménageais *** érectionen le masturbant doucement de la main, je ne savais pas s'il pouvait enavoir une seconde. De mon autre main glissée dans *** pyjama, jecaressais sa poitrine glabre: - " Vous voyez, vous avez plus mal aux dents. C'est bien, l'aspirinepour les dents. " Il soupirait sous mes caresses: - " Petite coquine, tu as bien préparé ton coup! L'aspirine,c'était pour cela... Et c'est plutôt efficace, àce qu'il me semble... " Je lui fis un sourire malicieux : - " Ça, je savais, j'ai fait exprès. C'étaitarrivé à un monsieur qui était pas dur, il tordaitsa bite... Pardon, ***... membre dans mes fesses, et il a demandéune aspirine à ma maîtresse -C'était pas Diane, j'étaistoute petite encore- et après, il était tout dur, mêmequ'il m'a fait drôlement mal et qu'il était content. Voilà.Je lis pas beaucoup, mais j'apprends des choses avec les gens que je vois." Il était attristé par mon histoire, mais bien excitéquand même: - " Dis-moi, tu me laisserais aller aussi entre tes jolies fesses?Mon membre est bien gros, grâce à toi, mais je ne sais passi... " Je lui dis, pleine d'assurance: - " Demain, on va se promener. Il est beau, le parc. Je vais toucherles arbres, et vous m'attacherez. J'aime bien les arbres. " - " Tu es quand même un peu perturbée, ma petite. Sicela peut t'amuser, je pense que cela pourrait me divertir, en effet..." Il roula sur le lit, allongésur le dos, les membres écartés : - " Je crois que je vais passer une excellente nuit, pour une fois.L'exaltation de la chair n'a pas que des côtés pernicieux,n'en déplaise aux ascètes... " Je lui souriais amoureusementsans comprendre, bien sûr, et admirais *** membre maintenant aurepos et pourtant encore bien imposant en me laissant aller à lecaresser du bout des doigts. Germain me rendit mon sourire : - " Tu me trouve donc si beau, un vieux singe obèse commemoi? " J'opinais du chef: - " Oh oui! Et pis j'aime bien les singes, ils ***t rigolos. Avecvotre gros ventre, on dirait celui qui a un grand nez et un gros ventre,le nazi qu'y s'appelle. " Il rit: - " Le moins que l'on puisse dire, c'est que tu n'es pas avare decompliments... Et le singe dont tu parles, c'est du nasique dont ils'agit, et non du nazi. C'est une espèce de singe aussi, mais beaucoupmoins drôle, et malheureusement, moins menacée de disparitionque le nasique. " - " M'empêche que quand vous riez, vous êtes beau. Pascomme un acteur de cinéma, mais moi je vous trouve bien plus beau.Alors, y faut pas faire la gueule. Surtout à Linette, la pauvre,elle mérite pas ça. " Il sembla méditer mes parolesquelques secondes, remisa *** sexe dans *** pyjama et rentra dans le lit: - " Bien, ma petite Alicia, tu peux aller te coucher, maintenant.Passe une bonne nuit. " Pour toute réponse, je me couchaià côté de lui, ce qui l'étonna: - " Hé bien, tu ne vas pas te coucher? Tu m'as bien servi,tu peux disposer à présent. Ce n'est pas la peine de resteravec moi, tu ne m'offriras rien de plus. Tu peux aller dormir dans tonlit, tu as compris? " - " Ben ouais, j'ai compris, je suis pas stupide ! Je peux. Maismoi, j'aime bien être avec vous : vous grognez et vous êtesgentil comme un gros nounours. " Il éteignit la lumièreen me souriant : - " Comme il te plaira. Mais je te préviens, je ronfle. " - " Ça, c'est pas grave, moi je sais siffler. " Il rit: - " A ton aise... Il y a très longtemps qu'une... femmen'a pas honoré ma couche de sa présence. " - " Ah bon ? Vous mettez des couches? Madame Diane elle m'en metaussi des fois, elle m'appelle *** bébé et elle me donneses bons gros tétés à sucer, sur ses genoux. Elleveut que je fasse mes commissions dans mes couches, et ça sentpas bon, et elle me tape. Moi, j'aime bien, ça me fait des choses... Après, elle me nettoie et elle me met du lait qui sent bon, etelle me remet une couche toute propre et elle m'embrasse très fort.J'aime bien Madame Diane quand elle est comme ça : C'est ma gentillemaman. " La pauvre Diane, je l'affligeais de toutes les perversions... Germain était troublé: - " Je n'aurais jamais cru cela possible de ma petite Diane. Elleest à la fois si gentille, si douce, et à ce qu'il m'avaitsemblé, pas spécialement portée sur la chose... Alors,l'imaginer se livrer à toutes les turpitudes dont tu m'as abreuvéjusqu'à présent, cela me paraît irréel. Bien.Dormons, à présent.
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chrislebo
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Je prenais beaucoup de plaisir àme faire saillir -comme m'avait promis Denis- par Germain. La douceurde *** gros ventre aux creux de mes reins amplifiait le bonheur de luiappartenir. J'aurais aimé que cela dure longtemps, mais il n'étaitpas au mieux de sa forme et finit par se répandre dans mes entraillesen me mordant la nuque pour étouffer ses propres cris. Linettedormait non loin -à la portée d'un appel de *** maître- et il ne voulait troubler ni *** sommeil, ni *** esprit. Il se rendormitpresque aussitôt et je me blottis contre lui pour profiter plusintimement encore du contact de *** corps joufflu, bercée par ***souffle chaud dans mon cou. Je me réveillai assez tôtet m'éclipsai en douce, éclairée par les premièreslueurs du jour qui filtraient par les persiennes et les rideaux. Germains'était retourné et dormait profondément. Je prisune douche, fis ma toilette -sans oublier de me raser- et repris mon apparencede ravissante soubrette. Je descendis en cuisine rejoindre Linette quej'entendais préparer le déjeuner: elle devait avoir de longuesjournées, la pauvre. Elle avait l'air surprise de me voir: - " Tiens, tu es déjà debout? j'aurais cru que Monsieurt'aurait gardée auprès de lui pour *** plaisir per***nel... " - " Ben non, je me suis levée. Il avait l'air d'êtrefatigué. Bonjour, Madame Linette! " Elle m'embrassa: - " Oui, bonjour Alicia. Excuse-moi, j'étais tellement surprisede te voir... Je suis si seule si souvent... Mais je t'en prie, tutoie-moi.Tu veux un café? " Nous avons papoté longuement devantune tasse fumante. Elle nous avait entendus, malgré le soin quenous avions apporté à sa tranquillité: - " Je t'ai entendue crier plusieurs fois... Il t'a fait mal?" - " Oh oui, mais c'était bon quand même. Il a un groszizi, Monsieur Germain. Pas long, mais très gros. Tu l'as déjàvu? " Elle sourit, se remémorant un bon souvenir: - " Oui, une fois... Il allait faire l'amour à *** épousedans la buanderie, au milieu du linge sale. Ils aimaient bien ces jeux,et c'était chez eux après tout. Je suis entrée sansme méfier, et j'ai pu l'apercevoir quelques instants, dans la mainde Madame... Une belle pièce, en effet. " Je levai le doigt: - " Ben c'est pour ça qu'ils allaient dans la buanderie: c'estune belle pièce! " Elle rit de ma méprise et glissasur ce sujet, passant au comportement de *** patron. Linette sentait unfrémissement dans ses rapports avec Germain, et je l'assurai avecmes pauvres mots de mon soutien total. D'ailleurs, Germain descendit pesammentl'escalier prendre *** petit déjeuner au salon. Je me ruai pourl'accueillir en bas des marches avec mon plus beau sourire : - " Bonjour Monsieur! Vous avez bien dormi? " Il me sourit: - " Merveilleusement bien, mon petit ange, à part une crisede somnambulisme... Je vais prendre mon déjeuner, si tu pouvaisprévenir Linette... " - " Oui, et elle va manger avec vous. Moi, je regarde et je voussers. Il faut bien que je travaille un peu, non? " Il leva un sourcil: - " Quelle idée... Ma foi, si Linette trouve agréablede déjeuner en ma compagnie, je n'y vois pas d'inconvénient.Au contraire, à la réflexion. Bien au contraire... " Je fis part de mon idée à Linette qui ne semblait pas trèschaude. Non pas qu'elle soit contrariée à l'idéede devoir manger en sa présence, mais plutôt que ce soitune idée de moi et non de Germain. Je réussis -facilement- à la convaincre et l'accompagnai en apportant ses couverts. Elle,se chargeait du déjeuner en question. Germain lui prit la main: - " J'espère que nous n'avons pas trop troublé votrerepos... Alicia est assez... ...bruyante. " Linette baissales yeux, gênée: - " Non, non... Mais j'ai comme l'impression que vous lui avezfait très mal. Pardonnez mon audace, mais je connais votre particularitéphysique. Madame s'en était ouverte à moi, et elle se plaignaitparfois de douleurs. Elle ne vous en a jamais rien dit -je présume- pour préserver votre amour. " Germain semblait atterré: - " Mon Dieu, je m'en doutais! Toutes ces années àla voir grimacer sous mes assauts passionnés... Je croyais qu'elley prenait du plaisir... " Linette le rassura: - " Oh! Elle en prenait... Elle m'avait confié aussi qu'elleadorait se soumettre à vos élans et se sentir possédéepleinement, même au-delà de la plénitude... C'étaitlà ses propres mots. Et puisque nous en sommes à ces confidences,Madame m'avait invitée à vous satisfaire également.J'avais décliné *** offre, à l'époque, parrespect pour vous deux... " Germain sembla émoustillépar les projets inavoués de sa défunte épouse: - " Vous en aviez envie ou je vous dégoûtais déjà?" Elle cria, outrée: - " Monsieur! Jamais, vous m'entendez? Jamais vous ne m'avez dégoûtée.Bien au contraire. Mais je vous avais mis sur un piédestal, tousles deux, et je ne me voyais pas m'immiscer dans votre couple si harmonieux... Une vieille gouvernante compassée, qui plus est... " Ilrit en s'adressant à moi, clin d'oeil à l'appui : - " Tu as entendu? Elle aussi dit des gros mots... " Il reprit*** sérieux et lui fit d'un ton solennel: - " Je vous interdis de vous dénigrer de la sorte. Mon épouseétait -un peu comme l'est Alicia, dans un autre registre- trèsclairvoyante. Si elle estimait que je pouvais vous trouver à mongoût, c'est que vous l'étiez... " Elle étaitflattée: - " Vraiment, Monsieur? Mais plus maintenant. Quelques cruelles années***t passées par-là... " Il reposa sa grande tassede café: - " Ne soyez pas si dure avec vous même, ni trop tendre avecmoi. Demandez à Alicia de vous aider à vous apprêter.Je vous autorise même -que dis-je: je vous encourage- à puiserdans les placards de mon aimée. Je crois sincèrement qu'elleaurait été d'accord. " Il se leva: - " Pour ce matin, je retourne travailler. Je dois impérativementrendre cet ouvrage lundi matin: il repart à la bibliothèquenationale. Par contre, cet après-midi, je compte le consacrer entièrementà vous deux. Mesdames... " Il se retira et gravit les escaliersd'une démarche plus légère que la veille. Linette regarda longuement *** bolaprès qu'il soit parti. Elle se retourna brusquement, se rappelantenfin ma présence. Elle rayonnait: - " Oh! Ma chérie, tu as entendu? Quel bonheur! Quelle cruchej'ai été de me claquemurer dans mes préjugésstupides! " Elle me tira par la main pour m'asseoir à la placede Germain: - " Tu m'aideras à m'arranger un peu, dis? Tu te maquillessi bien... " Je lui souris: - " Ah ben oui... Mais ça va pas être dur, vous êtesbelle. Y a qu'à enlever la poussière, et hop! Vous êtesla princesse de ce château. " Elle rit. Je me servis dans la tasse de Germain,ce qui horrifia Linette: - " Attends! Je vais te chercher une tasse propre! " Je secouaila tête: - " C'est pas la peine : vous savez, avec Monsieur Germain, on afait des choses bien plus sales... " - " Oui, je m'en doute... Mais c'est moi qui aurais dû prendreta place. " Je la toisai d'un air de défi: - " Vous savez, c'est mieux que c'était moi. Ce qu'il m'afait, je voudrais pas qu'il vous le fasse. J'ai beaucoup l'habitude, maislà, j'ai cru qu'il allait me casser les fesses en deux. "Elle réfléchit un instant, et *** visage se décomposa: - " Tu veux dire qu'il t'a prise... heu... par derrière? "je me suçai quelques doigts maculés de confiture : - " Ouais, deux fois. " - " Madame m'avait dit qu'ils avaient essayé, mais qu'ilsy avaient vite renoncé : la douleur était atroce, malgréle soin qu'ils y apportaient... Mais si c'est le goût de Monsieur,je m'y plierai, dussé-je tourner de l'œil. " - " Pour moi, c'est normal. Vous demanderez à Monsieur Germainde vous dire, moi, j'ose pas, j'ai honte. " Elle me regarda engloutir mon déjeuner pensivement, puis je l'aidaià débarrasser. Elle tourna le dos à l'armoire,les mains derrière elle sur la poignée comme pour m'en interdirel'accès. Elle se mordit les lèvres et me dit, en évitantmon regard : - " Tout à l'heure, je t'ai demandé si tu aimais lesfemmes. Moi, je peux t'assurer que j'aimais Madame. Pas au point d'entrerdans *** lit -je n'aurais jamais osé- mais je me repaissais dela vue de *** corps. Elle aimait que je m'occupe d'elle, que je la lave,l'habille ou que je fasse ses soins corporels. Et ce jusqu'à sesderniers jours, mais elle me suppliait d'engager une infirmièrepour faire ce travail, elle avait honte de ce qu'elle était devenue.Même réduite à l'ombre d'elle-même, je l'aimaisencore et la couvrais de baisers. Monsieur, lui, était ivre dechagrin et de désespoir, au point qu'il ne put même pas l'honorerune dernière fois avant qu'elle nous quitte... Elle m'avaitpourtant demandé de la rendre " comestible " -c'étaitses propres termes- et attirante pour l'occasion. Ils ont passéla nuit ensemble, et au petit matin, elle... " Linette sanglotaen se mordant les lèvres, le visage ravagé par l'émotion: - " Il pleurait, il ne voulait plus la lâcher... Elle étaitsi belle, si calme... Il répétait: " Pardon, machérie, je n'ai pas pu, pourtant je t'aime tant... " Depuis,il traîne sa douleur comme un couteau planté dans *** cœur." Je me jetai sur elle et la couvrisde baisers et de caresses, ce qui la fit rire nerveusement malgréla douleur qu'elle ressentait, elle aussi : - " Ma pauvre Linette, c'est pas bien d'être triste comme ça... fais-moi un câlin ! " Elle me rendit mes caresses et mes petitsbaisers affectueux. Les siennes se firent plus pressantes et ses mainsparcouraient mes hanches et mes seins. Je la laissai faire en soupirantd'aise dans *** cou, jusqu'à ce qu'elle mit fin *********** àses attouchements par un chaste baiser sur mon front : - " Excuse-moi. Je n'aurais pas dû. Pardonne-moi " Jela regardai d'un air étonné : - " Ben pourquoi? C'était bien, j'aime bien, moi, qu'on m'aime... Pas Toi ? " Elle éluda la question sur un grand sourire radieux: - " Dis-moi, petite intrigante, tu sais ce que Monsieur a prévupour cet après-midi? Je suis sûre que tu es à l'originede ce changement d'emploi du temps : le samedi après-midi, il leconsacre habituellement à sa collection de timbres. " Je prisun air coupable : - " Ben oui, c'est moi... Je lui ai dit qu'on irait se promenerdans le parc entre les gros arbres, qu'il m'attacherait à un beauet qu'il me taperait un peu. " Linette ouvrit de grand yeux : - " Quoi? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est toi quidemande ça ? " Je boudai : - " Ben Oui... Ça m'énerve, ici, y a per***ne quiveut jouer avec moi. Madame Diane elle le fait bien souvent, un peu fortdes fois, mais c'est bien. " Elle fronça les sourcils en souriant: - " Mais tu es une petite masochiste, on dirait... Qu'en dit MonsieurGermain ? " - " Il m'a dit que oui, mais je sens bien que c'était pouravoir la paix, que j'arrête de l'embêter avec ça parcequ'il voulait plutôt jouer dans mes fesses. " Elle sourit en faisant une drôlede petite grimace dégoûtée qui tordait ses fines lèvres: - " Tu es un drôle de phénomène... Tu ne préfèreraispas jouer au croquet, plutôt ? Ce serait plus de ton âge,et nous y jouions parfois tous les trois. Ça rappellera de bonssouvenirs à Monsieur. " Elle devait parler de mon âgemental, je présume... Linette me montra sa maigre garde-robeet je lui choisis une belle robe d 'été vert anis. Elles'assit ensuite devant la glace de sa coiffeuse et sortit quelques produitsde maquillage : ils semblaient très anciens. Je les examinai d'un air dubitatif: - " Je vais chercher les miens. Je sais m'en servir, mais pas destiens. " Je revins rapidement et entrepris de la rendre séduisante.Elle s'enquit : - " Tu ne mets rien pour cacher mes rides? Elles commencent àse voir... " - " Non, je les cache pas, je les mets en valeur. Monsieur Germainil est antiquaire, lui il sait que les vieilles choses ont de la valeur." Elle rit : - " Dommage qu'il ne soit pas paléontologue, il m'aurait déjàprise sur la table du petit déjeuner ! " Je souris par politesse,je n'avais pas compris : - " Il faut pas tricher. Les tricheurs, ils perdent toujours àla fin. Regarde les vieilles madames qui se font tirer la peau, elle***t plus de rides mais on dirait quelle ont une tête en plastique,comme les poupées. C'est pour ça qu'on appelle çala chirurgie plastique. Même des fois, elles ***t si pas bellesqu'on dirait des pois***s qui se ***t écrasé la têtedans leur bocal... Voilà, j'ai fini. Je vous ai faite àpeu près belle, mais pour ce soir, juré je vous fais enprincesse, comme Sissi, mais en plus vieille. " Elle resta insensibleà mon compliment, mais s'admira sans fin dans le miroir : - " Ah oui ! Bravo ! Ton maquillage est vraiment discret : tu esune vraie artiste... " Elle m'attira contre elle pour que l'onpuisse s'admirer ensemble. Cette fois, je pris les devants et l'embrassaipassionnément. Elle se laissa faire de bon cœur mais me repoussagentiment. Ce n'était pas la première fois qu'elle expérimentaitles amours saphiques, à mon avis -bien que pour ce qui me concerne,le terme soit un peu exagéré...
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chrislebo
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" Ah bon... Dis, ça veut dire quoi, le mot que tu m'asdit tout à l'heure ? Heu... Masotiste, ou un truc comme ça... " Linette se redressa sur sa chaise et prit le temps de boire à*** verre d'eau avant de répondre : - " Hé bien, un masochiste -ou une masochiste dans ton cas-c'est quelqu'un qui aime bien qu'on lui fasse du mal, ce qui n'est pasnormal à mon avis. Moi, je préfère qu'on me fassedu bien. Tu peux me dire ce que ça te fait ? C'est la premièrefois que j'en rencontre une, et je me suis longtemps demandée cequi les motivait... " Je tordais mes mains, puisant dansmes sentiments contradictoires : - " Ben, je sais pas... Il faut que les gens qui me tapent, ilsm'aiment. J'ai déjà eu des monsieurs malades vraiment méchantsqui voulaient vraiment me faire du mal. J'ai eu peur, là je voulaispas, et mes maîtres ils étaient pas contents non plus. " Linette me glissa, amère : - " Je parie qu'ils t'on frappée pour te consoler ? " - " Ah ben non ! Ils étaient très gentils et trèsembêtés. J'ai pu dormir entre eux deux pour me faire consoler.Là, j'étais bien contente... " Je sauçai ma cassolette avecdélice : - " Mais quand c'est des gens qui m'aiment, Comme mes maîtresDenis et Diane, c'est pas pareil. Je suis triste quand ils ne me punissentpas, ou qu'ils me tapent pas. Des fois, ils m'attachent, ils me tapentun peu et ils font exprès de m'oublier et ils font comme si j'étaispas là, je peux pas faire pipi ou je mange pas. Là, c'estpas pareil, je sais qu'ils pensent toujours à moi. Des fois, MonsieurDenis passe me serrer très vite en me faisant mal aux fesses, çaj'aime bien. Surtout quand ils me remplissent la bouche pour pas m'entendre.Et même que des fois, c'est pas lui, ou il y a plusieurs messieursavec lui... " Linette semblait au bord de la nausée: - " Je ne voulais pas que tu me racontes ce que tu subis. Je voulaisjuste savoir ce que tu ressens au fond de ton cœur, pourquoi tu asdu plaisir quand on te fait du mal. " Je fis la moue, puis un grand sourire: - " De l'amour ! Beaucoup d'amour. C'est comme ça que je donnemon amour. Offrir quelque chose qui vous coûte, c'est donner beaucoup.Et m'offrir de la douleur, c'est prendre tout l'amour que j'offre. Merien faire, c'est m'empêcher de donner mon amour et me rendre malheureuse.C'est pour ça qu'il faut me taper. Tu voudras ? " Linetteessayait d'assimiler ma vision de la chose : - " Si tu veux... Mais quand tu m'as embrassée, tout àl'heure, tu voulais me donner de l'amour, alors pourquoi te faire frapper? " Je soupirai : - " T'as pas compris... Je parlais d'amour, le vrai, comme celuiqu'on a pour le Bon Dieu, la Sainte Vierge et le petit Jésus. Lesbisous, les câlins, quand on joue dans le lit, c'est pas pareil." Linette hocha lentement la tête : - " Oui... Je crois comprendre. J'aurais du mal à reformulerce que tu viens de me dire, mais je crois que j'ai compris dans les grandeslignes. C'est promis, je m'occuperai de toi. Avec amour. " Je hochaila tête d'un air décidé : - " Et Monsieur Germain aussi. Il a dit. Il faut tout lui dire ce que j'ai dit. " Germain se racla la gorge, visiblementmal à l'aise : - " Dites-moi, Linette, j'ai évoqué -pour la énièmefois- l'inclination d'Alicia pour les sévices corporels, et ellem'a assuré qu'elle vous avait abondamment renseignée surle sujet. Elle refuse de renouveler ses explications. J'ai l'impressionque cela l'a épuisée... " Je confirmai l'impressionde Germain : - " Ah ouais. J'ai dû me faire fumer la tête pour trouverdes mots comprenables pour vous. Alors, Linette, vous lui dites bien toutcomme j'ai dit. " Elle rit : - " Bien, Alicia... Monsieur, j'espère que je serais assez... " comprenable. " Alors, si j'ai bien compris, Alicia fait ladistinction entre deux amours : le léger, comprenant les attouchementset les rapports sensuels, et le profond, quasi mystique, qu'elle ressentenvers la per***ne qui la maltraite -à la condition expresse qu'ellel'aime, enfin qu'il y ait une dualité -j'oserai même le termede communion- bourreau-victime. Elle m'a affirmé qu'elle ressentaitle même amour envers la per***ne qui lui " offre " sessévices que pour Dieu. Voilà, je crois que j'ai répétéà peu près tes paroles. " Je hochai pensivement la tête.Germain reposa sa fourchette et se rinça la bouche à ***verre de bordeaux : - " Je n'en suis pas surpris le moins du monde, et pour tout dire,enchanté de cette nouvelle. J'entretiens des rapports ***************** un ami -ancien séminariste et à présent évêque- au sujet des saints et de leurs sacrifices. Même Jésus Christétait mu par ces sentiments qui nous semblent révoltants: Il a souffert jusqu'à la mort pour nous submerger d'amour, pardelà les siècles. Idem pour les saintes " àgrand spectacle ", comme Catherine de Sienne -qui se délectaitdes suppurations et des sanies recueillies dans un bol sur les maladesaux plaies les plus nauséabondes**** et Thérèse d'Avilaqui passait la nuit à se faire ******** par les anges. Les sœursqui assistaient à la scène rapportaient que cela ressemblaitétrangement à un orgasme prolongé****... Je neveux pas dire par là que les masochistes ***t des saints ni queles saints ***t masochistes, mais qu'une certaine forme de douleur consentiepeut s'apparenter à un profond acte d'amour. " Je fis une moue dégoûtée: - " Votre Thérèse, elle faisait pire que moi. Le pireque j'ai fait, c'est de servir de petit coin, et encore, ça, j'aibien aimé. Bon, maintenant, vous allez lui dire que je suis ratée.Je regarde que vous dites bien tout. " Il soupira : cette tâchene lui plaisait pas... Plus pour *** image de marque que par respect pourmoi, je suppose... - " Bien... C'est délicat. Je suppose qu'elle vous a parléde cette nuit, et de nos rapports, je présume ? Entre femme, ondoit parler de ces choses-là... " Linette n'étaitpas à l'aise non plus, et ne tenait pas vraiment à apprendrece que je voulais qu'elle sache : - " Oui, monsieur, mais c'est votre vie privée, et elle neme regarde absolument pas. Vous avez le droit d'assouvir vos pulsionsperverses avec une fille majeure. " - " Vous ne me facilitez pas vraiment la tâche... C'estla volonté d'Alicia, et cela ne m'amuse pas non plus. Bien, jevais être cru, vous ne me laissez pas le choix : je l'ai sodomisée,et ceci à deux reprises. Je suppose que vous l'avez entendue crier.Oui, vous me l'avez confirmé ce matin... Et bien, si je l'aidéshonorée de la sorte, ce n'était pas par vice -bienque j'en ai retiré un immense plaisir, c'était une expériencenouvelle pour moi- mais par obligation. À part sa bouche, ellen'a pas d'autre orifice. Pas de vagin, mais elle a un pénis. "Linette se dressa : - " Quoi ?! C'est un travesti ?! " Germain lui fit signe dese taire, mais je criai à mon tour : - " Ah non ! Pas encore ça ! Pas ce mot qui veut rien dire! " Je mouillais mes yeux pour faire bonne mesure. Germain lui expliqua ce que j'étaisvraiment : - " Non, Linette : Alicia est une vraie fille dans *** cœur.Elle sent confusément qu'elle est anormale, mais elle se sent absolumentfemme, jusqu'à éprouver un désir ardent de porterun enfant, désir évidemment irréalisable. J'espèrene pas vous avoir choquée par mes pratiques sexuelles... Entout cas, veuillez ne pas déconsidérer cette brave Alicia,et voyez-la plutôt comme une de vos semblables. Je l'ai cruellementblessée, hier, alors qu'elle m'avait gentiment prévenu de*** " problème ", qu'elle ne parvient pas à identifierd'ailleurs. Ne faites pas la même erreur, je vous le demande commeune faveur. Et, dernière chose, je tiens à accéderà *** désir de se faire corriger, cet après-midi.Veuillez préparer le nécessaire, je vous prie. " En prononçant sa dernièrephrase, Germain me regardait avec amusement saliver devant la part declafoutis qui l'attendait : - " Tu en as eu pour ton dessert ? En veux-tu encore ? " - " Ben... On avait pas fini quand vous avez ***né. Maisoui, j'en veux bien. Ça sent bon, ça aussi ! " Il émitun rire sardonique: - " Je m'en doutais, vilaines menteuses ! Je vais vous punir pouravoir proféré un tel men***ge: je vous condamne àprendre le café et votre dessert en ma présence ! "Linette se leva pour débarrasser et chercher nos desserts et lecafé. Elle prit un air contrit, tout en souriant : - " Pitié, maître! Pas ça! Fouettez-nous nue,plutôt! " Il cria, se voulant menaçant: - " Ah! Ne me tentez pas, Linette, ne me tentez pas! " Pour la première fois, j'entendaisle rire joyeux de Linette qui ré***nait en cascade dans le grandhall. Germain me sourit: - " Tu vois, je lui ai tout raconté. Elle n'a pas l'air d'êtretrop effrayée... " - " Oui, et puis vous allez nous taper toutes nues toutes les deux,ça va être bien! Elle pourra vous donner plein d'amour, commeça! " Il tendit la main pour réfréner mes ardeurs: - " Holà! c'était une boutade... Nous allons commencerpar toi. Ne nous en veut pas, mais c'est une chose nouvelle pour nous.Je ne sais pas si d'ailleurs nous serons à la hauteur de tes espérances." Je patientais dehors avec ma longeet mon scion de bambou en attendant que Linette reparaisse avec Germain.Cinq minutes plus tard, ils descendaient les marches du perron en devisantaimablement : - " Vous avez eu là une excellente idée, Linette. Jecrois qu'il n'y a pas de meilleur jeu pour cette occasion, distrayantet accessible à tous. Et que de souvenirs, mon Dieu, que de souvenirs!" J'aidai Linette à enfoncer lesarceaux selon un parcours machiavélique tandis que Germain examinailes maillets et les boules, pensif. Je m'amusais réellement commeune folle, criant après Linette ou Germain qui s'ingéniaientà éjecter ma boule hors du circuit. Ils ne me ménageaientpas, et j'aimais bien ça. Monsieur confia à sa gouvernante: - " Mon Dieu, comme j'aurais aimé avoir une enfant comme elle!Regardez-la vivre, quel plaisir! Même aussi simplette, elle m'auraitcomblé de bonheur. J'ai élevé mes enfants dans lerespect, l'obéissance et le travail, et voyez le résultat:des êtres ingrats, froids et calculateurs, qui viennent m'imposerponctuellement leur progéniture -leur copie conforme- pour estimerla valeur de leur héritage... Quelle ironie ! On croit que laréussite est la clé du bonheur, et regardez... Regardez-la! Heureux, les simples, le royaume des cieux est à eux... " Je bondis sur place: - " Ouaiiis! Buuut! " Linette remporta la partie haut lamain. Germain avait sa dose, et nous aida gentiment à ranger : - " À présent, allons nous promener dans le parc. Alicia,prend ton matériel que je vois là... Tiens, ma canneà pêche... Au moins, elle va servir un peu... " Il était très joyeux et détendu, et Linette, à*** bras, était comme une rose épanouie. Ils devisaient en évoquant lebon vieux temps, Madame et les enfants. Moi, je les suivais à petitedistance, examinant les arbres, recherchant l'élu de mon coeur.Un grand marronnier me fit de l'œil et je criai : - " Ça y est! Je veux çui-là! " Germainet Linette se retournèrent et vinrent me rejoindre. - " Voilà : Vous allez m'attacher et me taper. Mais attention,hein ? Faut pas être gentil ou dire que j'ai trop mal, autrementça gâche tout. Et il faut me dire des gros mots, et me punirvraiment. Vous pourrez ? Vous êtes trop gentils, je crois. "Germain haussa le ton : - " Petite idiote, j'ai eu trois enfants, et je ne me gênaispas pour les corriger sévèrement. Tu ne m'attendriras pas.Déshabille-toi. Vite ! Linette, vous l'attacherez, bien serrée." Il me donna une grosse claque sur les fesses et m'arracha la triqueet la longe des mains. Je m'exécutai en baissant la tête,soumise, et me mit entièrement nue. Linette fut très troubléepar la vue de mon sexe, incongru sur mon corps si féminin. Je nelui laissai pas le temps d'en profiter en étreignant le gros troncrugueux. Linette me lia les poignets ensemble -mes mains étaientdistantes d'une trentaine de centimètres- d'un geste sûret rapide, ainsi que les chevilles en m'obligeant à serrer lesjambes autour du tronc en une position tout à fait inconfortable.Elle aussi devait bien m'aimer... Mes pieds étant décollésdu sol, seule l'écorce sur ma peau et mes poignets serrésme tenaient debout. Je n'aurais pas imaginé que ce fut aussi pénible... Soudain, la fine baguette de bambou s'abattit sur mes reins en un sifflementaigu. La brûlure m'arracha un cri. Germain semblait ennuyé: - " Tu cries trop fort. Je ne veux pas t'entendre, tu vas nous faireremarquer. Mords-toi l'épaule ! " Il reprit ses coups, maisje faisais encore trop de bruit en pleurant à présent : - " Linette, faites-la taire. Débrouillez-vous. " Elleplaqua sa main sur ma bouche en s'efforçant de me faire des yeuxmenaçants, mais, à travers mes larmes, je voyais bien qu'ilsétaient humides également. Elle m'embrassa alors sauvagement,écrasant sa bouche sur la mienne à chacun de mes sursauts.C'était très bon, et j'accueillis sa langue consolatriceavec bonheur. Germain s'arrêta, jetant la finebaguette de bambou au sol: - " Je n'en puis plus. Linette, vous me faites un effet terrible,toutes les deux... Je vous prie de m'excuser, mais je n'y tiens plus." Il baissa *** pantalon et se colla derrière moi, s'insinuantsans ménagement entre mes fesses. J'avais été bieninspirée de me lubrifier, il était très en forme... Linette continuait à m'embrasser au rythme des coups de reins deGermain, canalisant à grand-peine mes cris et mes contorsions. Mais cela ne dura qu'un instant, et Germain se retira rapidement en lâchant: - " Le cul de cette petite pute est exquis... " Il se rhabilla,et, *** excitation retombée, se sentit assez gênépar sa conduite et ses propos. Linette ramassa la baguette et reprit macorrection, sur les fesses et les cuisses cette fois. Je l'entendais ahanerà chaque coup, elle y mettait du cœur. Moi, je mordais ànouveau mon épaule... Elle s'arrêta net. Germain avaitretenu *** bras : - " Cessez, Linette, vous vous épuisez. Venez plutôtvous promener avec moi, nous avons beaucoup de choses à nous dire... Allez, venez, elle ne mérite pas qu'on s'intéresse àelle. " Je les regardai s'éloigner sous les arbres frais,se tenant par le bras, sans un regard pour moi. Ils avaient étéparfaits. La peau griffée par mon châtaigner,je suivais leur conversation silencieuse de loin et essayais de devinerleurs propos. Ils m'adressaient par moment un coup d'œil fugace etinquiet, mais semblaient être en grande discussion, face àface, se prenant et se caressant les mains. Germain se jeta à genouxen parlant d'une voix forte et chargée d'émotion, suiviaussitôt de Linette qui fit de même, mais sur un ton plusrésolu. Germain la releva, lui baisa les mains et ils disparurentau fond du parc -si tant est qu'il en eut un, tellement il me semblaitimmense. Je pouvais entendre le clocher du villageproche égrener les heures, après avoir annoncé unmariage. Il était six heures passées lorsque Linette vintme chercher sans un mot, se contentant juste de me délier un piedet un poignet, et elle repartit aussitôt en direction de la mai***.Je la surpris tout de même à me jeter un regard coupablepar dessus *** épaule, qu'elle déguisa en mépris. Je frottai mes poignets endoloris etma poitrine marquée par l'écorce, sous mon poids et mesconvulsions, puis je me rhabillai bien vite pour aller rejoindre mes maîtrestemporaires. Je retrouvai Linette dans sa cuisine: Elle préparaitle repas -qui pour une fois n'avait pas tenu compagnie à Hibernatus-en chantonnant gaiement. Je me jetai sur elle en la serranttrès fort : - " Oh! Ma gentille Linette, comme tu m'as bien fait plaisir ! Tupeux pas savoir ! " Elle me prit dans ses bras avec réticence: - " Nous sommes des monstres... Je n'aurais jamais cru pouvoir faireça. Mais le pire, c'est que j'ai pris un plaisir immense àte ********... Si Germain ne m'avait pas arrêtée, je nesais pas ce que je t'aurais encore fait... " Je la grondai : - " Mais non, vous êtes des amours de m'avoir fait tout ceque je voulais. Même me faire croire que vous vous en foutez demoi, mais moi je voyais bien que vous me regardez avec des yeux tristes... Vous pouvez être content, j'ai eu un beau cadeau. Maintenant, jevous embête plus avec ça. Qu'est-ce qu'on mange? " Elle rit : - " Tu ne perds pas le nord, toi! Que des bonnes choses... J'ai enviede fêter ça. Tu pourras me faire belle, ce soir, alors? "Je lui fis, les poings sur les hanches: - " Ah ben ouais! Vous allez être belle comme la princessede cendrillon. Et pis, c'est pareil: vous êtes toute sale dans lacuisine, et hop, un coup de baguette magique -pas celle que j'ai eu surles fesses, hein!- et vous êtes toute belle, que Monsieur Germainil va se rouler par terre quand il va vous voir. " Linette, toujoursd'humeur badine, lâcha sur un ton faussement sérieux : - " De rire? Merci bien. Je n'ai pas fait l'école du cirque,mais l'école hôtelière. " Je ris à ***humour si proche du mien : - " Mais non, vous êtes bête. Il va pleurer de voir unesi belle madame qu'il a rendu malheureuse si longtemps... "
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chrislebo
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Je l'accueillis dans le hall. Il semblaitplutôt gêné et baissa les yeux en me voyant, aussije tins à le mettre à l'aise: - " Ah Monsieur, je vous attendais.Je voulais vous dire merci pour tout ce que vous m'avez fait. J'ai déjàdit pareil à Linette, alors, il faut pas vous inquiéter.Je vous vois tout bizarre, y faut pas. Allez, venez, je vous ai préparéune belle surprise... " Je ris dans ma main : " Ouais, unebelle surprise! " Détendu et intrigué,il me suivit jusqu'au petit salon, à côté de la salleà manger monumentale. Je l'installai dans un fauteuil moelleux,tout en attentions et en prévenance, le couvant des yeux commeune jeune fille comblée par une nuit d 'amour torride : - " Voilà. Bougez pas, je vais chercher votre surprise. Bougezpas, hein? " Il acquiesça en souriant, amusé par monexcitation. Linette avait dû nous entendrecar elle se tenait en haut des marches, un peu en retrait. Elle sautaitsur place, excitée comme une collégienne, et je la rejoignisbien vite : - " Comment tu me trouves ? Ça va ? Je suis pas trop froissée? J'ai pas abîmé mon maquillage ? Et mes cheveux? J'ai pasune mèche, là ? " Je répondis patiemment àtoutes ses questions, en lui souriant tendrement. - " Vous êtes très belle. Une princesse, je vous dis...Votre prince, il attend au salon. J'y ai dit qu'il allait avoir une surprise,et je crois bien que c'est vraiment vrai. Tout à l'heure, vousétez déjà un peu belle et... Au fait, y vous adit que vous étez belle ? " - " Oui, mais pas tout de suite. Il voulait me le dire plus tôt,mais il trouvait cela inconvenant... Mais après ce qu'on t'afait, on a parlé d'égal à égal. C'étaittrès fort... On s'est dit des choses... " Ses yeux commençaientà s'embuer mais elle reprit ses esprits et sa gaieté enme donnant une petite tape sur les fesses, ce qui me fit glousser : - " Allez, descends, petite coquine ! Je te suis à distance." Je rejoignis Monsieur Germain qui étaitplongé dans *** carnet en patientant. Il me regardait avec amusementme poster devant la table basse, entre les deux fauteuils, les mains dansle dos, bouillante d'une excitation contenue. Soudain, il se raidit, portala main à *** cœur, se leva, la mâchoire pendante -cequi mettait sa lippe humide encore plus en valeur- et bredouilla àl'attention de Sissi : - " Mon Dieu! Vous êtes sublime, Linette! L'espace d'un instant,j'ai cru revoir mon Eymeline... Mais je suis sot. Je ne veux pas vouscomparer sans cesse à elle : Ce doit être très humiliantpour une femme de vivre dans l'ombre d'une rivale... Vous êtessublime, vous, Linette. Voyez, j'en ai les larmes aux yeux tant vous irradiezde beauté. " J'étais vexée pour elleet grondai Germain: - " Hé Ho, Monsieur! On s'est donné du mal pour qu'ellesoit comme une princesse, et vous vous dites qu'elle irradie, comme sic'était du géranium ! Dites pas n'importe quoi, vous allezencore la faire pleurer ! " Il rirent et s'installèrenten vis-à-vis en se couvant des yeux. Moi, je faisais un peu lagueule de ne pas être plus souvent prise au sérieux. Je reprisvite mon air joyeux pour leur servir l'apéritif en buvant leursparoles, mais malheureusement, ils restaient très évasifsen ne faisant que des allusions à leur passé commun et auxpropos -visiblement intenses- qu'ils ont échangés dans leparc. Ils étaient assis face àface, Linette finissant d'allumer amoureusement le cigare de Germain.Après un si bon repas, cette odeur me soulevait plutôt lecœur. Il prit le cigare que lui tendait Linette et me fit, joyeux: - " Alicia ! Tu pouvais te joindre à nous, tu sais ? Viensnous servir : nous prendrons tous deux une fine. " Je les serviset me lovai entre les genoux de Germain qui bredouilla : - " Mais, enfin ! Je ne... Pas devant... Linette est là! " Je lui décochai un grand sourire angélique : - " Oui, vous avez rai***. Il faut toujours commencer par les femmes.Madame Diane elle me dit ça toujours, même que Monsieur Denisil râle et qu'il a jamais le temps... " Germain m'interrompit: - " Mais non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire ! Je n'ai pas envie,et Linette non plus ! " Je lui répondis sur un ton plein d'assurance,teinté de reproche : - " Ah, ça ! Vous dites toujours que vous avez pas envie,après vous en redemandez ! C'est comme les dames qui viennent prendrele thé chez Madame : elles prennent un petit bout de gâteau,parce qu'on les *****, et après, elles mangent tout en disant c'estpas rai***nable. Et Linette, vous croyez qu'elle a pas envie ? Je saisqu'elle pense qu'à ça ! " Curieusement, Linette resta étrangementsilencieuse. Germain aussi, guettant sa réaction. Elle mordaitses lèvres, en proie à un conflit intérieur. Ellefinit par lâcher : - " Vas-y, Alicia. Ça ne me gêne pas que tu t'occupesde Monsieur. Il a déjà fait ça devant moi, tout àl'heure. Je ne suis qu'une domestique, comme toi, après tout... " Germain était excité par la proposition de sa gouvernante,et n'émit qu'une faible objection : - " Mais, Linette, vous êtes sûre? Après toutce qu'on s'est dit ? " - " Je vous en prie. Ne vous gênez par pour moi. De toute façon,il est hors de question que j'aie des relations sexuelles avec un hommeen dehors du mariage. Et puis, vous l'avez fait venir pour ça,après tout. Profitez-en. Allez, je vous regarde. Faites-moi ceplaisir. " Germain ne répondit rien. Quine dit mot consent... Je m'emparai de *** sexe, mou pour l'instant,mais m'appliquai à lui pratiquer la meilleure fellation possible.Je regrettais que Linette ne puisse rien voir d'où elle était.Elle lui parla, d'une voix chaude et tendue par l'émoi qu'ellene cherchait pas à dissimuler : - " Monsieur... Je me souviens vous avoir surpris avec notre chèreEymeline... Je l'enviais, et comme je l'aimais... Elle adorait me confiervos secrets d'alcôve. Si vous le désirez, je pourrais laremplacer, comme elle me l'avait demandé... J'envie Alicia,elle ne s'embarrasse pas de conventions. Elle ne cherche qu'à donnerdu plaisir. Un vrai ange... Oui, un vrai ange... " Germainse pâmait, perdu dans les yeux de Linette. Il lui faisait l'amour,par per***ne interposée : - " Oh ! Ma chère Linette ! Comme vous êtes bonne avecmoi ! C'est vrai, je vous aime. Et à présent, c'est clair: Voulez vous être ma femme? " Je n'ai jamais vu une demande en mariageaussi romantique... Il aurait pu attendre un peu, tout de même... Mais Linette se semblait pas choquée,comme si je n'existais pas : - " Oh ! Mon bon Germain ! Oui!... Oh oui ! Je veux êtreà vous... Toute à vous. Epousez-moi, je saurais voussatisfaire, même s'il m'en coûte... " Elle s'arrêtapour le regarder prendre *** plaisir. D'après sa voix amoureuse,elle semblait avoir apprécié : - " J'aime vous voir... Comme ça. J'espère que jevous verrais souvent aussi heureux... Sauf quand je vous tourneraile dos, bien sûr ! " Je rhabillai Germain. Sa promise l'émoustillaitbeaucoup, et je doutais fort qu'ils tiennent jusqu'au mariage : - " Linette, vous êtes une coquine, et j'aime ça. Jevous promets de ne pas vous décevoir, et surtout d'être àla hauteur de vos attentes. Mais Alicia s'était proposéede vous satisfaire également. Vous dites que vous voulez me plaire,mais je veux une preuve de votre loyauté. Laissez-vous faire àvotre tour, et offrez-moi votre plaisir. C'est un ordre. " Je me mis aussitôt à sesgenoux, arborant un grand sourire d'encouragement. Elle était trèsgênée : - " C'est embarrassant... Je ne sais pas si... Avec une fille... Vraiment... " Germain abattit une carte décisive : - " Vous vous vantez d'avoir eu une certaine complicité avecEymeline, mais ce que vous ne savez pas, c'est que vous n'étiezpas la seule à bénéficier de ses confidences. Alors,ne me faites pas croire que c'est une chose nouvelle pour vous... " Elle semblait atterrée, paniquée: - " Elle m'avait promis!... Jamais vous n'auriez dû le savoir! Cela ne nous est arrivé que quelques fois, en votre absence.Nous ne voulions pas vous faire de peine... " Germain se mit à rire àgorge déployée. Il s'en expliqua après s'êtreun peu calmé : - " Eh bien... Non, ma tendre épouse ne vous a pas trahie,c'est vous-même qui venez de le faire... Elle m'a toujours cachévos amours saphiques, bien que je m'en doutais, au vu de la tendressede vos rapports... Cela restait un fantasme d'homme, jusqu'àaujourd'hui, et je vous remercie de rajouter une rose sur l'autel queje lui ai dressé dans mon cœur... Mais non, je faisaisallusion aux rapports soutenus que vous entreteniez avec la petite bonneque j'aimais tant, Claudine... Vous n'étiez pas trèsdiscrètes, surtout dans le silence nocturne... " Sans un mot, Linette vida *** verrede cognac brûlant d'un trait et s'offrit à moi, comme sielle montait à l'échafaud. Je fis glisser sa culotte humideque j'offris malicieusement à Germain, sous le regard réprobateurde Linette et ouvris ses cuisses en l'avançant au bord du fauteuil.Germain pouvait voir ses belles jambes gainées de bas couleur chair,encadrant ma tête agitée de mouvements de bas en haut. Germainla gronda : - " Mais laissez-vous aller, nom d'une pipe ! Regardez-moi dans lesyeux, et laissez-vous porter par vos sens ! " Ses conseils semblèrentporter leurs fruits, et petit à petit, Linette appréciapleinement mes caresses, au point de guider ma tête avec ses mains.Je sentais qu'elle faisait très attention à ma perruque,bien qu'il en faille beaucoup pour la déloger. Germain avait dûlui en parler... Elle jouit en geignant, comme une enfantcapricieuse et grognonne. J'embrassai une dernière fois*** sexe en gage d'affection et rabattis sa robe. Germain serrait sa petiteculotte dans *** poing et la humait avec délice, ce qu'il devaitfaire depuis un moment... Linette lui fit, gênée : - " Je vous ai donné ce que vous vouliez. Rendez-la-moi, maintenant.Vous m'embarrassez, à la sentir comme ça. De plus, j'aidû la tacher, c'est très gênant. " Il enfournala petite culotte dans sa poche et toisa sa fiancée : - " Non. Je tiens à la conserver : c'est mon cadeau de fiançailles.Je la garderai sur moi, jusqu'à ce que vous soyez mienne. Au moins." Il me mit une tape sur les fesses pourme faire monter l'escalier, ce qui me fit glousser : - " Oh ! Monsieur, comme vous êtes coquin ! " Un peu surréaliste,comme remarque, après ce qu'il venait de me faire endurer... Comme la nuit précédente,je m'étais préparée de fond en comble, mais j'avaisrevêtu ma tenue d'infirmière, avec mes bas blancs. Il nel'avait pas encore vue... J'entrais sans frapper. Germain étaitdéjà couché, et cette fois, entièrement nudans *** lit ouvert. Pas de livre pour apprendre à mourir dansla joie, rien. Seul un sachet d'aspirine vide gisait sur la table de nuità côté de *** verre d'eau. Il me détailla avec intérêt: - " Tu es très belle en infirmière. Tu savais que c'étaitun des fantasmes préféré des hommes ? " Je prenaisdes poses suggestives : - " Ben ouais. J'allais pas me déguiser en bonne sœur,quand même... " - " Et pourquoi pas? Tu serais certainement ravissante, dans cettetenue. À vrai dire, je crois que j'aimerais beaucoup... " Je bougonnai : - " Faut pas jouer avec la religion. C'est pas bien. Le bon Dieu,je crois pas qu'il aimerait ça. " À la vérité,c'est une idée qui m'excitait également, mais je n'avaispas la tenue idoine. J'aurais même pu chanter mon adaptation àcapella de " Dominique-nique-nique " dans cette tenue...
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chrislebo
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Il me souffla, en rut : - " Hier, quand je trouvais ton cul appétissant, tu as disque tu aimais te le faire manger, tu te rappelles ? " Je me fendisd'un large sourire : - " Oh oui, alors ! " Il me fixa d'un air trouble : - " Hé bien, j'espère que tu aimes ça. Je n'aipas arrêté d'y penser, et moi aussi, j'ai envie d'essayer.Tu vas me manger. " Je ne m'attendais pas du tout à ça,et je dus faire une drôle de tête : - " Quoi, ça te dégoûte? Tu dois en avoir l'habitude,pourtant ! " Je tentai de reprendre une contenance, et un air enthousiaste.Oh ! Cela ne me déplaisait pas, mais j'étais tellement surprise... - " Oui, Oui... Oh ! J'aime aussi, hein ? Montrez-moi votre grosderrière. " Il se tourna péniblement, et je le plaçaiau bord du lit, à quatre pattes. Après une brève toilette,je regagnai ma chambre. Germain m'avait fait plutôt mal et je commençaisà souffrir continuellement de la visite répétéede *** membre épais. Je somnolais depuis un petit moment quandla porte de ma chambrette s'ouvrit et se referma doucement. Je crus avoirrêvé quand une douce présence se glissa sous mes draps. C'était évidemment Linette.Sa bouche cherchait la mienne en me soufflant *** haleine chaude et parfumée: - " Ne dis pas un mot. Germain ne doit pas savoir. Jamais. "Elle m'embrassa passionnément, comme lors de ma punition, et fitglisser ma chemise de nuit en tremblant : - " Tu m'as léchée divinement, et devant mon fiancéencore. J'étais un peu gênée, mais terriblement excitée... Oui, terriblement. J'étais trempée, et j'espéraistant ta langue... " Elle se coula sur moi, se dirigeant vers monsexe en arrachant mes couvertures. Je la retins par le bras : - " Non, je suis pas belle... Y faut pas. " Bien sûr,j'en mourrais d'envie, mais je protestai pour la forme. Germain me secoua l'épaule : - " Réveille-toi, Alicia ! J'ai encore envie de toi. Je t'airenvoyée trop tôt. " Je fis mine de me réveiller: - " Mmm ? C'est vous, Monsieur ? Quelle heure il est ? " - " Plus bas ! Linette dort à côté. Je vais teprendre de telle façon qu'elle ne t'entende pas. Je ne voudraispas qu'elle me prenne pour un satyre. Mais j'ai des besoins... Tu asouvert la boîte de Pandore, à toi d'en assumer les conséquences." J'étais encore embrumée: - " Mmm ? La quoi ? " Il me tira par les pieds pour amener monvisage au milieu du lit, et je me laissai faire sans comprendre. Mais je compris bien vite : il s'allongeaau-dessus de moi et planta *** sexe dans ma bouche, m'étouffantde *** gros ventre. Je l'entendais psalmodier des obscénitésà voix basse pendant qu'il me déshonorait : - " Oui, je te baiserai aussi comme ça, ma salope de Linette... Tu aimes ça, grosse pute, vieille salope... Tu as bien boufféla chatte de ma femme, sale truie ! Je t'aime, sale putain, je t'aime... " Et il s'abandonna en moi en grognant, puis se releva précipitammentet bredouilla : - " Ne dit rien... Jamais. Elle me quittera sinon, c'est sûr... Oublie... Tu n'as rien entendu. " Et il s'enfuit à grandes enjambées. J'entendis la portede sa chambre se refermer assez bruyamment. Linette refit surface en s'extrayantpéniblement de dessous le lit. Elle me poussa pour se faire uneplace et dit, nonchalamment, d'un ton amusé : - " Bien. Reprenons où nous en étions, Mademoiselle,je vous prie. En position... " Après une retouche sommairede mon maquillage -qui commençait à m'insupporter, malgréle service minimum que je m'accordais pour la nuit- je descendis prendremon déjeuner. Linette regardait mes petits seins nus sous ma chemisede nuit vaporeuse et secoua la tête en souriant. Dieu sait quelleidée elle avait en tête : - " Après manger, tu feras ta toilette et tu mettras ta bellerobe, la bleue que tu avais hier. Et ton chapeau. Je sens que tu vas fairetourner la tête à plus d'un paroissien... ensuite on iraà la pharmacie, et à la boulangerie. Je vais acheter unbeau gâteau en ton honneur, pour te remercier. Tu choisiras. "Je bondis de joie : - " Oh ! Merci ma bonne Linette ! Ça... Alors ça,c'est gentil... Je pourrais choisir ce que je veux, même si c'estun gros ? " Elle me sourit, attendrie : - " Mais oui, ma chérie. Ce que tu voudras. Et puis, des bonbons,aussi. Tu les mangeras chez toi. " J'étais aux anges. Quelsgentils maîtres ! Linette conduisait très bien,d'une façon sûre et décontractée, indispensablepour ménager ces vieilles mécaniques. Elle se gara sur laplace du village, en face de l'église. Une dizaine de tourterellesturques****** y picoraient avec frénésie le riz jetéla veille. Je m'extasiai, les mains jointes sur mon cœur : - " Oh les jolis pigeons ! Qu'ils ***t beaux ! On dirait qu'ils ***ttout roses ! " Elle secoua la tête : - " Mais non, ce ***t des tourterelles. " J'étais vexée: - " Ah ben peut-être. Je suis pas une ornithorynque, moi !" Elle me reprit : - " ...logue. Ornithologue. " - " Ouais. Je me trompe toujours avec le docteur qui soigne le nez... " Elle n'insista pas et m'invita à admirer lesdits volatiles: - " C'est vrai qu'ils ***t beaux. C'est vraiment ******* rêvépour symboliser le mariage : ils ***t... huit, et tous ***t en couple.Regarde bien. " - " Ah ouais, dis donc ! Vous avez vu comme ils se tiennent la main? " Linette pouffa. Je ne relevai pas et sortis la photo de mon baptêmede mon sac à main : - " Ça c'est moi, la mariée. Je suis belle, hein ?" Elle prit la photo et oscillait entre l'admiration et la tristesse: " - " C'est ta robe de mariée? Germain m'a parlé de tonfiancé, celui que tu attends encore. Tu crois qu'il va revenir? " Je lui fit un sourire radieux : - " Ben oui, il m'a dit ! Et on s'aime tellement... On va se marieret on va faire des bébés. Je suis sûre. " Le pharmacien semblait bien la connaître: - " Bonjour Mademoiselle Linette ! Belle journée, encore.L'été semble vouloir rester, cette fois... Mais qui estcette jeune beauté avec vous ? " - " Bonjour, Monsieur Alexandre ! C'est Alicia, une jeune fille aupair qui passe quelques jours avec nous, pour me seconder un peu. " - " Oui, vous avez un grand domaine. Et une bien grande mai***... Qu'est-ce qu'il vous faudra ? " - " D'abord, des bas de contention : je vois que vous en avez detrès beaux en vitrine... " Il semblait un peu gêné,étrange pour un pharmacien : - " Oui... Mon assistante va s'occuper de vous. Elle est plus... qualifiée que moi pour vous présenter ces modèles." L'assistante en question, une jeune fille brune d'une vingtained'année, terminait de servir une gentille vieille dame au problèmede transit, saluée précédemment devant l'église: - " Bonjour, mesdames, j'ai entendu que vous souhaitiez des bas ?" - " Oui, ceux-là, les mauves. En taille trois. " Ellesortit de derrière *** comptoir et releva sa blouse, entraînantsa petite jupe dans le mouvement pour nous dévoiler ses cuisses: - " C'est amusant, j'ai les mêmes ! À ***** de piétinertoute la journée... Ils ***t très beaux. C'est pour mademoiselle? " Nous profitions toutes deux de *** anatomie, et même desa petite culotte de coton. Nous étions seules dans l'officine,et Linette avait du mal à se concentrer : - " Heu... Oui... Non ! C'est pour moi. Ça fait très" jeune ", non ? " La jeune fille laissa retomber le rideaudu théâtre de Guignol et attrapa une boîte : - " Oui, et cela vous ira très bien. Une touche de fantaisie,rien de tel pour que la vie vous sourie ! " - " Vous ne croyez pas si bien dire... Il me faudrait aussi dulubrifiant à usage intime. Un gros pot, ou un tube, selon ce quevous avez... " La préparatrice se fit plus sérieuse: - " Vous souffrez de sécheresse vaginale? Nous avons aussides ovules à placer... " Linette savait ce qu'elle voulait: - " Non, je vais me marier, et je compte m'offrir entièrementà mon époux. Ce serait pour des rapports... Heu... Sodomites. " La fille lui fit un grand sourire coquin : - " Ah... Des rapports anaux, vous voulez dire... Monsieurest gâté, si je puis me permettre... " Linette nese démontait pas, et prenait plaisir à étaler sesfantasmes : - " Vous ne croyez pas si bien dire... Gâté par lanature, de surcroit... Il a un sexe énorme, et il a déjàdéshonoré Mademoiselle de cette façon. La pauvre,elle a beaucoup crié ... Il me faut un lubrifiant trèsefficace. " La fille nous regardait en souriant,se doutant qu'on la menait en bateau. Je vis Monsieur Alexandre passerle nez par l'embrasure de la porte menant à l'arrière-boutique,rouge comme une pivoine, mais il disparut aussitôt. La demoisellenous donna un gros tube de lubrifiant " hautes performances ",toujours le même sourire aux lèvres. Elle devait se demanderce qu'on allait réellement en faire... Le soleil qui montait dans le cielnous éblouit. Je clignais encore des yeux quand Linette me demanda: - " Tu pourras tout répéter ? " - " Ben oui... Je crois. Pourquoi vous avez dit tout ça? Le pauvre Monsieur de la pharmacie était tout embêté.Y a des gens qui aiment pas qu'on parle des choses... comme ça." Elle me sourit : - " Je sais qu'il est très timide... Je l'ai fait exprès,pour le mettre dans l'embarras. Mais sinon, tout était vrai. Tupourras dire à Monsieur Germain que... Tiens, c'est là: Regarde tous les beaux gâteaux ! " Nous étions arrivésdevant l'échoppe et je m'extasiai devant les pâtisseries: - " Oh oui! Ils ***t beaux... Oh! Celui là, avec les fraises!J'aime bien les fraises. Et pis il est pas trop gros... " Linetteme tapota l'épaule : - " Excellent choix... Nous adorons cela également. Deplus, tu n'as pas hésité longtemps ! " Nous faisionsla queue, il y avait déjà une demi-douzaine de per***nesqui attendaient leur tour. Je regardais d'un air hostile les clients quifaisaient mine de s'approcher de mon fraisier, tout en faisant mon choixparmi les assortiments de friandises devant le comptoir. Linette prit le fraisier et m'offritpour quatre euros de bonbons divers. Les clients et la vendeuse se moquaient-gentiment- de moi comme je remerciais sans arrêt mon amie, ce quil'agaça : elle n'aimait pas qu'on se moque de moi. Juste à côté dela voiture, sur le trajet du retour, je vis la vitrine d'un bureau detabac et collai mon chapeau tout contre pour mieux voir les merveillesexposées. Tout à l'heure, je devais avoir le soleil dansl'œil pour ne pas l'avoir remarquée. Linette voulait encoreme faire plaisir : - " Quelque chose te plait ? Dis donc, ils ne s'embêtent pas... C'est de l'or, pour ce prix ! " Elle était un peu dure : biensûr, ce n'était pas de la qualité, mais il y avaitde très jolies choses : - " Allez dans la voiture. J'achète des cadeaux et j'arrive.Je veux pas que vous voyez. " J'avais repensé à ceque j'avais dit à Germain à sa première visite, etj'avais imaginé une liste de présents possibles, des bricolesqu'on pouvait trouver dans ce genre d'endroit. Mes maigres économiesy étaient passées, mais j'ai trouvé ce que je cherchais.De magnifiques bijoux en merdium massif, plaqué or de synthèse. Germain apparut dans l'encadrementde la porte : - " Alicia, si tu veux venir... Et vous aussi, Linette, si vouspouvez quitter vos fourneaux... " Linette avait mis un plat àdégeler lentement, et pouvait sans problème le laisser sanssurveillance. Germain nous entraîna àpas lent sous les fraîches frondai***s, chacune à un de sesbras : - " Mesdemoiselles, j'ai enfin terminé l'étude de monouvrage. Mais ce n'est pas pour cela que je tenais à ce que voussoyez là, toutes les deux... Voilà, je m'explique : Linette,j'ai demandé votre main hier, mais je crains ne pas avoir étéhonnête avec vous : je vous demanderai des choses... abominables.J'en ai besoin pour exulter. Vous en avez eu un bref aperçu, avecnotre chère Alicia. Mais cela risque d'être bien pire, etje crains que notre future union n'y survive. Je ne sais pas si Eymelinevous a confié l'intégralité de mes perversions etde mes inclinations... " Linette lui adressa un sourire poli : - " Une bonne partie... Mais j'ai appris à les aimer, etje ne peux pas concevoir désormais que vous soyez autre. Mais j'espèreque vous me réserverez d'autres surprises. J'aimerais assez quevioliez ma bouche en m'insultant de façon ordurière... Commevous avez fait à Alicia, cette nuit ! " Il s'arrêta net de marcher pourme gronder sévèrement : - " Alicia ! Je vous avais formellement prié de vous taire,c'était donc trop vous demander ! " Il m'avait vouvoyé,je crois bien que c'était la première fois. Linette prit ma défense : - " Elle n'a rien dit ! Elle n'en avait pas besoin, j'étaislà, sous le lit, et j'ai pu apprécier votre coup de reins...Je ne savais pas alors ce que vous lui faisiez, la petite chanceuse, maisj'ai bien savouré vos mots d'amour. Dès que vous êtesreparti, je me suis fait satisfaire par Alicia. Mon gros verrat chéri,je suis votre vieille truie. De bon cœur. " Germain la regardait,fasciné par *** aplomb, et se demandait si c'était "du lard ou du cochon. "
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chrislebo
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Il bredouilla, rouge de honte : - " Pa... Pardonnez-moi, ma pauvre Linette... Vous voyez quelgenre de bête lubrique je suis ? Je vous prie de m'excuser pource moment d'égarement, et... " Linette le fit taire d'unbaiser : - " Il suffit. Je connais presque tout de vous. C'est avec plaisirque je me soumettrai à tous vos caprices. J'ai déjàcommencé ce matin: je suis allée acheter -avec Alicia- lesbeaux bas que vous m'aviez choisis et un gros tube de lubrifiant pournotre nuit de noces. J'ai bien précisé à quel usagepervers il était destiné, et combien il devait êtreefficace pour l'usage que j'en attendais. Alexandre était au bordde la pamoi***. " Germain la serra dans ses bras : - " Oh ! Mon aimée ! Quel bonheur de vous avoir ! Mais cen'était pas urgent, et je disais cela pour plaisanter... Eten outre, je n'avais parlé que des bas ! Bien sûr, j'en avaistrès envie, mais je ne me serais jamais douté que vous auriezeu le courage, le sens du sacrifice aussi exacerbé... J'en suistrès touché. Mais ce pauvre Alexandre, vous allez le tuer! " Ils rirent, enlacés. Linette reprit : - " Je veux rester à votre service, une fois mariés.Nous ne changerons rien dans nos habitudes, sauf que nous partageronsnos repas, vous pourrez jouir de moi à votre guise, me prendredans les couloirs comme une petite soubrette... Cela me rappellerama jeunesse. Je suis d'ailleurs déçu que vous n'ayez jamaisrien tenté... " - " Je suis désolé, Linette, mais je suis trèsfidèle. Mais à présent, je ne suis plus contre unpetit extra, partagé bien sûr... " Il me détaillait de bas en haut,me déshabillant du regard : - " Alicia, si je voulais te parler, c'était d'abord pourte remercier pour tout ce que tu nous as apporté en si peu de temps.Vraiment, du fond du cœur, et Linette se joint certainement àmoi. Ensuite, je voudrais que tu viennes à notre service : tu seraislargement récompensée, gâtée et choyéecomme notre propre fille. Tu serais libre de faire ce que tu veux, ettous deux, nous te donnerions beaucoup d'amour, tu pourrais mêmedormir entre nous. À toi de choisir. " Germain me prit par la main et m'attiracontre un gros chêne : - " Je veux profiter de toi une dernière fois. Je sais quetu n'as rien demandé, cette fois, mais j'ai envie de toi. Enlèveta robe. " Je me déshabillai en ôtant mon chapeau, puisil me fit m'agenouiller le dos contre le gros tronc rugueux. Il me laissas'occuper de lui et planta *** sexe encore mou dans ma bouche. Il pritrapidement de la vigueur comme il me pistonnait, les bras étreignantle tronc : - " J'ai joué la comédie, tout à l'heure, etcette nuit... En réalité, j'avais déjàrejoint ta chambre en catimini, celle de Linette n'étant pas trèséloignée. " Le gâteau était trèsbon. Ils me regardaient tendrement tous les deux manger ma deuxièmepart avec gourmandise, en s'étreignant la main. Après lecafé, je leur offris fièrement mes petits cadeaux: une joliebague comportant deux cœurs enlacés pour Linette et une épingleà cravate ornée d'un bla*** -celui des ducs de Lorraine,trois colombes- pour Germain. Malgré l'évidence que mesprésents n'étaient pas de qualité supérieure,Linette en eut les larmes aux yeux : - " Oh, ma chérie, comme c'est gentil... Je ne la quitteraipas : ce sera ma bague de fiançailles, pour toujours. " Germainaussi était touché : - " Ma Linette, je voulais vous en offrir une bien plus belle, maisje n'en ferai rien : Je vous couvrirai de bijoux si vous le désirez,mais cet anneau d'amour, je le chéris déjà. "Et il embrassa la bague passée au doigt de sa promise. Il continuaen installant maladroitement *** épingle : - " Je croyais tout avoir, ne plus avoir besoin de rien et voilàque tu m'apprends qu'il me manquait en fait quelque chose. Je t'en remercie,je suis réellement très touché. Vraiment. D'autantplus que tu n'y étais pas obligée... " Ils se levèrentpour me faire la bise, émus aux larmes. Si j'avais offert un truccomme ça à Carole, je crois qu'elle n'aurait pas réagiaussi chaleureusement. Tout juste un " Ah, merci... Mais t'aspas dû te ruiner... " Germain me porta gentiment mes valisesjusqu'à la mai***, un sourire béat aux lèvres adresséavec subtilité à Diane : l'élève n'avait pasvaincu le maître. Ils se saluèrent, s'installèrentau salon, et comme je n'avais pas de place, Germain me prit sur ses genouxen me caressant tendrement la cuisse. Carole me contemplait avec un regardattendri, mais je lisais dans la flamme de ses yeux gris qu'elle se moquaitde moi. Je pouvais même l'entendre rire... Ils se levèrent brusquementet m'embrassèrent. Je ne voyais pas ce qu'ils voulaient faire... Carole m'expliqua, un sourire coquin aux lèvres : - " J'ai négocié un tête à têteamoureux avec tes maîtres. Ils ***t très durs en affaires,j'ai dû payer de ma per***ne pour les faire céder. Çan'a pas été facile... " Je fis une mine compatissante: - " Oh ! J'imagine, ma pauvre chérie... Comme c'est gentilde t'être sacrifiée pour moi ! " Nous nous sommes tousmis à rire, et Carole m'entraîna d'autorité par lamain dans notre nid d'amour, toujours sous les rires de Diane et de Denisque je pus à peine saluer et à qui je demandai de l'aide: - " Au secours ! Je veux pas passer à la casserole, je suistrop jeune!... " Mon épouse adorée avaitdressé une table romantique dans le jardin, et Ouissecasse surveillaitles assiettes. Au cas où. - " Installe-toi, mon amour. Je vais te servir, tu l'as bien mérité... " Elle reparut avec les entrées, entièrement nue. Je l'imitai.J'adore nos orgies bucoliques...
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chrislebo
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PLOMBIER, C'EST UN BEAUMETIER... (Extraits) Ce matin-là, je fus réveillé par une sensation désagréable,comme bien souvent. Je me frottai le nez nerveusement, taquinépar ce que je croyais être une mouche opiniâtre. En ouvrantles yeux, je vis ma tendre épouse qui me souriait dans un haloflou, une mèche de ses cheveux roux entre deux doigts: - " Quand même, tu te réveilles, ma marmotte adorée!Qu'est-ce que tu roupilles! On dirait pas que c'est moi qui ai fait leplus gros du boulot, cette nuit! " Ah ! Oui, cette nuit... Notrefolle orgie, nus à table, nous donnant la becquée mutuellementen faisant l'amour, elle, assise sur moi... Puis notre partie de cache-cachedans le jardin, ma capture par ma sauvageonne assoiffée qui m'aviolé et abandonné au pied d'un arbre... Enfin, notre nuitd'amour à ne plus finir... J'étais claqué. Carole, elle, était en pleineforme et cria, les mains sur les volets qu'elle tenait grands ouverts: - " Encore une belle journée à s'aimer, mon trombidion*de velours! " J'émergeai péniblement, assis sur lebord du lit en me grattant mollement le bas du dos, déchiffrantavec peine l'afficheur du radio réveil: - " Il est sept heures à peine passées... Tu auraispu me laisser récupérer un peu, quand même! "Pour toute réponse, elle me fit un plaquage musclé et mefit rouler sur le lit: - " Je ne veux pas perdre une heure sans pouvoir te dire combienje t'aime, petit crétin! " En me débattant, je l'entraînaiavec moi au pied du lit, sur le tapis moelleux, où nous nous sommesembrassés dans un fou rire. Elle se calma et me fit, sérieuse: - " Tu sais, je te trouve très sexy en fille. Au début,ça me gênait un peu que tu fasses le travelo, mais je t'aitrouvé si convaincant, hier, sur les genoux de Germain... Tu meferais presque virer lesbienne... " Comme je lui adressai un sourireentendu, elle rajouta en riant: - " Presque!... Tu sais, moi, les filles... " Je complétaien lui resservant sa réplique devenue culte entre nous, toujourssur le même ton scandalisé: - " Mais je ne suis pas gouiiine!... Au fait, on dirait que tuas tapé dans l'oeil de Linette... Elle non plus ne crache pas surla chose, tu sais..." Elle semblait embarrassée et coupa làla discussion en me laissant étalé les bras en croix surla descente de lit: - " Je vais faire le déjeuner. Fais le ménage sousle lit, en attendant, il doit y avoir plein de minous avec tous les poilsde chat que Ouissecasse perd en ce moment! Et je ne te parle mêmepas des poils de chatte, c'est le défilé depuis quelquesjours! " Je touillai pensivement mon chocolatchaud pour le faire refroidir un peu. Carole n'a pas évoquéses ébats avec nos voisins: je lui ai bien tendu la perche deuxou trois fois, mais elle a ignoré mes questions en détournantle regard avec un sourire timide. Je n'ai pas insisté... Mon épouse, qui me connaissaitsi bien, s'inquiéta: - " À quoi tu penses, mon mildiou des îles? Àvoir ta tête, pas à ce qu'on a fait cette nuit, en tout cas!" J'étais un livre ouvert pour elle. Je me risquai àlui dévoiler mes projets: - " Ce matin, je me suis réveillé avec une folle enviede faire de la plomberie. Je n'ai toujours pas changé la vannesous l'évier... " Elle s'empourpra, ce qui est trèsmauvais signe chez elle: - " Ah non! Pas d'accord! Tu te rappelles pas de la dernièrefois? Je veux plus revivre ça! " Deux jours sans eau, ce n'étaitpas si terrible, après tout... J'avais voulu changer le robinetde l'évier qui était usé, vieux et moche, ce qui,en principe, est à la portée du premier -ou de la première- venue. Ça a commencé par la vanne d'arrêt sous l'évierqui ne voulait pas se fermer, grippée par un trop long sommeil.J'ai dû couper l'eau au compteur pour pouvoir démonter lerobinet. Seulement, mon démontage s'est mal passé et j'aicassé le tuyau d'arrivée, sous le robinet que je voulaischanger. J'ai dû faire appel -à la demande expresse de monépouse excédée- à un professionnel de l'artqui n'a pas tari d'éloges sur ma prestation, remerciant le cielde lui envoyer des clients si maladroits qui lui donnaient le double dutravail que nécessaire. J'étais couvert de honte, mais aumoins, j'avais essayé... Je ne voulais pas rester sur un échec,de plus, j'avais une autre idée derrière la tête: - " Fais-moi confiance, ma chérie... Tu sais, c'est pas bonpour ma virilité que tu remettes mes initiatives en question. J'aibien appris la leçon, je te promets qu'il n'y aura pas de problèmes." Elle poussa un soupir, fataliste: - " Si c'est pour favoriser ta virilité, alors je m'incline.Tu en as grandement besoin, je trouve. Même moi, je suis obligéede te sauter... " J'embrassai ma supportrice sans unsourire: - " Ouais, merci. Je prends ma douche et j'y vais. Tu vas êtresurprise par mon efficacité." Elle se mordit les lèvres,pensive: - " Ouais, c'est bien ce qui me fait peur: la surprise!" Jene pris pas la peine de répondre. J'ai trouvé assez facilementle rayon plomberie. Il y en avait trois, en fait: un pour la plomberieproprement dite, un pour les sanitaires et un pour les tuyaux divers etvariés. Je découvris ma gentille petite Corinne au rayonsanitaire, faisant l'article pour une cabine de douche à un couplede per***nes assez âgées que je trouvais plutôt obtuses.Et quelle ne fut pas ma surprise de rencontrer sa crevette au rayon voisin,un tuyau d'évacuation de machine à laver à la main... Elle ne m'avait pas vu arriver, trop absorbée par la contemplationd'autres tuyaux gris, et j'en profitai pour l'embrasser dans le cou. Mélaniese laissa faire sans bouger et dit: - " Bon, celui-là fait un mètre quarante. Tu croisvraiment que ça suffira? " Je lui susurrai à l'oreille: - " C'est largement suffisant vu la profondeur de ton vagin, petitegourmande!" Elle sursauta dans mes bras, électrisée,et se retourna brusquement: - " Ah le con! Tu m'as fait peur! Je me disais aussi que Corinneétait revenue bien rapidement! Mais qu'est-ce que tu fous là?Tu ne bricoles jamais, toi!" Elle me fit tout de même la bise,et je la serrai affectueusement contre moi. Je commençais vraimentà l'aimer beaucoup depuis ses performances avec Carole: - " Je suis venu acheter un robinet,et je voulais revoir Corinne dans *** milieu naturel. Je l'admire, ellea l'air très à l'aise dans *** bric-à-brac..." Mélanie était enthousiaste: - " Oh oui! C'est dingue comme elle s'y connaît! Et quelleamante infatigable... Elle me tue! Et tu sais qu'elle me pose pleinde questions sur toi? Il paraît que tu es retourné commeça au " Lolitas " et que tu y as fait sensation. Elleregrette vraiment de t'avoir loupé... Moi, je m'en fous assez,depuis le temps que tu m'imposes ton physique d'ado attardé etton humour débile..." Je réalisai en effet que mapetite eurasienne ne m'avait pas encore vu au naturel: - " Mais oui, c'est vrai! Ne dis rien, je vais faire comme si jene la connaissais pas." J'attendis quelques minutes à distancerai***nable qu'elle réapparaisse pour épier leur conversation,malheureusement, plutôt technique. Mélanie fit mine de s'intéresserà un autre modèle de tuyau et j'attirai l'attention de Corinnequi me demanda assez gentiment: - " Oui? Vous désirez un renseignement?" Je bombai letorse et laissai tomber, très fier: - " Je voudrais un robinet d'arrêt, s'il vous plait, Mademoiselle..." - " Oui, de quel type? " Je perdis rapidement de ma superbeet fis, pitoyable: - " Ben... Un qui se ferme, quoi... " Elle avait flairéle spécialiste et me décocha ses banderilles du haut detoute sa supériorité technique: - " À vis? À boisseau?" - " ...?" - " En laiton? Nickelé? Mâle? Femelle? Quel diamètre?"Je commençais à croire que j'aurais dû écoutermon épouse: - " Ben, il est à peu près comme ça, avec untruc qui se tourne, Un boulon en haut et en bas. C'est un métaljaune, il doit être en laiton. Mais si je le voyais, je le reconnaîtrais,c'est sûr !" Elle soupira en souriant à sa compagnequi s'amusait de mon ***********, d'un air de lui dire " Tu voisles engins que je me coltine toute la journée " et m'entraînaau rayon voisin, devant une série de casiers comportant une foulede robinets divers. Je finis par saisir un modèle qui ressemblaitétrangement à l'original. Je comparai le diamètreà celui de mon alliance que j'avais pris comme point de repèreet lui déclarai: - " Ça doit être ça, mais il n'y a pas les petitsboulons aux bouts. " Elle m'expliqua bien lentement pour que je comprenne: - " Les écrous ***t sur les tuyaux, en principe. C'est dutrois huitièmes, ça." Devant mes sourcils froncés,elle rajouta: - " Trois huitièmes de pouce. La plomberie est donnéeen pouce." Cela me rappela une discussion animée avec Henriet sa famille dans laquelle je vantais le système métrique -créé par la France, alors en pleine gloire- et me moquaisde leur système archaïque en donnant les mensurations de monépouse en pieds, pouces, phalanges et ongles de caribou... Jefus surpris d'apprendre par la suite que le Canada avait adoptéle système métrique depuis le dix-neuvième siècle... Apparemment, nombre de ses habitants n'étaient toujours pas aucourant.
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chrislebo
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Devant mon air toujours perplexe -jeme demandais tout de même si j'avais vraiment choisi le bon modèle- elle me rassura: - " Vous pouvez toujours le rapporter, si ça ne va pas... Il ne vous faut rien d'autre?" Je lui fis mon plus beau sourire charmeur: - " Non, merci, ma petite Corinne, tu as été trèsgentille..." Par réflexe, elle jeta un oeil sur *** badgeaffichant *** prénom et me fit d'un air soupçonneux, prêteà repousser un admirateur trop entreprenant: - " On se connaît? Je ne me souviens pas de vous avoir déjàvu..." Je gardai mon petit sourire mielleux, impassible: - " Tu as partagé les toilettes du " Lolitas" avecmoi et tu ne t'en souviens pas?" *** joli minois s'illumina et elleme prit les mains, le robinet compris: - " Alicia?! C'est toi?! C'est vrai que tu es mignon, en mec! Heu...C'est comment, ton nom, au fait?" Mélanie, qui faisait jusqu'àprésent mine d'attendre *** tour nous avait rejoints -un tuyaudans chaque main cette fois- et lui répondit: - " C'est Luc, le petit trou du cul prétentieux! C'est unpeu grâce à lui si nous sommes ensemble..." Nous avonsévoqué brièvement mes frasques dans la boîte,puis j'ai pris congé d'elle. Elle semblait toujours amoureuse demoi, du moins, plutôt intéressée.
- Je faisais la queue aux caisses,en compagnie de Mélanie, et profitais de ce moment d'intimitérelative pour la questionner: - " Alors, tu as trouvé le grand amour?" Les caressesqu'elles se faisaient du bout des yeux ne m'avaient pas échappées. - " Tu peux pas savoir... Je revis, et elle me fait mourir toutesles nuits! On pourrait penser que nous avons une trop grande différenced'âge, et pourtant... Je suis un peu sa maman, elle est un peu mafille, mais nous sommes beaucoup amantes! Je ne sais pas si tu peux saisirl'intensité et la complexité de nos rapports, mais noussommes mordues, et sérieusement. Ce week-end, Paul est venu avecsa nouvelle femme -enfin, celle qui me remplace- nous nous sommes amusés,tu peux pas savoir! La nuit, on a fait le concours de celui -ou plutôtde celle- qui beuglerait le plus fort. Je suis si contente d'avoir retrouvémon Paulo! On s'aime encore beaucoup, tu sais..." J'étaisplutôt surpris: - " J'ai cru comprendre que Corinne n'aimait pas trop les partouzes...Quoiqu'elle voulait coucher entre nous deux, si je me souviens bien...Oufff!" Elle me mit un coup de coude assez ****** dans le ventrequi me coupa net la respiration et la parole: - " T'es bête! J'ai pas dit qu'on couchait tous ensemble! Pauloet moi, on fait toujours chambre à part." Une fois sur leparking, je la pris dans mes bras et l'embrassai. À ma plus grandesurprise, elle se laissa faire avec bonheur. Je la laissai, rêveuse,appuyée contre la portière de sa voiture: - " J'espère que la proposition de Corinne tient toujours,J'ai très envie de vous, mes petites coquines!"
Je lui avais à peine tournéle dos qu'elle m'attrapa par le cou avec *** tuyau coudé: - " Quand tu veux, mon lapin! On en a déjà trop parlé,toutes les deux!" Je me dégageai et lui adressai mon sourirele plus ravageur. J'avais très envie d'elles, depuis que je lesai vues ensemble pour la première fois, et surtout depuis les propositionsde Corinne...
La camionnette du plombier arriva àdeux heures et quart, nous venions juste de finir de manger. Par la fenêtredu salon, nous le regardions descendre de *** véhicule en consultantune liasse de papier. Carole me secoua par les épaules: - " Chouette! C'est encore lui, mon bel apollon! Je file me changer!"
L'Apollon en question étaitle fils du " Rodriguez et Fils " peint en rouge sur le côtédu véhicule, plombiers forts reconnus, originaires du sud de laFrance. Je suspectai la conduite licencieuse de mon épouse lorsde sa dernière visite d'être à l'origine de la rapiditéfulgurante de *** intervention...
C'était un beau brun, commeles aime Carole: La trentaine, mince et élancé, le typeespagnol, on l'aurait bien imaginé en torero -bien que je ne soispas fan du trouage de vaches vivantes, mais j'aime bien le petit cul nerveuxde ces bouchers... Il est gentil et efficace, par contre je n'appréciepas trop sa faconde méridionale et ses expressions imagéeset inconnues sous nos latitudes: il m'a demandé plusieurs fois" si je le prenais pour un jambon " (?) et il m'a assuré,la dernière fois que je voulais renégocier le contrat d'entretiende la chaudière, que " j'avais un foie de baleine " (???).Carole le dévore toujours des yeux, et elle adore sa manie de m'humilier.Lui aussi sait que je suis une bille en ce qui concerne... Eh bien,à peu près tout, hélas...
Je venais à peine de lui montrerla fuite en racontant mes malheurs que Carole revint, tout sourire, nuesous *** peignoir transparent. Elle exagère, quand même!Je ne voulais pas contrarier ses projets, ni me faire rabaisser de nouveau,aussi, je tirai ma révérence: - " Je vous laisse, vous connaissez votre travail mieux que moi.D'ailleurs, je vais travailler aussi. À tout à l'heure!"
Je ne comptais pas vraiment travailleren sachant que mon épouse allait se payer du bon temps sans moi,et surtout juste à côté... Je fis le tour par lecouloir et m'accoudai discrètement au guichet du passe-plat séparantla salle à manger de la cuisine. Il me tournait le dos, et j'étaisdans un angle mort. Carole lui souriait ingénument, et notre plombieravait du mal à quitter sa généreuse poitrine du regard -parfaitement visible à travers le fin tissu. Elle enfonçaun doigt langoureux dans *** ventre dur: - " Vous allez me réparer ça, hein? Mon mari est nul,il casse tout et il ne voulait même pas que je vous fasse venir,le gros vilain... Mais heureusement, vous êtes là, mon sauveur!Ça fuit d'où? " Rodriguez-fils avait la gorge nouéeet balbutia: - " Heu... Là, sous l'évier... Au robinet, celuique votre mari a changé..." Elle se mit à quatrepattes sous l'évier pour vérifier ses dires et fit d'unevoix caverneuse: - " Où ça? Je vois rien..." Elle tendait sacroupe offerte, à peine voilée par le fin vêtement. - " Ben... Au robinet! Vous ne voyez pas? Ça goutte pasmal..." Elle cambra un peu plus les reins en se trémoussant: - " Non, je ne vois rien..." Notre hidalgo en salopette comprittout de même le message et lui empoigna les hanches comme s'il s'était saisi du Saint graal. Carole, la voix toujours caverneuse,poussa un cri: - " Oh ouiii!!! Ça y est, je vois! Je vous laisse travailler..."
Il releva le peignoir, découvrantles larges fesses blanches de mon épouse, encore marquéesd'un trait rouge par la culotte qu'elle venait de quitter précipitamment... Bien sûr, elle était trempée, et elle se laissa boireet laper dans cette position avec délice. Pour y avoir passéquelques moments, je peux assurer que d'avoir la tête sous un évier,avec les odeurs d'égouts, la saleté et l'humiditén'est pas ce qu'il y a de plus excitant, à moins que ce ne soit*** fantasme... Toujours est-il que Carole finit par se dégagerpour lui faire sauter les boutons de sa salopette et la lui faire tomberà ses genoux. Elle se jeta sur *** membre avec avidité pourlui faire une fellation furieuse en le caressant de ses seins; puis ellearracha *** peignoir pour se coller le ventre sur la table de la cuisineà peine débarrassée, la croupe épanouie, lesmains cramponnées fermement de chaque côté dans l'attented'une saillie bestiale. Le plombier jetait un regard inquiet vers la portepar laquelle j'étais sorti: - " Ça craint rien pour votre mari ? " Mon épouselâcha dans un soupir: - " Non, il travaille, t'inquiète pas mon bel étalon... Prends-moi vite, j'en peux plus !" Il ne se fit pas prier et la pénétrasauvagement contre la table. Carole criait tout ce qu'elle pouvait, etje devinais que cela angoissait le roi du tuyau qui avait maintenant lesyeux constamment fixés sur la porte. Ils prirent rapidement leurplaisir -très bruyamment pour ma fidèle épouse- etMonsieur Rodriguez se rhabilla précipitamment, abandonnant sa victimeinerte, les bras en croix sur la table.
Il reboutonnait nerveusement sa salopettequand il sursauta au *** de ma voix : - " Alors, c'est pas grand-chose, non ? " Il se retourna, pétrifié, et balbutia : - " Vous... Vous êtes là ? " Il roulai des yeuxhagards, pressentant un piège ou une vengeance quelconque. Je lerassurai : - " Ne vous inquiétez pas, nous avons des mœurs assez... libres. Et je travaille à la mai***. Alors, cette fuite ? "Il était à peine rassuré : - " Heu... J'ai pas regardé, encore. Je vais chercher macaisse à outils. " Carole, qui était restée affalée la tête surla table jusqu'à maintenant, se releva en arborant un sourire laset remit *** peignoir en traînant les pieds: - " Vache! Il m'a bien tapé dans la motte... T'as vu ça?" Je lui rendis *** sourire : - " Oui ma chérie. Dommage qu'il se soit stressé commeça. J'aurais peut-être dû partir de la mai***, qu'ilsoit bien sûr que vous n'êtes que tous les deux, non ? "Elle me rejoignit au guichet et m'embrassa : - " Mais non, ma cochenille, c'était très bien commeça : ça a été rapide, sauvage et ******, enplus tu étais là. "
Je repris le cours de mes activitésprofessionnelles pendant un peu plus d'une heure, le temps que Carolevaque à ses occupations domestiques et pastorales. Elle ne tardapas à me rejoindre: - " Alors, mon ascaris en sucre, ça se passe bien, ta reprise? " Je tapotai négligemment sur mon clavier en consultantun listing : - " Ben oui, mes collègues ont bien bossé. Ils ***tplus âpres au gain que moi. Mais comme je suis bien plus efficacequ'eux -toute modestie mise à part- je n'ai pas besoin de me démenercomme un taré. Je suis comme les canards: en apparence, je suiscalme, mais sous l'eau, je pédale comme un malade. " Elleme pinça les hanches, ce qui me fait toujours bondir: - " Pédale tant que tu veux, du moment que tu ne chies paspartout sur la moquette! Les canards, c'est pas génial en appartement...Dis, je vais faire un saut chez nos voisins, tu veux venir, ou tu as encoredu boulot? "
La mai*** était calme, on entendaitaucun bruit : les enfants étaient partis, et je regrettais la joyeusepagaille qu'ils semaient. Et leurs câlins aussi, je ne le cachepas...
La lumière brillait dans l'atelierde Diane: elle mettait la dernière main à sa jolie table,la lustrant sans relâche avec un gros tampon de coton imbibéde substance odorante, assez suffocante dans cette atmosphère surchauffée.Ma maîtresse tomba ses gants et nous entraîna vite au-dehorspour nous embrasser à l'ombre d'un grand marronnier: - " Bonjour mes choux ! C'est gentil de venir voir tata Didine... Whaw ! Carooole ! Dommage que Denis ne soit pas là pour te voir,il adorerait ! Et toi, Luc, tu es remis de tes émotions ? "Je la serrai dans mes bras en faisant attention à ne pas ruinermes vêtements au contact de *** bleu: - " Très bien, juste un peu de nostalgie... Ma pauvre chérie,tu me fais pitié à respirer tes produits toxiques dans tafournaise. C'est l'enfer, ton boulot. " Elle me fit un grand sourire: - " Tu es gentil, mais j'adore mon travail. Et puis, il ne fait passi chaud que ça, c'est une question d'habitude. Carole t'a racontéses exploits? Elle a réussi à nous terrasser tous les deux,c'est une vraie Messaline! " Carole, visiblement gênée, posa *** doigt sur la bouche deDiane pour la faire taire, mais elle le lui avala goulûment: - " Ne dis rien, ma Diane chérie, c'est notre secret àtous les trois. Je ne veux pas qu'il sache. " J'étais perplexe.Carole ne me cache jamais rien, d'habitude... Pourtant, elle m'a déjàconfessé bien des choses, dont ses aventures avec Mélanie...
Diane rentra rapidement à l'abride *** atelier pour quitter *** bleu, réapparaissant en large shortet tee-shirt, ses vieilles baskets toujours aux pieds: - " Denis est à l'entrepôt, ils profitent des vacancespour le réorganiser. Ils ***t en pleine informatisation, et apparemment,ça ne se passe pas très bien avec ses gars... Je vais piquerune tête dans la piscine et boire un coup, ça vous dit? "Elle nous entraîna vers le bassin sans attendre notre réponse,ôta ses vêtements, pris quelques poses suggestives et se laissatomber à l'eau à la renverse, les bras en croix. Pendantque mon épouse la rejoignait, nue, bien sûr, j'allais chercherquelques rafraîchissements. Je me déshabillai également,posai les verres au bord de la piscine et me jetai sobrement àl'eau.
Après avoir sagement siroténos bois***s, Carole entraîna Diane à m'agresser et àme noyer. Cela les amusa pendant un petit moment, surtout parce que jebraillais tout ce que je pouvais. Comme je toussais suffisamment àleur goût -je n'aime pas trop l'eau nature, alors celle de la piscine- elles me consolèrent en me caressant. Mon épouse ne donnaitpas l'impression d'être responsable de mon état pitoyable: - " Oh... Mon pauvre petit canard en sucre... Elles étaientméchantes avec toi, les vilaines fifilles, Mmm?... " Sansrien dire, je me resservais égoïstement un grand verre desirop de menthe pour me passer le goût du chlore et lui répondis,d'un air morne et avec un peu de retard: - " Oh oui, alors! Heureusement que ma brave épouse est venueme secourir de la noyade... " Elle plongea dans des penséesqui semblaient plutôt agréables et lâcha, les yeuxau ciel: - " C'est dommage que Denis ne soit pas là. Vraiment dommage." Diane l'avait rejointe dans ses rêves roses: - " Oh oui, comme c'était bien... En plus, d'habitude il esttoujours à la mai***, et là, on ne le voit presque plus...Ça tombe mal, les trucs qu'il doit faire en ce moment... "Comme souvent, j'eus une idée de génie -si je ne me jettepas de fleurs, ce n'est pas Carole qui le fera: - " Et si on allait l'emmerder un peu, Carole et moi? Je me demandela tête qu'il ferait en voyant débarquer deux putes qui leréclament... Oh pardon, chérie, je ne voulais pas te blesser..." Elle rit: - " Mais non, mon scolopendre argenté, tu ne m'as pas blessée.Du moment que tu fais la deuxième... " Diane s'amusait denotre projet, regrettant de ne pouvoir y participer. Elle se séchaet se rhabilla: - " Denis m'a raconté le passage d'Alicia à *** boulot-*** dépannage providentiel également- et il a adoré.Il était excité comme un gosse quand il m'a racontésa façon de provoquer ses gars en montrant *** cul... Çava être dur de faire mieux, même à deux! "
Nous sommes restés quelquesinstants à profiter de la piscine. La pauvre Diane ne pouvait pasquitter *** travail trop longtemps, elle nous a expliqué qu'ellen'aurait même pas dû s'arrêter en cours comme elle l'afait. C'est le bagne, *** boulot : je ne sais pas comment elle peut aimerça...
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chrislebo
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Carole m'accompagna dans ma chambrepour se refaire une beauté, ce qui est une simple formalitépour elle... Pendant que je m'apprêtais, elle jouait avec monchevalet: - " C'est chouette, ce truc. Je peux t'avouer que je l'ai essayépendant ton absence. Je ne te dirais pas ce qu'on a fait, mais c'étaitbien... " Je reposai bruyamment mon tube de Rimmel: - " Bon sang! Mais qu'est ce que tu tiens à me cacher, donc?C'est si terrible? " Elle vint me prendre les mains, le visage torturé: - " Je... Je crois que je suis amoureuse. Vraiment. Et c'est sérieux." Je lui répondis avec un grand sourire joyeux: - " Mais ce n'est rien, ma chérie! Moi aussi, je suis amoureuxde Denis, Diane, Chloé et de quelques autres... Mais si tu veuxgarder ton secret, ça ne me dérange pas. Du moment que tum'aimes... " J'avais terminé mon changementde sexe et m'admirai dans la glace. Ma tenue de fille de petite vertuamusa Carole: - " Il faut vraiment que je t'aime, ma petite carpocapse, pour sortiravec une pute. Là, on en dirait vraiment une. T'as même lepetit sac à main, dis donc! " Sans un mot, je l'embrassaitendrement puis l'entraînai par la main: - " Allons nous faire quelques clients. J'espère que je nevais pas trop me faire remarquer dans cette tenue... C'est l'heurede la sieste, mais quand même... " Diane nous salua du fond de *** atelieren riant: - " Hé, mes poupées! Vous faites un prix de groupe?!" Carole, tout en finesse, lui rétorqua: - " Pour toi, ma chérie, ce serait plutôt un prix degros! " Diane rit franchement, mais moi, j'étais plutôtgênée pour elle. Je me sentis obligée d'aller direà ma maîtresse: - " C'est méchant, ça. Tu sais, nous t'aimons beaucoup,et nous adorons tes rondeurs. " Elle me rassura: - " Mais oui, je sais! Carole aussi m'a fait sa déclarationd'amour. Allez-y, mettez le bordel! Vous êtes équipéespour! " Mon épouse nous avait entendues et en profita pour rajouter unliseré de dentelle à ses propos peu flatteurs : - " Ouais, entre nous deux, c'est l'amour avec un grand A***... Et j'ai pas dit avec un gros tas ! " Ma pauvre maitresse lui souritavec condescendance en secouant la tête. Comme nous nous rhabillions toutesles deux, Denis me fit sur un ton détaché: - " Ma chérie, je ne te toucherai pas aujourd'hui. J'espèreque tu ne m'en veux pas... " Je lui souris gentiment, enlacédans les bras de Carole qui aimait bien les câlins aprèsl'amour : - " Mais non... D'ailleurs, je crois que Germain m'a abîméquelque chose. J'ai de drôles de sensations dans le bas-ventre queje n'arrive pas à définir... " Carole me gronda: - " Et c'est maintenant que tu le dis ? Il faut pas laisser traîner! Si tu as une déchirure ou un truc comme ça, çapeut devenir permanent ou s'infecter. Allez zou ! Au toubib ! " Jela repris d'un ton docte, le doigt en l'air : - " Chez le toubib. On dit " aller aux putes " mais ondit " aller chez le toubib." Tu n'auras jamais ton certificatd 'études si tu parles si mal. " Elle rit : - " C'est bien ce que je disais : on va au toubib ! " Elle faisaitallusion à notre doctoresse, un peu plus âgée quenous, mais très ouverte en ce qui concerne le sexe -bien qu'ellerisquât de tomber des nues en apprenant nos nouvelles... activités.Elle m'avait même questionné d'un air ingénu, au sujetde Carole allongée à côté de nous sur la tabled'examen : " Elle est bonne, non ? " Je n'avais rien répondu,je m'étais contenté de sourire à mon épousequi avait fait de même... Carole prit le volant pour le retour,j'ai donc eu droit à ses petites lunettes. Elle semblait sinoninquiète, du moins préoccupée par ma petite santé: - " Je ne sais pas ce que tu as fait exactement ce week-end, maistu as dû le sentir passer. Tu n'es pas aussi robuste que moi, petitechose fragile. Fais gaffe ! Allez, on va montrer tout ça àOdile. Elle va se régaler, elle qui aime bien te tripoter... " C'est vrai que notre doctoresse aime bien nous ausculter. On sentbien qu'elle y met du cœur, plus que ne l'exige *** serment d'Hippocrate... - " Ouais, mais ça me gêne de lui parler de ça.Il faudra que je lui raconte tout, et j'ai peur de la choquer. Elle nousconnaît depuis si longtemps, elle fait presque partie de la famille... " D'ailleurs, nous nous tutoyions. - " C'est un médecin avant tout, et si tu as des soucis desanté à cause de ta vie de patachon, c'est la mieux placéepour comprendre, à mon avis. " Je poussai un gros soupir,comme à chaque fois que je me rangeais à l'avis de mon épousesi avisée la plupart du temps : - " Oui, tu as rai***. Avec toutes les per***nes à qui j'aidéjà fait part de mes pratiques sexuelles, je ne crainsplus grand-chose. Qui sait, ça va peut-être l'intéresser... " Carole fit mine de s'emporter : - " Ah non! Va pas me la pervertir, elle aussi! Je la regarderaisavec méfiance la prochaine fois qu'elle me fera un frottis! " Nous avons pris une douche en commun, puis nous nous sommes changés.Pas question d'aller voir Odile en minijupe... Carole avait passéune robe d'été légère, à fleurs. Biensûr, elle était toujours très belle, ses longs cheveuxroux encore un peu humides enserrés en une longue tresse. Comme j'étais perdu dans mespensées, la fixant à *** insu pendant qu'elle apportaitla touche finale à *** discret maquillage, elle se retourna brusquementvers moi en frappant dans ses mains : - " Allez ! Hopopop ! Bouge-toi ! Arrête de baver en m'admirantet finis de te préparer. On va être à la bourre. "Je pris un air pincé: - " Alors là, n'importe quoi. D'abord, je ne t'admirais pas,je comptais tes bourrelets. Ensuite, je suis prêt, et c'est moiqui t'attends! " Elle prit *** sac et m'en infligea un coup sur lesfesses en se mordant la lèvre inférieure : - " P'tit con... Allez, tu conduis. Ça te fera les pieds." Carole avait été bieninspirée de me presser. Notre doctoresse, résidant au bourgvoisin, recevait en consultation jusqu'à dix-huit heures, et ilétait moins le quart. Le tout était de mettre le pied dansla salle d'attente, après, elle fermait la porte. Un homme d'unesoixantaine d'année, visiblement ennuyé par une toux persistantenous précédait. Une demi-heure plus tard, nous étionsassis devant le bureau de notre doctoresse, après lui avoir faitla bise. Odile est une solide fille d'une petitecinquantaine d'années, sportive -elle adore le parachutisme- auxallures de campagnarde, plutôt jolie, les cheveux auburn, toujoursen robe, mais aussi en baskets. Elle est très drôle et adoremon humour caustique qui ne la ménage pas. J'adore lui faire ducharme, voire du rentre-dedans -au second degré bien sûr,et toujours en présence de mon épouse qui pousse les hautscris. - " Alors, les amoureux, qu'est-cequi vous amène? " Carole prit la parole, comme à chaquefois: - " J'ai une masse suspecte dans le sein gauche. Je ne me souvienspas l'avoir déjà sentie. " Tiens, elle ne m'en a pasparlé... Serai-ce pour gagner du temps ? Ou le plaisir de sefaire peloter ? Odile la fit s'allonger sur la tabled'examen et lui palpa les deux seins simultanément d'un air pensif: - " Je ne sens rien d'anormal... Tu as les seins un peu gonflés,tu as tes règles? " - " Non, mais je les aurai demain, normalement. " Odile m'adressaun sourire coquin: - " Le pauvre, il va s'ennuyer!... Tu dois te faire des idées,tout est normal. Ton mari a de la chance d'avoir de si beaux jouets! "Elle me sourit de plus belle, caressant brièvement les seins deCarole comme j'aurais pu le faire... Mon épouse se rhabilla et tapotala table d'examen: - " Allez, votre flatulence, en piste! " Odile sourit: - " Toi aussi, tu veux te faire palper les seins? Ils ***t petits,mais très mignons! " Je lui répondis en m'asseyant: - " Ce serait avec plaisir, un plaisir partagé je suppose,mais non: J'ai une drôle de sensation dans le bas-ventre, commeune lourdeur, c'est difficile à définir... " Elleagita *** index en ma direction: - " Je crois que tu es en train de payer ta sexualité àoutrance ! Ta prostate commence à te jouer des tours, àmon avis... D'ailleurs, le dernier frottis de Carole est inexploitable,tu as cru bon de lui retapisser les muqueuses avant qu'elle vienne mevoir: Le gars du laboratoire m'a demandé en plaisantant si c'étaitpas plutôt un spermogramme qu'il devait faire! " - " Je suis désolé, Carole avait oublié qu'elledevait passer un examen quelques heures plus tard. Et puis, la naturem'a plus gâté à l'intérieur qu'a l'extérieur... " Elle n'avait pas encore vu mon sexe. - " Ah bon ? Par contre, je crois que je vais devoir te faire untoucher rectal. Je sais que ce genre d'examen est très gênant,surtout pour un homme, aussi, je vais te demander de sortir, Carole... " J'avais accompagné mon épouseà *** premier frottis -en me régalant à l'avancedu spectacle de voir Carole se faire tripoter par une femme- mais malheureusementj'ai dû attendre à côté. Quand je suis revenu,elles étaient plutôt gaies. Ma moitié m'a racontéqu'elle lui aurait dit: " Ne dites pas que c'est désagréable... " sur un ton plutôt équivoque... Je m'interposai quand Carole se levapour sortir: - " Moi, ça ne me gêne pas que Carole reste! On partagetout, tu sais... " Après un bref échange, il s'avéraque la plus gênée était Odile, mais elle accepta àla condition que mon épouse nous tourne le dos. Je me plaçai rapidement en positionle temps qu'Odile attrape un gant d'examen, la croupe offerte, ce quila fit rire nerveusement: - " Eh bien! Tu as fait ça toute ta vie, on dirait ! Attention,j'y vais. Tu risques d'avoir un peu mal si tu te contractes. " ***index ganté entra en moi comme dans du beurre : " Eh bien! J'ai l'impression de ne pas être la première à passerpar là, je me trompe ? " - " Non, désolé de vous gâcher le plaisir... Je crois que c'est d'ailleurs la cause de mon problème. "Odile vint me parler en face, visiblement troublée: - " Avec quoi Carole te pénètre ainsi ? Rien de dangereux,j'espère? " - " Ce n'est pas Carole. " Mon épouse poussa un cri déchirant: - " Comment ?! Tu me trompes, saligaud ?! " Odile étaitprofondément gênée, ce qui nous fit bien rire: - " On vous charrie... Nous avons tous deux des partenaires desdeux sexes. De plus, je suis masochiste et je me fais maltraiter régulièrement.J'ai été mis à la disposition d'un homme particulièrementbien membré ce week-end. " Odile poussa un grand soupir: - " Eh bien eh bien... C'est ça, les marques sur tes fesses?Je savais que vous étiez très chauds et que vous aviez quelquesaventures, mais là... " Carole lui annonça fièrement: - " En plus, il se travestit en fille. Il est très sexy, onen dirait vraiment une. Même moi qui le connais sur les bouts demes doigts, je me suis fait avoir. " Odile rit et me pinçala joue: - " Vraiment ? Je suis curieuse de te voir en fille. Tu dois êtrebien mignonne, en effet, tu as les traits si fins... " Je luifis, pince sans rire : - " Un jour, je viendrai vous voir pour un frottis, et votre laborantinvous demandera encore si ce ne serait pas plutôt pour un spermogramme... " Ma doctoresse, pour toute réponse,retourna enfourner *** index sans ménagement dans mon fondementpour l'explorer plus en détail : - " Enfin, pour revenir à ton problème... La prostatea une taille normale... Oui, donc, ce doit être une irritationprovoquant un engorgement des tissus. Je préconise un repos deton garage à b... Enfin, pas de rapport anal pendant au moinsune semaine. Si tu ne ressens pas d'amélioration ou une aggravationde tes symptômes, reviens vite me voir, c'est que c'étaitplus grave que prévu. " Elle crût bon d'ajouter avec*** petit sourire salace : " Quand je parle de rapport anal, çane concerne pas ce que tu fais avec Carole. Avec elle, c'est àvolonté. " Mon épouse s'insurgea : - " Oh ! Je t'ai dit qu'il me faisait ça de temps en temps,mais ne l'encourage pas trop quand même. C'est sûr que jevais bientôt y avoir droit, j'ai mes règles qui vont arriver." Odile fronça les sourcils : - " Eh bien, Carole, tu n'aimes plus ça ? " - " Ben si, mais je ne prends pas de plaisir. " Elle se rappelases expériences récentes : " Enfin, pas souvent. "Odile lui fit le sourire de celle qui sait: - " Tu verras qu'en prenant de l'âge, tu aimeras de plus enplus. Peut-être même que tu préfèreras cettevoie à l'autre... " Je m'en étais plutôt biensorti, avec une ordonnance pour une boite de suppositoires effervescentspour calmer ma migraine intestinale et une autre pour sodomiser mon épousematin, midi et soir, avec la bénédiction de l'académiede médecine...
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chrislebo
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Une fois dans la voiture, je m'enquisde la suite des festivités : - " Tu as quelque chose en vue pour ce soir, ma vésicule marbrée? " - " Ben oui, on a prévu d'aller tous au " Lolitas ",Diane a tanné Denis pour qu'elle l'y emmène. " Je fisun peu la tête : - " Tu aurais pu m'en parler... Et vous avez décidéça quand ? " Elle me gratifia de *** air ingénu : - " Ben, ce week-end, et on en a reparlé tout à l'heure,dans la piscine... " Je la fixai avec étonnement quelquessecondes : - " Ah bon ? " Carole haussa les épaules pour soulignercette évidence : - " Ben ouais, tu pouvais pas entendre, tu avais la tête sousl'eau ou tu toussais... " Je la fixai quelques instants d'un œilnoir. " Tu peux y aller en fille, si tu veux. Je commence àbien t'aimer, en fille. Je crois que ça te va mieux que quand tues en garçon. Surtout quand tes petits seins pointent sous ta chemise! " Je poussai un profond soupir, pensif : - " C'est vrai que nous n'en avons pas encore beaucoup parlé... Tu sais, ça fait de nombreuses années que j'explore moncôté féminin, à ton insu... " Caroleéclata de rire: - " Tu parles! Tu crois que je n'ai pas vu que tu tripotais mes fringues,ma lingerie et mon maquillage quand j'avais le dos tourné? J'aibien vu ton air satisfait la fois que je t'avais mis mon porte-jarretelleset mes bas pour rigoler. " Je posai ma main sur la sienne, ému: - " Ma chérie! Pendant toutes ces années, tu savais,tu n'as rien dit ? " - " Ben non... Je trouvais ça rigolo. Je me suis dit quesi je t'en parlais, je risquais de briser le charme, te couper l'envie,je sais pas, moi... " - " Mon amour, c'est très gentil ce que tu viens de me direlà. Mais il faut que je t'avoue que depuis ce week-end, je me sensvraiment une fille. " - " Ne t'inquiète pas pour ça, mon rollmops huppé,je t'aime en garçon et en fille. Et puisqu'on est dans les confidences,moi aussi j'ai essayé de changer de sexe. " Je haussai lesourcil : - " Comment ça ? " Mon épouse ménagea seseffets, le temps que je double un tracteur et sa remorque chargéede ballots de foin. Elle lâcha, pensive : - " Oh, rien de spectaculaire... Quand j'étais une jeuneado, je me mettais des choses dans ma culotte, des prunes, des mouchoirs,des trucs comme ça... Et puis je chipais de belles carottesà ma mère que je me coinçais entre les cuisses. Jeme regardais dans la glace de ma chambre, admirant mon beau membre biendressé... Je m'amusais même à me branler commesi j'étais un garçon, et les frottements me faisaient deschoses... " Elle s'arrêta net et me fixa du regard : - " C'est con, hein ? On fait de ces trucs, quand on est gosse..." Je lui souris amoureusement en lui tapotant le genou: - " Mais non, mon amour, je trouve ça très mignon... Dis-moi, tu as fait autre chose avec tes carottes, hmm? " Elle baissarapidement les yeux : - " Boâh... Un peu, mais ça faisait trop mal. J'aipréféré me garder pour toi. Que ce soit toi, monpetit amoureux d'alors, qui cueille ma fleur... " Je souris : - " C'est gentil, mon cœur, et c'est joliment dit. On ne diraitpas que tu m'as violé sauvagement ! " Carole étreignitma main sur le levier de vitesses: - " Je sais, j'ai été un peu ********** Mais j'enavais tellement envie ! C'est vrai que j'avais vu ça différemment... Je m'imaginais dans une belle robe de mariée, allongée surmon lit de noces, me faisant pénétrer doucement par monjeune époux attentionné, en smoking... " En réalité,tout s'est passé en quelques minutes dans sa chambre de jeune fille,par un après-midi d'orage, après un chahut qui a dégénéréen corps à corps ... J'ai adoré, et ce doux souvenirne me quitte pas. L'épisode des carottes me rappelales propos de Juliette. Je fis timidement à ma tendre épouse: - " Et... Quand tu te mettais une carotte entre les cuisses etque tu la prenais dans ta main, tu n'avais pas envie de... de la mettrequelque part ? Faire l'amour comme un garçon, quoi ? " Caroleme considérait d'un œil amusé. Elle savait d'expérienceque lorsque je bafouillais comme l'adolescent timide que j'avais été,c'est que j'avais une chose rigolote à lui demander. En général,elle ne me facilitait pas la tâche et ne se privait pas de rajouterà ma confusion: - " Si, j'aurais bien voulu, mais je ne pensais qu'à la sensationde puissance d'avoir une queue raide entre les jambes. Je... àvrai dire, je pensais à une de mes petites copines, Estelle, unepetite brunette assez ronde, très mignonne. Mais c'étaitconfus, je m'imaginais juste dans la peau d'un garçon. Et même,je dirais: dans la tienne. Pourquoi, tu voulais me faire dire quelquechose de précis ? " - " Ben... Oui. Je me demandais si tu voulais bien faire l'amourà Alicia. Comme un homme. " Elle rit : - " Ah ouais, je m'en doutais ! Mais je ne crois pas que je pourraisfaire ça avec une carotte, et je ne crois pas non plus que j'enprofiterais beaucoup... " - " Tu en parleras à Diane. Sa tante est bien équipée,et il paraît qu'elle en retire un grand plaisir. Et *** oncle aussi,du reste... " Elle semblait dubitative, et pour le moins peu enthousiaste: - " Ouais, on verra. Si tu veux, tu peux te déguiser en fillepour me faire l'amour, ça me dérange pas. Ça m'exciteraitplutôt, d'ailleurs... " Nous nous préparions pour lasortie au " Lolitas et mentalos ". Il était convenu qu'onse rejoigne tous là-bas, Carole ayant horreur d'arriver "en troupeau " comme elle dit. Elle se fit une joie de me prêterquelques vêtements, dont un chemisier transparent, bleu roi, trèsample, et une jupe assez courte. Je mis ma lingerie et mes escarpins quej'avais gardés à la mai***, bien que Carole m'assura quej'allais être la seule en bas. Je lui rétorquai que je mesentais plus femme comme ça et elle n'insista pas, se contentantde secouer la tête en souriant. Elle n'était pas encore vraimenthabituée à ma nouvelle existence... Elle, elle était sublime, biensûr. Mon épouse avait revêtu une robe noire trèsmoulante, généreusement décolletée, laissantapparaître largement *** soutien-gorge rouge à balconnets.Je fixai avec attention *** pubis et lui fis: - " Dis, tu ne dois pas avoir tes règles, demain ? Tu ne metspas tes super couches troisième âge, au cas où ? "Elle secoua la tête : - " Tss tss tss... Ma pauvre fille, elles ont un peu évoluédepuis les années soixante***** ! D'abord, ça ne te regardepas, c'est intime, ces choses là... Ça y est, tu es prête? Ça me fait quand même drôle de te voir te maquillerà côté de moi... " - " Oui ma chérie, je suis prête. A vrai dire, çame fait bizarre aussi. C'est la première fois que je sors avectoi, en fille. À part cet après-midi, bien sûr, maisça ne comptait pas. On y va ? " Elle me fit un rapide bisousur la bouche : - " On y va, Mademoiselle. C'est moi qui conduis. " Nous nous sommes installéesà une table assez reculée, dans l'angle du mur. Diane etDenis ne tardèrent pas à nous rejoindre. Elle poussa uncri en voyant Chloé et lui tomba dans les bras. Elles semblaientplutôt heureuses de se revoir... Diane était sublime dans sabelle robe noire moulante, plutôt courte, ses bas et ses talonshauts. Bien sûr, il faut aimer les filles rondes, mais elle dégageaitun tel flot de sensualité, comme toutes les filles qui adorentl'amour, que j'avais très envie d'elle, là, tout de suite... Elle dut se rendre compte de mon émoi car elle me fixa d'un airamusé et flatté: - " Eh bien... On dirait que c'est la première fois quetu me vois! Je te fais encore de l'effet, apparemment... " Jehochais lentement la tête, sans un mot, subjugué par l'auraque dégageai ma maîtresse. Je lui soufflai tout de mêmeà l'oreille : - " Vous êtes absolument sublime, maîtresse. Je suistrès fière d'être à vous. " Pour touteréponse, elle se contenta de me sourire et de me tapoter les fessespour m'inviter à me rasseoir. Carole, enlacée dans les brasde Denis, lui murmurait langoureusement à l'oreille quelques motsvisiblement enflammés. Ça avait l'air de lui plaire caril l'embrassa goulûment. Carole et moi racontions en détail notre passage au dépôtde Denis à une Diane follement amusée -Denis avait dû,comme à *** habitude, expédier laconiquement *** récit- lorsque Caroline et Stéphanie se joignirent à nous. Ellesétaient un peu circonspectes envers Carole, et surtout envers Denisqu'elles avaient jugés un peu vite. Il fit preuve de beaucoup detact, pour une fois: - " Mesdemoiselles, je vous présente mes excuses pour le numérode la dernière fois. C'était une idée d'Alicia, maisje tiens à m'excuser per***nellement pour les horreurs que je vousai dites. Je ne les pensais pas du tout. Encore pardon. " Caro, suivide Steph, lui fit la bise : - " C'est gentil. Je peux t'avouer qu'on a bien ri de votre numéroquelques temps après, et de toute façon, nous avons l'habitudede nous faire insulter par des gros cons dans ton genre... " Ellese rattrapa après coup, consciente de ce qu'elle venait de dire:" Enfin, je parlais du rôle de salaud que tu jouais, bien sûr... " Les filles sympathisèrent rapidement avec Carole en luidisant ouvertement ce qu'elles avaient pensé d'elle, ainsi qu'avecDiane, très à l'aise, et lui racontèrent -encoreune fois mais sous un autre jour- les frasques du mari d'Alicia et saconduite ignoble. Elles en avaient terminé quandCorinne et Mélanie firent leur apparition. Ma chère voisinefaisait bien dix ans de moins au bras de sa jeune compagne qu'elle accompagnaitfièrement. Je profitai que Corinne me fit la bise pour l'enlacerde près afin d'éprouver ses sentiments pour moi. Elle réponditfavorablement et me demanda en souriant narquoisement: - " Je ne t'ai pas revue au magasin... Tu t'en es sortie, avecton robinet ? " Je détournai les yeux et éludai laquestion : - " Oui, oui... " Carole avait entendu et lança àla cantonade: - " Tu penses! Je sais pas pourquoi il a voulu se lancer là-dedans,il est absolument nul. On a dû faire venir le plombier! " Jelui répondis, un peu amer qu'elle révèle mon incompétencepubliquement: - " Ouais, mais t'étais pas obligée de te faire ramonerdans la foulée... " J'explicitai mes propos pour la tablée: " Oui, Madame s'est crue obligée de se taper le plombier... " Mon épouse a voulu clore l'échange: - " Pour les problèmes de robinet, il faut toujours faireappel à un pro. Tous les robinets. " Chloé s'approcha de moi et mefit en considérant mon épouse avec inquiétude: - " Dis, c'est l'heure de ma pause... tu viens me tenir compagnie?" Carole lui témoigna sa sympathie par un sourire bienveillant,et je me levai pour suivre ma serveuse. Je me dirigeai vers les toilettes àgrands pas. J'y étais en train de me remaquiller en compagnie dedeux filles qui papotaient bruyamment quand Corinne me rejoignit: - " Tu es bien longue, donc! Je t'ai vu descendre, et j'ai eu dumal à convaincre Mélanie de me laisser venir te voir. " - " Elle est encore jalouse? " Elle sourit en secouant la tête: - " Elle a peur de me perdre. Si elle savait comme je l'aime! Elleme prend pour un jouet, je le sais bien : un joli et bien jeune jouet...Comme je voudrais compter vraiment à ses yeux! " - " Pour ça, ne t'inquiète pas, elle m'a avouéce matin qu'elle était dingue de toi. Et c'est en venant me draguerdans les toilettes que tu compte la rassurer? " Elle baissa la tête: - " Ben... À vrai dire... On a beaucoup parlé de toi.On se demandait si tu... Heu... si tu voulais passer un moment avec nous.Voilà. " Je sentis une vague de désir fondre sur mesreins: - " Vous voulez coucher avec moi, toutes les deux? " Elle hochala tête en se mordant les lèvres, et dit après unmoment: - " Oui. Tu sais, je suis encore vierge... J'ai toujours refuséque l'on me pénètre, avec quoi que ce soit. Mais avec toi,j'ai envie. J'en ai parlé à Mélanie, elle est d'accord.Tu sais, elle a plein de machins de toute sorte et elle meurt d'enviede s'en servir sur moi... Bon, elle m'a déjà mis destrucs qui vibrent, mais c'est tout. Par contre, elle, elle adore ça.J'aime bien lui donner du plaisir comme ça, ça me... "Elle se referma subitement, avec l'impression d'en avoir trop dit surleur vie privée à toutes les deux. Corinne me prit les mains: - " Alors? Tu veux bien? Ta femme te laisserait faire? " Jela serrai dans mes bras: - " Avec un immense plaisir, et mon épouse a autre chose entête apparemment. J'ai envie de toi depuis que tu m'as fait entrerau " Lolitas ". Et aussi de Mélanie, bien qu'on s'accrocheassez souvent toutes les deux... " Elle rit: - " Oui, elle m'a raconté ! Je ne devrais pas te le dire,mais elle ne peut pas parler de toi sans t'insulter. Enfin, Luc, pas Alicia... Il paraît que vous êtes deux per***nes différentes..." - " Je n'en suis pas surprise... Je suis si bien dans la peaud'une fille!... Pour revenir à notre... rencontre à trois,ce soir, si vous le voulez bien, je suis libre. Enfin, à ma connaissance." Corinne bondit de joie et m'entraîna par la main: - " Chouette! Viens, on va dire ça à Mélanie!"
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chrislebo
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J'avais craint qu'elle ne l'annonceà l'assemblée, mais non, elle lui a juste murmuréà l'oreille. Mélanie me fit un petit sourire carnassier:elle avait l'intention de se venger de tous les affronts que je -Luc- lui avait faits... J'informai mon épouse que jel'abandonnais pour la nuit, ce qui ne sembla pas la chagriner outre mesure:elle guettait l'entrée de sa chère Aïcha qui finissaitsa cigarette devant la boite. Celle-ci entra et balaya du regard la sallefaiblement éclairée, à la recherche d'une *************** doux visage mat s'illumina quand elle aperçut Carole qui luifaisait signe et elle accourut vers nous. Elle ne m'avait pas oubliéeet me glissa en me faisant la bise: - " Salut ma beauté! Ma proposition tient toujours, tu sais..." Elle eut à peine fini sa phrase que Carole l'attira de ******** ses genoux et l'embrassa goulûment, malgré ses cris amusés. Profitant de l'animation, Mélaniese leva et prit congé: - " Excusez-nous, il est tard, et nous avons quelques projets...Vous venez? " Elle avait demandé ça à Corinneet à moi. Je fis la bise à la tablée, et j'étaisrassurée de ne manquer à per***ne: Carole, Diane et Denisn'avaient d'yeux que pour la nouvelle venue. Je pris tout de mêmele temps de saluer Chloé, un peu dépitée de me voirpartir. Elle me fit, un peu triste : - " Bonne soirée, ma chérie. J'aurais bien passéun peu plus de temps avec toi, mais on se revoit vendredi... Je t'aime,en attendant. " Elle m'embrassa et lâcha ma main à regret. Corinne conduisait sa voiture, unepetite citadine japonaise trois portes. Je les écoutais discuteravec amusement, assise sur la banquette arrière: elles ne cessaientde se quereller, de s'envoyer des piques et des remontrances. Malgrétout, on pouvait sentir un profond respect réciproque, et beaucoupd'amour. Un vieux couple, déjà... Je finis par lancer, exaspéréepar un échange qui tournait en rond au sujet de la machine àlaver de Mélanie: - " Oh, les filles! Vous allez vous calmer, ou je saute en marche!" Mélanie me menaça de *** doigt tendu: - " Toi, tu te calmes. D'abord, tu pourrais pas sauter, tu n'as pasde portière. Ensuite, profite de tes derniers instants àvivre: On va se relayer jusqu'à ce que tu tombes dans les pommes.On va t'essorer, tu vas voir! " Une fois chez elle, Mélanieredevint une maîtresse de mai*** tout à fait respectable.Elle nous fit nous asseoir dans le canapé et nous offrit un verre.Le temps qu'elle nous laissa seules pour chercher des verres et des glaçons,Corinne me regarda timidement du coin de l'oeil en souriant nerveusement. J'avais risqué une main sur*** genou lorsque Mélanie réapparut. Corinne me l'enlevaprécipitamment en riant: - " Ciel! Mon mari! " Mélanie en rajouta: - " Ah! Les truies infâmes! J'ai à peine tournéle dos que déjà, vous vous roulez dans la luxure! "Je me redressai, droite et fière: - " Comme tu y vas... Au fait, en parlant de bête, il n'estpas là, Jikka? " Mélanie m'apporta mon vermouth etm'en caressa les seins tout en me répondant: - " Et non, dommage... Je t'en aurais fait profiter avec plaisir! Paul l'a emmené avec lui, il en a la garde alternée. Etpeut-être que sa copine s'en sert, elle, qui sait? " Commeje fixais Corinne en me demandant si elle était au courant de sespratiques, cette dernière m'avoua: - " Elle m'a tout dit, et aussi pourquoi tu avais sorti cette histoirede chien la première fois qu'on s'est vus... " - " Alors? Tu en penses quoi? " - " Bof... Moi, ça me branche pas du tout, et je ne veux pasqu'elle fasse ça quand je suis là. Après, elle faitce qu'elle veut. " Comme Mélanie continuait à parcourirmon corps d'une main fiévreuse -l'autre étant prise par*** verre de tequila, je tins à la prévenir: - " Je vais peut-être vous décevoir, mais mon petitcul est indisponible pour quelques temps: il en a trop vu, ces jours-ci..." Mélanie me serra *********** le poignet: - " Alors là, on s'en tape! C'est toi qui va t'occuper denous, et les deux en même temps! Il est hors de question que l'unede nous s'ennuie pendant que l'autre s'amuse! " Là dessus,elle me prit mon verre -que j'avais presque fini- et me traîna parla main jusqu'à *** lit. Elle avait déjà organiséla soirée, visiblement, et tous ses jouets étaient soigneusementalignés sur la commode. Elle me fit m'allonger sur le lit: - " Mais avant, j'ai envie de jouer avec toi. Viens, ma chérie." Elle avait attiré Corinne contre elle pour qu'elle assisteà ses expériences. Mélanie releva ma jupe et retiraà grand peine ma culotte très serrée, puis elle dégageames petits seins en retirant mon soutien-gorge et en ouvrant largementmon chemisier. Elle entreprit ensuite de me lier les bras et les jambesau barreau du lit avec ses précieux carrés de soie "Herpès ". Je ne crois pas qu'ils aient appréciéle traitement... Nous nous sommes recouchées,pour dormir cette fois. Bien sûr notre sommeil fut assez agité... Corinne se contentait de quelques baisers et caresses, mais Mélanieétait plus exigeante: au petit matin, lorsqu'elle se leva pouraller travailler, Corinne, amusée et heureuse, nous surprit étroitementenlacées et poussant de petits gémissements discrets, moiallongée sur le dos de *** amie, berçant sa croupe étroitede profonds coups de reins... Oui, Mélanie, au-delàde *** caractère exécrable et de *** bagout, gagnait àêtre connue: Elle était délicieuse, à consommerde toute les façons. D'elle aussi, j'étais à présenttrès amoureux...
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chrislebo
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BIENVENUE EN ENFER. Le grand jour était enfin arrivé : je crois que je me souviendraitoujours de ce jeudi de la semaine suivant notre randonnée, etsurtout du week-end... Diane avait appelé Carole dèsle lundi pour lui dire que je devais de me préparer à mondépart, que je liquide mes affaires en cours et que je prenne mesdispositions. Depuis quelques temps, je surprenais souvent Carole -quandelle ne s'absentait pas longuement- à m'épier à moninsu d'un air sinon inquiet, du moins préoccupé. Elle pritbeaucoup de temps pour peaufiner ma garde-robe et apporta des soins attentifsà ma petite santé et mes petits boutons, poils et autresimperfections : elle tenait à ce que je fasse la meilleure impressionpossible à tata Gisèle. Elle aussi était du voyage,cela me rassurait et m'inquiétait en même temps : J'avaisbesoin de sa présence aimante, mais je ne voulais ni la choquerni la décevoir. Après tout, c'était pour moi un grandsaut dans l'inconnu, et, je peux bien l'avouer, j'avais très peur.Côté positif, je devais être une fille, et c'est avecgrand plaisir que je me glissai pleinement dans la peau d'Alicia. J'avais demandé à Deniss'il continuait à enregistrer ce qui se passait chez lui, maisil m'a répondu non sans humour que ça faisait trop et qu'ilpréférait le théâtre au cinéma. Il atout de même immortalisé leur premier week-end à troislors de mon séjour chez Germain, et qu'il brûlait de m'enmontrer la vidéo. Carole n'étant toujours pas chaude pourm'en faire profiter, il attendait patiemment qu'elle change d'avis...Et moi aussi ! Carole conduisait l'Audi, devisantjoyeusement avec Diane, assise à côté d'elle. Denis,en plein chantier à *** travail, devait nous rejoindre pour lafin de mon " stage. " Moi, je restais silencieuse sur l'ordrede mes maitresses, dans mon uniforme de collégienne anglaise. Monéducation avait déjà commencé... Il faisaitlourd et j'avais chaud, malgré la climatisation. Mes deux maîtressesétaient superbes, très élégantes, sangléesdans de jolis tailleurs assez stricts. A mon avis, elles ont dûacheter leurs tenues ensemble, ainsi que leurs robes de cocktail -unerouge et une noire- qu'elles m'avaient fièrement exhibées,ainsi que des bijoux et de longs gants assortis qui leur recouvraientles avant-bras... Elles aussi devaient avoir chaud, mais elles semblaienttrès à l'aise, et plutôt excitées. La route me sembla très longue,juste interrompue par une pause sandwich sur le bord de l'autoroute bondée.Nous devions paraître vraiment excentriques, à côtédes vacanciers en short qui descendaient à la mer... Carole se faisait guider sur les petitesdépartementales de la Drôme et râlait d'abondance,disant qu'elle n'avait jamais vu de routes si pourries. Mais àmon avis, c'est elle qui conduisait mal, et surtout trop vite. Nous avons fini par arriver dans lenid de Tonton et Tata : c'était un superbe domaine verdoyant, beaucoupde prairies plantées d'arbres. Nous remontions l'allée quiséparait les dépendances, et Diane nous décrivaitchaque bâtiment et les bêtises qu'ils y avaient faites, elleet ses oncle et tante. Leur mai*** ressemblait plutôt à unchâteau bordelais : j'ai appris plus tard par Diane que c'en étaiteffectivement un, construit par un nobliau local qui avait trouvéça joli, et s'était même mis à faire du vin,sans grand succès. Par ici, ce serait plutôt les vergers... Carole se gara devant le perron, justeen bas des marches. Un larbin obséquieux descendit nous accueillir,et vint m'aider à porter les lourdes valises. J'ai su par la suiteque c'était oncle Serge. Tante Gisèle, dans une robe grise -chic mais austère- apparut sur le perron, et Diane et Carole s'empressèrentde la saluer en effectuant une petite révérence et en luieffleurant la main : elles avaient bien préparé leur miseen scène... Je restai digne et féminineen tirant péniblement ma valise -et celle de Carole- en haut desmarches. Diane me fit sèchement: - " Allons, Présente-toi ! " Je posai mes valises, fitune révérence maladroite et dis d'une voix timide, tétaniséepar la peur : - " Je me nomme Alicia, Maîtresse Gisèle, et je suisla propriété de Maîtresse Carole et de MaîtresseDiane. " Je pus la voir de près: elle n'était plusjeune -la cinquantaine finissante- mais encore très désirable,mince et racée, et de plus, elle transpirait le vice... Elle rit : - " Pas maîtresse Gisèle ! On m'appelle Dame Aurore,mais pour toi, ce sera " Maîtresse " tout court. Montetes valises. Et ne dit plus un mot. " Elle entraîna mes maîtressesau salon, tandis que je montais les valises avec Serge. Il étaitassez méchant avec moi : - " Pose la valise de ta maîtresse ici. C'est leur chambre." La chambre, au premier, était superbe, avec un grand lità baldaquin, aménagée comme celle d'une cocotte dela fin du dix-neuvième. Comme je restai à admirer la pièce,il me tira *********** en arrière et claqua la porte : - " Avance! Ta chambre, c'est plus haut. " La mienne étaitau troisième étage, sous les combles, au bout d'un longcouloir sombre et sentant le moisi. Serge ouvrit la porte grinçanteet disjointe sur une toute petite pièce, équipéed'une une vieille paillasse crasseuse et de sa couverture militaire, unearmoire sans porte et une petite table avec un broc dans une jatte, unechaise bancale et un bout de miroir cassé. Je notai aussi un potde chambre dessous. Serge me fit poser ma valise *********** : - " Voilà, c'est là qu'on te mettra quand on aura pasbesoin de toi. Dame Aurore m'a donné la permission de te baiserdans cette pièce. Je ne vais pas me gêner, tu as l'air bonne... Je me suis déjà branlé en regardant tes photos, çal'a fait rire. Elle m'a quand même bien puni pour ça... "Il me pelota sauvagement les seins, puis me tira par la main : - " Viens, il ne faut pas faire attendre nos maîtresses. " J'en étais à ces réflexionslorsque la porte du bureau s'ouvrit sur Dame Aurore. Ça pèteplus que Tata Gisèle, c'est vrai... Je me levai aussitôt,les mains jointes, les yeux baissés. Elle s'approcha de moi etme caressa pour apprécier mes formes : - " Oui, tu es vraiment une belle fille, dans ton genre... Jevois que tu admirais ta photo ? Je suis fière de ma nièce.Elle t'a bien éduquée... Mais maintenant, il faut passerau dressage, ma petite ! " Elle s'assit derrière *** bureau,et m'invita à en faire de même d'un geste autoritaire. Elle prit un ton grave : - " Mais avant, je dois m'assurer que tu es ici en pleine connaissancede cause, et de ton plein gré. Tu peux partir dès que tule désires, mais si tu quittes cet endroit, c'est pour toujours,sans espoir de pouvoir y revenir un jour. Et je ne te cache pas que tupeux y perdre ta -ou tes- maîtres et maîtresses. Es-tu prêteà endurer mes tourments par amour pour eux, sans espoir de grâce? " - " Oui, Maîtresse. " Elle étendit ses belles mainsun peu ridées sur le sous-main : - " Tes maîtresses ***t très cruelles, bien plus queje ne l'aurais cru, et ont insisté pour que tu sois...Ellesm'ont demandé une chose qui ne m'a jamais encore étédemandée... Je dois d'abord te dire que tu seras mutilée,marquée au fer des lettres de tes maîtres, sur le pubis.J'ai leur accord pour ajouter ma note per***nelle. " Mutilée... Et Carole aurait donné *** accord ? J'avais du mal à lecroire... - " J'accepte avec joie, si mon épouse y consent. C'est ellequi a droit de regard sur moi. " Elle sourit : - " Je comprends... Mais c'est elle qui a proposé ça.Mais surtout le reste: le châtiment suprême. L'émasculation." Un fris*** irrépressible parcourutmon dos et ma vue se brouilla. - " Vous...Vous êtes sûre, maîtresse ? "Elle soupira : - " Hélas oui... J'ai eu la même réactionque toi. Pourtant je ne suis par réputée pour êtretendre, loin s'en faut. " La tête me tournait : - " Je pourrais en parler avec mon épouse ? " - " Ta maîtresse, tu veux dire... Je suis en principe contre,les choses ayant déjà été dites, mais vu l'importancede ton sacrifice, j'y consens toutefois... Mais je veux que tu soisfixée tout de suite... " Elle appuya sur un bouton, sur ***bureau, et une ***nerie faible et lointaine se fit entendre.
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chrislebo
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Je patientai seule dans le hall, assisesur ce banc de bois, le regard embrassant l'allée qui mèneau château et la grande pelouse. Du salon voisin émanaientles rires de mes maîtresses et de Dame Aurore. J'entendais des bruitsde porcelaine fine, elles devaient prendre le thé et des petitsgâteaux. Emasculée, castrée... Mon dieu... C'étaitdonc si drôle ? Je tournais et retournais sans arrêt les motsde Carole dans ma tête, en imaginant mon intimité couvertede sang... Une grosse moto noire, assez sportive,s'engagea prudemment sur les graviers de l'allée. Elle s'arrêtadevant le perron, et le bruit attira tout le monde. Mes maîtressesrestèrent à côté de moi, attendant les visiteurs: deux motards vêtus d'une combinai*** de cuir noir et d'un casqueintégral également entièrement noir, y compris lavisière. La passagère -une jolie silhouetteféminine me faisant irrésistiblement penser à EmmaPeel dans la série " Chapeau melon et bottes de cuir, "équipée d'un petit sac à dos noir également,monta la première les marches. Elle enleva *** casque et secouasensuellement la tête pour remettre sa coiffure en ordre. C'étaitune très jolie jeune femme, d'une vingtaine d'année, trèsbrune -espagnole, ou italienne, je ne pouvais pas me décider- trèsbelle, avec beaucoup de noblesse dans les gestes, le port altier. Elle se défit de sa combinai***,toujours sans un mot, et se retrouva entièrement nue en un clind'œil, portant uniquement *** maquillage discret mais trèsséduisant et une grosse chaînette dorée qui enserraitsa taille et qui semblait être rivée sur elle. *** sexe étaitpresque entièrement épilé, comme celui de Corinne.Elle replia soigneusement sa combinai*** et la tendit avec *** casqueà *** compagnon qui s'avérait être *** maîtreet époux. Il lui tendit en échange une délicieusepetite tunique prise dans le sac, et elle l'enfila. Elle lui arrivaità mi-cuisse, ample et resserrée à la taille par unruban et m'évoquait l'antiquité. Une tenue d'esclave... Dame Aurore fut la premièreà parler depuis leur arrivée : - " Alicia, accompagne Mademoiselle -pardon, Madame- à monbureau, fais-la asseoir et attendez-moi. Faites connaissance, vous n'aurezplus trop l'occasion de parler par la suite... " Elle invita sespairs à passer au salon, et je fis donc connaissance avec la petitenouvelle. Je l'aurais trouvée fort appétissante, en d'autrescirconstances... Elle avait un petit sourire triste,boudeur et résigné. - " Bonjour, je m'appelle Alicia. Moi aussi, je viens d'arriver,et je dois m'occuper de votre per***ne. J'espère me montrer dignede vous. " - " Bonjour. Moi, c'est Salomé. Je m'appelle comme ça,maintenant. " - " C'est votre maître, le grand motard ? " Elle me fit un sourire lumineux : - " Oui ! Et mon mari aimant aussi. Tu te rends compte, on se connaîtdepuis mes dix-sept ans, et il ne m'a pas encore touchée. J'enai vingt deux... Il voulait attendre qu'on soit mariés, et quel'on m'ait " dressée ", comme il dit. Et que c'est seulementaprès ça que je perdrais enfin ma virginité. "Elle fixait avec moi la grande photo au mur : - " Quelle belle mariée... Elle a eu plus de chance quemoi: Pour ma nuit de noces, maître Karl -c'est comme ça queje dois l'appeler en privé- m'a menottée au pied du lit,dans ma robe de mariée, et il a passé la nuit à fairel'amour à sa maîtresse, ma meilleure amie, ma demoiselled'honneur. Il y prenait beaucoup de plaisir, et me regardait souvent enm'insultant. La petite salope s'amusait aussi beaucoup. J'ai dit que j'avaisbesoin d'aller aux toilettes, mais il m'a frappée et bâillonnée.J'ai dû me soulager dans ma belle robe. " Elle fixait toujours la photo : - " Elle, on voit qu'elle est heureuse de souffrir pour *** maître.Elle est vraiment... troublante. " Je fis, avec un sourire entendu: - " Et vous avez vu les coups de cravache sur ses joues ? "Elle me regarda, puis fixa plus attentivement le cadre : - " Ah Oui... On dirait... Tu crois ? " Je bombai le torse: - " Bien sûr ! C'était moi. Mais ce n'était pasmon mariage, c'était mon baptême d'esclave. Je suis restéeattachée une bonne partie de la soirée sur cette table,à me faire ******** et violer... " - " Ah bon ? Je n'ai pas eu droit à ça, moi... Tuas de la chance. Tu es mariée ? " - " Oui, avec la belle rousse que vous avez pu voir en arrivant." Elle fronça les sourcils : - " Tu es mariée avec une femme ? Un mariage lesbien ? "Je souris : - " Mais non... Je suis un homme. Un travesti. " Elle fronçaittoujours: - " Hein ? Quoi ? " Pour faire court, je lui montrai mes attributsmasculins qu'elle regarda timidement : - " Ah oui... Dis donc... Tu es bien... Heu... travesti.Qu'est ce que tu vas me faire? C'est toi qui vas me dresser ? " - " Ça, je ne crois pas. Je ne sais pas ce que je vais vousfaire, mais en tout cas, je suis là pour m'occuper de vous. J'espèrequand même que... " La porte s'ouvrit et je me tus aussitôt,rentrant dans ma réserve. Gisèle s'assit à *** bureau,examinant quelques feuillets : - " Ma chère Salomé, Nous nous sommes déjàvues plusieurs fois. Tu sais pourquoi et sur la volonté de quitu es là. Ton maître tient absolument à ce que jete dissimule ce qu'on va te faire ici pendant ces quelques jours qui vontte paraître bien longs, à mon avis... Il m'a juste autoriséà te divulguer quelques points : " Elle prit le feuillet etraya quelques lignes : - " D'abord, comme tu le sais déjà, Nous allons briserle peu de volonté qui te reste, te battre, t'humilier, t'insulter,te ligoter dans des positions inconfortables, te faire faire des chosesqui vont heurter ta sensibilité. Ce ne sera pas pour notre plaisir -bien que cela y contribue- mais pour celui de ton maître. Tu serasaveuglée pour que tu ne saches pas à quel moment il participeraà ton dressage, s'il daigne se déranger, bien sûr...Alicia s'occupera de toi, elle te préparera à ton dépucelage -Pardon, tes dépucelages- te soignera et prendra soin de ta santé.Elle sera aussi chargée de te battre, quand nous en aurons asseznous-mêmes. Es-tu toujours d'accord ? N'oublie pas que derrièreces mots, il y a la dure réalité. " Salomé inspira longuement etlâcha : - " Oui, je m'y prépare depuis déjà longtemps.J'espère être à la hauteur des espoirs que mon Maîtreplace en moi. J'ai toujours essayé de ne pas le décevoir.Je suis même prête à mourir pour lui, si cela étaitsa volonté. Vraiment." Elle avait énoncé cesderniers mots avec résolution, ce qui fit rire Dame Aurore: - " Nous n'en sommes pas encore là !... Il y a autre chose: il est prévu que tes trois virginités -puisque tu me certifiesque tu n'as jamais été touchée par un homme- soientmises aux enchères. Les gains réalisés, aprèsune petite ponction pour nos frais, reviendront intégralement àta meilleure amie, la maîtresse de ton époux et maître." Elle s'excusa presque : " C'est sa volonté... " Salomé était livide,les yeux humides et les lèvres tremblantes. Elle se tordait lesmains et bredouilla : - " Si c'est la volonté de mon mar... De mon maître... Je n'ai rien à dire. " Elle essuya ses larmes d'un reversde main rapide mais tremblant. Gisèle semblait troubléepar *** chagrin légitime mais tentait de garder *** ton froid : - " Ton maître a déjà eu droit à quelquefaveur de ta part ? Quel agrément lui apportes-tu, à partta soumission totale ? " Salomé se mordait les lèvres: - " Je ne comprends pas: vous voulez savoir ce que je fais pour luidonner du plaisir? " - " Oui, c'est exactement ça. " - " Eh bien, il adore que je danse nue devant lui, ou juste vêtued'un voile transparent, pendant qu'il mange. C'est pour ça qu'ilm'a appelée Salomé, d'ailleurs. Je mange après lui,alors... Il aime aussi que je me... touche devant lui jusqu'àce que je prenne du plaisir. Il m'oblige parfois à recommencerune ou deux fois. Il m'a déjà fait faire ça devantsa maîtresse. Elle m'insultait, et je crois que... j'ai bienaimé. Mais j'ai eu honte, après... Il aime aussi queje le caresse. Il remplit ma main qu'il me fait lécher après.Je n'aime pas ça, ça me soulève le cœur. J'enai honte, c'est plus fort que moi, et je m'en veux d'être aussifaible. Mais je le fais toujours. " Gisèle semblait satisfaite : - " Bien, ma fille, Firmin va te conduire à ta chambre. Lesvolets y ***t fermés et complètement étanche. Tun'auras aucun moyen de savoir l'heure, et ne te fie pas aux indices, nousferons tout pour brouiller les cartes. Tu seras seule, sauf quand Aliciaviendra s'occuper de toi, et ce, n'importe quand. Tu feras tes besoins -quand tu pourras- dans un seau. Alicia s'en chargera. Tu auras de l'eauà volonté -également quand tu pourras boire, et tesrepas te seront apportés à des heures irrégulières.Mais ne compte pas trop dessus, tu vas certainement avoir faim. Pour lereste, tu verras au fur et à mesure. Bien sûr, tu ne diraspas un mot, sauf si on te questionne. Ne demande rien : on ne te répondrapas. Tu ne pourras parler qu'avec Alicia, et encore, si c'est absolumentnécessaire. Tu risques d'être écoutée et tuseras punie si tu ******. Tu te laisseras faire par tous ceux auront enviede toi, ou de te corriger. Tu n'es rien, ici. Firmin s'occupera ausside toi, tu es sous sa responsabilité. Quant à toi, Alicia,tu feras simplement ce qu'on te dit de faire. " Elle consulta ses notes et nous regardatoutes les deux : - " Bien, je crois n'avoir rien oublié, je vous laisse. " Elle se leva et sortit sans une attention pour nous. Nous nous regardions,un peu effarées et plutôt inquiètes.
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chrislebo
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Firmin fit déshabiller Saloméet la lia bras et jambes écartées sur le grand H, puis lacaressa de façon obscène: - " Tu es une bien belle petite pute. Je te baiserais bien, si tune devais pas rester intacte... " Il lui caressa le menton demanière appuyée, à lui faire mal. La pauvre pleuraitdoucement, et il la délaissa pour se rabattre sur moi: - " Toi, viens avec moi. " Firmin me raccompagna dans ma chambre,ferma derrière nous et laissa tomber : - " À poil. " J'ôtai tous mes vêtements,ne conservant que mon maquillage et ma perruque. Firmin me détaillaavec intérêt et souffla : - " Comme tu es belle... Qu'est-ce j'aurais aimé avoirun corps comme le tien... J'adorais me travestir, mais avec mes jambesnoueuses et mon visage taillé à la serpe et toujours bleude barbe, j'étais vraiment pitoyable. Mais ma maîtresse atoujours fait l'effort de me trouver séduisante. Mais toi... J'ai vraiment envie de toi ! " Il se laissa tomber à genouxet me fit une fellation gourmande jusqu'à ce que je m'abandonnedans sa bouche. Il grognait d'aise : - " Mmm...Comme tu es bonne et abondante... Je recommencerai.Maintenant, prépare-toi : J'ai toujours envie de toi ! " Je ne l'aimais pas beaucoup. Pas sesmanières ******** et grossières, je sentais bien que c'étaitun rôle qu'il jouait pour l'occasion. Non, c'est qu'il ne me plaisaitpas, tout simplement, je n'éprouvais pas de plaisir à luiappartenir. Peut-être la peur diffuse que je ressentais depuis monarrivée et la terrible menace qui pesait sur mes bourses... Mais mon plaisir n'avait pas sa place ici : je devais faire tout ce qu'onme disait de faire, pour satisfaire les désirs de mes maîtres,quels qu'ils soient. Je me préparai donc consciencieusement etme fis allonger sur la paillasse par Firmin, pour qu'il me prenne selonsa fantaisie. Il se contenta de se coucher sur moi, et à ma grandesurprise, fut très doux et attentif à mon plaisir. Il n'allatout de même pas jusqu'à me faire jouir, mais il m'arrachaquelques soupirs avant de se déchaîner dans un orgasme violent.Une fois apaisé, je sentis sa main caresser mon corps de haut enbas : - " Ouais... Tu es vraiment bonne... Tu as un de ces culs bienronds comme je les aime. Tu es douce et chaude, j'ai l'impression d'êtredans une brioche au beurre tout juste sortie du four. J'en ai déjàbaisé, des salopes à dresser, mais des comme toi, aussidocile et soumise, rarement. Je sens que je vais profiter de toi souvent,ma cochonne ! " Firmin me fit entrer dans la grandepièce presque vide, où trônait Salomé, lesyeux bandés, toujours liée à *** H, sanglotant doucement,reniflant par spasmes. *** corps, rougi de la poitrine aux pieds, portaitde nombreuses marques boursouflées. Je comprenais qu'il ait malau bras... Il m'entraîna dans un coin reculé de la sallepour m'exposer la suite du programme : - " Tu vas la détacher, mais tu lui lieras les mains en basdu H aux menottes que tu vois, là. Elle ne doit jamais rester libre.Jamais, et sous aucun prétexte. Tu lui frotteras le corps avecla lotion que voilà... " Il avait ouvert un placard : - " ...Puis tu commenceras *** éducation. Tu débuteraspar la fellation, et si tu as le temps, par la sodomie. Mais attention,pas question que tu y mettes autre chose que tes doigts ou ta langue !Tu apprécieras mieux ses progrès, comme ça. " Il s'approcha de mon oreille et baissa encore d'un ton : - " Nous, nous sommes les méchants, toi la gentille. N'hésitepas à la consoler et la réconforter. Elle s'ouvrira mieuxau plaisir, ainsi. Tu peux parler quand même, tu sais... Maisavec modération. Pas question de papoter. Et ne te formalise passi on vous surprend à parler et qu'on vous punisse, c'est le jeu.Tu t'es engagée à le jouer, tu te souviens ? " Je hochailentement la tête. " Voilà. Je te laisse. Continue jusqu'àce qu'on vienne te chercher. " Dès qu'il eut quittéla pièce en claquant bruyamment la porte -faisant sursauter lapauvre Salomé au passage, je m'empressai d'explorer les placards: ils renfermaient toute sorte de choses, des produits divers, des entraves,des chaînes, des instruments de ******* et de plaisir -parfois lesdeux à la fois, certains étaient plutôt impressionnants- du linge, des baillons, des masques et une foule de choses inclassablespour la novice que j'étais- et que je suis encore... Il devait être aux alentour deminuit quand Firmin ouvrit bruyamment la porte, nous surprenant en pleineactivité, mes doigts enfoncés en elle. Il semblait satisfait: - " C'est bien, Alicia. Tu es une bonne fille besogneuse. Rattache-làdebout comme elle était, mais retourne-là. Moi aussi, jevais m'occuper de *** petit cul ! " Salomé gémit quand*** ventre encore douloureux toucha le métal froid. " C'estbien, prends le seau avec toi -je vois que Madame a eu une petite envie-et suis-moi. J'ai quelque chose pour toi, en cuisine. " La faim commençait àme travailler. Je pensais à ma petite maîtresse que j'abandonnaidans une position inconfortable en me disant que moi, j'allais sûrementme régaler avec les restes du délicieux plat de Carole quandFirmin m'arrêta devant les toilettes: - " Pose ton seau ici. Tu ne vas pas le trimballer jusqu'en bas!" Il me guida ensuite jusqu'à la cuisine qui baignait dansune délicieuse odeur de plat mitonné par Carole -je reconnaissaissa patte- et me coucha ***********, le ventre sur la table. Il relevama robe et baissa ma culotte: - " Bouge pas. " Il coupa un morceau de beurre qui traînaitparmi les couverts et m'en lubrifia sommairement: il ne dissimulait pas*** excitation et me prit ainsi ***********, sans un mot. Une petite minutelui suffit pour prendre *** plaisir, et il se recula, dans un étatsecond, haletant : - " Voilà, tu as eu ce que tu méritais. Va dormir." Et il sortit en se rajustant, me laissant seule dans la cuisine.Je me serais bien servi quelque chose à manger, mais je n'en avaispas reçu l'autorisation. Je remontai donc le ventre creux m'occuperdu seau de ma maîtresse que je lui rapportai. J'entrai sans me méfier, lacroyant seule... Seulement, elle ne l'était pas : Dame Auroreet ses deux invitées admiraient ma petite maîtresse en latourmentant : Elle la frappait à coup espacés d'un genrede grand martinet aux lanières longues et épaisses tandisque Diane et Carole caressaient et embrassaient les épaules deSalomé. J'essayai de me faire discrète, mais j'avais déclenchéla colère de la maîtresse des lieux: - " Ici, petite conne ! À genoux devant moi ! " Je m'exécutai,tremblante. Elle me fouetta le dos : - " Tu ne sais pas qu'il faut frapper, avant d'entrer ? Tu auraispu très mal tomber !" je l'implorai : - " Pardon, maîtresse ! Je viens juste de quitter madame Salomé,je la croyais seule... " - " Tu n'as rien à croire. Enlève ta robe. " J'ôtaidoucement ma tenue de soubrette que je posai soigneusement à côtéde moi, comme si j'allais me coucher. Elle me releva énergiquementpar le bras -elle avait une poigne de fer malgré sa silhouetteassez menue- et me traîna jusqu'au H auquel elle m'enchaîna,face à Salomé à qui elle ôta *** bandeau: - " Je te rends la vue, ma jolie. Tu pourras constater comme çace que ça fait, de me contrarier... " Ma petite maîtresse avait lesyeux rouges, boursouflés par l'accumulation de ses larmes sousl'étoffe. Elle me fit un petit sourire malheureux, comme pour m'encouragerà affronter ma punition qui se préparait derrièremon dos : - " À vous l'honneur, Dame Carole. " Mon épouselui répondit sur un ton enjoué : - " Avec plaisir, chère amie ! " Une premièreet longue série de coups drus s'abattirent sur mon dos et mes cuisses,m'arrachant autant de cris. Ma moitié avait la main plutôtlourde... Elle s'arrêta net. Je supposeque Dame Aurore avait retenu *** bras un peu trop prompt à s'abattresur moi : - " Je crois que ça suffit... Elle n'en est qu'au débutde *** supplice, ne la fai***s pas tourner de l'œil dès maintenant,elle ne pourrait pas apprécier la suite ! Venez plutôt admirerma collection de jouets : j'ai cru comprendre que cela vous intéressait... " Elles se dirigèrent vers un grand placard, à l'autrebout de la pièce, derrière moi. Comme je sanglotais doucement, Saloméfrotta tendrement sa joue sur la mienne pour essuyer mes larmes et déposaun chaste baiser sur mes lèvres. Le contact de ses petits seins,doux et chauds sur les miens me rassurait. La pauvre, malgré letraitement qu'elle subissait depuis plusieurs heures, avait encore lecœur à consoler *** humble servante... Nos tortionnaires avaient une discussionanimée devant leurs étagères. Pour un peu, on seserait cru au rayon bricolage de " La Samaritaine. " Dame Aurorevantait ses articles : - " C'est tout du fait main... Serge a fait la partie mécanique,moi la couture, et un peu nous deux les moulages... Dans une quêtecommune du plaisir, nous avons passé de longues années àmettre ces modèles au point. Vous voyez, ça s'enfile trèsfacilement. Celui-là est réglé pour moi, vous vousadapterez les autres, c'est très simple. Alors, je le lubrifieun peu -mais ça dépend de votre état d'excitation,ce n'est pas toujours indispensable- je commence par m'enfoncer le petitgodemiché bien à fond, ensuite... ça ***** toujoursun peu... la petite boule qui se cale naturellement au fond de vosfesses. Et là, ça tient déjà tout seul. Ilne reste plus qu'à serrer un peu la ceinture pour pouvoir affronterles pénétrations les plus sauvages!... " J'entendis mes maîtresses glousserde plaisir. Dame Aurore reprit: - " J'ai également cette ceinture à deux emplacements,pour les doubles pénétrations. Je l'ai essayée -pourune fois par l'autre bout- et j'ai ressenti un délicieux sentimentde plénitude. Et c'est bien plus pratique qu'à trois... " Elle poursuivit ses explications : " Oui, donc, une fois solidementharnachée, il ne vous reste plus qu'à choisir le -ou les-mandrin le plus adapté à l'usage que vous voulez en faire,du plus petit et lisse pour les jeunes filles timorées comme nousavons ici, au plus gros et tortueux pour les vieilles salopes qui ne veulentpas faire leur âge, comme nous avons également ici un exemplaire.D'ailleurs, elle mériterait bien qu'on lui apprenne les bonnesmanières, cette petite conne... "
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chrislebo
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Carole s'excita: - " Oh oui, mettez lui celui là! On dirait celui de notreâne! " - " C'est ce que j'allais faire... Plus ça résiste,plus j'y prends du plaisir... Donc, pour revenir à notre appareil,vous vissez le mandrin que vous avez choisi sur la rotule articuléeque voici et vous la bloquez dans la position de votre choix. Vous pouvezmême la laisser libre si vous adoptez des positions changeantes,ou pour une double pénétration... Voilà. Maintenant,la démonstration! " Elles revinrent vers moi et je sentisdes fris***s parcourir mon corps impuissant : J'avais vu ce qu'elle projetaitde m'introduire quand j'ai fourragé dans les placards, un peu plustôt, et ce n'était décidément pas humain. Jen'avais d'ailleurs qu'à lire dans les yeux plus qu' inquiets deSalomé pour être fixée...
Dame Aurore me détacha un piedpour faire glisser ma culotte et me caressa la raie pour éprouverma réceptivité. Elle ôta promptement ses doigts: - " Mais... Tu sens le beurre! C'est Firmin qui t'a fait ça?!" Je n'avais pas intérêt à lui mentir: - " Oui, maîtresse. À l'instant, dans la cuisine. "Elle cracha: - " Le pourceau! Je lui avais bien dit de ne profiter de toi quedans ta chambre! Et d'abord, que faisais-tu dans la cuisine? Je n'ai pasencore donné l'autorisation de manger à mes esclaves! " - " Il m'a dit de le suivre à la cuisine, qu'il allait medonner quelque chose. Je ne savais pas que c'était ça. " - " Tu croyais que tu avais gagné ta pitance? Petite conne!Tu as gagné une rallonge de ton jeûne, oui ! Et ta maîtresseaussi, par ta faute. " Je me rebellai: - " Par pitié, pas ma maîtresse! Elle n'a rien fait,et elle est si jeune! " Dame Aurore se fit étrangement conciliante,bien que ce soit elle qui décidait de tout, en fin de compte : - " Eh bien soit... Salomé, tu as de la chance d'avoir uneservante si dévouée : Toi, tu mangeras bien, trèsbien, même... Quant à toi, Alicia, tu resteras liéeà la potence jusqu'au repas de ta petite maîtresse, que tului serviras d'ailleurs. J'adore voir les petites servantes se sacrifierpour le bien-être de leur maître... C'en est presque pathétique,parfois... Allez, l'incident est clos. "
- " Il va valoir me nettoyer toutça, ma cochonne... Avec la langue, bien sûr. " Dianes'avança à petits pas, toujours les cuisses serrées,brûlante : - " Ma Carole va s'en charger. Elle lèche comme une chienne.Allez, détache-la. " Carole défit les chaînesde Salomé, sanglotante, et lui lia les menottes dans le dos. Elles'agenouilla à ses pieds et fit soigneusement sa toilette, s'autorisantà glisser sa langue entre ses lèvres : - " Tu es trempée... Tu as l'air d'aimer ton traitement, jeme trompe? " Elle répondit timidement, honteuse: - " Oui maîtresse. Grâce à vous, j'apprends àêtre une bonne esclave, tournée entièrement vers leplaisir de *** maître, et ça fait le mien. " Je ne saispas si c'était sincère, ou si c'était une phrasetoute faite qu'elle avait préparée...
Mon épouse caressa ses fessesrondes et musclées, marquées de rouge: - " Tu as un petit cul sublime, ma jolie... Je peux te dire que j'aibien profité de la vue: J'adore tes fesses fendues comme un abricotbien mûr... Et j'aimerais bien participer aux enchères,si c'était possible: J'adorerais être la premièreà te prendre comme ça, avec un beau jouet de Dame Aurore...Oui, j'adorerais ça... " La maîtresse des lieux avaitacquiescé en souriant.
Diane s'impatientait: - " Carole, finis ton travail, je te prie. Il en reste par terreet sur cette petite truie d'Alicia. " Mon épouse lui adressaun sourire de défiance et lapa les gouttes au sol, sur le beauparquet à l'anglaise puis s'occupa de ma petite per***ne.
Je ne m'étais pas trop sali, et mon épouse ne mit pas beaucoupde temps pour me toiletter -me faisant au passage une douce et rapidefellation. Elle se releva, les yeux brillants de larmes, m'embrassa etme souffla à l'oreille: - " Je t'aime très fort, mon amour... "
Diane était de plus en plusnerveuse: - " Allez, Carole, viens maintenant! " à sa tante: "Dis... Dites, Dame Aurore, nous pouvons vous emprunter vos ceintures ?" Sa tante, amusée devant tant d'excitation, se mit àrire: - " Mais bien sûr! Figurez-vous que j'y avais déjà***gé, lorsque vous m'aviez dit que vous viendriez avec une amie!J'avais très bien compris, j'ai l'habitude de recevoir... Tu trouverastout ce dont tu rêves dans la grande armoire du boudoir. "Diane fit presque timidement: - " Même... La ceinture à double... fixations? " - " Oui... Ainsi qu'un grand choix de godemichés ày placer, et tout ce qu'il faut pour prendre du plaisir à deux,ou plus! " Tata Gisèle était décidémentune hôte délicieuse... Ma maîtresse lui fit un grandsourire reconnaissant: - " Merci, Dame Aurore! Viens, Carole, je n'y tiens plus! "
La maîtresse des lieux se fitsoudain plus sévère et leva la main: - " Un instant, mesdames!... Les maîtres ont des droits surleurs esclaves, mais aussi des obligations. Maîtresse Carole, veuillezrattacher Salomé sur sa potence. Maîtresse Diane, il vousreste à corriger votre esclave. Vous ne vous en occupez guère,à ce que je vois, et ce n'est pas très sain. Un esclavedoit toujours sentir le souffle de *** maître sur sa nuque. Ou celuide *** fouet... "
Per***nellement, je trouvais que l'ons'occupait suffisamment de ma petite per***ne: j'aurais bien aiméun peu de répit, et quelque chose à manger et à boire...
Je sentis Diane se mettre en positionderrière moi. La voix de Dame Aurore ré***na: - " Et appliquez vous, je vous prie!... " Elle s'appliqua, eneffet... Les coups tombèrent, drus, en tout sens. Elle étaithors d'elle, torturée par le désir, totalement hystérique.Elle hurlait des obscénités, ce qu'en temps ordinaire ellene faisait quasiment jamais: - " Putain! Depuis la première fois que je t'ai baiséecomme une truie dans mon salon, tu m'as foutu le feu au cul! J'ai enviede me faire baiser, et de baiser ta salope de femme!... Ouais! Je vaisla baiser comme la chienne qu'elle est, et tout de suite! Je finis dete déchirer le cul et j'y vais! " Après quelques minutesinterminables pendant lesquelles elle se déchaîna sur moncorps et surtout sur mes fesses, elle lâcha brusquement le fouetqui tomba au sol, attrapa mon épouse au passage par un bras -visiblementamusée et excitée par la scène de *** amante- ets'enfuit avec elle en claquant la porte.
Dame Aurore se baissa pour ramasserle fouet et fit, flegmatique et un tantinet goguenarde: - " Eh bien eh bien... on dirait que tu déclenche des passions... Tu es un joli brin de fille, un peu ronde, mais bon... Je te trouve égalementà mon goût. Mais trêve de plaisanterie: je vous laisseréfléchir à tout ça... On viendra vousdétacher et vous nourrir... Plus tard, peut être. Ou pas... Exceptionnellement, Je ne saurais trop te conseiller, Salomé, deparler avec Alicia de toutes les choses qui te préoccupent, échangervos expériences... Le grand jour approche, et je ne voudrais pasque tu fasses honte à ton maître, et à mon établissementpar la même occasion... " Elle nous banda les yeux et nouslaissa seules, face à face.
Nous avions attendu quelques instantsque le silence s'installe définitivement et que le claquement secdes talons de Dame Aurore s'évanouisse au fond du couloir pouroser parler. Salomé reniflait nerveusement par instant, et je m'enquisde sa santé, en chuchotant: - " Ça va, ma petite maîtresse ? " Elle prit letemps pour répondre d'une voix plaintive: - " J'ai mal... J'ai l'impression de n'être qu'une plaie.J'ai faim et soif, j'ai encore envie de pisser, je me suis écorchéles poignets et les chevilles en me débattant... Mais je souffrepour mon Maître. Je serais si heureuse s'il me voyait ainsi... Si heureuse... Mais et toi, comment vas-tu ? Dame Aurore t'a fait deschoses terribles, sans parler de Dame Diane... J'ai vu avec quoi ellet'a prise... C'était monstrueux. " - " Je vais bien de ce côté, merci de vous en inquiéter...En fait, elle n'est pas rentrée, elle s'est arrêtéejuste à temps. C'est une grande professionnelle... Mais je suisdésolée de vous avoir souillée. C'est indigne demoi, de plus j'avoue que j'ai pris du plaisir à vous voir torturée."
Elle souriait, je pouvais l'entendre: - " Ne t'inquiète pas pour ça! J'étais surprisede voir qu'un homme pouvait jouir comme ça, mais j'ai apprécié.Beaucoup. De plus, ça me rassure, comme je dois y passer dans paslongtemps... Ça fait mal ? " - " Sans préparation ni lubrifiant, assez. Mais j'espèreque le jour venu, je pourrai m'occuper de toi... " - " Moi aussi... "
Elle changea de ton et de sujet : - " ...J'ai faim !... Tu sens ? On dirait que ça sent lacuisine... Et de la bonne, en plus ! " D'où on était,j'en doutais fort... La pauvre devait délirer : - " Non... Mais moi aussi, j'ai faim. Je n'ai presque rien mangé,à midi. " - " Moi, je n'ai rien mangé du tout. C'était la volontéde mon Maître... Alors comme ça, c'est ta femme, DameCarole ? Elle est très jolie... J'ai bien aimé quandelle m'a léchée, et toi aussi... C'est aussi l'esclavede Dame Diane ? " - " Je crois... Elles échangent leurs rôles, parmoment. Et je ne sais si je te l'ai dit, mais Dame Diane est la niè... "
Un coup violent claqua sur mon dos,m'arrêtant net, et la frayeur provoquée manqua presque deme faire tomber dans les pommes. La voix de Firmin tonna: - " La ferme ! Tu parles trop ! Et tu as tutoyé ta maîtresse,souillon ! " Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrineet une nuée de papillons blancs tournoyaient devant mes yeux grandsouverts sous le bandeau. Ce serpent a dû entrer quand *** épouseest sortie... Je pense que leurs longues années de pratiqueont dû favoriser le rodage de leurs petits numéros... Et je ne devais sans doute pas révéler les liens de parentéqui unissent Diane et Gisèle.
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