chrislebo
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Elle est partie, maintenant je peux pleurer : ça ne fera de mal à per***ne. Je la revois en robe de mariée, les yeux plantés dans les miens, promettant fidélité et assistance avec une telle ferveur. On s'engage à vie, c'est exaltant mais un beau jour on se rend compte que des tentations font déraper, que la promesse sincère devient un poids. Ensuite je l'entends réclamer à Gilles de lui faire un enfant ; et ce dernier « Paul je t'aime » pendant notre dernière promenade. Assommé par tant d'émotions je m'endors. Au réveil, j'ai cherché Rose, j'ai visité chaque pièce : ce n'était pas un mauvais rêve, j'étais seul. Rose était absente. Chaque chambre, la cuisine, chaque meuble, chaque siège, chaque ustensile, le lave linge, le panier à linge, la coiffeuse, le lit, ce maudit matelas et les pétales de pivoines fanés, le silence de la salle de bain, le silence de toute la mai*** : tout me criait que j'étais seul, seul. Plus de chants joyeux, plus de cris de joie, plus d'appels pour un oui ou pour un non : le vide, la solitude. Plus de taquineries, plus de disputes futiles, plus de marques de tendresse, plus de je t'aime. Et ce jour là je décidai qu'il me serait impossible de vivre dans cette mai*** trop chargée en souvenir, hantée par le fantôme de mon amour. Le temps de tout remettre en ordre et j'appellerais une agence immobilière. Il y eut les démarches pour notre divorce, quelques contacts rapides avec Sylvie pour le sien, la recherche d'un avocat, le montage d'un dossier pour faute avec tout ce que cela comporte de pénible. C'est avec joie que je retrouvais mon travail à la fin de mes congés payés pour enfin échapper à la sinistrose. Rose et moi ne correspondions que par nos avocats, je ne savais pas si elle demeurait chez Maurice. Ses parents devaient m'imaginer en diable et me laissaient sans nouvelles. Jamais dans ma propre famille per***ne n'avait divorcé, j'étais le vilain petit canard. L'atmosphère était étouffante. Et, pour ne rien arranger, l'agence immobilière déploya un zèle extraordinaire pour dénicher l'oiseau rare qui achèterait ma mai***. Comme mon salaire me permettait de rembourser régulièrement mes emprunts, je refusais de céder aux sollicitation du responsable d'agence prêt à vendre à n'importe quel prix pour toucher sa commission. Les candidats défilaient à un rythme incroyable, acheteurs potentiels ou simples curieux. Un couple de retraités se présenta, vint et revint en visite, tenta de faire baisser le prix et finalement signa le compromis de vente à mon grand soulagement. L'illusion ne dura que six jours. Pendant ce temps le juge aux affaires familiales avait conclu de notre entrevue que nous ne souhaitions pas de conciliation. Ce samedi après-midi, il pleuvait, c'était l'hiver, j'avais organisé mes travaux ménagers pour la semaine et, assis devant la télévision, je repassai mon linge. Cette année, pour la première fois je ne dresserais pas de sapin de noel, je n'inviterais per***ne et per***ne ne m'inviterait. Je vivais en reclus. Un premier coup de ***nette me tira de mes rêves éveillés. J'ouvris ma porte à Maurice. Il était seul, plus affligé que moi : Rose venait de le quitter et était retournée chez ses parents. Nous trinquâmes à toutes les filles qui nous attendaient. Je lui rappelais qu'une de perdue c'était dix de trouvées ! Vieil adage imbécile dont j'étais le parfait contre-exemple et qui ne pouvait passer que bien arrosé !. J'essayai de le persuader qu'il méritait mieux que la traitresse, il versa quelques larmes dans *** alcool, mais repartit consolé après m'avoir annoncé que le fameux atelier d'art avait été chamboulé par les départs simultanés et inexpliqués de Gilles, Alain et Karim. Il m'invita à venir le mardi soir observer sa section au travail. Il m'avait quitté depuis un quart d'heure, j'avais eu le temps de laver les verres et de ranger la bouteille quand la ***nette m'annonça une autre visite. Ils étaient sortis ensemble, ils revenaient le même jour, après une si longue absence. Devant moi, toujours aussi séduisante, fardée avec soin, souriante, heureuse de me revoir, bras tendus Rose se préparait à réinvestir *** ancien domaine. — Bonjour Paul. Embrasse-moi. Tu ne vas pas bien. Oh ! Mon chéri, comme je suis contente de te revoir. D'un pas décidé elle était entrée, m'avait tendu sa bouche et s'était étonnée de recevoir un baiser sur chaque joue. On aurait pu croire qu'elle revenait d'un lèche-vitrine d'une heure ou deux. Et moi tout à ma surprise je laissais faire. — Alors, il paraît que tu veux vendre la mai*** ? Est-ce rai***nable ? Où iras-tu ? Imagine que je veuille revenir vivre avec toi, comment ferions-nous pour nous loger ? — Tu comptes revenir ? — Si tu veux de moi, avec joie. Tu sais, j'ai changé. Désormais je vis chez mes parents. Je me suis rangée. J'ai vécu un temps avec Maurice mais je viens de le quitter, je n'arrête pas de penser à toi et aux jours heureux de notre mariage. — Tu vis seule ? — Comment pourrais-je me lier avec un autre. Je t'ai dans le cœur, je t'ai dans la peau. Crois-moi, je suis folle dingue de toi. Oui, j'étais heureux de ce retour de Rose, je me proposais d'ouvrir une bouteille de champagne pour célébrer la fin de l'insupportable solitude. Elle était devant moi, belle, attirante, disposée à une réconciliation sur l'oreiller avec *** chéri en manque d'affection depuis des mois, elle reprenait avec un naturel époustouflant *** rôle de maîtresse de mai***, se déplaçait à l'aise, jetait un coup d'œil un peu partout, trouvait réussis mes derniers travaux de tapisserie, les nouveaux rideaux des portes étaient magnifiques, elle approuvait mes choix, mon bon goût en matière de décoration, rêvait de vivre dans ce cadre renouvelé. Il aurait suffit d'un mot ou d'un geste et nous nous serions retrouvés nus et enflammés dans notre lit. Ce jeune corps ardent m'attirait, j'allai l'embrasser, la caresser, la déshabiller. J'allais redécouvrir la poitrine légère, les pointes dressées de ses seins. Elle semblait avoir la même envie de sexe et d'affection. Ses yeux guettaient la montée de mon désir qu'elle attisait avec ses mouvements volontairement ondulants. — Je ne devrais pas te bousculer comme ça, mais tu me manques tellement et depuis si longtemps que je n'ai pas pu résister à l'envie de te revoir, malgré les recommandations de mon avocat. Ah ! voilà un ****** retour à la réalité : les recommandations des avocats. Le mien m'a recommandé de ne pas me réconcilier sous peine de voir tomber à l'eau toutes les preuves antérieures à une réconciliation... Et vlan, d'un mot, d'un seul elle vient de briser le doux rêve du retour de l'épouse égarée. J'aurais tué le veau gras, organisé une fête somptueuse. J'aurais oublié, tout oublié pour la retrouver. Elle voit ma contrariété. — Mais si tu vends la mai***, ça ne tuera pas mon amour. Et s'il le faut je saurai attendre que tu me fasses signe. À ce moment tu me verras accourir. Désormais je n'aurai plus d'autre homme que toi. Je te fais un café ? Dans le buffet de cuisine elle déniche des galettes bretonnes et nous buvons ce café qu'elle a toujours su si bien doser. Ce corps souple qui danse à travers les pièces, cette femme que j'ai tant aimée, que je ne peux oublier, je serais heureux de la prendre dans mes bras, de l'embrasser avec avidité, de la prendre et de me donner à elle. Mon cœur bat comme fou mais ma rai*** crie AVOCAT. Rose demeure d'une bonne humeur inaltérable. Elle me raconte sa nouvelle vie professionnelle, *** travail à temps plein comme chef de rayon vêtements dans la grande surface de la ville voisine, sa satisfaction de pouvoir subvenir à ses besoins et le plaisir qu'elle aurait à revenir en partenariat amoureux dans cette mai*** construite pour elle et pour moi. Elle étale tous ses atouts, joue cartes sur table, enjôleuse, envoûtante. Hélas pour elle, plus elle veut se vendre, moins j'ai envie d'acheter. Elle s'est emparée de mon fer à repasser et a terminé mon ouvrage tout en discutant. Si elle est déçue de ma retenue, elle n'en laisse rien voir et j'accepte de la ramener en voiture à *** domicile. Le seul engagement que j'aie pris est de rester *** ami et confident malgré la procédure de divorce en cours. À rai*** d'une rencontre par semestre cette promesse peut être tenue. Dans six mois notre divorce aura été prononcé. J'ai du mal à me remettre de la frustration que je me suis imposée. Si jamais un avocat me tombait entre les mains je l'étranglerais sur le champ. Crever de désir devant une femme qui s'offre, c'est inhumain. Je dois être malade de refuser pareille occasion. Faut-il que je sois parano pour me méfier à ce point d'un piège tendu par l'avocat de la partie adverse. J'en suis là de mes réflexions quand retentit un nouveau coup de ***nette. Que m'arrive-t-il ? Une autre revenante. Celle-ci est blonde, mais tout aussi souriante et plaisante à regarder : C'est Sylvie en reine de beauté, de la pointe des cheveux aux bouts des ongles, resplendissante, éblouissante, femme épanouie, proche d'une trentaine savoureuse, fruit mûr à cueillir sans tarder. Le diable a juré de me faire succomber aujourd'hui. Elle entre, on se salue, on se donne une accolade qui me surprend. On se tutoie, mais jusqu'à présent nos salutations ne m'avaient pas révélé avec précision les formes et la chaleur de ce corps qui reste contre le mien plus qu'il n'est d'usage, aussi curieux du mien que je le suis de lui. C'est une redoutable attaquante. D'entrée elle marque des points en prolongeant ce rapprochement subit. Pendant des semaines nous nous sommes vus de façon neutre pour régler nos témoignages réciproques puis nous nous sommes oubliés. Quelques projets de sorties ***t restés lettres mortes, nos rencontres se ***t espacées. Et tout à coup le reclus se transforme en saint Antoine tenté par de magnifiques créatures. — Mon cher Paul, il y a bal ce soir à la salle des fêtes. Tu ferais un cavalier de rêve. Voudrais-tu me faire ce plaisir ? J'ai aussi à t'entretenir d'événements récents concernant nos actions en justice. Cesse de me regarder comme si je descendais du ciel, dis-moi oui. Demandé aussi gentiment, avec une accolade encore plus appuyée, ça ne saurait se refuser. J'accepte en cachant mon enthousiasme. Sylvie se souviendrait-elle de sa lointaine invitation : — Si tu es seul, fais-moi signe. Je n'ai pas oublié, mais je n'ai jamais trouvé le courage de me présenter. Elle est magnifique au point de m'intimider et seules des circonstances étranges nous ont rapprochés. Au bal, Rose et moi adorions danser. La journée est chargée. — Ce bal a-t-il un caractère particulier ? Faut-il se déguiser ? — Non, c'est un bal au profit des orphelins en vue des fêtes de fin d'année. C'est une association qui l'organise. Je crois que je vous ai vus danser il y a deux ans, toi et Rose à ce bal. — Rose : sais-tu qui vient de me rendre visite cet après-midi, avant toi ? — Non, mais je vais l'apprendre ? — D'abord j'ai eu la surprise de recevoir Maurice, ce garçon qui l'avait accueillie quand elle a décidé de partir. Le malheureux vient de la perdre et m'a annoncé qu'elle vivait chez ses parents. Que me voulait-il ? — Peut-être soupçonnait-il qu'elle s'était réfugiée chez toi. — À peu de choses près il aurait pu le croire. À peine était-il parti que Rose ***nait à ma porte. — Cherchait-elle Maurice ? Je plaisante, mais c'est curieux, continue, je te dirai après... Et que voulait-elle ? — Ensorcelante, parfaitement à l'aise, elle venait proposer de revenir en bonne épouse, ni plus ni moins. — Et alors ; vous allez vous remettre ensemble ? — La solitude, c'est terrible sais-tu. J'ai bien failli me livrer, accepter. Mais dans l'état actuel du procès, j'ai trouvé prudent de ne pas prendre de décision. Rien ne presse. — Comment a-t-elle réagi ? — Je n'aurai qu'un signe à faire et elle accourra ! Je suis désormais *** seul homme selon ses déclarations — Imagine quelle visite j'ai reçue de mon côté. — Pas vrai ? — Si, Gilles, en grande tenue, tout disposé à me revenir, plus amoureux qu'à nos débuts. Pour renouer en beauté, il prévoyait de m'emmener au bal ce soir. — As-tu besoin de plusieurs cavaliers ? Pourquoi es-tu venue m'inviter puisque Gilles se proposait de partager cette soirée avec toi ? — Gilles et Rose, est-ce le fait du hasard, ont le même avocat, à l'évidence ils ont reçu le même conseil : se rapprocher, renouer pour rendre nulles toutes les preuves qui pourraient nous faire gagner nos procès. — C'est exactement ce rai***nement qui m'a fait rester froid. Bon Dieu, que cela a été dur. Sylvie se colle à moi, ses deux bras entourent mon cou, *** regard mouillé se plante dans mes yeux, sa bouche s'empare de mes lèvres. Oui, cela a été dur ; pour elle comme pour moi. Et soudain, ce long baiser, très doux, très long c'est une délivrance. La mélancolie, les regrets, sur le champ, ***t oubliés. Nous nous regardons étonnés, frappés par la foudre. — Qu'attendais-tu pour venir chez moi ? Je t'avais dit que si tu étais seul, je serais là. Ça fait si longtemps que j'espérais ? Je ne te plais pas ? — Au contraire, tu es si belle. Trop belle pour moi. Je n'ai pas osé prétendre que tu t'intéresserais à moi. Et puis j'avais un deuil à faire. — Oh ! Le sot timide. Pendant que je me languissais, il avait peur. C'est pas vrai, c'est pas possible. Trop belle pour lui ! Et quoi encore ? Approche. Et c'est reparti pour un tour : pour rien au monde je ne donnerais ma place. Elle m'insuffle cette assurance qui me manquait, la chape de timidité s'évanouit et cette fois je donne autant que je reçois dans cet échange. Toutes les barrières sautent, le salon en est illuminé. Le paradis, ça doit être ça. — Eh ! Bien, dis donc. Tout ça couvait en toi, tu te cachais. Tu peux avoir confiance en toi, jamais per***ne ne m'a montré autant d'ardeur. J'adore t'embrasser. Encore. Je suis aussi insatiable qu'elle. Et ce corps pressé contre le mien me fait oublier toute décence. Quand malheureusement il faut se séparer, Sylvie a un sourire entendu. Elle a senti et elle sait ce qu'elle a éveillé chez le solitaire. Et ce n'est pas pour lui déplaire. — Allez, prépare-toi et viens me rejoindre chez moi dès que tu seras présentable. N'oublie pas de te raser ! Effectivement, j'ai négligé mon apparence depuis que Rose... Rose, le départ de Rose, l'absence de Rose, la possibilité du retour de Rose, Rose ici, Rose là. Le dernier piège de Rose. Mon deuil est terminé. — Paul, ce bal est notre bal. Je ne veux danser qu'avec toi et je t'interdis de danser avec une autre femme, bien compris. Jure et embrasse-moi sans éclater mon chignon. Qu'a-t-elle rajouté : je ne sais, mais quand je la rejoins, je la trouve encore plus belle, encore plus naturellement troublante, à la fois désireuse de plaire et sûre de *** charme. Elle doit avoir environ deux ans de plus que moi, *** autorité naturelle m'en impose, et *** regard me chavire. C'est comme si je changeais de catégorie, je passe d'une jeune femme encore insouciante à une femme. C'est indéfinissable de se sentir ainsi désiré par cette femme sur laquelle je n'aurais pas osé poser mon regard. Quelle allure, quel port. Et c'est bien moi qu'elle savoure dans ce nouveau baiser. Et c'est bien elle que j'enlace et que j'embrasse. — Il faut que je t'explique encore ceci : Gilles dépité de mon refus de le reprendre s'est fâché et m'a lancé sa réservation. Nous aurons donc deux places réservées à la table quatorze. Si je pense devoir quelque chose à mon ex, c'est de m'avoir rappelé l'existence de ce bal : tout mon bonheur sera d'y danser avec toi !
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chrislebo
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Nous ne sommes pas les premiers, le bal est commencé. Sylvie bat campagne, décide de trouver nos places pendant que je dois attendre à l'entrée. Je regarde la piste. À quelques pas de moi, un couple semble oublier le monde qui l'entoure, bouches soudées, bras de la femme étreignant le cou de l'homme, ventres plaqués l'un contre l'autre. Je reconnais en premier la robe, je l'ai vue aujourd'hui. Cette femme amoureusement collée à *** cavalier, c'est celle qui m'a juré il y a quelques heures seulement que je serais désormais le seul homme de sa vie. Sylvie me secoue, suit mon regard, ouvre de grands yeux et me tire vers notre table. Un couple très jeune partage cette table avec nous. Nous nous saluons et les voyons disparaître dans le flot du slow. Sylvie ne me laisse pas le temps de penser à ce que je viens de voir. Le remède à toute mélancolie, elle le connaît. Nous allons danser et elle va affirmer sa présence, par *** sourire, *** parfum, sa chaleur. Elle me tient, me guide, me met en appétit, le rythme revient. C'est un réveil lent, progressif. De mené je redeviens meneur. Nous évitons les embrassades passionnées, nous sommes ici deux amis amateurs de danse. Parfois le dialogue se déroule uniquement par des regards plus que passionnés et nous fai***s des efforts pour ne penser qu'à évoluer avec grâce. Je me sens bien. — J'adore danser avec toi. — Merci, moi aussi. On se sourit, on est heureux. On s'entend de mieux en mieux. À la pause, Sylvie s'inquiète : — Tu as vu Rose ? Que penses-tu maintenant de ses déclarations de l'après-midi ? — Elle se moquait de moi et agissait sur commande. Elle s'est vite consolée. Je devais être *** seul amour, elle allait m'attendre ! — Tu as bien fait d'être prudent. Tu ne le regrettes pas ? — Tu es là et ça me suffit. Viens retournons en piste. Le temps du dépit amoureux est passé, je pénètre dans une nouvelle vie, pleine de promesses,. Sylvie est une révélation. Curieusement elle me procure une sensation de sécurité inacoutumée. Elle est solide, aussi sure moralement que physiquement belle. — Il y a deux ans vous aviez participé au concours de danse ? — Oui, Rose et moi avions terminé en deuxième position., derrière — Derrière Gilles et Sylvie. Oui, c'était nous. Et je t'avais remarqué. — Que le monde est petit. Je t'avais déjà trouvée si belle et si gracieuse. C'était toi ! — Tu serais prêt pour concourir ce soir avec moi ? — N'est-il pas imprudent de trop nous afficher ? Cela risque de nuire à notre procès. — Ce qui sera jugé s'est passé avant ce soir. Depuis nos époux ont quitté le domicile conjugal. Le juge ne tient pas compte de ce qui se passe des mois plus tard ! Sois tranquille, je suis sure que nous pouvons danser ensemble sans risque. — Dans ce cas j'aurai grand plaisir à concourir avec toi. Serai-je à la hauteur ? — Viens donc au lieu de gamberger. Entraînons-nous. Je vais te montrer quelques astuces, je crois que nous pouvons être parmi les meilleurs. Et ce sera tellement amusant. — Prenons du plaisir et peu importe le résultat. Un parfum connu approche de notre table, une voix ravissante murmure à mon oreille. Sylvie a vu avant moi l'arrivée de Rose et guette ma réaction — Chéri, m'accorderas-tu une danse ce soir ? Tu sais, il va y avoir un concours. Nous pourrions le gagner si tu dansais avec moi. Tu te souviens, il y a deux ans — Bonsoir Rose. Je regrette, mais Sylvie et moi sommes déjà engagés ensemble. Il y a longtemps que tu es là ? — Non, j'arrive et depuis l'entrée je t'ai vu danser. Vous semblez très bien vous débrouiller. Bonne chance. La prochaine fois je t'inviterai plus tôt. — Tu vas concourir ? — Il faut que je trouve un bon cavalier. — Tu devrais y arriver sans difficulté. Bonne chance à toi. Sylvie se lève et s'amuse à faire une courbette pour que je la suive. Elle met ainsi fin à cette conversation — Cette fille ne peut pas s'empêcher de mentir. — Hélas, c'est-ce qui a tout gâché. Vois, elle a retrouvé *** cavalier. Dan***s, qu'ils soient heureux. J'ai bien de la chance, plus rien ne saurait troubler mon plaisir d'être contre toi. Quand on a le bonheur de glisser avec légèreté en compagnie d'une beauté aussi douée que Sylvie, au fur et à mesure des éliminations des candidats moins prisés du jury, on finit par attirer les regards. Les commentaires vont bon train. Certains spectateurs vous montrent du doigt. À plusieurs reprises j'ai aperçu des doigts qui désignaient Rose et *** cavalier ou Sylvie et le sien. Certains devaient se souvenir de ce concours où nous avions été opposés. Gilles et Sylvie étaient très connus. — Ne les écoute pas, Paul, ne te raidis pas, reste souple. Oui, c'est bien comme ça. La voix de Sylvie me relançait. J'oubliais le public, je marchais, je valsais, nous valsions, nous évoluions. J'étais sur mon nuage. Il fallut en descendre pour recevoir la récompense des vainqueurs, les applaudissements de circonstance et deux gros bisous sur les joues d'une cavalière qui me glissait en douce — Toi, tu ne perds rien pour attendre ! Le jury par ses choix nous avait épargné d'être confrontés à Rose. Elle n'avait pas atteint le podium. Je n'en tirais ni satisfaction ni déception. Au premier rang elle applaudissait bruyamment notre modeste succès. Je ne voyais plus que Sylvie, souriante, bienveillante que ses amis et connaissances embrassaient chaleureusement. Elle tenait fermement ma main et j'en étais bêtement heureux. Et le photographe de service prit à cette occasion, pour le journal local, une photo magnifique au moment où nous nous regardions comblés de bonheur. Ceux qui y lurent le bonheur de la victoire se trompèrent, mais c'est leur affaire. Au travail quelques jours plus tard quelques collaborateurs qui venaient de lire le journal m'adressèrent des compliments, plus pour la beauté de cette compagne que pour le premier prix. Et comme on fait rarement l'unanimité, j'entendis que c'était la beauté de cette jeune femme qui avait été primée. Le bal terminé, il fallut rentrer. — Viens, monte chez moi. J'ai préparé un petit repas froid pour nous deux. — C'est bien gentil, mais demain — Chutt, viens. Demain c'est dimanche. Arrivés en haut de l'escalier, nous avons oublié le repas froid, le champagne, l'heure, tout. Ne me demandez ni les dessins du papier peint de la chambre, ni la forme du lit, ni la couleur des draps. Mon seul souvenir est celui d'une indescriptible nuit d'amour. Fantastique, magnifique, sublime, exténuante, incroyable. Rajoutez tous les superlatifs que vous connaissez, vous ne serez pas loin de la vérité. On peut imaginer les exigences sexuelles de deux corps jeunes laissés en friches pendant de longs mois, les élans amoureux de deux cœurs assoiffés d'affection et de compréhension, de deux âmes chargées d'espérances au moment où enfin deux êtres se rencontrent, se reconnaissent et s'unissent. Longtemps je m'étais demandé si l'addition de deux malheurs pouvait produire un bonheur, si l'alliance de deux vaincus pouvait conduire à une victoire ou si la réunion de deux cocus pouvait former un couple heureux. Invariablement je considérais que l'échec appelait l'échec, que chacune de mes conquêtes féminines était condamnée à devenir une Rose pleine d'épines entre mes doigts. Et je me voyais mal recommencer, pour un tel résultat, la somme d'efforts, de précautions amoureuses, de délicatesse de chaque instant nécessaire pour toucher un cœur. Je redoutais d'avoir à redécouvrir un autre corps, à faire découvrir le mien sans effaroucher, sans choquer. Tout ce long parcours du chemin de l'amour, rempli d'obstacles, attaqué avec ardeur la première fois, avec toute la fougue de la jeunesse curieuse et inexpérimentée, ne serait-il pas trop pénible si le résultat était incertain ou trop certainement voué à la déconfiture, aux affres d'un nouveau divorce. Aussi m'étais-je condamné à cette vie monacale. Comment aurais-je pu me présenter devant Sylvie et lui rappeler des propos arrachés à sa colère ce jour maudit où nous avions confondus nos époux adultères. À quoi bon nous rencontrer pour geindre, pour remuer des souvenirs, pour voir et revoir les photos des jours heureux disparus, pour nous raconter des histoires d'anciens combattants de l'amour. Celui qui n'avait pas su garder sa délicate Rose ne pouvait pas sainement envisager de conserver cette fleur éclatante. Tenter ma chance ne pouvait aboutir qu'à un résultat humiliant et désastreux. Je la connaissais assez mal. J'avais beaucoup de mal à comprendre les infidélités de *** mari. Quelle femme, quel caractère cachait ce corps si bien proportionné. Ce visage magnifique dissimulait-il une mégère redoutable ? Ou bien était-ce une prude frigide ? A cette dernière question j'avais reçu un démenti absolu la fois où nous observions ensemble Rose et Gilles : j'avais dû arrêter sa main ! Fort probablement tenait-elle les mêmes rai***nements à propos de moi, si toutefois je ne lui étais pas complètement indifférent. J'avais été un auxiliaire précieux pour la confection de *** dossier de divorce, point barre ! Et ce matin, je me réveillais à côté de la belle endormie. Tout avait été si simple, si naturel, si normal, si rapide. Questionnements, hésitations, craintes et tremblements n'étaient que foutaise. La vie avait pris le dessus. Sous le drap léger j'étais allongé contre une créature splendide, qui dormait apaisée et confiante. Des raies du timide soleil de décembre venaient effleurer le visage abandonné au sommeil, toujours aussi fascinant. Non, je ne rêvais pas. Le miracle existe puisque j'en vivais un. J'en vécus un plus grand encore lorsqu'elle ouvrit les yeux et parut heureuse de me voir. Combien de temps sommes nous restés ainsi, immobiles, incrédules, souriant béatement avant de vérifier du bout des doigts que nous étions bien réels ? Et plus les doigts nous rassuraient, plus nos yeux brillaient. Plus je m'assurais de sa présence réelle, plus elle découvrait la réalité de la mienne plus *** regard me disait *** bonheur. — O temps suspends ton vol et vous, heures propices, suspendez votre cours Laissez-nous savourer les délices des plus beaux de nos jours » À défaut du lac de Lamartine, je me noyais dans l'eau claire de ses yeux pleins d'amour. Elle découvrait dans les miens toute mon admiration, ma confiance retrouvée et ma reconnaissance. Depuis longtemps j'avais oublié la douce chan***, mais en même temps qu'elle je déclarais spontanément, comme elle : — Je t'aime Pourquoi avoir tronqué la citation de Lamartine. J'ai commis un lapsus révélateur en oubliant un mot : — Laissez-nous savourer les RAPIDES délices des plus beaux de nos jours Je souhaitais que cet état durât et j'avais par inadvertance rejeté « rapides ». Rapide avait été mon mariage avec Rose. Et rose elle avait vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin : guère plus, deux ans. J'aurais voulu éternels ces instants avec Sylvie. Et le dimanche fut à l'image du samedi. Nous nous découvrions enfin. Après une tendre grasse matinée, je me levai. — Où vas-tu ? Tu m'abandonnes déjà ? — Je vais acheter des croissants. — Tu es délicieux, mais j'ai tout ce qu'il faut à la mai***. Une brioche tournée de mes mains, ça te tente ? — Si c'est pour apprécier tes talents, d'accord. — Fais-moi d'abord un câlin. La brioche tardive repoussa le repas de midi à quatorze heures : le fameux repas froid fut enfin absorbé. Vers seize heures il fallut se quitter. Sylvie enseignait au lycée et avait des préparations à faire pour ses cours du lendemain. Nous avions discuté de nos activités, de nos loisirs et avions développé des projets. Sylvie avait un abonnement à la Comédie de la préfecture et m'introduirait dans ce milieu, elle reprendrait avec moi le tennis qu'elle avait abandonné, tout naturellement nous pourrions aller danser. Tout en conservant notre domicile nous pourrions nous revoir en semaine. En organisatrice décidée, elle me remit une clé de la porte de sa cave avec le souhait de me recevoir le mardi soir et le samedi si je le souhaitais. Comment interpréta-t-elle ma moue ?
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chrislebo
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— Ça ne te suffit pas ? Ajoutons le jeudi si le cœur t'en dit. À propos, tu as retiré le panneau MAI*** A VENDRE : tu as réussi ? — Oui, un acheteur a signé un compromis de vente mardi. — Tu vas quitter le quartier ? Où vas-tu te loger ? Pas trop loin j'espère. — J'ai deux ou trois mois pour y réfléchir — Et si tu t'installais chez moi à ce moment-là. — Merci, mais toi-même, que vas-tu devenir après ton divorce ? — Tout dépend du jugement. Gilles et moi serons peut-être aussi obligés de vendre la mai***. Si toi et moi restons ensemble, nous pourrions envisager de la racheter ? — Je vais y penser. À mardi Ce dernier bisou du dimanche est si bon, avec une teinte de tristesse. Confortablement installé dans mon fauteuil, j'écoute le concerto n° 5 de Beethoven et je revis mes dernières 24 heures. La musique porte mon rêve : faut-il être heureux pour bien l'apprécier ou suffit-elle à rendre heureux ? Lais***s ces considérations aux spécialistes. Je savoure en musique le flot des images et je suis bien. De l'allegro je glisse dans la douce mélancolie de l'adagio, bercé par la pureté des notes égrenées par le piano je vole, je plane, au vent léger flottent les ondulations d'une chevelure blonde, puis se dessine ce visage de l'amour. Enfin éclate dans le rondo et l'allegro final la vision reconstituée de nos ébats, la vivacité, les élans, la succession des temps forts et les pauses si vite oubliées pour des reprises légères ou saccadées, avec des accents de victoire annoncée, attendue, déferlante, des temps de certitude, des lenteurs qui s'étirent. La reprise de l'allegro triomphale affirmation de l'accomplissement souhaité correspond à l'enthousiasme de l'orgasme, avec *** mélange de gammes aigues ou graves. Le concerto n° 3 qui suit prolonge mon état de béatitude. Dans *** envolée le piano me renvoie sur la piste de danse puis je revois ces petites mèches folles qui encadrent le visage riant aux yeux bleus. À quel instant ? Les violons dissipent le cadre et le piano repart solennel ou fou, danse dans les notes aigues avant de reprendre le motif, le pianiste hésite, cherche, tâte avant de relancer l'accord final de cet allegro. Le largo s'étale languissant puis s'élève lentement et chavire. Ça se vit, ça ne se décrit pas, c'est en parfaite harmonie avec mes sentiments présents. Je suis les mille détours de la mélodie et je pense à Sylvie : rien de précis en dehors de l'impression de bien-être qui me reste du temps passé ensemble. Est-ce ça l'amour ? L'attaque guillerette du rondo est plus gaie et me sort de cette torpeur ouatée où je vivais depuis presque une heure... Le virtuose part en trilles l'orchestre s'agite. La clarinette provoque le pianiste. Ça part de tous côtés. Comme mes pensées. Je me rends à l'évidence : je suis amoureux. Tum tum tum tum, 1, 2, 3, 4, le vertige précipite les gammes de haut en bas et on repart des graves en escaliers à peine effleurés à la rencontre des clochettes du haut. Musicologues avertis pardonnez mes contresens insensés, je suis amoureux ! Soumettez donc vos savantes analyses à cet état incompréhensible Merci à celui qui ***ne d'avoir attendu la fin du cd. — Bonsoir, cher monsieur. Me reconnaissez-vous ? Excusez-moi de passer si tard. Je ne vous ai pas trouvé cet après-midi, mais je tenais à vous faire part... bla, bla. C'est cet acheteur qui vient se rétracter. Jour heureux, jour béni des dieux : il n'achète plus, je ne vends plus, je reste dans ma mai***, là à proximité de mon amour. C'est tout réfléchi. Le brave homme est parti tout gêné, j'ai retenu ma joie. Maintenant elle peut s'exprimer : musique ! C'est ma soirée Beethoven et j'enchaîne avec le concerto n°1 pour piano. L'avantage des pavillons individuels c'est qu'on peut mettre du volume sans ennuyer *** entourage. Qui ***ne à cette heure avec autant d'insistance ? Le rêve devient réalité. Mais oui, c'est elle : — Eh ! bien que t'arrive-t-il. Il te faudrait des triples vitrages. De l'extérieur on entend la musique mais surtout ta voix. Quel concert ! — Entre vite, tu es glacée. — Voilà cinq minutes que j'écoutais. Quel entrain. D'où te vient cette joie. — Devine ! Je l'enlace, point n'est besoin de longues explications pour qu'elle découvre l'origine de mon bonheur. J'ai baissé le ***. Debout l'un contre l'autre, immobiles nous goûtons ensemble les dernières minutes de l'allegro. C'est tellement plus beau quand on partage. J' écarte d'un doigt la mèche folle qui tombe sur *** œil droit. Nous profitons du début du largo, en sourdine désormais. — Quelle bonne surprise. Tu as fini tes préparations ? — J'ai bien revu mes fiches, placé mes marques. Comme toi je me suis sentie euphorique et j'ai avancé plus vite que prévu. J'ai eu le temps de préparer un souper pour nous deux. Et toi qu'as-tu fait ? — Rien. J'ai écouté des concertos en pensant à toi, tellement fort que te voilà : c'est merveilleux. — Sinon, tu as réfléchi à ma proposition ? — D'accord pour le mardi, le jeudi et le samedi, mais — Je te parle de te loger chez moi quand tu auras vendu ? — Je refuse. — Ah ! Bon. Tu refuses ? Je suis trop envahissante : tu tiens à ton indépendance ? Tu sais, j'ai une chambre d'amis fort confortable au rez-de-chaussée et si ça peut te dépanner quelques semaines, je me ferai discrète. Elle semble déçue. Je m'empresse de dissiper ses doutes : — Je ne vends plus. — Comment ; tu as signé le compromis de vente. Que me chantes-tu ? — Je veux rester près de toi, je ne veux plus vendre. — Hélas, c'est fait. Cesse de rêver. J'aurais tellement aimé que tu restes chez toi, ici si près. Mon chéri. Elle soupire. *** regard s'embue, sa phrase ne trouve pas sa fin. Je glisse ma bouche vers *** oreille, le nez chatouillé par une mèche souple, je dépose un léger baiser derrière le lobe délicatement parfumé. Sylvie fris***ne, rit, se reprend : — C'est si bon. Ah ! Si cela pouvait durer. Te voir tous les jours, t'embrasser, te toucher, t'écouter, t'aimer à chaque instant. La bonne nouvelle peut attendre. Ce qu'elle me dit de cette présence de chaque instant me remplit de joie — Chaque instant mais uniquement le mardi, le jeudi et le samedi ? — Je comprends, c'est-ce qui te chagrine ? Je pensais que pour un début, il fallait être prudent, ne rien précipiter. Et les autres jours tu pourrais faire un petit effort pour me recevoir chez toi. — Ça va de soi. Cette précision me soulage, je — Qu'as-tu imaginé ? Tous les malentendus disparaissent dans une nouvelle étreinte. — Tu pourras venir tous les jours, du lundi au dimanche, du matin au soir et du soir au matin si tu le désires et jusqu'à la fin de ta vie ! — Enfant, il est trop tard : tu as vendu. Réveille-toi. Souviens-toi : on pourrait racheter ensemble ma mai*** si elle est mise aux enchères. — La mienne ne te plairait pas ? — Le fais-tu exprès. Avec quelques retouches elle aurait pu me convenir. Ne te vexe pas, quelques tentures, un rafraîchissement, des tons pastel, une touche de féminité : j'en aurais fait un paradis. Tu permets que je fasse une inspection rapide ? — Ce n'est pas la première fois que tu viens ; fais comme chez toi désormais — Inutile dans le fond, puisque c'est vendu. Mais nous aurions pu. Si seulement nous nous étions décidés plus tôt ! Je n'osais pas et tu n'y pensais pas ? Pourquoi avoir précipité cette vente ? — Les souvenirs m'étouffaient. J'ai parfois imaginé une vie avec toi, une sorte d'union de rai***... mais, comme je te l'ai déjà dit, tu me semblais trop belle pour moi, comme inaccessible. Et je ne réalise toujours pas que tu sois vraiment là. — Que te faut-il de plus ? Parle. Je t'aime, je t'aimerai toujours. Si tu m'es fidèle, je te serai fidèle jusqu'à la fin de mes jours. — Alors, ouvre tes oreilles, écoute bien. Je répète : JE NE VENDS PLUS. L'acheteur est venu me dire qu'il n'avait pas obtenu *** prêt relais. — Quand est-il venu ? — Il y a une heure environ. Il renonce à l'achat. Demain j'avertis l'agence. Si tu le veux, tu embelliras à ton idée . Vraiment. C'est magnifique. Déballons mon panier. Je peux utiliser ta cuisine pour disposer le repas ? — Fais comme chez toi. Je te donne un coup de main. — Hum ! Tu es un célibataire méticuleux. Pas de vaisselle qui traîne, pas de miettes par terre : tu as une femme de ménage ? — Tu sais, il suffit de faire un peu attention. Je ne salis pas beaucoup. — Et ton linge ? Ton repassage ? — J'ai pris de bonnes habitudes, je me débrouille. La machine à laver et le sèche-linge n'ont pas de secret pour moi. Le repassage est un peu plus difficile, mais je m'en sors. — Je t'embauche. — Juste pour le ménage ? — Il faut que je réexamine cette nuit certaines de tes autres qualités Elle éclate de rire et me donne un avant-goût de ce que sera la nuit. Il ne faudra pas oublier de prévoir la ***nerie du réveil pour demain matin, que je puisse aller chez moi me préparer. Ce matin, j'ai été déclaré admis à mon examen. C'est étrange ce mélange de passion et d'attention aux désirs de l'autre, cette combinai*** de tendresse et de respect, cette alternance d'élans et de retenue, cette succession de moments où l'on s'observe et d'instants de total abandon, cet oubli du passé et cette projection vers l'avenir. Sylvie est une fée, à *** contact j'ai la sensation de devenir un homme nouveau. Mais c'est une fée de chair, brûlante, enivrante. Ce corps merveilleux jouit et dispense la jouissance. Sa maturité rassure et sa joie de vivre redonne des couleurs à une vie qui se languissait, ne trouvait plus *** sens, manquait de sel. Quel beau rêve ! Il est dix-huit heures. Je rentre du travail. L'agent immobilier informé par l'acheteur défaillant m'a proposé un candidat qui a déjà visité la mai*** et qui remplit toutes les garanties. Lui ne cache pas sa déception quand j'annule le mandat exclusif. Qui sait, peut-être que plus tard on en reparlera. Il ne sait pas s'il trouvera un nouvel acquéreur aussi bien disposé. La fleuriste s'est réjouie d'avoir à composer un aussi joli bouquet. — C'est pour offrir ? demande-t-elle. Mais elle n'attend pas ma réponse pour confectionner un emballage exceptionnel. Je crois que j'ai une étrange tendance à tout voir en rose. A dix-huit heures dix je me dirige bouquet en main, clés en poche vers la porte de la cave de Sylvie, juste pour lui offrir ce bouquet bulle, la clé de ma mai*** et peut-être percevoir un baiser. C'est lundi, certes, mais la nuit que nous venons de vivre vaut bien une dérogation au calendrier imposé. Tiens, la porte est déjà ouverte et une clé semblable à la mienne a été imprudemment oubliée sur la serrure à l'extérieur. Je traverse la buanderie ouvre la porte qui donne sur l'entrée officielle vaste et joliment décorée. Des voix proviennent d'une porte entr'ouverte sur ma gauche. Je reconnais celle de Sylvie et celle de *** interlocuteur ne m'est pas totalement inconnue. La conversation semble assez vive. — Je te demande de me comprendre, dit Sylvie — Tu as facile à dire. Mets-toi à ma place. Tout à coup tu veux rompre, sans préparation. Tu es désolée et moi donc !
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chrislebo
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Je dépose sur le guéridon de l'entrée mon bouquet. Ça ne se fait pas, mais la conversation me semble importante pour moi aussi : sur la pointe des pieds je m'approche de la porte. Ce doit être la chambre d'amis. Un lit surmonté d'un grand miroir occupe le fond à gauche. Le dialogue reprend de l'autre côté de la porte — Je croyais qu'on s'entendait bien depuis quelques mois. Chaque lundi nous faisions l'amour et tu me disais que je te plaisais. Tu m'as même dit que des trois c'était moi que tu préférais et que je remplacerais Marco le mercredi et Vincenzo le vendredi — Je sais, Rodrigo. Je t'assure je suis désolée, vous m'avez aidée à traverser cette difficile période. — Alors pourquoi nous jeter comme de vieilles chaussettes ? Moi au moins tu pourrais me garder. — Je viens de t'expliquer que j'ai rencontré l'homme de ma vie. Je l'aime, je lui ai juré fidélité, il m'aime : nous voulons vivre ensemble. Je te remercie pour tout ce que tu m'as donné, mais je ne peux plus vous recevoir. — Ça presse comme ça ? Attends, vous ne vivez pas ensemble ? Il habite ici ? Qui c'est celui-là ? — Peu importe, je l'aime, je ne veux appartenir qu'à lui et je sais qu'il est possessif et normalement jaloux. — Ecoute. S'il n'habite pas ici, si je passe une ou deux nuits avec toi par semaine, il n'en saura rien. — Mais nous avons l'intention d'habiter ensemble dans les prochains mois. Si c'est de moi qu'elle parle, mes affaires ont beaucoup avancé. — Il sera toujours temps d'aviser le moment venu. — Rodrigo, ne rends pas les choses plus difficiles. Je te répète que j'aime cet homme, que je veux continuer à l'aimer toute ma vie. Je n'ai pas l'intention de le tromper. Coucher avec toi en cachette ce serait le tromper — Mais il n'en saura rien. Laisse-moi le temps de m'habituer à cette séparation. Et pourquoi ne te marierais-tu pas avec moi ? Tu m'aimes bien, tu sais ce que je vaux au lit, je gagne bien ma vie, je suis célibataire et moi aussi je saurai être fidèle et jaloux si c'est-ce que tu aimes ! — Tu ne veux pas comprendre. Nous avons passé du bon temps, mais j'étais libre. C'est fini, je ne le suis plus. — Il est si bien que ça ? Qui c'est donc ? Je le connais ? Oui ? Ne me dis pas que c'est l'autre cocu d'à côté. Si ! J'aurais dû m'en douter. Mais regarde-moi bien : moi je ne suis pas un cocu ! Si j'ai bien entendu, quand on a l'esprit de partage, on n'est pas cocu : il suffit d'établir un roulement. — Il ne s'agit pas de ça ! Je te redis que j'aime mon Paul. — Depuis quand ? C'est tout neuf. Vincenzo m'a dit que vous aviez encore couché vendredi. D'ailleurs tu dis un mot et ces deux là tu n'en entendras plus parler. Je ne supporte plus de te partager. Moi aussi je peux être jaloux — C'est-ce que tu veux. Ce n'est pas ce que je veux. Sois gentil : garde de nous un bon souvenir, laisse-moi de toi un bon souvenir et permets-moi de mener ma vie comme je le veux. Cherche la femme de ta vie. — Mais c'est toi. Trop facile. On s'est bien amusés, je n'ai plus besoin de toi, tchao. Pas d'accord ma poule. Fallait pas commencer. Tu voudrais que j'aille raconter à ton cocu comment tu as passé le temps depuis que nous avons ramené ton jules à ses parents. — Pas Jules : Gilles — Je m'en fous que ce soit Jules ou Gilles. Tu vas faire ce que je te dis : je veux des adieux au lit et tout de suite — Pas question. Comprends bien, on ne ***** pas l'amour. Quittons-nous bons amis... Je te prenais pour un gentleman ! — Une toute dernière fois, je t'en supplie. — Non, lâche-moi. — Un gros baiser, juste un gros baiser d'adieu. Que faire ? Partir et lui laisser les fleurs, ses deux clés de cave ? Intervenir ? Comment le comprendra-t-elle ? Je risque le tout pour le tout, je recule jusqu'à la buanderie et j'appelle à haute voix — Sylvie, ollé, es-tu là mon amour ? Sylvie, hello ! La porte s'ouvre à gauche, Sylvie se penche en avant, me voit, sort, machinalement remet en place une mèche défaite, tire la porte derrière elle, sourit : — Ah ! C'est toi Paul. J'étais en train de faire du rangement dans la chambre d'amis. — La chambre où tu voulais me loger, je peux voir ? — Demain, je n'ai pas fini, il faut que je mette encore de l'ordre dans mes affaires. Mais que fais-tu ici : c'est lundi aujourd'hui ! Calendrier, jours fixes, roulement, chacun *** tour. Avec un haut le cœur je me souviens de ce spectacle d'un bordel où les trouffions glissaient d'une place chaque fois que le premier du banc franchissait une porte. — Je sais, je t'apportais ces quelques fleurs, je voulais aussi te donner cette clé de ma mai***. Je crois que je vais plutôt te rendre la tienne sans attendre un baiser, puisque le lundi appartient à celui qui a laissé cette autre clé sur la porte de la cave. — Mais, Paul, qu'est-ce que tu me racontes ? Viens que je t'embrasse, mon amour. — Merci, ne me joue pas la comédie, ça me rappelle Rose. — Quoi tu ne m'aimes plus. Quelle comédie ? Viens dans cette chambre d'amis, si tu insistes. Tirons les choses au clair. Elle prend des risques, il va falloir qu'elle m'explique la présence de Rodrigo. Je ne pense pas qu'il se soit caché sous le lit le fier hidalgo. — Ça fait environ un quart d'heure que je suis dans cette entrée — Ah ! — J'ai entendu votre conversation. Je n'ai besoin ni d'explications ni de men***ges à propos de rangement. — C'est pas bien d'écouter aux portes ! Mais tant mieux : tu sais à quoi t'en tenir si tu as tout entendu. Tu es fâché ? Tu ne m'embrasses pas ? J'avance, bras tendus. Au même instant la porte s'ouvre derrière Sylvie. Pantalon sur les chevilles précédé d'une imposante érection Rodrigo se montre ; l'air triomphant de l'amant vainqueur redresse sa fine moustache et il déclame — Alors chéri, c'est pour aujourd'hui ? Je réponds clairement — Bonsoir Rodrigo Sylvie me regarde, nous pouffons de rire. Rodrigo se dégonfle, sa chose retombe, il nous imite. — Bonsoir monsieur Paul. Félicitations. Il se rajuste, reprend un air digne : — Ce que femme veut... Vous permettez que j'embrasse la mariée Il va vite en besogne, je ne veux pas le contrarier en précisant que le mariage consommé n'a pas été proclamé. — Faites, mon ami, faites. Il a tenté sa chance jusqu'au bout. Il a bien mérité une dernière accolade de Sylvie et je ne leur en voudrai pas d'avoir une larme aux yeux quand ramassant sa clé de cave sur le guéridon il la remet à Sylvie. Elle lui ouvre la grande porte et le regarde qui s'en va. — J'ai eu chaud. Heureusement que tu es intervenu. Tu es pensif ? Je t'ai déçu ? — Es-tu certaine d'avoir fait le bon choix ? Je n'ai pas à juger ton passé. Ce que j'ai appris me rassure sur notre futur. Encore une indiscrétion et je te laisse ton lundi : combien as-tu distribué de clés ? — Elles ***t toutes les deux dans mes mains, à ta disposition. Mais à l'avenir tu pourras utiliser la grande porte, aussi souvent que tu le voudras, voici le double de ma clé. Pour mémoire ; Rodrigo, Vincenzo et Marco devaient se refiler cette clé. À la réflexion, il faudra que tu changes la serrure et que je pousse le loquet. On ne sait jamais. — Donne-moi une heure, je fais le nécessaire. — Tu dormiras avec moi ce soir ? — À tes ordres mon amour — Alors, je réclame un acompte . Je me reprends — Pourquoi changer aussi vite cette serrure ? Voyons, la porte est munie d'un solide verrou. Si tu laisses une clé dans la serrure, on ne peut pas en introduire une autre de l'extérieur. — C'est suffisant ? — À condition de bien incliner la clé. — Montons, je crois que mon lit nous attend. Ah ! Porte les fleurs s'il te plaît. Je saisis le bouquet, je le tends. Elle me fixe en se mordant les lèvres : — Oh ! Toi tu as un problème. C'est bien ce que je redoutais. Ce n'est pas en boudant que nous allons le résoudre. Montons et discutons, ça fait trop longtemps que je t'espérais pour te perdre maintenant. Sans doute a-t-elle rai***. Je souhaitais réfléchir à cette situation nouvelle et en tirer les conséquences. À deux ce sera plus facile et nous aurons des conclusions plus rapides en commun. Nous sommes assis, Sylvie a versé un rafraîchissement ; qui va commencer ? — Qu'est-ce qui ne va pas, mon Paul. Que crains-tu ? — Je te l'ai dit : ce que tu as fait jusqu'à samedi ne me regarde pas : tu n'avais pas véritablement pris d'engagement envers moi, en dehors d'une phrase que tu m'as toi-même rappelée samedi. — Et tu penses que j'ai eu une étrange façon de t'attendre avec ces trois garçons. Tu as rai*** et j'en suis confuse. — Non, crois-moi, je ne veux pas juger. Mais je constate deux choses : Premièrement, tu es extrêmement belle et attirante, le nombre de refus que tu as opposés à des soupirants samedi au bal m'a effrayé. Si comme tu l'as dit à Rodrigo tu veux vivre toute ta vie avec moi, ce cortège n'a pas fini de s'allonger
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chrislebo
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— Et ? — Ce soir tu as congédié Rodrigo pour me faire une place. Demain tu me congédieras pour faire de la place à quel autre, choisi dans cette nuée d'admirateurs ? — J'ai bien dit que je voulais être fidèle. Et deuxièmement ? — Il a fallu trois hommes par semaine depuis environ cinq mois pour te satisfaire sexuellement, comment veux-tu que je tienne le rôle de trois gars vigoureux à moi tout seul ? — Donc je suis une femelle insatiable, tu ne me suffiras pas et je devrai te donner un adjoint ou un remplaçant : c'est ça le problème ? — Oui, en partie. — Parce que ce n'est pas tout ? Tu avais dit deux. Alors continue, vide ton sac mon chéri. — Quand tu m'as parlé de rangement — Je suis sincèrement désolée de t'avoir fait revivre les men***ges de ton ex. : je n'aurais pas dû. Mais j'ai eu si peur — C'est encore l'explication que Rose me donnait : la peur de me perdre, la peur de me faire de la peine et la promesse de ne plus recommencer. Non, je t'en prie, ne me demande pas pardon à genoux, ça aussi elle le faisait. Contente toi d'être vraie, s'il te plaît. — Je vais essayer. En ce qui concerne mon appétit sexuel, pendant sept ans j'ai été fidèle à Gilles qui pourtant me trompait copieusement d'après ce que j'ai appris. Ce que tu as bien voulu me montrer de toi au lit pour ne parler que de cet aspect de notre relation, me comblera. J'espère que je pourrai te suivre, je ne peux pas le promettre. — Tu plaisantes ? Tu es un volcan. Je ne m'en plains pas. — Et toi tu es à la fois si tendre, si affectueux, si performant, si différent, si — N'exagère pas. Je finirais par te croire. — J'ai toujours entendu dire que j'étais belle. C'est plaisant à entendre. Et, au risque de me répéter, je suis restée fidèle à mon mari malgré tous ces papillons qui me tournaient autour. Si je te dis que je t'aime, cela signifie que je m'engage à n'être qu'à toi. Tu es rassuré ? — Oui — Alors, à mon tour de te cuisiner un peu. M'accordes-tu un droit à la parole ? — J'adore ta voix et tu as certainement autant de questions que moi. Parle, ton serviteur écoute ! — Et moi j'adore ton côté clown. Pourrais-tu me préciser tes aspirations ? Comment envisages-tu notre couple dans la durée ? — C'est tout simple, nous nous aimons, nous fai***s l'amour, nous vivons ensemble sous le même toit, nous partageons tout, nos idées, nos biens, nos amis, nous partageons nos loisirs, nous nous enrichis***s mutuellement de nos connaissances. Elle écoute, hoche sa jolie tête en signe d'approbation, attend une suite en me sollicitant du regard. — Quoi encore ? Là tu me pousses dans mes retranchements. Il manque quelque chose d'important ? — C'est un beau programme. Nous en avons parlé hier. C'est incomplet. Fais un petit effort. — Ah ! Nous sommes fidèles et nous nous portons assistance, comme dit l'officier d'état civil. C'est mieux ? — Tu brûles. C'est bien... pour moi c'est insuffisant — Je brûle : officier d'état civil... Noooooon ? Tu ? Le mariage ? Tu accepterais de m'épouser ? Ma chérie, c'est ça ? C'est merveilleux ! Enfin, nous savons comment le mariage peut finir. Une expérience ne t'a pas suffi ? Si tu veux je serai officiellement ton époux et tu seras mon épouse ; mais, si tu ne le souhaites pas — Ça me réjouit. Avec toi je veux bien recommencer. Dès que possible, après le jugement, nous en reparlerons, si — Si ? Arrête. Quoi encore ? J'ai parlé de tout. Tu t'amuses à me ********. Je réfléchis. Tu pourrais m'aiguiller, souffle un mot s'il te plaît — C'est très délicat. Promets-moi de ne pas te fâcher. Si ça te choque sur le moment, accepte d'y réfléchir. Je voudrais savoir ce que tu penses. — Tu as, non ? Tu, tu ? Tu ne divorces plus ? Non. Tu as perdu ton emploi ? Non. Tu n'es pas échangiste, tu, je ? Allez, un mot, chérie, aide-moi. Un de mes profs nous disait par exemple MAIN et nous devions exposer ce que ce mot inspirait. — Laisse tomber. Tu finiras par trouver. C'est quelque chose que tu peux vouloir ou que tu peux refuser. — Et c'est si important ? Tu as dit « si . C'est une condition importante et je ne trouve pas. De toute façon, tes désirs seront des ordres. Je donne ma langue au chat. — Pas question, le chat veut changer de menu. — Arrête de me faire rire. Tu m'empêches de réfléchir. — Je t'aide : « Faire l'amour — C'est bon, c'est merveilleux. Là, j'ai envie de te faire l'amour. — Suite. — Douche ? Préservatif ? Sperme ? Vagin ? Verge ? Grossesse ? Enfant ? Amant ? Femme, ? Homme ? Lit ? Plaisir ? Orgasme ? Adultère ? Stérile ? Impuissant ? Enceinte ? Pilule. Stérilet. Gynécologue. — Tu as le mot dans ta liste. Elle baisse la tête et renifle. — La question me gêne ; c'est tellement per***nel. Combien d'années as-tu vécu avec Rose ? — Deux ans à peine. — Pourquoi n'avez-vous pas d'enfant ? Vous n'en vouliez pas ou vous ne pouviez pas en avoir. Qui n'en voulait pas ? Qui ne pouvait pas ? Pourquoi Rose a-telle demandé à Gilles de lui faire un enfant ? En plein dans le mille. Depuis 5 mois je me pose cette question sans trouver de réponse. Innocemment Sylvie remue le couteau dans la plaie. Je pourrais lui retourner la question puisque *** mariage a duré beaucoup plus longtemps que le mien. — Sylvie était jeune, elle me disait qu'elle voulait profiter de la vie et que nous avions bien le temps de nous encombrer de bambins. Nous avons donc fait le nécessaire. J'ai respecté *** souhait. Elle a voulu s'attacher Gilles, c'est la seule explication plausible. Elle s'est lourdement trompée si tu te souviens de la discussion enregistrée ce fameux soir. — Ça ne m'étonne pas de Gilles. Lui aussi voulait profiter de la vie. Mais toi, tu voudrais un enfant de moi ? — À condition que tu le veuilles aussi. *** visage baigné de larmes sourit de bonheur quand elle me regarde enfin — C'est vrai, tu voudrais un enfant de moi ? Tu es sûr, chéri ? C'est merveilleux. Je t'aime. Oui, moi aussi, je voulais savoir si tu souhaitais faire un enfant. De préférence avec moi ! Gilles n'a jamais voulu. Je l'ai supplié pendant des années. Et toi tu en veux ! Oui ! quel bonheur. Alors, fini le stérilet. Combien d'enfants veux-tu ? — Du calme. Commençons par le premier. J'avais si peur que tu n'en veuilles pas ou que tu ne puisses pas en avoir. — Tu ne m'aurais plus aimée ? — Il est impossible de ne pas t'aimer. Cependant une chose m'étonne. Tu es en apparence une femme forte, décidée, impressionnante même : tu es apparue chez moi, tu as demandé et obtenu de moi ce que tu voulais : en 48 heures tu m'as apprivoisé, me voici à tes pieds, heureux comme je n'osais plus l'imaginer. — Et moi donc, si tu pouvais savoir à quel point je suis heureuse. Qu'est-ce qui t'étonne ? — Que tu n'aies pas réussi à obtenir de ton mari ce que tu désirais : un enfant. — Prends-moi sur tes genoux. Tu vas comprendre. J'avais dix-neuf ans quand Gilles m'a courtisée. J'étais jeune, fraîche, coquette, toujours bien soignée. Gilles m'a vue, a trouvé flatteur de se montrer à côté de moi. Il m'a exhibée, fier de se balader avec ce qu'il appelait sa « poupée Barbie . Maintenant j'ai bien compris quel rôle il me faisait jouer. J'étais *** enseigne. Il avait eu la plus belle, donc il pourrait avoir qui il voudrait. Je riais de sa plaisanterie. J'aurais mieux fait de le prendre au sérieux. — Il t'a épousée, il devait t'aimer. — Je crois qu'il aimait surtout mon image. Selon lui, j'étais la plus belle, je devais le rester. À tout moment je devais être prête à lui faire honneur. Au bal, dans la rue, dans ses réunions, au théâtre toujours tirée à quatre épingles et avec ce chignon de danseuse rafraîchi mais toujours identique. — Reconnais qu'il te va à ravir. Il te donne un air si distingué. — Donc, rien ne devait casser ou altérer l'image et surtout pas une grossesse. Et comme j'étais amoureuse de lui, j'ai stupidement été soumise à ses souhaits. La moindre tentative de changer de coiffure ou de style me valait des cris. J'en ai souffert en silence. — S'il faut souffrir pour être belle, tu as dû souffrir énormément pour être aussi belle. — Vilain flatteur. Mesure les conséquences : j'attirais tous les crétins qui ne voient que l'aspect extérieur, un visage, une coiffure, une silhouette, un déhanchement, des fesses ou des seins ; mais je faisais peur aux braves garçons comme toi qui me trouvaient, je te cite « trop belle . Ce n'est pas juste. — Vas-tu te vêtir de sac et de cendre à l'avenir ? Barbie deviendra Carabosse ? — Et toi, Guignol, deviendras-tu tyrannique à ton tour ? Si ma coiffure change, si une bosse pousse sur mon ventre, m'aimeras-tu ou fuiras-tu ? — Merci d'être belle. Un changement de forme n'est pas une perte de beauté. À mes yeux tu seras toujours belle, car j'ai découvert une per***ne extraordinaire. Je suis le plus chanceux des braves garçons. — Et si je suis enceinte ? — Qu'y a-t-il de plus beau qu'une femme qui porte une vie. Tu seras la plus belle des futures mamans... Cette nuit encore ma mai*** est restée vide. Nous avons dénoué la situation. La proximité de nos aspirations nous a paru évidente. Nous venions de dépasser les limites de l'amour physique, nous pouvions jeter les bases d'une vie à deux. À la fin du printemps nous avons gagné nos procès pour faute. Mais Sylvie dut se résoudre à vendre pour rembourser des emprunts très lourds. Elle enrichit ma mai***, notre mai*** désormais, de meubles de bon goût. Pendant ses loisirs, elle va transformer la décoration de notre nid. Le mariage est pour bientôt. Mon père et maman ont approuvé mon choix. Les parents de Sylvie n'ont pas fait d'objection. Certains de nos amis ont applaudi. Le notaire doit nous conseiller pour la conclusion d'un contrat de mariage. Sans attendre nous avons entrepris d'organiser nos loisirs. Il a fallu que j'insiste pour que Sylvie accepte de danser avec d'autres cavaliers : elle a imposé une règle stricte : jamais plus d'une série avec le même. Je suis soumis au même régime : heureusement, car l'éclat de ma compagne rejaillit sur moi de façon surprenante. Je comprends à quelles tentations Gilles s'était exposé. Au théâtre nous avons rencontré des couples de collègues de Sylvie, certains maris m'ont regardé avec envie. Le jeudi nous avons repris le tennis. Après une période d'observation en qualité d'invitée, Sylvie vient d'adhérer au club. Nous ne participerons plus à des concours, nous voulons jouer pour le plaisir, nous dépenser sainement et sans excès, autant que possible ensemble. Nous sommes de chaque côté du filet pendant une pause. — Zut, regarde qui arrive. On aurait pu se passer d'eux. Un couple se dirige vers le vestiaire. Ce ***t des membres du club. Je les ai vus souvent sans leur avoir parlé. Lui est un grand gaillard, pataud que sa jeune femme protège d'un embonpoint naissant en le promenant d'un coin à l'autre du court. On peut se demander où cette tanagra remarquable par sa grâce et sa finesse puise l'énergie qui essouffle *** partenaire. C'est un petit dragon qui crache la foudre quand *** « gros lourd » ne renvoie pas la balle. Souvent l'activité sportive s'arrête sur les autres courts, les joueurs amusés rient des scènes gratuites de ces deux acteurs.
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chrislebo
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— Tu les connais ? — Que trop hélas. Henri a fait toute sa scolarité primaire dans ma classe. Entre nos seize et vingt ans il ne quittait pas mon sillage. Je le retrouvais à chaque coin de rue. Amoureux transi et collant, qui réapparaissait après chaque rebuffade. Heureusement Véro lui a mis le grappin dessus et m'en a délivrée. Méfie-toi, la rumeur veut qu'elle ne compte plus ses amants. — Je ne te connaissais pas cette mauvaise langue. Que t'a-telle fait ? — Trop souvent je l'ai vue tourner autour de Gilles. Et cet idiot n'a pas résisté, avant notre mariage ! J'ai pardonné. Je n'aurais pas dû. Tiens, admire : ils se croient à Roland Garros. Véro précède à petites foulées rapides *** mari nonchalant. Elle aperçoit Sylvie, lève sa raquette et décrit un crochet dans notre direction. — Salut Sylvie. Tu reviens jouer ? C'est bien, on pourra se mesurer ! Où est Gilles ? Tu as un nouveau partenaire ? Tu recrutes à la maternelle ? Oh ! Pardon, monsieur, entre copines on aime se lancer des vannes. Je me présente, Véronique, et vous ? Un ami de cette chère Sylvie je suppose. C'est un vrai moulin à paroles. Enfin Sylvie réussit à placer une réplique — Je te présente Paul, mon fiancé. Celui-là pas touche ! Henri débarque, — Ah ! Sylvie, ma toute belle. Te revoilà. Qui a une touche ? Tu nous as manqué. — Surtout à toi Henri. Tu étais si heureux d'avoir une partenaire de ton niveau. Les gentillesses volent bas. Sylvie va exploser. Je la calme d'un baiser à pleine bouche qui enlève le doute sur la nature de notre relation. — Nous vous lais***s aller. Sylvie, c'est à toi d'engager. À plus tard chers amis. Elle joue bien ma Sylvie. L'autre petite peste a tenté de l'humilier. Le cirque a commencé sur le court voisin. Véro est en grande forme et « gros lourd » commence à baisser les bras. Nous soufflons et rions. Nous sommes amoureux et le spectacle de ce couple serait effrayant si nous n'avions pas trouvé notre mode d'entente. Véro revient : — Sylvie, me prêterais-tu ton partenaire que je puisse faire quelques bonnes balles. Henri serait tellement content de jouer plus calmement. Je murmure à l'oreille de Sylvie : — Ne crains rien ; pour une fois fais plaisir à ce malheureux. Prends pitié. Et à haute voix — Mais attention, mon amour, je te surveille. — Vous n'avez rien à craindre. Mon nounours est inoffensif. Alors on commence. Je ne suis qu'un amateur. Les boulets de canon de Véro transpercent ma raquette. Je ne ***** pas mon talent. — Dis, Paul, tu jouais mieux avec Sylvie. Allez secoue-toi. On fait un petit match, je compte les points... Si tu continues comme ça je vais t'envoyer contre Henri et je donnerai une leçon à la revenante. Il faut éviter l'affrontement à tout prix. Je m'applique. Sylvie vient de chuter. — C'est rien, ne t'inquiète pas, Henri va s'occuper de *** bobo Henri regagne le vestiaire en soutenant Sylvie qui avance à cloche-pied. — C'est pas grave, chéri, une toute petite entorse. Je vais me reposer cinq minutes. Termine ta partie. Entre deux engagements, j'ai aperçu Henri qui se penchait pour voir ce que nous faisions avant de disparaître dans le vestiaire. Je devrais me rendre près de Sylvie, c'est peut-être plus grave qu'elle ne l'a dit. — Véro, je vous remercie, mais Sylvie est peut-être mal en point, sinon elle serait de retour. — Elle n'est pas en sucre, ne sois pas esclave d'un caprice. C'est du solide ta fiancée, elle fait bien dix kilos de plus que moi. C'est-ce qui arrive quand on oublie de s'entretenir physiquement Tiens, regarde-moi, touche, c'est du muscle, pas un poil de graisse. Elle me tutoie comme un vieux copain. Je ne tâte pas. Alors elle trottine à mon côté. Dans le vestiaire il n'y a per***ne. J'entends la voix de Sylvie, au fond dans la salle de massage — Je veux bien que tu me masses, mais n'égare pas tes mains. Véro se précipite — Non, mais regardez-moi ça. Elle part en boitant avec une entorse à la jambe et la voilà à poil sur le ventre en train de se faire tripoter le dos par mon mari. Croqueuse d'hommes ; le tien ne te suffit plus. — Oh ! N'exagère pas, je lui ai massé le genou et un petit massage du dos va la remettre en forme. En tout bien tout honneur. N'oublie pas que nous sommes des copains de classe — Ce n'est pas une rai*** pour qu'elle tombe *** soutien-gorge. Tu veux peut-être que je te la retourne pour un massage des seins, histoire de les remettre en forme Effectivement, il y a de quoi étonner. Sylvie est sur le ventre, en petite culotte de dentelle, le soutien-gorge assorti a perdu ses bretelles. Je ne vois pas *** visage mais je devine *** embarras. Le cave se rebiffe, élève la voix ; la présence de Sylvie l'a transformé. : — Tu ne voudrais pas que je lui masse les bretelles du soutien-gorge. Calme-toi maintenant. — Depuis quand es-tu masseur ? C'est nouveau, tu perds la tête dès que tu la revois. Si c'est comme ça, tu vas voir. Il n'y a pas de rai*** qu'on se gêne. Paul ici. Je me retourne, Véro toute nue grimpe sur la deuxième table de massage, s'allonge sur le dos, m'offre le spectacle d'une toi*** noire taillée avec soin, fendue d'un mince trait rose et m'apostrophe pendant que j'admire deux jolis petits seins à peine marqués sur lesquels se dressent deux fraises minuscules. — Allez, cocu, qu'est-ce que tu attends pour te venger. Verse de l'huile et masse-moi. Fais attention à mon piercing là, au-dessus du clito. — Non, Paul, pas ça ! C'est Sylvie qui pousse ce cri. Elle est debout, en petite culotte, contre moi, retient mon bras d'une main, secoue *** soutien-gorge de l'autre en menaçant sa rivale. Henri est collé au mur, victime de la ruade qui l'a envoyé près de la porte d'entrée. — Qu'est-ce que tu as dit, vipère. Qui est le cocu ici, roulure. Henri, tu me fais de la peine. Emmène-la avant que je ne lui arrache les yeux. Véro ramasse *** linge blanc et déguerpit devant *** nounours furieux. Sylvie me regarde, l'air contrarié, au bord de l'inquiétude : — J'ai fait quelque chose de mal ? — Je ne sais pas... Cette fois l'inquiétude l'emporte. Ce « je ne sais pas » est pire qu'un oui. C'est grave ? Tu avais envie d'elle ? — Il ne s'agit pas de ça. Regarde-toi dans ce miroir. — Ah ! C'est ça ? Tu es fâché, je te demande pardon, je ne le ferai plus, je te le jure, mon amour. Je hurle, fou de douleur : — Tais-toi, Rose ! Je reviens à moi. Que fait Sylvie, seins nus, en culotte, le visage blanc, atterrée, tremblante, en pleurs pour la première fois depuis que je la connais, que fait-elle près de cette porte ? Pourquoi me regarde-t-elle comme si j'étais, quoi au juste ? — Sylvie, ne pleure pas, je t'en supplie. Tu sais que je t'aime. — Je ne savais pas que c'était si grave. Tu as douté de moi. Je t'ai fait si mal. — Ce n'est rien, rien. Calme, serre moi fort. Sèche tes larmes. Ce n'est rien, ce n'est rien. J'essaie de m'en persuader. Chaque fois que je dis rien, ses bras m'étreignent plus fort. Elle s'essuie les yeux dans mon tee shirt. On vient. Elle remet *** soutien-gorge, tourne en rond dans la pièce, cherche, s'affole, ne trouve pas : sa tenue a disparu. Vengeance de Véro ou prise de guerre de Henri ? Nous ne saurons jamais. J'en ris — Ce n'est pas drôle ! Une tenue toute neuve. Aide-moi à marcher. J'avais oublié l'entorse, j'ai mal — Veux-tu que je te masse ? — Depuis quand es-tu masseur ? C'est nouveau. Tu perds la tête quand tu me vois. Il n'y a pas de rai*** qu'on se gêne. Paul, ici. Verse de l'huile et masse-moi ! Je vérifie que nous sommes seuls, j'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça... dit par une autre voix. Couchée sur le ventre, sans bretelles de soutien-gorge, lombaires dégagées jusqu'à, jusqu'aux pieds, Sylvie est secouée par un fou rire qui ne veut plus s'arrêter. Je fonce à la porte, tourne la pancarte sur OCCUPE, ferme et pousse le verrou. — Vous n'oublierez pas le genou, mon ami. Une table de massage, ça ne vaut pas un lit. Mais c'est tellement plus original. — Sylvie, tu es là. Je te rapporte ta tenue, je l'ai emportée par erreur. — Pardon, mon amour Je me détache en douceur, ouvre la porte dans l'état que vous devinez. Véro ouvre des yeux comme ça et murmure en me tendant le sac de Sylvie. — Compliments. À bientôt. La garce ne perd jamais le nord. Quand enfin notre fou-rire se calme, nous oublions l'incident dans une folle étreinte. Les craquements de la table nous font craindre le pire. Nous serons mieux chez nous
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chrislebo
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Résumé : On croit avoir trouvé le bonheur, rien n'est acquis. On voudrait être tolérant, ce n'est pas facile. ---------------------------------------------------------------------- ---------- Le grand jour approche, le mariage civil aura lieu le 30 octobre. Il a fallu remplir toutes les conditions ; en premier permettre au frère de Sylvie de venir de Norvège où il travaille. *** épouse et lui seront les témoins de Sylvie. Un couple de mes collègues me rendra le même service. Nous avons résolu de convoler dans l'intimité, en présence de nos parents et témoins. Selon Sylvie la robe de mariée traditionnelle, pour un second mariage, n'est pas souhaitable : elle préfère un tailleur que nous irons choisir prochainement. Nous ferons notre voyage de noces en Egypte, en Tunisie ou au Maroc dans la foulée. Nous consulterons une agence de voyage le 13/10. Cela demande de pouvoir profiter d'une période de vacances scolaires. Enfin il faut régler notre situation patrimoniale, nous avons pris un rendez-vous chez un notaire le 9/10. Je me suis renseigné en mairie et suis en train de réunir les pièces d'état civil et le 12/10 nous avons rendez-vous à l'hôtel de ville pour la publication des bans. Tout ou presque est planifié. Nous dan***s avec entrain. Quand l'orchestre fait une pose pour se rafraîchir, un grand blond nous aborde. C'est Roger, prof de maths dans le lycée où enseigne Sylvie. En mauvais allemand il s'adresse à ma fiancée, elle-même prof d'allemand. C'est pour nous inviter : des amis ***t là. Ce soir ils occupent une grande table. Seul l'un des cinq hommes m'est inconnu, un certain Germain accompagné d'une grande bringue rigolote nommée Odile remontée pour faire « Ollé » une fois par minute. Je connais déjà les quatre autres et leurs compagnes pour les avoir rencontrés plusieurs fois au bal, en petits groupes ou séparément. Outre Roger, époux de Juliette, petite brune très vive, mère de trois enfants : la meneuse de cette petite troupe qui frotte avec conviction lorsqu'elle a réussi à vous traîner sur la piste, il y a Mario chanteur infatigable, bilingue, qui connaît tout le répertoire français et italien de chan***s anciennes : Ô sole Mio, Montagnes Pyrénées, Elle descend de la montagne, Etoile des neiges ; capable de vous amener à vous taper sur les cuisses en une tyrolienne enlevée ou de débiter l'alphabet en chan*** avec reprises en chœur, toujours soutenu en tierce ou en quarte par la voix rauque de sa blonde Emilie à l'invariable queue de cheval, au rire profond, elle aussi amatrice de contact étroit et excitant. Le chauve, c'est Claude, bègue, endiablé grand conteur d'histoires sans fin qui s'accroche au bras de sa plantureuse Lisa à la poitrine débordante, aussi entreprenante que Juliette ou Emilie. Catherine enfin, dans le rôle de Laurel secoue sur les pistes *** André à l'appétit légendaire lorsque per***ne ne l'a enlevée et sortie de la salle de bal. Elle a une réputation qui dépasse les bornes du canton. La joyeuse troupe est au complet A la reprise Roger se précipite, s'incline ridiculement devant Sylvie. Juliette, l'œil coquin, m'invite d'un coup de tête et me plonge dans une résistance acharnée à l'érection. La nuit sera chaude, elles ***t encore quatre à vouloir tester leur pouvoir de séduction sur la conquête de leur meilleure amie. Il faut que j'explique à Germain notre règle, dictée par Sylvie : une fois par cavalier au cours du même bal et en alternance avec moi. Il comprend et me laisse reprendre ma fiancée. La tablée applaudit à notre retour. Sylvie a confié la date de notre mariage à Roger qui a confié la nouvelle à Juliette qui l'a bruyamment annoncée à tout le monde. Et chacun veut en savoir plus... Nous manquons les premiers pas de la suite, Sylvie est heureuse d'apporter des précisions sur notre calendrier. Elle est resplendissante et Germain réclame *** dû. Odile me fait : Ollé : je dois la suivre. Si Germain est aussi offensif qu'elle, Sylvie va être soumise à rude tentation. J'interromps les questions sur la tenue de la mariée, pour profiter pleinement du temps qui m'est concédé. Je lui expose mon désappointement de devoir céder ma place en permanence. Elle rit du récit de mes émois physiques. Ses cavaliers se ***t montrés d'une grande correction. Roger a émis un petit doute sur le fait que nous nous mariions. Selon lui nous aurions pu attendre. Elle lui aurait répliqué que nous nous connaissions assez et que nous étions sûrs de nos sentiments — Oui, mais il n'est plus obligatoire de se marier pour vivre en couple. Souviens-toi des difficultés d'un divorce — Ce bon ami, si chaleureux qu'il se mêle de nos affaires. Il envisage déjà notre séparation ! — C'est du bavardage sans conséquences ! Je t'aime, tu n'as rien à craindre. J'ai subi l'haleine parfumée à la gauloise d'Emilie, la vue des tremblements de l'opulente poitrine de Lisa en transes. La plus canaille de toutes c'est Cathy qui a proposé de me donner des conseils pratiques sur la manière de trouver le point G, avec exercices d'application à *** domicile. Lorsque mon tour est revenu, je n'ai obtenu de Sylvie qu'un gros fou-rire — Impayable cette Cathy. Le pire c'est qu'elle pense ce qu'elle dit et qu'elle ne rechigne pas à la tâche. — Aurais-tu laissé entendre que je te décevais ? Elle redouble de rire. Nous fai***s du surplace. Je jette un œil à la ronde. Là-bas Juliette a une conversation animée avec une jeunette. De l'autre côté Roger en compagnie de trois jeunes gens semble nous désigner du menton. Nous nous sommes acquittés de nos obligations envers ces amis. Désormais la nuit nous appartient. Nous restons en piste en attendant la reprise. C'est un moment délicieux, nous nous buvons des yeux. C'est connu, les amoureux ***t seuls au monde. Nous sommes amoureux et ça doit se voir. L'orchestre étouffe quelques sifflets qui s'enhardissaient. Sylvie est rouge de plaisir : elle affiche ouvertement *** amour. Ma réserve naturelle ne résiste pas, je l'embrasse au milieu des danseurs. — Tu as soif ? Nous ferons une pose. Mais je demande l'exclusivité pour la suite de la nuit. — Accordé, chéri, je ne saurais pas refuser cette faveur à mon presque mari ! Tu paies une tournée à la table pour marquer le coup ? Je suis si contente ! Je t'aime toujours plus, mon chéri. J'ai commandé, ils ont levé les verres à notre santé et à notre bonheur Juliette se penche entre Sylvie et moi au moment où l'orchestre relance la musique. La toute fraîche jeune fille au plaisant minois qui m'invite repart aussi déçue que le galant qui sollicitait Sylvie. — Il serait temps de jeter aux orties vos règles ridicules. Vous êtes deux adultes responsables et libres. Si tu crois, mon cher Paul, qu'on peut lier une femme libérée de cette manière, tu vas bientôt connaître une terrible déconvenue. Je ne relève pas cette pique. J'aurais pu rappeler que la règle a été dictée par ma femme libérée. — Viens danser mon amour. Sylvie a l'air soucieuse. — As-tu un problème ? Si tu juges ta règle ridicule, je suis d'accord pour l'annuler : cela t'évitera les critiques. — Laisse dire, ce n'est pas à eux de nous interdire ce qui nous plaît ou de nous soumettre à leurs règles. Ca vaut bien une étreinte. Si Sylvie savait comme je me sens soulagé. Juliette et Roger me paraissent de moins en moins sympathiques Le mardi 6, alors qu'elle me quitte pour aller au travail, Sylvie m'avertit — Ne m'attends pas ce soir, je vais assurer des heures de cours de 17 à 19 heures à la place de Gilberte. Je prends *** cours d'allemand avec des adultes du GRETA et elle me remplacera quand je prendrai mon congé de mariage. Je suis surpris de cet arrangement, mais je n'ai pas le temps de le déclarer : l'oiseau s'est envolé. J'irai au service du per***nel me renseigner sur les modalités d'application de ce congé de mariage. Tout salarié a droit à quatre jours de congé à l'occasion de *** mariage. Certaines conventions collectives ***t plus généreuses. Nulle part il n'est question de compensation. Si ça ne se produit qu'une fois, je mettrai ça au crédit de l'amabilité habituelle de Sylvie et de sa conscience professionnelle. Le mardi soir j'apprends que Sylvie a conclu un nouveau marché avec sa collègue pour le lendemain... Je lui rappelle ses droits à congé et j'estime qu'elle fait de l'excès de zèle. — Oui, mais que faire les élèves ont été informés ? — Fais comme il te plaît. Je voulais simplement te dire tes droits. Mais comme dis ton amie Juliette, tu es une femme libre et responsable Elle me regarde, soupçonne un certain agacement, que je n'ai pas réussi à dissimuler et m'interroge du regard. Je me suis juré de garder mon calme, je me réfugie dans mon journal. — Qu'est-ce qui ne va pas, mon chéri ? Je reçois enfin ce baiser qu'elle m'accorde généralement quand elle revient plus tard que moi. — J'attendais ce baiser que tu avais oublié — Oh ! Mon pauvre chéri, c'est vrai ? Je suis aussi distraite que ça ? Le jeudi, Sylvie n'a qu'une heure de retard. — Tu es déjà en tenue. Excuse-moi, j'avais oublié le tennis ! Nous avons bavardé : mon remariage en étonne certains. Mais tu sais, je suis fatiguée et j'aimerais un répit. Tu veux bien ? Elle va à la salle de bain sans m'avoir embrassé et en ressort en se brossant les dents. Le brossage du soir suit le repas les autres jours. Le baiser arrive maintenant mentholé à souhait. Bizarre. Je me tais. Le vendredi *** retour à l'heure me surprend. Notre rendez-vous chez le notaire consiste à entendre l'énoncé des différentes formes de contrats et à comparer leurs avantages et inconvénients. J'étais partisan de la communauté universelle avec application de l'article 1520 qui attribue les biens au dernier vivant. Nous en avions discuté. — Est-il possible de préparer un contrat de séparation des biens en plus pour le jour de la signature. J'hésite entre les deux formules. — J'aimerais être fixé avant le jour de la signature, c'est-à-dire le... le27 octobre à 17 heures. — Je vous cmmuniquerai notre choix lundi ou mardi. Pourras-tu te libérer à 17 heures ce jour-là ? Sylvie est troublée et je vais devoir m'expliquer — C'est quoi, ces histoires chez le notaire ? Et cette question pour savoir si je serai libre ? — Je ne voudrais pas te fâcher, mais combien de fois es-tu rentrée à l'heure prévue cette semaine ? Quant au contrat, j'ai réfléchi aux propos de tes conseillers Roger et Juliette qui nous annoncent un divorce. — Paul, tu me peines Je préfère me taire. Il est inutile d'envenimer la situation. Bisous oubliés, retards à répétition ce brossage de dents (pour cacher quoi ?) et cet endormissement rapide, comme les fois où nous avons sacrifié à Eros me troublent l'esprit. Je me suis juré d'être cool : ce n'est pas facile. Je fais des efforts, mais peut-on se refaire. Chat échaudé craint l'eau froide. Nous nous couchons plus tard. Sylvie boude-t-elle ? Il n'y aura rien cette nuit qu'un lourd silence. J'ai une boule dans la poitrine. Dès le petit déjeuner Sylvie attaque le chapitre du contrat. J'explique : — Beaucoup de couples adoptent ce contrat. Il ne lèse per***ne, mais simplifie les séparations. — Depuis quand penses-tu à une séparation ? Tu m'avais juré que c'était pour la vie. — Je peux répondre de moi, pas de toi. De toute façon, prendre un délai de réflexion, comme le suggérait Roger qui sait tout, n'engage à rien. — Je comprends, tu m'en veux des déclarations de ce tiers. Ce n'est pas juste ! Je t'ai pourtant dit que c'étaient des propos sans importance. — J'avoue que je suis trop susceptible. Fai***s la paix — N'oublie pas que ce soir il y a une représentation de la flûte enchantée. Je prépare ta chemise, vois si ton costume est en bon état, pas de faux plis. A l'entracte, dans les couloirs, nous tombons comme par hasard sur Roger et Juliette — Vous aussi ?.. Bonsoir... c'est magnifique... n'est-ce pas. Tu as repensé à ta tenue de mariée ? Ces deux là ***t collants à la longue. Je salue et ne m'attarde pas. Sylvie a plus de mal à s'en détacher. — Tu leur avais dit que nous sortions ?
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chrislebo
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— Je ne pense pas. Mais tu sais, ils ont un abonnement, leur présence n'a rien d'insolite. Je me contente de cette réponse, mais ma soirée est fichue, le spectacle m'échappe en partie. — Chéri, ça t'a plu — Oui — Quel enthousiasme ! Nous consacrons le dimanche à nos familles. Tout va bien ; le frère de Sylvie restera quinze jours au pays. Mes parents admirent leur future belle-fille. — Dommage qu'on ne fasse pas un mariage en grandes pompes à l'église. Il serait temps que le pape reviennent sur des décisions anciennes et caduques. Au lit je retrouve une Sylvie apaisée, enfin elle ressort le grand jeu. Il ne fallait que ça pour me délivrer des démons de la semaine. — Je suis vraiment désolée. Je n'ai pas réussi à te joindre, les lignes téléphoniques étaient engorgées. Tu te rends compte, le proviseur a décrété ce matin que les profs devaient se réunir pour préparer la réunion avec les parents d'élèves. Et voilà, il va être 20 heures. On avait prévu quelque chose aujourd'hui. — Rien d'important, juste notre inscription pour la publication des bans. — Oh ! Mon Dieu, c'est pas possible — Ne t'inquiète pas, nous sommes dans les délais jusqu'à mercredi. — Allons-y demain ? — Demain, j'ai l'intention d'aller acheter mon costume de marié... En sortant de l'usine j'irai faire un tour dans les magasins. — Sans moi ? Je te l'interdis. Passe me prendre à cinq heures. Je tiens à t'aider dans ton choix. Ne me regarde pas comme ça : je serai prête. Et le proviseur pourra grimper aux murs, je n'en démordrai pas. — Sais-tu si tu sortiras à 17 heures mercredi ? — On ne sait jamais. J'espère qu'il n'y aura pas de surprise de dernière minute. Pourquoi ? — Parce que si tu ne t'inscris pas en mairie, tu ne pourras pas te marier. Ton proviseur refuserait-il de grimper aux murs le mercredi ? Si quelqu'un prépare un nouvel empêchement pour l'inscription, il attendra le mercredi. Le lendemain, mardi13/10 — Je croyais que nous allions faire les magasins. Où me conduis-tu ? A la maison ? — J'ai pensé qu'il ne fallait pas attendre la dernière minute pour la publication des bans. Nous allons à la mairie. — Mais je n'ai pas mes papiers J'aurais envie de dire : — Attends ; hier tu as oublié de venir, aujourd'hui tu n'as pas tes papiers. Dis-moi que tu ne veux plus te marier. Ce mariage devient une course d'obstacles depuis que tu l'as annoncé à Roger. Un mariage qui n'aura pas lieu, si les bans ne sont pas publiés. Je me contente de demander — Où sont tes papiers ? — À la maison ! Allons-y vite L'inscription a été rapide. Le choix du costume plus disputé a été fait avant la fermeture des magasins. Mercredi 14. Rien au programme. J'en profite pour mettre ma voiture en révision. Le garagiste la ramènera en soirée. Un mécanicien a bien voulu me ramener à la maison. Je vais faire une petite sieste tardive. Il fait sombre dans la chambre, la porte est poussée, pas fermée La porte du sas s'ouvre. — Non, Paul n'est pas là. Entre une minute. Assieds-toi, je vais me rafraîchir et nous discuterons en attendant Paul. Qui accompagne Sylvie ? — Alors comme ça il t'a emmenée à la mairie hier par surprise. C'est un sournois ce type. Tu te laisses embarquer dans un sacré voyage. Remarque, jusqu'à la dernière minute tu peux toujours reculer. Je t'imagine devant le maire : voulez-vous... NON. Juliette est du même avis que moi, vous n'êtes pas faits l'un pour l'autre. — Cesse tes idioties. J'aime Paul et je sais qu'il m'aime. C'est un homme formidable. — Regarde autour de nous, les couples les plus heureux ne sont pas mariés. Un homme heureux avec une maîtresse, perd tout intérêt en se mariant. Tu ne tarderas pas à venir pleurer que tu t'es trompée. — Tu m'embêtes avec ce discours perpétuel. J'ai signé l'inscription en mairie parce que je le voulais, c'est mon affaire, pas la tienne. De quoi voulais-tu me parler ? — Puisque tu persistes dans l'erreur, vous êtes invités dimanche après-midi, chez moi, pour un pot. On boira et on s'amusera. Juliette a préparé quelques jeux de société dans le style connu — Oh ! Non. Je trouvais ça débile et un peu cochon. Ça ne nous convient pas. Je ne suis pas d'accord. — Bon je dirai à Juliette d'édulcorer. Tu te maries avec un curé ? Pourtant j'ai des photos d'une époque où tu savais t'amuser, c'était la belle époque, quand tu étais avec Gilles. Tu ne regrettes pas le bon temps ? Tu rêves encore de Gilles, ne dis pas non. — Absolument pas. Je te signale que j'ai aussi des photos de cette époque : tu me comprends ? Je n'ai jamais aimé vos fantasmes malsains d'insatisfaits sexuels, d'obsédés. — Parce que tu es satisfaite avec ton amant romantique ? Tu refoules, mais tu finiras par exploser. Enfin, je t'aurai avertie. À propos, quel est le groupe sanguin de ton Paul ? — Tiens, on n'en a jamais parlé. Je crois que c'est B+. Pourquoi ? Attention, le premier ou la première qui lui fait du mal, je lui crève les yeux. — Tu ne trouves pas qu'il est gonflé de rentrer avec un pareil retard. Si ma moitié revenait du boulot avec deux heures de retard, je me demanderais si elle est fidèle. Je lui ferais entendre ce que je pense. Et toi, je parie que tu fermes les yeux. — Dans ce cas, tu ferais bien de filer. Que va dire Juliette de ton retard de plus de 2 heures ? — Elle s'en fout. Du moment que je ne lui fais pas de gosse. Dis, si ton zigoto est impuissant, pense à moi ! On ne pourrait pas monter en chambre au Central après le pot d'anniversaire de Gilberte le 20 ? Il n'y a pas de mal à se faire du bien. Et si je peux t'aider à faire le petit, j'en serai heureux. — Dégage, tu parles bête. Je vais finir par ne plus te supporter. Allez, va t'occuper de tes malheureux enfants et mêle toi de tes affaires. Sors, que j'aille mettre ma voiture au garage. J'utilise la porte du local technique pour me faufiler à l'extérieur. Je reviens par le sas — D'où sors-tu à cette heure ? Quand j'ai le malheur d'avoir cinq minutes de retard, qu'est-ce que j'entends, mais toi tu peux te permettre plus de 2 heures. L'influence de Roger est évidente. Je n'en parle pas. Je me suis fixé une ligne de conduite, je veux la suivre : c'est dur. — Tu parles de ton retard de lundi par exemple ? Tu connais la différence entre trois heures et cinq minutes ? Non ? Eh ! Bien va la demander à ton cher Roger, un prof de maths doit savoir ça. L'altercation a été brève. L'orage est passé. J'explique que j'étais à l'arrière de la maison occupé à arracher des mauvaises herbes. Cette fois la coupe est pleine. Nous devions aller acheter la tenue de mariage de Sylvie au lieu d'aller au tennis du jeudi. Quelle nouvelle réunion l'a retenue ? A 19h45 une voiture s'arrête ; celle de Roger. C'est Juliette qui s'avance en éclaireur, pendant qu'arrive la voiture de Sylvie — Hello Paul comment va ? Tu ne t'es pas inquiété inutilement ? Nous avons persuadé Sylvie de nous accompagner dans une boutique spécialisée. Tu vas avoir la plus belle des mariées. Sa situation ne lui permet pas de porter la robe traditionnelle, mais nous avons su la convaincre de choisir une merveille. La note de ce magnifique tailleur sera salée, mais on ne se marie qu'une fois. Pardon, ma chérie, je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs Cette brave Juliette ne brille pas par le tact. ! Il est inimaginable qu'elle l'ait fait volontairement, ce serait trop méchant de la part d'une amie aussi dévouée. — Si tu le permets, nous l'accompagnerons pour les retouches.
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chrislebo
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Je ne dis mot. Le visage contrit de Sylvie révèle qu'elle n'a pas su résister à l'impulsivité de Juliette. Les intrus se félicitent encore d'avoir respecté la tradition qui veut qu'un marié découvre la tenue de la mariée au moment de la cérémonie. Enfin ils ont eu le plaisir de me voir bouillonner de rage, me mordant les lèvres... — Si tu savais comme je suis contente d'avoir réglé cette affaire délicate. — Sans moi. Qu'avions-nous prévu ? Qui te mène par le bout du nez. Bonne nuit. Quoi, déjà ? Tu es fâché ? Oh ! Si je me laissais aller, voilà ce que je dirais : — Stop, je connais la chan*** : je regrette, je ne ferai plus, je te demande pardon. Là tu m'as vraiment pris pour un imbécile et tu as fait plaisir à Roger. Marie-toi avec lui, il en meurt d'envie. J'en ai marre. Tu sais à qui tu me fais penser ? J'ai peur de ne plus pouvoir me retenir longtemps. . Cet essayage m'a épuisée. C'est fait, mais je suis morte et je vais m'endormir dès que je serai couchée. Tu ne m'en voudras pas. Roger et Juliette prétendent que pour connaître une nuit de noce de qualité, il faut se ménager avant. Là encore, si je me laissais aller, je dirais : — C'est toujours la même rengaine : ils t'ont recommandé de ne plus faire l'amour jusqu'au mariage pour respecter une tradition ? Quand tu t'attardes avec ces deux là, tu reviens fatiguée, épuisée. Mais je me contente d'un : — Sylvie, ma chérie, je t'accorde ta longue nuit. J'ajouterais : — Mais depuis quand des étrangers dictent-ils notre comportement amoureux ? Sous prétexte d'une nuit de noce exceptionnelle, nous devrions renoncer à cette pratique qui nous a si bien réussi pendant des semaines. Je dis simplement : — Pour favoriser ton repos, je te laisse la chambre. Je vide un verre d'eau et je vais coucher dans la chambre d'amis, sous le regard médusé de Sylvie. En pleine nuit un corps chaud se glisse sous mes draps. Je m'emploie à sécher ses larmes, à calmer ses sens. C'est tellement meilleur que de bouder. Nous nous réconcilions. Si Roger et Juliette observaient nos ébats, ils sauraient que nous sommes faits l'un pour l'autre : pauvres demeurés. Dans l'euphorie, je comprends que Sylvie participe à une réunion avec les membres du petit groupe qui organise une fête, ce vendredi soir après 17 heures. Cela devrait être rapide. Ce fut rapide en effet... C'est samedi. — Paul, que dirais-tu d'aller au bal ? — Ça me plairait, mais si c'est pour te regarder danser avec la bande à Roger, je préfère une soirée à la mai***. Tu connais un moyen de les éviter ? — Tu choisis la salle, tu ne me dis pas de quelle salle il s'agit : je ne pourrai donc inviter per***ne par transmission de pensée. Elle a compris que je soupçonne des connivences. — D'accord. Cette fois, je suis persuadé que Sylvie et moi sommes sous surveillance et que la sentinelle a renseigné ces indésirables. Ils ne ***t que quatre hommes accompagnés. Tant mieux. Evidemment ils ne tardent pas à faire danser Sylvie. Elle m'a proposé de rejeter tous ses candidats, exceptionnellement. Je lui ai recommandé de persister dans la règle. Pendant que Roger profite de *** tour avec Sylvie, Juliette m'a présenté la petite de l'autre fois. Elles ***t folles ces gamines. La petite Linda me trouve si beau. Elle rêve de se donner pour la première fois à un homme comme moi. Est-ce que j'ai une voiture, on pourrait... La musique s'arrête et met heureusement fin à *** délire... Arrêtés en milieu de piste Roger et Sylvie discutent. Essaie-t-il encore de casser mon ménage. Ce type a toutes les audaces, il pose sa main droite à plat sur le ventre de Sylvie. Elle en rit. Un petit flash les éclaire, un deuxième. La musique reprend : Sylvie enfreint sa règle. Bizarre. Quand elle me sourit en venant s'asseoir, elle s'étonne de mon air sombre. Chéri, que t'arrive-t-il. Tu en fais une tête. Juliette ne se contente pas de se réjouir de la brouille qui naît, elle nous photographie. Elle s'approche : — Chapeau vous deux, vous avez enfin renoncé à votre règle stupide. Sylvie ne semble pas comprendre : — De quoi parles-tu ? Juliette lui fait remarquer qu'elle vient d'accorder deux séries de danses à Roger. — Il te plaît bien mon mari ? Tant mieux, ça me repose. Si ça te tente, ne te gêne pas : il n'attend que ça. — Tu crois ? Ce n'est pas possible, je le saurais. Paul, c'est vrai ? — Ce n'est pas grave, rassure-toi. Le candidat suivant est refoulé. Sylvie se dit navrée : je regrette, je ne recommencerai plus — Stop, ce n'est rien. Je saisis une rose du vase qui décore la table, la lui tends en gage d'amour : elle démarre un sanglot et je saisis alors qu'elle a donné à mon geste une signification différente de la mienne. La rose et Rose et ses regrets. — Que lui avez-vous fait, elle est fragile en ce moment. On ne fait pas la brute avec une femme dans cet état. Bien sûr, Roger vient aux résultats et pousse au crime. Sylvie me retient quand je veux me lever. — Amour, je ne danserai plus qu'avec toi à l'avenir. Nous discutions de mon divorce. Tu sais que ça laisse des traces. Une fois de plus il voulait me persuader de ne pas me remarier. Non, calme-toi, je ne l'écouterai plus. Laisse le faire du vent. Je résistais à ses arguments et c'est-ce qui m'a fait oublier l'arrêt entre les deux manches. Non je ne t'ai pas oublié dans ses bras, au contraire je te défendais. — Merci. — Pour l'amour de moi, ignore-le. Je ne me suis pas encore pardonné le coup de l'achat du tailleur. C'est avec toi que j'irai faire les retouches. Embrasse-moi et viens danser. Je me demande pourquoi il ne supporte pas notre amour. — Comment marche *** couple ? Il paraît boiteux. Notre bonheur leur montre ce qui ne fonctionne plus chez eux. Mais que voulait-il dire en parlant de ton état. Serais-tu enceinte ? — Hélas, pas encore, puisque nous voulons être mariés pour donner à notre enfant un vrai foyer. De toute façon tu seras le premier informé. Quand nous quittons le bal, Roger nous rappelle le rendez-vous du dimanche. — J'aurais préféré qu'ils m'oublient, me dit Sylvie sur le chemin du retour. Ils constituent parait-il un petit cercle fermé en veille depuis que l'animateur principal s'en est retiré. Ils ont promis de redonner vie à leur petit club à l'occasion du mariage de leur amie. — . Je crains que tu ne sois très déçu. De quoi aurais-je eu l'air si je t'avais mis en garde devant eux. Leur style est plus proche de celui de Gilles le membre fondateur que de ta discrétion naturelle. Je crains une mauvaise surprise. — C'est si terrible que ça ? — Tu constateras par toi-même, tu es assez grand pour définir tes limites et les faire respecter. Eux ***t parfois incontrôlables quand Juliette veut les chauffer. Le plus enragé alors c'est ce petit tonneau d'André. Il donne l'impression d'avoir quatre mains chercheuses. Je crains le pire. — Dans ce cas, abstenons-nous. — Je ne voudrais pas les blesser. Vivre un dimanche tranquille, me ferait le plus grand bien — C'est facile : Roger a parlé de ton état : c'est la solution ! Pas***s une bonne nuit, ton état réclame une grasse matinée et un dimanche réparateur. Appliquons les bonnes recettes de tes amis qui t'ont recommandé de te ménager. — Si nous voulons éviter les importuns, lais***s croire que nous sommes absents. Nous avons encore le droit de nous reposer comme nous l'entendons. La sollicitude de Juliette et Roger commence à me peser. Si tu n'étais pas un garçon tolérant, ils auraient réussi plusieurs fois à nous opposer, surtout avec le coup du tailleur. Et je crois aussi que j'ai été piégée hier soir au bal. Mais comment ont-ils fait pour nous trouver ? — Oublions-les. Demain soir, il faut choisir la destination de notre voyage. As-tu consulté les prospectus Entre Egypte, Tunisie et Maroc que préfères-tu ? — Roger et Juliette ont acheté leurs billets pour le Maroc. Ils auraient aimé nous servir de guides. — Je ne voudrais pas te priver de gens qui te ***t aussi attachés. Va pour le Maroc. Une jeune mariée a besoin des conseils pour plaire à *** époux ! Ouf, je me suis contenu. Ce type est un cauchemar. Depuis mercredi je le hais. Demain, à l'agence je prendrai n'importe quelle destination sauf le Maroc. Je pourrai toujours raconter que toutes les places étaient prises. Mais je vois à la mine de Sylvie qu'elle a reconnu un accent d'ironie et d'irritation. Je laisse mijoter. Nous avons eu rai*** de fermer portes et volets : deux portières de voiture claquent. Quelqu'un ***ne. Le doigt appuie longuement... — Sylvie, tu es là ? Montre-toi. Paul, allo, Paul. — Ils ***t deux, commencent le tour de la mai***, cognent sur chaque volet et Roger appelle. Ils reviennent devant le sas et passent leurs nerfs sur la malheureuse ***nette. Nous entendons un individu qui peste — Bon Dieu, elle n'est pas là. Comment as-tu fait pour la laisser filer ? Tu t'es absenté ? dit Roger — Je suis allé au pmu, pas plus de5 minutes. Sylvie me souffle : — C'est André. — Fallait pas. Que va dire Gilles ? Ca va barder. Tiens le voilà. Merde. Va à la voiture, attends-moi. — Alors, ils ne ***t pas ici ? — Non. Tu veux que je ***** une porte ? — Pas question. Je ne veux rien d'illégal. C'est con, on avait l'occasion de dégoûter le cocu de Sylvie.
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chrislebo
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Ta Juliette avait si bien préparé les jeux. Sylvie déconsidérée y aurait laissé des plumes. Paul aurait renoncé au mariage. — On pourrait reporter la séance à demain ou après demain. — Non, il est trop tard. Si on sort la grosse artillerie on réussira à empêcher ce mariage. Il faut que cette fille de pute paie ce divorce. — Quand je pense à tous les efforts que j'ai faits pour les séparer. Elle est amoureuse et ne coucherait pas, j'ai proposé la botte. Je lui déconseillé de se remarier, je lui ai dit de rester à la colle, des dizaines de fois. Je l'ai fait rentrer à 19 heures en influençant Gilberte pour des remplacements, j'ai fait déplacer une réunion des profs pour casser ses rendez-vous, on a remplacé Paul pour le choix la tenue, et hier au bal j'ai réussi à la faire sortir de leur règle. Elle m'a fait des confidences... Une moto passe au ralenti, nous n'entendons pas la suite. Sylvie me serre la main — Cet abruti ne bouge pas, ne se fâche pas, il est mou comme une chiffe. Qu'est-ce qu'elle peut lui trouver ? Bon, on va pas continuer à se les geler. Renvoie ton gusse, c'est fichu pour aujourd'hui. Viens chez moi, qu'on trouve un moyen. Mais rappelle-toi ; rien qui attire les flics... Essaie de refiler une gamine à Paul, compromets-le aux yeux de Sylvie, ça marchera peut-être mieux dans ce sens. — J'ai essayé hier au bal. Il n'a pas mordu à l'hameçon. Ils ***t partis. — Mon pauvre chéri, je viens de me rendre compte que je t'ai fait subir le martyre sans le savoir. Ce Roger m'a manipulée. J'ai marché dans tous ses plans. Cette fois il faut que tu pardonnes. C'est donc Gilles qui tire les ficelles. Ils veulent nous séparer. — Oublions le passé. Pardonne-moi certaines bouderies. Heureusement que j'avais confiance en toi. Mais il faut s'attendre à de nouvelles attaques, sur deux fronts. N'oublie jamais que je t'aime. Il va falloir se méfier de toute la bande. Nous avons l'avantage de savoir qui veut nous séparer. — Je crois qu'il faut s'en servir pour déjouer leurs prochaines tentatives. — Continuons à vivre comme si nous ne les avions pas entendus : jouons leur notre comédie. — Disputons-nous en leur présence, pour leur donner le change ! — Que décides-tu pour notre voyage de noces ? — Il faudrait que je sois folle pour subir la présence de ces deux là pendant huit jours au Maroc. Tu as entendu que Juliette avait préparé de quoi me salir à tes yeux. Je l'ai vue à l'action par le passé. Ses jeux de société se ressemblent toujours. — Peux-tu m'en dire un peu plus ? Elle fait deux camps, hommes d'un côté, femmes de l'autre. Le premier groupe porte un bandeau sur les yeux et ses membres doivent mettre un nom sur les membres de l'autre groupe, en s'aidant des mains pour reconnaître une chevelure, un nez, un menton, un sein dénudé, un mollet, un pénis ou une motte ou en s'aidant de la bouche pour deviner qui on embrasse ou pour retrouver *** mari. Ainsi on passe de jeux innocents à des séquences plus ou moins scabreuses pour explorer toutes les parties des corps, y compris les plus intimes. — J'imagine que ces situations peuvent déraper — Je craignais que cela ne se produise : j'aurais été élue reine des cochonnes avec la complicité de ces vicieux : tu aurais fini par croire que je connaissais tous les hommes et que tous les hommes avaient l'habitude de me toucher. Je t'avoue que j'ai pris part à de tels jeux, je n'en suis pas fière. J'ai remarqué que Juliette utilisait une astuce. La première lettre du premier mot de ses invites ou commentaires correspond à la première lettre d'un prénom. Pour faire comprendre par exemple que le candidat doit me désigner, la phrase commencera par : Si tu cherches bien : Si comme Sylvie. J'ai une boîte qui contient des photos, certaines te scandaliseraient. — Alors où veux-tu aller ? — Mon chéri, j'irai où tu iras. À trop vouloir nous séparer, ils nous ont encore rapprochés : heureusement, portes et fenêtres fermées ne laissent rien échapper des bruits de cette nuit torride. Ce ciment rend notre union solide et durable. Le lundi est mon premier jour de congé payé, alors que Sylvie assure ses derniers cours. Il est entendu que Sylvie rentrera à 18 heures, une de ses collègues offre un pot à l'occasion de ses quarante ans. À l'agence de voyage, on me félicite pour mon prochain mariage et on me tend des billets : nos amis Juliette et Roger ont retenu samedi deux places pour le Maroc à notre nom, il ne me reste plus qu'à payer. Avec beaucoup de difficulté je réussis à faire comprendre que cela ne me convient pas : je n'ai rien demandé ni signé et je ne paierai pas. À bout d'arguments je menace de m'adresser à un concurrent. Le directeur de l'agence consent à me trouver un voyage à Djerba, mais du dimanche au samedi : le départ retardé ne me dérange pas. J'obtiens même de pouvoir conserver les billets pour le Maroc pour les montrer à la mariée : je m'engage à ne pas les utiliser. En fin de matinée le facteur me remet le courrier. La première enveloppe contient un petit carré blanc signé « un ami qui vous veut du bien » et quatre photos. L'une a été prise devant la grille du lycée, elle présente une accolade de Roger et de Sylvie. Sur la deuxième on voit Roger s'effacer devant Sylvie au moment où elle franchit la porte de l'hôtel Central. La troisième ne montre qu'un chiffre 7 sur une porte. Sur la quatrième, vue de dos, une blonde nue chevauche un homme nu, couché sur un lit : je reconnais le visage de Roger. L'intention de l'expéditeur est évidente. Mais les interprétations peuvent varier. La deuxième lettre vient de Bruxelles, elle est destinée à Sylvie, l'enveloppe est froissée et je ne réussis pas à déchiffrer la date d'expédition, par contre je lis que l'expéditeur est un laboratoire d'analyse médicale. Me revient à l'esprit le mot de Roger : l'état de Sylvie. Aurait-elle un problème de santé ? Délicatement je commets une indélicatesse ; mais le souci de la santé de ma femme l'emporte sur les autres considérations. Le papier à l'entête du laboratoire doit être une copie faite avec un mauvais appareil. Je découvre avec stupeur la confirmation de la grossesse de deux mois de madame Sylvie... La recherche de paternité, faite sur les prélèvements présentés, exclut le donneur B+ ; mais il y a 99, 99% de chances que le père soit l'individu de sang O+. Suivent compliments et vœux pour la mère et l'enfant et remerciements pour le chèque signé de l'heureux père. Je rencontre une résistance quand je veux remettre la lettre dans l'enveloppe, un petit carton blanc fait obstacle. Je le sors, c'est une carte de groupe sanguin O+ au nom de Roger... Ma première sueur froide se transforme en grosses gouttes de transpiration qui dévalent de mon front et de ma nuque. La terre se dérobe sous mes pieds, je m'affale dans un fauteuil. Et je pleure. Ce n'est pas possible, à quel jeu Sylvie se livre-t-elle depuis des mois ? Quand va-t-elle m'annoncer qu'elle ne veut plus se marier avec moi ? Pourquoi fait-elle procéder à une recherche de paternité ? Le père de l'enfant serait donc Roger, mais avec qui a-t-elle encore couché, qui est cet individu de groupe B+ ? Mon groupe est le groupe A- : elle n'a même pas supposé que je pourrais être le père de *** enfant ! Je suis doublement cocu. Elle fréquente deux autres hommes. Voilà le pourquoi de la multiplication des retours tardifs. Que faire ? laisser la lettre sur *** secrétaire et attendre. Aura-t-elle l'effronterie de se marier avec moi dans cet état et avec la bénédiction du si attentionné Roger et de Juliette ? Je comprends mieux l'ami qui me veut du bien. Je ne suis pas au bout de mes surprises. Vers quatre heures je reçois la visite de Juliette — Bonjour, Paul, mes félicitations petit cachotier. — Bonjour Juliette, qu'est-ce que je cache ? — Alors on va être papa et on ne dit rien à ses amis ? Félicitations. Tu en fais une tête, ça ne te fait donc pas plaisir ? — Mais qui a commis une indiscrétion ? Nous avions pourtant résolu de ne pas en parler avant le mariage Autant faire comme si je savais, j'aurai l'air moins bête. — Sylvie est tellement heureuse d'être enceinte. Elle n'a pas pu s'empêcher de le dire à Roger, samedi au bal. Tu te souviens des deux séries de danse, elle n'a plus pensé qu'à se confier à Roger. Par chance, j'ai photographié cet instant merveilleux. Sur cette photo elle regarde Roger avec un air si heureux que j'en serais jalouse, un peu comme si c'était lui le père ; là il lui pose la main sur le ventre, à plat, on dirait qu'il veut sentir vivre *** bébé. Je te fais cadeau de ces deux photos : tu pourras les coller au début de l'album de ton petit. Alors vous êtes toujours d'accord pour venir avec nous au Maroc. — Oui, attends, je te montre nos billets — C'est parfait. À Bientôt. Moi je suis bien contente pour toi, il faut que je t'embrasse. Elle m'avait assuré que je serais le premier informé. Si je rassemble les pièces du puzzle, Roger est le père, il a été le premier averti, et moi, le futur mari, je ne suis au courant que par des indiscrétions. Retards, fatigue, choix de la robe, projet de voyage : tout porterait à croire que je suis le dindon de la farce. Sauf, sauf les propos de Roger le mercredi 14, quand il a proposé de lui faire un enfant ou ce qu'il a dit à Gilles dimanche. Quelque chose n'est pas cohérent. Je me suis tu trop longtemps, il faut que je sache. Je bondis dans ma voiture, me précipite jusqu'au lycée. Voilà un groupe de profs. Sylvie est au milieu. Au passage de la grille je l'appelle, elle se retourne, me fait un signe de la main et continue *** chemin. Je perds mon sang froid, fends la troupe et saisis sa manche. — Mais Paul, que fais-tu là ? Tu sais bien que je vais au pot offert par Gilberte. Qu'est-ce qui t'arrive ? Roger intervient — Voilà un futur marié bien impatient ! Elle sera à toi dans une heure, ne bouscule pas une femme dans cet état ! — Quel état ? Chérie, c'est ton état qui m'inquiète.
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chrislebo
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Tout le groupe s'est arrêté — Mais je vais très bien et je te demande juste une heure pour m'amuser avec mes collègues avant notre mariage. Ça ne peut vraiment pas attendre ? Ces abrutis applaudissent. — Allez, Sylvie, allez, Sylvie — Viens, c'est très grave. Je ne peux pas exposer l'affaire en public. — Bon, dis-moi vite de quoi il s'agit. Hé, marchez, je vous rejoins tout de suite. Ils avancent, à l'exception de Roger qui lance : — Ne te laisse pas réduire en esclavage, n'obéis pas au chantage. Cette fois je marche sur lui, les poings serrés, rouge de rage, il recule et c'est Sylvie qui s'accroche à mon bras. Que craint-elle ? Que je casse la figure à *** amant ? Un scandale devant le rassemblement de profs et d'élèves ? — Bon, allons-y. Nous fai***s quelques pas et elle déclare : — Tu as intérêt à avoir une bonne rai*** de m'humilier devant tout ce monde, sinon c'est moi — Maintenant je sais ce qui compte pour toi. Pourquoi as-tu attendu aussi longtemps pour me l'annoncer. Il aura suffi que je te prive d'une heure de présence de ton amant pour que tu te décides à tirer les choses au clair. Et dire que je me souciais de ton état, comme répète Roger. Consens-tu à rentrer à la mai*** avec moi pour une dernière explication ? — Mais tu divagues. Tu m'effrayes. Roule. Je regarde la route. Elle scrute mon visage... — La situation est grave, depuis ce matin je vais d'ennui en ennui. Mais j'attends la réponse à une seule question pour rompre si c'est nécessaire. — Donc c'est toi qui cherches un prétexte pour rompre. Je t'aime, que peux-tu me reprocher ? — Tu vas comprendre à la mai***. Es-tu enceinte ? — Pas plus aujourd'hui que samedi, mon chéri. Pourquoi insistes-tu ? — J'ai reçu la visite de ton amie Juliette. Elle est venue m'annoncer que tu étais enceinte et m'a félicité. J'aurais aimé apprendre la nouvelle de toi, avant Roger qui le sait depuis samedi. Ces deux photos ont été prises par Juliette au moment où tu annonçais à Roger l'heureux événement : il caresse le sein qui porte ton enfant. Pourquoi lui : en général la mère informe en premier le père ? Est-ce lui ? Alors, estimes-tu que j'avais une bonne rai*** de te détourner de ton pot d'anniversaire ? A la veille de notre mariage, j'apprends par des étrangers que tu attends un enfant, j'apprends que tu l'as annoncé en premier à l'homme qui passe *** temps à te dissuader de te marier, que la nouvelle se répand alors que tu me maintiens dans l'ignorance. — Pardon, Paul, je vais t'expliquer et tu vas retrouver la paix — Et pourras-tu aussi m'expliquer le contenu de cette lettre ? Juliette m'a ouvert les yeux et j'ai cru bon d'ouvrir ce courrier qui prouve que tu es enceinte de Roger — Qu'est-ce que ce galimatias ? — Lis ta lettre. Elle lit, pâlit, me regarde. Elle tourne et retourne l'enveloppe — Je ne comprends pas. Je n'ai rien demandé à ce laboratoire. — Au fond de l'enveloppe, il y a la carte de groupe sanguin de celui qui est le père. Tu avais un doute, tu a hésité entre Roger et un individu de groupe B+. Je suis donc doublement cocu — Ne vas pas trop vite aux conclusions. Qu'y a-t-il d'autre ? J'étale sur la table le mot de l'ami qui me veut du bien et les quatre photos. Sylvie est blanche, elle a saisi le sens de cette mise en scène, me regarde, désolée. — Regarde bien la photos des amants, regarde le papillon tatoué sur l'épaule de la fille, regarde mon épaule : je n'ai pas de tatouage. J'espère que c'est tout ? — Il y a ces billets pour notre voyage de noces avec le papa au Maroc, que tu as fait commander et qu'il ne me restait plus qu'à payer. — Je n'ai rien demandé à Roger. Il n'est pas le père de mon enfant. Je crois que tu as reçu une bonne dose de nouvelles alarmantes. Nous allons éclaircir tout ça. C'est tout ? — Le comportement de Roger ce soir, *** insistance à parler de ton état, ses allusions à un chantage et ses incitations à ne pas accepter l'esclavage : je trouve que tu as accepté facilement sa conduite alors que tu me menaçais. — Pouvais-je deviner tout ce que tu viens de me révéler. Bien, ne perdons pas de temps, j'ai compris. Vite allons à la pharmacie. Tu veux savoir si je suis enceinte de Roger. En voiture. Elle ressort de la pharmacie avec un paquet — C'est un test de grossesse analysis, dans quelques minutes tu seras rassuré. Tu vas lire le mode d'emploi, tu vas assister au test. — Qui est-ce deuxième homme B+ — Je crois que c'est toi. — Mon groupe sanguin n'est pas B+, c'est A- — Tu me fournis la clé de toute cette mise en scène. Procédons au test. Viens, regarde-moi uriner sur la plaquette ; il faut que tu t'assures que j'observe scrupuleusement les consignes. En lecture directe, tu lis ici que le test est négatif. Tu sais donc que je ne suis pas enceinte. Nous referons le test plusieurs fois pour éviter toute erreur. Es-tu convaincu ? Moi je suis soulagée, mais l'accumulation d'éléments justifie tes doutes. — Mais alors — Je regrette de ne pas t'avoir suivi immédiatement devant le lycée. Je me sens coupable d'avoir eu un doute de mon côté. Nous avons été victimes du complot de Gilles et de Roger. Ecoute bien : samedi, une fois de plus, Roger a insisté pour que je ne t'épouse pas, il m'a même promis le mariage. Pour qu'il arrête je lui ai dit que j'étais enceinte de toi. Ça l'a refroidi ! Il l'a répété et Juliette a voulu te surprendre et te dégoûter de moi. . Me croyant enceinte ils ont essayé de créer un nouveau conflit : cette analyse a été demandée par eux. Regarde bien le papier du labo, ce n'est pas propre, ça ressemble à un montage scanné et imprimé. Ils ont utilisé un résultat de Juliette ou d'une autre et ils l'ont falsifié. Tu vois ces traces sous la date, autour de mon nom ? C'est moi qui ai dit à Roger que tu était du groupe B+. Je ne savais pas pourquoi il me demandait ton groupe sanguin. Je lui ai dit n'importe, il a utilisé ma réponse pour falsifier ce certificat médical, c'est sa signature. — Donc, l'ami qui me veut du bien, c'est Roger ou Gilles, les photos viennent des mêmes « amis — Et Juliette savonne les planches. Je suis embêtée pour notre voyage de noces. Ne pourrions-nous pas annuler ? — Je t'aime, regarde ce que je fais de ces billets Je les déchire malgré les protestations de Sylvie contre cette perte d'argent mais pour la consoler je brandis les billets pour la Tunisie. Nous nous embras***s, le cœur léger C'est-ce soir-là que fut conçue notre fille Marie.
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sub4wife
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chrislebo
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vanbruje
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Un oubli??? La moitié du texte... Merci pour cette suite. Je voudrais revenir sur ce problème des étoiles : *** = ***, d'accord même si c'est stupide, mais **** = ????, ***** = ?????, ****** = ??????. Une réponse ? Bonne continuation.
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chrislebo
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Moi j'ai pas la solution aux *** dsl
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chrislebo
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The hyperlink is visible to registered members only!ScatWoman I love my girlfriend. She and I have always had a great relationship, great sex, too. We had started out innocently enough, she and I. We were each other's first kiss, first everything. And eventually, we tried almost everything. I was always trying to get her to try new stuff. Oral sex was our first kink, if you are prudish enough to call that kinky. Sometimes, after I came in her mouth, she'd kiss me. Even though she swallowed, there was still a slightly salty residue that I could taste. She didn't ask if it bothered me, and I figured that if that's what she wanted to do, then I owed it to her. And of course, I'd go down on her too. But what I really loved was her ass. I could lick her ass for hours on end. It always gave me an instant hard-on. That soon led to anal sex, she let me every few months, but it steadily got more and more frequent. I could tell, though, that she was not enjoying it as much as I. She eventually told me she wanted to try sex with another woman. Of course, I didn't mind. She rolled around with a few until she found one that really hooked her. This woman was a real bitch, and I mean that in the nicest sense of the word. Mishi had always let me watch if the other woman was okay with it, but when she hooked up with this "Lynnee," my observations took on a new meaning. Lynne was extremely dominant and could get my girlfriend to do anything for her. She'd grab Mishi roughly and really fuck her face hard. Mishi would eat her for all she was worth, and Lynne would ride her tongue like a wild buck! I was allowed to watch, but that's all. Sometimes Lynne would order me to jerk off while I watched and this really turned Mishi on. I swear I never got my girlfriend as hot as this domme could just by ordering her around. I guess I just never had that dominant streak that my girlfriend seemed to find irresistible. Occasionally, Mishi would be ordered to suck my cock while Lynne fucked her with a strap on. Lynne would fuck her in the cunt and sometimes up the ass. When she would fuck her up the ass, she would make Mishi lick the ****ty dildo clean afterwards! I never knew Mishi could be so kinky. I was once ordered to eat Mishi out while Lynne fucked her up the ass with her strap-on. I could smell the **** on the dildo as it pumped in and out of her ass. And I could see little brown specks on the creamy white phallus. But, nevertheless, Mishi still greedily licked and sucked it clean after she had finished cumming in my mouth. There had been quite a few sessions I hadn't been able to attend, mostly morning and daytime ones since I worked, and Mishi didn't (She was still in high-school). And Lynne didn't need to work, she lived with us now and we supported her. One day, I came home early for lunch and found out what I had been missing. I came in and heard some commotion. Lynne was dragging Mishi out of the bedroom by her dogchain that she had Mishi wear 24 hour a day. Mishi was on all fours as always, and they didn't see me. It looked like they had both just woken up. Lynne took her into the bathroom and put her on the toilet and told her to go "like a good little bitch". Only the lid was closed, and there was a ceramic bowl on the lid. I hid myself well and watched in anticipation. Lynne really had my girlfriend wrapped around her pinky- but much more than I realized. Mishi obediently relieved herself in the ceramic bowl, urine only. She kept her blue eyes focused on her mistress's gaze as she did so. Lynne nodded in approval when she was done. She sniffed the piss and lifted it to test it's weight. "Not bad," she said, "that's more than yesterday, and has a nice strong smell." Indeed, I could smell it even from my hiding spot. "Now me," Lynne said and she straddled my girlfriend's face. I thought Mishi was going to just eat her out, but she didn't start licking or anything. Then I noticed her swallowing! Lynne was pissing right into my girlfriend's mouth and she was ******** every drop! "Holy ****!" I said a little too loudly and Lynne looked right in my direction. Mishi looked over too but didn't stop ********. "Come out, you little spying ****!" Lynne yelled to me. I didn't get mad, in fact, I was also turned on by Lynne's aggressive attitude. "So you found us out hunh? I decided to keep our little games from you since I figured you may not be able to accept them. But you've caught us now so you'll just have to live with it. Piss in the bowl." I looked at her a little puzzled. Mishi just kept ********, Lynne sure must have had a lot of piss! Apparently, she saved it up for these little morning sessions with my girlfriend. "Do it, I said!" I hesitated for a second but did as she said. I pulled out my rock-hard cock and strained a little to piss in the bowl. Mishi watched the flow intently as I did. "Looks yummy, doesn't it, Mishi?" Lynne said. Mishio moaned and nodded. I finished and put away my penis. Lynne finished up and shoved Mishi roughly on the floor. She ordered me to strip. I completely forgot about returning to work, and did as she said. She sat down on the toilet next to the nearly-full bowl of piss and stuck her finger in and tasted it. She looked at us both as if trying to figure out what to do with us. As she sucked her finger, I looked at Mishi, she was staring right at her Mistress as if I wasn't even there. "Would you like to see your wife ***** all this nasty piss, Greg?" Lynne asked me. I turned back to her and nodded "yes..." I couldn't believe what was happening. Lynne stood up, then ordered Mishi to tie me up. This wasn't what I was expecting. Mishi was a little surprised too and didn't comply immediately, somewhat confused. Lynne lifted her up roughly and spanked her ass and yelled at her" I said tie him up!" Mishi yelped then left the room and immediately returned with the bonds Lynne usually used to tie her up with. Within seconds, I was bound, totally helpless. Lynne shoved Mishi back on the floor and lifted up the bowl of piss. "You are now both my slaves. I will tell you what to do, and you will do it. Without hesitation. Is that understood? We both nodded our consent. Rather, our obedience, consent was inconsequential. Lynne then brought the pissbowl to Mishi's lips. Mishi opened her mouth wide and allowed the warm yellow liquid to be poured into her mouth. She didn't swallow I noticed until her mouth was full and Lynne would stop, then tell her to. She did this for a few mouthfuls until the bowl was half empty. Lynne then brought the bowl over to me. "Now your turn, you little pervert!" Before I could resist, she had my mouth held open, and Mishi was holding the bowl. I couldn't close my mouth, Lynne was a hell of a lot stronger than she looked, and she was pretty buff! Lynne looked at Mishi and told her to pour the piss into my mouth because I was such a dirty little pervert. There was nothing I could do. I was screwed. Mishi actually grinned and did as her Mistress ordered her. I gagged and ****** as the liquid poured in, but Lynne held my nose and Mishi kept ouring it in. In order to breath, I HAD to swallow it. They kept this up until I finished the bowl, more than four mouthfuls! Mishi was obviously all worked up from this and rubbing her clit. She kissed me deeply but Lynne pulled her mouth away and kissed her herself. Lynne then told he she wouldn't be getting her breakfast this morning. After a slight pause of confusion, a look of realization came across my girlfriends face and made her even hornier.
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chrislebo
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Somehow I knew this was bad news for me. Lynne placed a gag in my mouth that kept it open, then turned around and squatted over my face. Mishi kneeled next to me and was fingering herself feverishly. I had no idea what to do. I was in shock. Lynne placed her filthy anus directly over my mouth and I could see it bulging as the contents worked their way out. The smell alone made me want to gag, but what could I do? Then a wet fart spurted out, spraying wet ***** matter all over my face and in my mouth. Mishi immediately glued her mouth to Lynne's asshole and licked it feverishly. She stuck her tongue right up her asshole and fucked it. It came back out all brown. Lynne strained and a the tip of a very soft piece of **** started to come out. Mishi licked her lips and cupped her mouth over the protuberance. Lynne strained harder, and I could see Mishi's cheeks fill up quickly with the soft light brown ****. The smell was horrendous and I could hear several wet farts muffled by Mishi's mouth. When her mouth was full, she pulled it away and held it open for me to see. She closed her eyes and rolled the sticky mess around in her mouth with her tongue, relishing in the taste. A piece of **** was hanging from Lynne's asshole threateningly over my open mouth. The Mishi leaned right over my face and puckered her lips. She pushed the **** out of her mouth in a way that made her pretty little mouth look just like an asshole. She "****" the masticated crap right into my mouth! When it was all in, she shoved it in with her tongue. I gagged, but couldn't push it back out. Mishi took the dildo that she had been fucking me with and shoved it in my mouth violently, making me swallow it! When I had, she pulled it out and Lynne continued ****ting- this time right into my mouth! It was so wet I could swallow most of it without Mishi face-fucking me with the dildo, but she did it anyway. She would occasionally eat the **** right out of my mouth. When Lynne was done, Mishi eagerly licked her asshole clean of every morsel of ****. But it didn't stop there. Lynne removed the gag, and my mouth was unable to close from being held open. Mishi immediately placed her asshole right on my mouth and farted several times into my open mouth. She was facing me and frigging herself as She farted. Lynne had put on a strap-on dildo and started fucking me hard right up the ass. This dildo was much bigger than the buttplug-sized one Mishi had been using. There was no way this one would have EVER fit in my mouth! This was the one Lynne buttfucked Mishi with regularly now- the black 12-inch 3-inch wide king dong she called it. And she was shoving it to the hilt! And me, I was rock hard with my measly five inches! The **** shot out of Mishi's fully dilated asshole faster than I thought I could swallow, but I surprised myself. As Lynne ass-fucked me harder and harder, Mishi's **** just kept on coming. And as bad as Lynne's tasted, Mishi's was three times worse! And there was a LOT of it! Apparently, Lynne was training her to produce a lot of ****, an as nasty as possible! It seems Mishi was doing better in this area than in the urine department. I later found out that Mishi hadn't been allowed to **** for a week and that she was supposed to have been eating this grand meal herself this morning. That is, until I came along. As Mishi watched me swallow every last foul morsel, she finally came like a madwoman, shoving her ass against my face and spreading the **** all over my chin.
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chrislebo
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Une prise en main bénéfique J'ai une amie un peu coincée, on a toutes des amies comme ça. Mais je la connais depuis le lycée, on s'entend bien même si des fois je la trouve un peu ennuyeuse. Elle est mariée depuis 10 ans, elle à deux enfants, comme *** mari gagne bien sa vie, elle s'occupe d'eux à plein temps, ils ***t le centre de *** univers. Par contre, elle s'entretient, faisant 3 fois par semaine du jogging, ce qui fait qu'elle a des cuisses et des fesses particulièrement musclées. Elle n'est pas très grande, 1m65 je pense pour une cinquantaine de kilos, elle a 35 ans, brune à cheveux courts, toujours habillée de façon classique, chemisier boutonné jusqu'au cou, chaussure a talon plat et pantalon a pince. Lorsque ses enfants ***t à l'école, elle passe régulièrement boire un café chez moi, nous discutons toujours de nos maris comme souvent les femmes. J'étais sidérée de ce qu'elle me racontait sur leurs ébats sexuels. Ils faisaient peu l'amour, elle le prenait un peu en bouche pour le durcir puis il entre en elle, fait quelques mouvements et c'est fini ! Elle m'a même avoué qu'il était toujours un peu mou. Je me demandais comment ils avaient eu leurs enfants. C'était *** 1er homme et pour elle, cette sexualité où je devrais dire cette « non-sexualité » était parfaitement normale. Je n'osais pas lui dire ce que nous faisions avec mon mari de peur de la choquer, j'acquiesçais donc à ce qu'elle me racontait. Puis un jour, il va lui arriver une histoire qui va changer sa vie, lorsqu'elle me l'a racontée, j'étais sidérée ! Je n'en suis toujours pas revenue je dois bien l'avouer. Voici donc ce qui s'est passé un matin de printemps. Elle avait posé ses enfants à l'école, c'était le jour de *** jogging, un jeudi. Comme à chaque fois qu'elle allait faire du sport, les enfants déjeunaient à la cantine, elle avait donc le temps de courir tranquillement, de rentrer à la mai*** et de préparer le gouter des enfants. Elle avait pris sa voiture et *** York, mit *** survêtement gris habituel et s'était rendue dans *** coin favori. Il y a peu de joggeurs en semaine, elle aimait être tranquille, cela lui convenait parfaitement. Elle a donc garé sa voiture, pris le chien avec elle, et elle a commencé *** jogging, toujours le même parcours depuis 5 ans, elle n'en changeait jamais. Ce jour là, le chien a dévié de sa course en sous-bois et elle l'a suivi, l'appelant pour qu'il revienne, mais il ne l'écoutait pas. Elle a donc accéléré sa course et est arrivée devant une cabane. Elle l'avait déjà vu de loin, mais elle n'avait jamais été la voir de plus près, fidèle à elle-même et ses habitudes de parcours. Cette cabane n'en faisait pas partie. *** chien reniflait les alentours et elle allait l'attraper lorsqu'elle a été saisie par la taille par deux hommes, qui l'ont pratiquement jetée dans la cabane. Elle s'est mise à hurler, mais ils lui ont mis un foulard autour de la bouche pour la faire taire. Dans la cabane, il n'y avait qu'une table, des bouts de bois, quelques outils et des sacs vides de pommes de terre sur le sol en terre battue. Ils l'ont plaqué au sol sur les sacs et l'un des hommes s'est assise sur elle pour la maintenir, elle se débattait, lançant ses jambes dans tous les sens. Celui qui n'était pas sur elle, lui a arraché ses tennis, puis *** jogging puis il est venu devant et en la relevant lui a enlevé *** haut, elle s'est retrouvée en sous-vêtements, les larmes coulaient sur ses joues. Ils ont commencé à parler.
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chrislebo
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- Purée quel corps elle a cette salope, regarde moi ça comme elle est musclée, je bande déjà, j'ai envie de la baiser tout de suite. Elle doit être bonne. On va te dire un secret, ça fait des mois qu'on te regarde courir, on attendait l'occasion. Ton petit cul nous excitait et pas qu'un peu. Maintenant que tu es là on va pouvoir enfin le baiser ce cul. Ils avaient l'air vraiment méchant, bien décidé à s'amuser avec *** corps, elle était terrorisée. Celui qui venait de parler a sorti un couteau à cran d'arrêt et a coupé *** soutien-gorge et *** slip, elle était complètement nue. Celui assis sur elle a commencé à lui masser les seins fortement avec ses grosses mains, tirant ses tétons, *** copain regardait en ricanant : - Vas-y tire les biens ses petits nichons qu'ils pointent bien. Il a ensuite aussi commencé à lui toucher la poitrine, très fortement, pinçant les pointes, malaxant à pleine main ses seins. - Tiens la bien mon pote, j'ai envie de lui bouffer la chatte a cette salope, regarde elle a un tout petit minou, ça doit être délicieux. Ma copine ne comprenait pas de quoi il parlait, « bouffer la chatte » qu'est ce que cela pouvait bien pouvoir dire, elle pleurait de plus belle. Elle a vite compris. L'homme au couteau est venu entre ses cuisses, les a écartées, les a posées sur ses épaules, et il a posé sa grosse bouche sur *** sexe. Elle se débattait comme elle pouvait. L'autre homme lui a dit : - Ne bouge pas, sinon on va être beaucoup moins sympa, on va te bouffer la chatte, après tu vas nous sucer pour nous remercier et t'as intérêt de bien le faire sinon ça va mal se passer pour toi. La langue de *** ami est entrée dans sa chatte qui n'avait jamais été léchée. Elle a sursauté sous l'assaut. La langue la fouillait entrant et sortant de sa chatte, il l'a léchée en remontant tout le long de *** sexe, de bas en haut, puis il a écarté ses grosses lèvres encore mieux pour tout prendre. Elle pleurait toujours et l'autre homme assis sur elle, continuait de malaxer sa poitrine. Il l'a encore léché longuement, apparemment pas prêt de se lasser. Il lui titillait le clitoris, elle m'a avoué que cela lui faisait des drôles de sensations, mais elle était prise de terreur avant toute chose. Puis de longues minutes plus tard, celui entre ses cuisses a dit à *** pote : - À toi, viens la bouffer, tu vas voir c'est super *** petit sexe, elle est super bonne, tu vas plus pouvoir t'arrêter. Ils ont échangé leurs places, et l'autre homme lui a mis les jambes en l'air bien écartées et l'a léchée aussi. Il descendait bien plus bas, léchant aussi *** anus, elle tremblait sous ses nouveaux assauts pour elle, mais elle espérait au fond d'elle qu'après ça ils allaient la relâcher. Il la léchait très fortement, appuyant sa grosse langue sur toute sa chatte, entrant dans *** sexe, léchant le tour de *** anus, elle avait l'impression que ça durait depuis des heures. Lorsque l'homme assis sur elle lui a dit : - On va t'enlever ton foulard, si tu cries on te le remet et on t'attache, t'as bien compris ? Ensuite tu vas venir nous défroquer, pour bien voir les deux queues qui vont te baiser et tu vas nous sucer, c'est clair ? Ma copine n'avait d'autre choix que d'acquiescer, il lui a enlevé *** foulard et ils se ***t mis debout devant elle, mais elle n'osait pas bouger, toujours terrorisée par ce qu'il se passait. Alors l'un des hommes l'a relevé *********** par le bras et lui a donné quelques belles claques sur les fesses, ça cinglait fort *** derrière, elle pleurait de plus belle, mais elle s'est approchée des deux hommes, elle n'avait pas le choix. - Allez viens la approches et enlève nos frocs, et dis moi comment il te baise ton mec, combien de fois par semaine ? Et t'as intérêt à répondre. - Il me fait l'amour 2/3 fois par mois, elle pleurait en disant ça, tout en commençant d'ouvrir les boutons du jeans de celui au couteau - Quoi, seulement, avec le cul que t'as, il s'étranglait de rire, et dis moi, tu le suces ton mec ? - Un peu oui - Comment un peu ? Tu avales *** sperme quand même, il doit bien bander dur, les mecs ça aiment jouir dans la bouche des salopes comme toi.
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chrislebo
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- Nonnnnnnn je n'ai jamais fait ça, juste pour qu'il soit un peu dur. Elle disait ça tout en finissant d'ouvrir *** pantalon, puis elle l'a baissé le long de ses cuisses et elle a eu très peur. Pour la 1ere fois elle voyait un homme vraiment bander, bien dur, et surtout elle n'avait jamais imaginé qu'un homme puisse être si gros... - Bon sang on a affaire à une nana qui a jamais sucé un mec à fond, j'imagine que le reste doit être pareil, il t'encule ton mec ? - Nonnnnnn jamais de la vie - Mon pote on a touché le gros lot, une vierge pratiquement intégrale. Ça va être le pied, purée elle me fait bander comme un cheval cette cochonne, occupe toi de déshabiller mon pote aussi, t'arrête pas en chemin. Elle a été vers l'autre homme et a aussi ouvert *** jean, il bandait dur aussi, pendant ce temps la *** ami s'était complètement déshabillé en ricanant. - Viens la, suces maintenant et applique toi bien, tu vas boire mon sperme. Mon amie a voulu s'enfuir, mais ils l'ont rattrapé, et un des hommes l'a forcée à se mettre à genoux, celui qui avait coupé ses sous-vêtements a approché *** gland de sa bouche, appuyant sur ses lèvres. Elle n'avait plus d'autre choix que de le sucer. Elle a ouvert la bouche et l'homme à enfoncer directement sa queue dans sa gorge. Elle a eu un haut-le-cœur, mais il est ressorti et elle a pu le lécher. - Mieux que ça, applique toi, branle moi en même temps ma salope, que mon gland soit bien mis à nu, aspire aussi, et toi mon pote sort ton portable et appelle Jim, elle va nous donner du fil à retordre vu tout ce qu'il faut qu'on lui apprenne à cette salope. On ne sera pas trop de trois pour bien la limer dans tous ses petits trous, surtout celui qui est vierge. Non attend d'ailleurs j'ai une idée, appelle plutôt max, vu ce qu'il a entre les cuisses, elle va s'en souvenir longtemps comme ça de *** limage de cul. Voilà, c'est mieux, allez encore, prends la à fond dans ta bouche. Ma copine s'appliquait du mieux qu'elle pouvait, masturbant l'homme, lui décalottant bien le gland tout en tremblant. Elle venait de comprendre qu'elle ne serait pas relâchée de sitôt, qu'ils avaient l'intention de la prendre par tous ses trous et en plus ils avaient appelé un troisième homme. - Elle va me faire jouir cette salope, elle s'y prend mal, mais purée que c'est bon quand même, active toi, plus vite sur ma queue. Il a tenu sa tête, la faisant aller plus vite le long de *** sexe, *** pote, pendant ce temps était au téléphone et murmurait. Elle n'entendait pas la conversation. Puis d'un seul coup, il s'est raidi au fond de sa gorge, maintenant sa tête pratiquement sur *** pubis puis il a joui dans sa gorge en râlant. Ma copine a cru étouffer. Lorsqu'il s'est reculé, elle a recraché *** sperme pratiquement en vomissant. Il s'est mis en colère immédiatement : - Tu vas le regretter ma salope, je t'avais prévenu, je vais te mettre une branlée et tu vas me re.sucer longuement jusqu'à tout avaler et si tu recraches encore, je t'en fou une deuxième. Ma copine a hurlé de terreur, mais l'homme l'a attrapé par le bras et l'a jeté face contre la table, *** pote avait raccroché et est venu l'aider. Celui qu'elle venait de sucer lui maintenait les reins sur la table avec une main de l'autre il l'a faisait taire en lui tenant la bouche. - Vas-y mon pote, fou lui une danse, et applique toi bien, elle va voir qu'il ne faut pas plaisanter avec nous, après elle va mieux nous sucer la queue cette grosse salope. *** ami a commencé à lui mettre des claques énormes sur les fesses, ma copine pleurait sous les coups, il a dû lui mettre une vingtaine de claques violentes sur *** postérieur, lorsque celui qui la tenait lui a dit : - Écarte tes cuisses si tu veux que ça s'arrête et tu vas être bien gentille maintenant comme une parfaite petite pute à notre disposition et tout se passera bien. Elle a écarté largement les cuisses et celui qui la fessait, lui a appliqué une autre série de claque, mais sur sa chatte cette fois. Elle voulait crier, mais l'homme la bâillonnait toujours. Elle avait la chatte et le cul en feu. Mais elle a gémi ! - Bon sang, t'a entendu ça, la salope aime en fait, elle veut du lourd, qu'on la maltraite un peu, je m'attendais pas à ça. Va chercher le bout de bois là-bas, tu sais celui bien souple, elle va prendre une jolie correction, ça lui apprendra à pas avaler mon sperme, puis ensuite tu vas lui violer direct sa chatte à cette pute qui gémit de plaisir en plus, ça me laisse le temps de bien bander a nouveau. Et d'un seul coup, elle a été littéralement fouettée par une badine souple qui lui cinglait les fesses et la chatte, et ma copine a tendu les fesses vers l'arrière, elle aimait ça ! Elle découvrait une sexualité qui lui plaisait et les coups sur *** sexe en feu la mettaient en émoi. Il a dû lui appliquer pas moins de trente coups de badines, ricanant devant *** cul rouge. Celui qui la fouettait a passé le doigt entre ses lèvres pour voir sa réaction : - Elle commence à mouiller la garce, c'est, une sacrée cochonne qu'on a la en fait, je vais me la faire, je bande trop là.
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chrislebo
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Et d'un seul coup violent en la tenant par les hanches, il est entré entier dans sa petite chatte. Ma copine a eu l'impression d'être déchirée, jamais elle n'avait été prise comme ça. Un homme avec une belle queue bien dure et surtout bien raide. *** ami la bâillonnait toujours. Il a commencé des allées et venues violentes, la prenant profondément, elle sentait ses couilles taper sur *** clitoris. Elle se faisait limer pour la 1ere fois avec puissance jusqu'au fond de *** sexe, elle sentait le gland de l'homme sur le col de *** utérus. - Tu la sens la queue de mon pote dans ta chatte, il te lime bien hein ma salope, tu ne connaissais pas ça, on va te montrer c'est quoi des vrais mecs, on va te sauter toute la journée comme la jolie petite pute que tu es. Tu vas voir mon pote quand il va arriver, tu vas crier pour quelque chose. On te réserve une belle surprise. Et les paroles de l'homme l'excitaient, elle sentait qu'elle mouillait, cette ***** dans sa chatte violentée lui plaisait, elle adorait ça ! Il a enlevé la main de sa bouche. Elle ne criait plus, elle gémissait fortement, elle découvrait le plaisir sublime d'être limée par un mec puissant. Puis celui qui venait de libérer sa bouche a mis sa main entre ses cuisses à la recherche de *** clitoris. Lorsqu'il l'a trouvé, il l'a malaxé durement avec plusieurs doigts ; - Mais c'est vrai qu'elle mouille cette cochonne. On va t'en donner comme jamais de toute façon vu ce que te fait ton mec, tu dois être en manque. Tu prendras autant en quelques heures que ce que tu as pris en 10 ans de mariage et avec la manière. Allez lâches toi salope, viens jouir, je bande comme un taureau, je veux que tu me suces à nouveau et cette fois tu vas bien avaler mon sperme si tu ne veux pas une autre correction bien plus méchante que la 1ere. L'homme entre ses cuisses la limait toujours avec application, entrant et sortant vigoureusement de sa chatte en feu, il haletait, il allait bientôt jouir. Mon amie a commencé à bouger *** bassin, elle sentait l'orgasme arriver dans *** ventre, elle allait jouir pour la 1ere fois ou presque. D'un seul coup, elle a tremblé et c'est en criant qu'elle a joui sous les doigts de l'homme et les assauts de celui dans sa chatte brulante. Il l'a limé encore un peu, attirant violemment ses hanches contre *** sexe et il s'est figé au fond d'elle en râlant *** plaisir. - Allez t'endors pas ma salope, viens me sucer maintenant, et applique toi bien, que je te le redise pas. Accroupis-toi devant moi, cuisses bien écartées que mon pote puisse s'amuser un peu aussi. Elle s'est exécutée et a saisi la queue de l'homme dans sa main. Elle s'est mise à le masturber et a englouti *** gland bien dur. Elle a fait tourner sa langue autour. Il lui a saisi la tête pour lui donner le mouvement. - Oui c'est mieux, tu apprends vite, branle moi bien la queue, aspire fort sur mon gland, mmmm c'est bon, continue comme ça, un peu plus vite. *** ami avait passé une main entre ses cuisses et lui malaxait sans aucune douceur *** clitoris gonflé et sensible, il entrait deux doigts en elle, la limant toujours fortement, puis repassait à *** clitoris. Ma copine gémissait, elle aimait ce que les hommes faisaient subir à *** corps pratiquement vierge de caresses. - Allonge toi par terre, entre ses cuisses, bouffe lui la chatte à cette pute, elle va adorer ça, elle en redemandera encore. Et lime la bien aussi, fou lui trois doigts bien à fond, écarte bien sa petite chatte. *** ami ne s'est pas fait prier, il s'est allongé et a passé sa tête entre ses cuisses largement ouvertes. Il a entré directement sa langue dans *** vagin, buvant *** mélange de jouissance et de *** propre sperme. Ma copine a gémi sous l'assaut, elle y prenait vraiment gout. Puis il a entré trois doigts dans sa chatte, la limant puissamment tout en léchant *** clitoris. Elle a continué de lécher l'autre homme, il était infatigable, ses mâchoires commençaient à lui faire mal. Elle a accéléré ses mouvements de mains et de bouche, il a commencé à gémir de plus en plus fort. - Vas-y, suce bien à fond, mmmm, encore plus vite tu vas me faire jouir ma petite salope, et avales bien tout mon sperme sinon tu vas morfler crois moi. Il lui a imprimé un mouvement très rapide dans la bouche, celui entre ses cuisses la limait toujours avec ses doigts, il gobait *** clito, le léchait, appuyant très fort sa langue dessus. Ma copine a senti qu'elle allait jouir de nouveau sous les coups de langue et le limage puissant de sa chatte. Puis enfin l'homme dans sa bouche s'est immobilisé, lui tenant la tête pour pas qu'elle bouge, il a joui en de longues giclées épaisses au fond de sa gorge : - Avales cochonne, avales bien tout mon foutre. Elle a tout avalé en même temps qu'elle jouissait sous les assauts de l'homme couché entre ses cuisses, il avait plaqué *** sexe contre sa bouche, buvant sa jouissance pendant que ma copine avait le corps rempli de soubresauts. - À moi maintenant, viens me sucer salope, mais avant je vais te remettre une correction pour être sur que tu as bien compris qu'il faut bien tout avaler. Et ils l'ont remise contre la table, cul bien en arrière, jambes écartées, et les coups ***t tombés sur *** cul et sa chatte, mais il était évident que le 2e homme visait plus particulièrement *** sexe. Il frappait dur, puis il a saisi la badine, lui appliquant une dizaine de coups bien ciblés, elle pleurait, elle avait la chatte en feu. - C'est bien, je pense que tu as compris, tu vas me lécher les couilles et le cul, j'adore les petites langues sur mon anus. Et avales tout mon sperme sinon je te dérouille encore petite pute. Il s'est allongé sur la table, pied posé dessus pour bien écarter ses cuisses, *** pote a attrapé ma copine par le bras et lui a mis la tête sur le sexe de *** ami. - Suce le salope, prend *** sexe dans ta main, branle bien, allez mieux que ça, si tu ne veux pas une autre correction. Descend vas lui lécher le cul, dépêche toi, applique toi, lèche *** petit trou, tourne autour. Ma copine s'exécutait en larmes, sa langue léchait le petit trou d'un homme, pour elle c'était impensable, ignoble. Elle le masturbait en même temps, remontant et engloutissant *** sexe bien dur dans sa bouche. Elle s'appliquait bien, léchant sur toute la hauteur le sexe de l'homme, puis passant à ses couilles et à *** anus. Elle m'a avoué qu'elle mouillait comme une folle, qu'elle avait encore envie d'être prise par un homme ! - Allez suce le bien, je vais te défoncer ta chatte pendant ce temps là, je vais te baiser comme la pute que tu es, suce bien mon pote, et n'oublie pas avales tout *** sperme. Il s'est introduit d'un seul coup en elle, lui violant de nouveau sa petite chatte qui n'avait jamais subi pareille intrusion. Il l'a limé violemment, fortement, haletant déjà sous les coups de boutoir qu'il lui mettait. Elle suçait toujours l'autre homme, se concentrant sur *** sexe maintenant, il lui tenait fermement la tête, lui imposant un rythme rapide dans sa bouche. Derrière elle, l'homme allait plus vite, elle comprit qu'il allait jouir. Puis au même moment, ils ont joui tous les deux, l'un au fond de sa gorge et l'autre dans sa chatte brulante. La porte s'est ouverte violemment, un homme est entré, un balèze métis. Il était impressionnant, très grand, costaud. - Bon je vois que c'est bien commencé, il riait L'homme au couteau lui a fait un topo de la situation, lui racontant qu'en fait elle aimait ce qu'ils lui faisaient, une parfaite petite pute qui ne le savait pas encore. Les termes crus et violents qu'il utilisait excitaient ma copine comme jamais ! Et il a dit ; - Dis max, tu as ramené ce que je t'ai demandé ? et t'a fait comme on a dit ? - Bas ouais mon pote, il est dans mon sac, tu le veux tout de suite ? et pour ce qu'on a dit je me suis branlé deux fois avant d'arriver, je tiens la forme pour bien baiser si tu vois ce que je veux dire. - Parfait, tu vas pouvoir bien tenir le coup, c'est une sacrée salope, elle a besoin d'être bien fourrée. Et pour l'autre chose, pas tout de suite on verra après. Approches et viens sucer mon pote, tu vas avoir la surprise de ta vie, t'as déjà vu la queue d'un black. Il riait de bon cœur. Ma copine s'est avancé vers l'homme, il avait baissé *** pantalon et *** slip, et elle à découvert une très grosse bite, mais encore au repos. Elle s'est reculée d'un coup, voulant s'enfuir devant cette vision, mais évidemment ils l'ont rattrapé. - Je crois qu'elle n'a pas compris encore, va falloir une 3e trempe pour la calmer cette salope, mais elle adore ça. - Non, je vous en prie, pas ça. Elle pleurait de nouveau, mais elle m'a avoué qu'elle était sur excitée. - C'est trop tard, tu dois être obéissante.
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chrislebo
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Et il l'a remise sur la table, ventre contre le bois, fesses en l'air. Et les coups ***t partis tout de suite, c'était le métis qui le faisait, ses grosses mains claquaient sur *** petit cul et il y allait de bon cœur. - Ça t'apprendra à pas me lécher salope, mais rien que de voir ton petit cul je bande déjà comme un cheval, je vais te défoncer ta chatte et après ton petit cul de vierge, tu vas me sentir passer crois moi. - Non, je vous en supplie pas mes fesses, on ne m'a jamais fait ça... - Justement, tu vas adorer ça et moi j'adore les culs et il frappait toujours. L'un des hommes avait passé sa main entre ses cuisses encore et la malaxait durement, *** clitoris sensible lui faisant presque mal. L'autre homme lui tenait les reins plaqués sur la table pour pas qu'elle bouge et d'elle-même, elle a écarté les cuisses et tendue ses fesses vers l'homme. La réaction ne s'est pas fait attendre, elle a reçu une vingtaine de grosses claques sur la chatte qui la faisait sursauter à chaque fois, elle haletait de plus en plus vite. L'homme au couteau a dit ; - Max montre lui ta bite maintenant que tu bandes bien, qu'elle voit avant que tu lui défonces ses trous. L'homme est venu sur le côté de la table et mon amie a vu ! Un truc énorme, elle n'imaginait pas que cela pouvait exister, le gland était monstrueux, une longueur impossible à imaginer m'a-t-elle raconté, elle a suppliée : - Non je vous en supplie c'est énorme, ça ne peut pas passer, non s'il vous plait, pas ça. - Mais si ça va passer et jusqu'au bout, d'abord ta chatte puis ton cul et tu sais quoi, après ma salope on va te baiser à deux en même temps. On va te remplir et on va te limer longtemps, oui ça va durer très très longtemps, on a l'habitude des salopes comme toi. Mais la Max va t'ouvrir ton cul de vierge et pendant ce temps tu vas sucer mon pote. Max s'est remis entre ses cuisses, et l'autre homme lui a présenté *** sexe redevenu bien dur. Elle a gobé le bout de *** sexe et elle a senti l'énorme gland ****** sa petite chatte. Elle a essayé de bouger pour enlever l'homme derrière elle, mais il l'a maintenu par les hanches, tout en poussant *** gros sexe en elle. Le gland est entré d'un coup, elle a crié tout en ayant l'autre homme dans la bouche. - C'est bon hein allez dis que tu aimes ça, une grosse queue en train de te défoncer la chatte, je vais le lécher tiens pour faire passer le morceau. Et l'homme au couteau s'est agenouillé entre la table et ses cuisses et lui a léché le clitoris. Ma copine avait le corps qui tremblait, elle adorait se faire violenter par les trois hommes, jamais m'a-t-elle dit elle n'avait imaginé un truc pareil. Elle suçait vigoureusement l'homme dans sa bouche, pendant que le métis entrait sans faillir dans sa chatte, il poussait un peu puis ressortait pour entrer un peu plus, elle avait l'impression d'être remplie par plusieurs sexes à la fois tellement il était gros. Sa chatte s'ouvrait sous la poussée de la grosse queue, la faisant légèrement souffrir, mais elle adorait cette nouvelle sensation. - Allez pousse un bon coup Max, bourre lui la chatte, t'es trop gentil là, faut la limer comme la petite pute qu'elle est derrière ses dehors de petite bourge. Défonce-la à grand coup avec ta grosse bite, lime la bien fort, bien au bout. Et max à poussé d'un grand coup au fond de *** sexe. Ma copine a crié, elle avait l'impression d'être déchirée, comme si elle prenait une bite en elle pour la 1ere fois, bien que vu ce qu'elle m'avait raconté avec *** mari, c'était pratiquement ça. Et il l'a limé à grand coup de boutoir violent, entrant et sortant de sa chatte en feu, la fouillant profondément, sans faillir, sans changer de *** rythme puissant. Elle léchait toujours l'homme dans sa bouche, il haletait en lui tenant la tête, il bougeait vite dans sa bouche, et entre ses cuisses, l'homme au couteau s'occupait tout aussi fortement de *** clito, ne lui laissant aucun répit, tantôt le léchant avec sa langue bien appuyée, tantôt en le triturant avec plusieurs doigts. - Ne jouis pas dans sa chatte Max, faut que tu t'occupes de *** petit cul étroit à la cochonne. - T'inquiète, je ne suis pas prêt de jouir, mais on va changer un peu la pose là. Il est sorti de sa chatte brûlante, il l'a relevée et l'a couchée sur le dos sur la table, puis il a dit à ses potes : - Tenez lui bien les jambes écartées, chacun d'un coté, je ne rentre pas assez loin la, faut que je lui viole sa chatte bien plus loin que ça, elle me sent pas la cette salope. - Oui tu as rai*** mon pote, lime la encore cette pute, de toute façon vu comment elle mouille, on va encore jouer avec elle, une salope comme ça on la baise des heures. Et lorsqu'elle fut bien écartelée, Max l'a saisie par les hanches et à littéralement violé sa petite chatte, ma copine a hurlé, l'homme au couteau l'a de nouveau bâillonnée. Il l'a pistonnée comme un fou, la fouillant, poussant toujours plus fort, il était très endurant, elle avait l'impression que ça durait depuis des heures, et il limait encore et toujours, ne s'arrêtant pas. Ma copine mouillait comme une folle. - Purée elle est vachement étroite en fait, on ne dirait pas qu'elle a déjà été baisée, elle va me faire jouir cette pute, c'était Max qui parlait - Non mon pote, change de trou elle est prête là, violes *** cul qui a jamais eu de bite. - Avec plaisir, on va la défoncer et après la surprise... Ses potes lui ont écarté encore plus les cuisses si c'était possible, Max a ouvert ses fesses avec se mains et il a posé *** énorme gland a l'entrée de *** anus vierge. Et il a commencé à pousser pour ****** *** petit trou, il appuyait fort pour passer sa rondelle toute neuve. - Purée que c'est bon, elle est si étroite, tu le sens mon gland petite salope ? Je vais te violer le cul tu vas t'en souvenir toute ta vie, une énorme sodomie puis on va te baiser à deux, chacun notre tour dans tous tes trous. T'es prête ma salope, je vais pousser un grand coup, j'ai trop envie de te défoncer ce trou tout neuf. Et il l'a fait !, d'une seule poussée extrêmement puissante, il lui a défloré entièrement le cul, *** énorme sexe violant *** anus étroit, sur toute sa longueur en un seul coup d'une violence inouïe. Ma copine hurlait sous le bâillon, mais elle était trempée, sa mouille coulait entre ses cuisses, elle adorait ce viol ou elle participait activement comme le prouvait ses jouissances et sa chatte trempée. Et la sodomie a commencé, une sodomie qui a duré de très longues minutes, il la fouillait sans relâche, ressortant entièrement et la reprenant avec violence, lui ouvrant à chaque fois *** anus si étroit. Un des autres hommes lui caressait *** clito en même temps, appuyant bien fort dessus, le martyrisant, mais elle mouillait de plus belle, ondulant *** bassin sous toutes ses sensations. - Tu mouilles salope, tu mouilles comme la pute que tu es, tu le savais pas, mais tu aimes les grosses queues qui te *******, qui te violent le cul et la chatte, tu la sens ma grosse queue hein, oui tu l'as sens bien, je te défonce ton petit cul comme une chienne c'est incroyable un truc pareil, je ne vais pas me lasser de toi, je vais te limer comme jamais. Enlève-lui *** bâillon, elle va être bien gentille et je veux qu'elle me dise qu'elle aime que je la défonce. Ces paroles d'une rare violence augmentaient, non décuplait *** plaisir, elle adorait ça, elle se faisait littéralement violer l'anus par une énorme queue et elle en redemandait ! Un des hommes à baisser le foulard sur *** cou, elle a crié *** plaisir : - Oui a-t-elle murmuré timidement, j'aime ça - Mieux que ça, tu veux que je te remette une trempe ou quoi, allez dis « j'aime être violée par une énorme queue dans mon cul, j'en veux encore » - J'aime ça oui... - Tu l'auras cherché cochonne, je vais te fouetter la chatte avec la badine... - Nonnnn, j'aime ça être violée par une énorme queue dans mon cul, j'en veux encore - Voila, c'est mieux, tiens prend ça au fond de ton trou, je vais jouir, tu es trop bonne hannnnn L'homme allait bientôt jouir, *** râle augmentait, il haletait de plus en plus vite, il a accéléré comme un fou dans *** cul étroit, la déchirant toujours plus, puis il s'est figé au fond d'elle et il a joui criant, restant immobilisé de longues secondes, bien plaqué contre elle. Ils ont relâché ses cuisses, elle pensait que c'était terminé, qu'ils allaient la relâcher, elle avait joui, elle était repue et elle avait adoré ça, mais elle se trompait lourdement...
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chrislebo
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- À nous maintenant de prendre *** petit cul, mais vu comment tu l'as ouverte Max, c'est trop large pour nous, il riait de bon cœur tous les trois. Donne-moi la surprise Max qu'on lui montre, elle va comprendre la petite pute. Et Max a sorti de *** sac à dos, un énorme god avec un très gros gland qui avait des sangles, ma copine a écarquillé les yeux, c'était plus gros que celui qui venait de lui violer les fesses et la chatte. Elle s'est mise à trembler comprenant que trop bien la suite. - Non je vous en supplie pas ça, il est vraiment monstrueux, je ne veux pas, laisser moi maintenant je dois allez chercher mes enfants. - Les enfants, ça sort a 16h 30 de l'école, il est que 12h30, ça fait que 3 heures qu'on te saute, tu nous prends pour des cons ou quoi ? On va te violer encore, tu adores ça, fait pas ta mijaurée tu es trempée, je te l'ais dit qu'on allait tous prendre, tous tes trous. Ma copine était mouillée, elle tremblait, mais c'était de plaisir en réalité, elle découvrait qu'elle était une sacrée cochonne, mais qu'elle ne le savait pas tout simplement. Deux hommes l'ont saisie par les bras et l'ont rallongé sur la table, l'homme au couteau lui a remis un bâillon, et les autres lui ont écartées très largement les cuisses, la maintenant fermement pour ne pas qu'elle bouge. - Tu es prête ma jolie petite pute, je vais te l'enfiler, mais dans ta petite chatte pour commencer, ça va rétrécir ton cul de salope, comme ça tu va être de nouveau très très étroite et mon pote et moi on va de nouveau le violer ton anus. Tu vas voir, tu auras l'impression que t'a jamais été enculée par la grosse queue de Max. Et quand on aura joui tous les deux, c'est dans le cul que je vais te le mettre, pour bien encore une fois que tu te fasses défoncer le cul par une énorme bite et Max va venir violer ta petite chatte qui sera toute étroite grâce au gros god bien au fond de ton cul. Ma copine écarquillait les yeux, elle tremblait de nouveau, ce que lui racontait l'homme était hallucinant, mais elle mouillait encore plus si c'était possible. Et il a posé l'énorme gland à l'entrée de sa chatte brulante et il a poussé. Le gland avait du mal à se frayer un chemin, tellement il était imposant, ma copine subissait de nouveau un viol énorme, puissant dans sa petite chatte trempée. - Ouvrez la plus les mecs, purée c'est dur, on n'a pas l'impression qu'elle a des mômes tellement c'est étroit, mais qu'est ce qu'elle mouille la salope. Tiens toi prête petite pute, je vais pousser pour entrer cette grosse bite dans ta chatte, tu vas la prendre à fond de toute façon, puis après je vais l'attacher à ta taille pour pas qu'elle bouge pendant que je vais te violer le cul, tiens prend ça, voila ça commence à entrer, tu la sens cette grosse bite qui te fouille, tu aimes ça, je te viole la chatte avec un truc énorme, monstrueux. Ma copine criait sous *** bâillon, l'énorme gland venait de la pénétrer, il était entré d'un seul coup, forçant sa chatte devenue très étroite sous l'énormité du god. Et il a continué à ****** *** petit sexe, ses potes avaient écarté ses grosses lèvres pour mieux mettre à jour l'entrée de *** vagin, et le god entrait toujours avec ***** et puissance. Il poussait dessus, puis le ressortait pour bien l'humidifier et le rentrais à nouveau plus loin à chaque fois, ma copine ondulait sous les coups énormes de ce sexe en plastique qui la violait plus que jamais, lui faisant redécouvrir *** état de vierge. Et il limait encore et toujours, et à chaque fois l'énorme sexe gagnait du terrain, elle avait l'impression que ça ne finirait jamais tellement il était long et gros. Enfin d'un dernier coup puissant, elle l'a absorbée entièrement dans sa chatte qui la brulait tellement. Elle était écartée. - Voila a dit Max, bien au fond de sa chatte de pute, attend avant de l'accrocher, lime la avec, on a le temps puis faut qu'elle en profite de cette belle bite, lime la bien, voila comme ça, sort le en entier et rentre le à fond jusqu'au bout sans t'arrêter, mmm, purée quel spectacle, regarde comme elle mouille cette salope, c'est incroyable elle est insatiable, quelle pute. Je bande comme un taureau, je vais adorer lui violer sa chatte étroite après, elle va savoir ce que c'est d'être dépucelée par une grosse bite, mais la je vais lui lécher *** clito a cette salope pendant que tu la limes avec ce gros god. Et il s'est penché vers *** sexe complètement écarté dont le clito était bien visible et il l'a léché rapidement, sa langue jouant de la pointe sur *** clito tout gonflé de désir. Pendant ce temps, l'autre homme la limait avec le gros god, poussant au fond de *** sexe, ressortant pratiquement en entier, il l'a limé longtemps, il ne fatiguait pas, ma copine allait jouir sous les coups de langue et de boutoir du gros god. - Vas-y ma salope, jouit, je vois que tu te contractes, prend ton pied, c'est le but, allez viens, jouit, laisse toi aller, tu veux que j'aille plus vite dans ta chatte hein, tu aimes ça, tiens voila, plus rapide, bien limée comme tu dois aimer, oui c'est bon je sais. Si tu es très sage, on va t'enlever ton bâillon, mais pas tout de suite. Mmm purée qu'est ce que je bande j'ai envie de ton cul la, allez jouit. Il n'en a pas fallu plus pour que ma copine jouisse violemment, un nouvel orgasme venait d'arriver le long de ses reins, immense, puissant, elle criait sous *** bâillon, *** bassin ondulait comme un fou, elle était au 7e ciel. Alors, l'homme a mis le god bien au fond de sa chatte violentée et l'a accroché à sa taille avec les lanières, puis il l'a fait descendre de la table. Elle n'arrivait pratiquement pas à bouger avec cette chose énorme au fond d'elle. Il lui a demandé de se mettre ventre contre la table, fesses bien cambrées vers l'arrière. Elle s'est mise comme il l'a demandé. Ses cuisses étaient largement écartées à cause du god en elle. Max lui maintenait les reins bien plaqués sur la table : - Faut pas que tu bouges petite pute, je vais bien te tenir pour que mes potes puissent t'enculer bien fort, tu vas prendre ton pied. Après je m'occuperais de toi. Je vais te dépuceler ta petite chatte comme mon pote te l'as dit, avec le gros god dans ton cul, ça va être le pied, tu vas jouir comme jamais salope. Vas y défonce lui le cul, n'ai pas peur, je l'ai déjà bien ouverte tout à l'heure, vas-y franco, viole la bien fort, bien au fond, qu'elle déguste une belle double au fond de *** cul étroit la pute. Non, mais je rêve regarde sa mouille malgré l'énorme god dans sa chatte. Et l'homme au couteau a forcé *** anus redevenu très étroit à cause du god figé au fond de sa chatte. Il est entré en deux coups jusqu'à la garde, violant *** anus très étroit, il l'a limé à grand coup de boutoir, entrant et sortant sans relâche, longuement sur toute la longueur de *** sexe. - Putain je vais jouir en 2 minutes tellement elle est serrée, j'adore ça, enlève lui *** bâillon, qu'on l'entende crier pendant qu'on lui viole *** cul de pute. Max lui a enlevé *** foulard, ma copine a crié immédiatement, mélange de douleur et de plaisir, elle adorait ça.
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chrislebo
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- Dis le que tu aimes te faire défoncer le cul ma salope, dis le moi bien fort, aller je veux t'entendre. - Oui j'aime ça, défonce moi le cul, défonces moi bien comme une grosse salope que je suis. - Voila ça y est tu te lâches, tu es une bonne salope comme on les aime avec mes potes, tiens prend encore ça au fond de ton cul, purée je jouis.... Et il a joui en râlant, s'immobilisant au fond de *** cul violenté. Il s'est retiré et *** pote a pris sa place, il est entré d'un seul coup, bien au fond du cul de ma copine toujours bien serré. Et il l'a limé vigoureusement, il aimait les rythmes rapides, il l'a limé à chaque fois en poussant loin dans ses fesses, il râlait à chaque coup de boutoir qu'il lui mettait. Il allait jouir très vite, et effectivement en quelques minutes, il jouissait en criant. Ma copine était épuisée, mais ce n'était pas encore complètement terminé, il manquait Max et *** gros sexe. Ils ont enlevé les sangles qui maintenaient l'énorme god dans sa chatte et lui ont retiré. Elle a failli tomber, ses jambes tremblaient sous les assauts des hommes. - Hé t'évanouit pas ma cochonne ce n'est pas fini, je n'ai pas joui moi et je vais te violer ta petite chatte je te l'ai promis, un vrai dépucelage comme t'a jamais eu. Tenez-la bien contre la table que je lui mette le god dans le cul à cette pute. Les deux hommes l'ont maintenu contre la table, appuyant sur ses reins pour la cambrer au maximum. Max s'est approché et a appuyé l'énorme god contre *** anus, il a poussé d'un coup et le gros gland l'a de nouveau déchiré. Elle était encore violée par une énorme queue dans *** cul. Mais cette fois-ci elle disait *** plaisir énorme, poussant à la rencontre du gros gland, bougeant *** bassin. Max a décidé d'augmenter le rythme, il a ressorti le jouet et a poussé d'un coup entrant le gland. Ma copine criait sous chaque assaut, mais de désir violent et ******. - Voila elle aime ça se faire défoncer par du gros calibre, regardez la, tiens prend ça dans ton petit cul étroit, tu la sens rentrer cette grosse bite, mmm, voila tu as pris au moins 10 cm la plus le gland, il en reste autant salope, je vais t'enculer comme jamais, per***ne ne pourra te refaire ça. Et il poussait toujours, ma copine criait sous les coups de boutoirs qui forçait *** anus, mélange de douleur et de plaisir, puis à ***** de pousser, il a fini par entrer tout le jouet dans *** petit cul. Elle était complètement écartelée par ce monstrueux sexe, il a attaché les sangles autour de sa taille et a demandé à ses potes de la mettre dos sur la table et de lui tenir ses jambes grandes ouvertes. - Bâillonnez-la, je ne veux pas l'entendre cette chienne, je vais la dépuceler bien fort, quand je serais bien au fond, on lui enlèvera. T'es prête salope, car tu vas me sentir passer crois moi. Attends, je mets un doigt pour voir. Putain ce qu'elle est serrée, ça va être long, mais je vais faire attention, mais tu vas prendre ma queue entière dans ta toute petite chatte bien serrée par le gros god dans ton cul de pute. Tu vas adorer ça. Et il a posé *** sexe à l'entrée de sa chatte en feu, puis il a poussé, *** gros gland forçant le passage de sa chatte très très étroite. Ma copine a poussé un cri sous *** bâillon, c'était pire que ce qu'elle avait imaginé, mais d'un seul coup *** corps s'est détendu, elle partait loin dans un nouveau pays de sensation. Elle adorait ce sexe énorme qui la forçait, l'homme prenait tout *** temps, entrant lentement en elle, faisant le passage à *** gros sexe et elle a ondulé le bassin, venant à sa rencontre. - Voila, viens doucement ma coquine, tu es parfaite, on va y aller tout doux, tu aimes ça tu vois. Je ne vais pas te faire du mal, mais te faire jouir, laisse-moi guider doucement l'entrée de ma queue en toi. Il devenait doux comme un agneau, il avait compris qu'elle aimait ça, il voulait lui donner du plaisir ! Il a continué très lentement sa progression, entrant petit à petit tout *** gros sexe en elle, la limant doucement en de lent va et viens dans sa petite chatte en feu. Il a demandé aux autres de lui enlever *** bâillon, qu'il voulait l'entendre jouir de plaisir. Dès que le foulard a été enlevé, elle s'est mise à gémir doucement, le plaisir montait en elle, par vagues successives. Elle se laissait guider par l'homme habile qui la pénétrait. Au bout d'un long moment, il est enfin entré en entier. Il s'est immobilisé en elle : - Voila je suis tout au fond, je bouge plus pour que tu t'habitues, mais tu es si serrée que je vais jouir tout de suite, viens jouir avec moi ma toute belle. Et il a commencé un lent, très lent mouvement dans *** sexe, sortant à peine, l'un des hommes lui a caressé doucement le clitoris, et d'un seul coup, un orgasme violent, puissant est monté le long de ses reins. Elle a littéralement hurlé sa jouissance, les contractions de *** vagin a fait jouir l'homme en elle sans qu'il ne bouge. L'homme s'est retiré doucement de *** sexe, pendant qu'on lui caressait toujours très affectueusement le clitoris, la faisant revenir très lentement de sa jouissance. Ils lui ont enlevé aussi le god de ses fesses et l'ont nettoyé gentiment avec des lingettes. Ils l'ont bercé presque amoureusement, la laissant doucement reprendre ses esprits. Puis l'ont raccompagnée à sa voiture, lui disant combien ils avaient aimé lui faire l'amour, qu'elle pouvait revenir quand elle voulait si elle voulait, la porte était ouverte. Aujourd'hui elle fait toujours *** jogging, mais 2 jeudis par mois, *** jogging fait un détour par la cabane dans les bois.
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vanbruje
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Encore toujours excellent... et les mêmes problèmes, à quand une solution ? Merci et bonne continuation.
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chrislebo
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Croisière en enfer Les vacances avaient pourtant bien commencé. Nous étions partis depuis déjà 15 jours pour une croisière en Afrique. Nous avions déjà fait escale dans plusieurs ports dont celui de Nairobi. Nous venions de quitter le Kenya et faisions route vers le Golfe d'Aden, direction l'Egypte en contournant l'Ethiopie et le Yémen qui n'étaient pas vraiment des pays touristiques. Et surtout, nous voulions nous éloigner le plus possibles des côtes somaliennes réputées pour leurs actes de pirateries... Le Morvan, splendide voilier trois mâts de 88 mètres filait à la vitesse de 12 nœuds dans l'océan Indien. Nous étions 5 à bord plus les membres d'équipage qui étaient tous des hommes. Je m'appelle Pierre, j'ai 50 ans, je suis médecin. Ma femme, Chantal a le même âge que moi. C'est encore une belle femme, très sexy; Quand elle se promène dans cette ville très bourgeoise ou nous habitons en France, il est fréquent qu'on la drague. Elle est toujours en jupe et en talons. Je l'adore. Coté sexe, elle a de l'imagination à revendre. Je me suis toujours demandé si elle n'était pas un peu salope... Ma fille, Sophie vient d'avoir 27 ans et surtout elle vient de se marier avec Franck. Sophie a le même corps que sa mère en plus jeune, c'est dire... Franck est un gentil garçon, très grand, des yeux bleu et un sourire ravageur. Il est avocat. Ma fille travaille dans une société de recouvrement. Société qui appartient à la mère de mon gendre, Eliane, 62 ans. Grâce au sports et à une bonne hygiène de vie et aussi quelques retouches données par des chirurgiens plasticiens de renom (mais ça, il ne faut pas le dire) elle avait encore un corps de rêve... C'est Eliane qui nous offre cette croisière. Elle est riche, très riche. *** mari *********** décédé lui ayant laissé un très bel héritage. Accoudé au bastingage, je regardais l'horizon. Le soleil tapait dur mais une petite brise marine le rendait supportable. J'entendis des rires et je jetais un œil sur le pont. Ma femme et ma fille, en bikini, bronzaient en papotant sous le regard concupiscent des deux membres d'équipages qui faisaient de leur mieux pour ne pas trop regarder ces deux superbes femmes à peine vêtus. Ce n'était pas la première fois que je remarquais qu'ils mataient soit ma femme soit ma fille mais curieusement, je ne leur en voulais pas. Je sentis mon sexe durcir dans mon maillot de bain en repensant à hier soir quand ma femme et moi avions fait l'amour, le hublot de notre cabine ouvert. J'étais presque sur d'avoir vu un des membres d'équipage en train de nous mater pendant que je prenais Chantal en levrette. Je souris en repensant à ce moment agréable. J'étais loin de me douter que la croisière de rêve allait se transformer en cauchemar.... Le Skipper a vu la petite embarcation arriver vers nous et nous a prévenu mais nous n'avons pu éviter l'abordage et l'assaut des pirates. Les six hommes, des Somaliens venus de Mogadiscio sans doute, montèrent à bord sans aucune résistance de notre part. Ils étaient tous armés de fusils d'assaut et de *********. Une lueur mauvaise dans leurs regards. Ils visitèrent toutes les cabines en criant. Quelques coups de feu furent tirés mais per***ne ne fut blessé. Nous sommes tous rassemblés sur le pont. Les femmes pleurent, paniquées. Celui qui parait être le chef des pirates, un grand black au crâne rasé donna un ordre et les hommes furent solidement attachés au mât. Impuissant, je craignais pour les femmes. Chantal et Sophie me jetaient des regards désespérés. Dans un mauvais anglais, le chef des pirates nous expliqua que nous étions leurs otages et qu'une rançon allait être demandée. Il entraîna ma femme et ma fille dans la cabine de pilotage et j'entendis des cris qui me glacèrent le sang. Mon Dieu, qu'allait il leur faire? Sophie et Chantal revinrent et mon épouse m'expliqua qu'elle avait du passer sous la contrainte un appel radio à Djibouti pour expliquer notre situation à un représentant des français en Afrique. Le chef des pirates lui donna une claque sur les fesses. Rouge de honte, elle balbutia: - Pendant que je passais l'appel, il a mis ses doigts dans mon string et m'a tripoté... Je serrais les poings de rages et d'impuissance... Le chef lança: - Continue! - Il m'a enfoncé ses doigts dans ma chatte et m'a tripoté le cli... Clitoris... Les hommes du chef étaient morts de rire... Plusieurs pirates s'emparèrent des femmes et les emmenèrent dans leurs cabines respectives... Ils revinrent rapidement. Ils les avaient obligé à mettre des mules à talons: ce qui les rendaient encore plus sexy. Eliane avait du se changer et mettre un bikini emprunté à ma fille ce qui fait qu'il était beaucoup trop petit pour elle. Ses seins débordaient littéralement du soutien gorge. Les pirates sortirent une grande table qu'ils installèrent sur le pont. Le chef expliqua qu'ils avaient faim et que les femmes aller leurs faire à manger! Tous les pirates éclatent de rire. Les femmes firent le service. A chaque passage, les pirates pelotent ma femme ou ma fille. Les mains remontent sur les jambes, s'introduisent dans le string. On malaxe des seins notamment ceux d'Eliane sous le regard de *** fils qui gémit.
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chrislebo
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Le repas fut bien arrosé. On obligea les trois femmes à boire de l'alcool fort. Le chef claqua des doigts et les pirates disposèrent à genoux devant eux Eliane, Chantal et Sophie. Le chef et deux de ses hommes sortirent leurs sexes tendus. En pleine érection. Les femmes voulurent détournés la tête mais on les obligea à se pencher en avant. Leurs bouches s'approchèrent des queues des pirates: Eliane engouffra la première le sexe dans sa bouche en poussant un gémissement, le pirate appuya fermement sur la tête de la mère de Franck. Celle ci commença sa fellation, sa tête montant et descendant sur la bite dressée. Le chef, lui, releva ma fille et la courba sur le bastingage. Il lui baissa *** slip et lui caressa la vulve. Lui enfonçant ses doigts dans sa chatte. Sophie tenta de se débattre mais le chef lui donna une violente fessée. Il s'accroupit et lécha la fente à ma fille. Je voyais sa langue s'enfoncer dans l'intimité de ma petite fille chérie. Ma femme poussa un grognement étouffé par les deux énormes queues que deux pirates tentaient d'enfoncer dans sa bouche. Un autre lui malaxait les seins. Le chef, sa queue dure comme du bois, se masturba un peu et s'enfonça dans la chatte de ma fille qui poussa un cri. Les mains crocheté sur les hanches, il donna de violents coups de reins besognant ma fille. Il grognât en s'agitant. Ma fille gémissait. Chantal était prise à partie par trois pirates. Debout, en équilibre sur les talons de ses mules, elle subissait les attouchements d'un d'entre eux qui lui enfonçait le goulot d'une bouteille dans la chatte,, la faisant coulisser rapidement. Un autre lui suçait les seins. Le troisième la courba en avant et lui enfonça sa queue dans la bouche. Celui qui faisait coulisser la bouteille éclatât de rire et lança quelque chose en somali qui fut traduit par le chef qui besognait toujours ma fille. - Elle mouille ta femme, elle a l'air d'aimer ça... Effondré, je ne répondais pas... Eliane, allongée sur le dos, les jambes relevés à la verticale se faisait ramoner par une queue luisante qui rentrait et sortait de *** con... Elle tournait la tête de droite à gauche en gémissant. Je commençais à entendre des commentaires dans les rangs des hommes d'équipage qui traitaient Eliane et ma femme et ma fille de salopes. C'est vrai que ma femme et ma fille n'avait plus vraiment l'air terrorisé. A quatre pattes, Chantal se faisait prendre en levrette devant moi. On l'avait positionné de façon à ce qu'elle me regarde. Je voyais ses yeux exorbités. Elle ouvrait la bouche haletante sous les coups de boutoir du pirate. Ses gros seins ballottaient hors du soutien gorge. On traîna Eliane devant *** fils et elle dut lui administrer une fellation malgré ses supplications. On baissa le short de Franck qui à ma grande stupeur bandait comme un âne. Sa mère lui lança un regard trouble mais chargé de reproches. Sous la pression de la main du pirate elle avala la bite de *** fils. Elle le pompa doucement d'abord puis de plus en plus vite salivant sur la bite. Lui malaxant les couilles. Le chef se retira de ma fille et la mettant à genoux, se masturba en grognant. Il lâcha des traînées de sperme sur le visage de ma fille. Aussitôt, deux pirates traînèrent Sophie devant les hommes d'équipage qu'elle dut sucer à tour de rôle. Faisant le tour du mât. Une bite dans chaque main, elle les pompait avec un empressement qui me faisait douter de sa réticence... Le pirate qui baisait ma femme explosa en grognant et un autre le remplaça aussitôt. Franck éjacula aspergeant le visage de sa mère de *** foutre poisseux. On obligea Eliane et Chantal à suivre ma fille et à pomper les hommes d'équipage. Plusieurs éjaculèrent dans la bouche d'Eliane qui avait du mal à avaler le sperme tant la quantité était importante. Elle le recrachait discrètement mais ça ne plaisait pas aux pirates qui lui claquait les fesses à chaque fois. Ma femme, elle, reçut quantité de foutres sur *** visage. Elle en a dans les cheveux et sur le front, autour de la bouche. Littéralement remaquillée au foutre....Sophie fut placé devant moi et horrifié, je compris qu'on lui donnait l'ordre de me sucer aussi. Elle me regarda et me masturba. Ma queue devint vite dure et grosse entre ses mains. Elle m'avala, me suçant avec application. Je sentais sa langue me titiller le gland. Elle me caressait les couilles en même temps. Elle enfonçait ma bite au fond de sa gorge. Puis la ressortait, me masturbant de nouveau. Je ne pus tenir longtemps. J'ai joui en poussant un cri, mon sperme gicla dans sa bouche éclaboussant *** palais, se répandant au fond de sa gorge.... Les pirates libérèrent les hommes d'équipage et ce fut une véritable orgie. Ils se ruèrent sur Eliane et ma femme et ma fille et les baisèrent comme des chiennes devant moi et Franck toujours attachés au mât. Eliane, empalée sur une bite, enculée par une autre et suçant une troisième haletait. *** corps secoué violemment par les coups de bites et sous les rires des pirates. Ma femme et ma fille durent s'embrasser sous les applaudissements des pirates et hommes d'équipage devenus complices maintenant. Horrifié, écœuré, je vois leurs langues s'entremêlée. On allongea ma femme, et ma fille dut lui sucer la chatte. Sa langue lui titillant le clitoris. Ma femme donne des coups de reins et gémit; Pendant que Sophie suce sa mère, un des hommes d'équipage la pénétra et la baisa en levrette. Cela dura des heures. On humilia ma femme et ma fille de toutes les façons. Ma femme, à genoux, se faisait enculé pendant qu'elle devait sucer deux bites en même temps. Ma fille, déjà une bite dans sa chatte, dut accepter une queue dans *** anus ce qui la fit crier. Les yeux hors de la tête, je regardais les 25 cm de bite s'enfoncer dans l'anus de ma fille qui poussa un cri horrible. Puis les deux hommes bougèrent baisant ma fille qui poussa de petits cris...Mais plus de douleur... La pauvre Eliane se retrouva avec une main enfoncé dans sa chatte. *** corps s'arquait sous les aller et retour de la main. Eliane criait de jouissance et de douleur...Tous le monde voulut lui enfoncer sa main dans sa chatte puis après, pour faire une variante, dans *** cul. Elle se retrouva fistée par la chatte et le cul...Elle eut un orgasme qui la fit hurler et elle s'effondra... Ils éjaculèrent tous arrosant ma femme et ma fille de leurs spermes. Cela dura plusieurs jours ou Chantal, Sophie et Eliane devinrent les objets sexuels des pirates et des hommes d'équipage. Les négociations menées par le quai d'Orsay aboutirent rapidement et la rançon fut payée. Les pirates partirent aussitôt nous abandonnant aux mains des hommes d'équipage qui nous ramenèrent à Nairobi. Bizarrement, une fois les pirates partis, les hommes redevinrent sérieux, certains s'excusèrent même. Je pensais à porter plainte et à les accuser de viols un fois rentré en France mais un dernier événement me fit changer d'avis... Nous étions presque arrivé à Nairobi et je me disais que cette croisière en enfer était enfin terminée quand des cris me firent sursauter... Je me précipitais prêts à sauver ma femme des griffes de ces pervers quand j'arrivais dans ma cabine. Mon gendre baisait ma femme pendant que ma fille fistais sa belle mère qui se tordait en gémissant... J'entendais leurs cris de plaisir et ma femme, m'apercevant me lança: - Viens mon chéri, viens baiser cette salope, me lança t'elle en désignant Eliane. - Oui papa, renchérit ma fille, ma belle mère est une vraie chienne... Elle prit soudain un air coquin et s'approcha de moi... - Ou tu préfère que je te suce comme la dernière fois? Vous auriez fait quoi à ma place? Franchement??
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chrislebo
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un footing en enfer.... Je reviens lentement vers ma voiture, l'entre jambes encore en feu..., réfléchissant, en proie à un terrible dilemme, partagée entre, me précipiter au commissariat pour déposer plainte, tout dire à Georges.... Qui sous le coup d'une grosse colère pourrait devenir violent envers mes bourreaux; ou bien....revenir bientôt de mon plein gré, dans cette grande mai*** ....pour y subir le même sort. Cet après midi je suis venue faire un footing dans cette forêt, qui grouille de monde en week-end, mais qui est déserte la semaine. En voulant sauter un petit dénivelé, je me suis mal réceptionnée, mon genou a craqué... impossible de mettre un pied devant l'autre... pas de portable sur moi ...que faire!! Et je me suis souvenue que tout à coté, il y a une grande mai*** ou vit un marginal que l'ont surnomme ' l'indien': je l'ai déjà aperçu, avec *** chien, un grand Danois à la mâchoire carrée. L'homme lui même ressemble à un fakir, d'où le surnom... pas très grand, les cheveux longs, une barbe immense, la peau tannée par le soleil, mais apparemment propre. Donc le sachant à proximité, je n'ai d'autre choix que d'aller demander si il possède un téléphone... je me traîne sur une jambe, arrivée devant ce grand portail en fer entrebâillé, je n'en mène pas large, dès que je suis entrée, le grand chien se précipite vers moi, je m'arrête, pétrifiée!! L'homme sort de la mai*** ... - Roxi!! Aussitôt la bête s'immobilise!! - C'est pourquoi??? Crie-t-il - Excuser moi, je viens de me tordre le genou, est ce que vous auriez un téléphone, je ne peu plus marcher.... - Ha! Ces gonzesses qui viennent s'exhiber, toujours pareil ... Non! Je n'ai pas de téléphone!! Çà commence bien... Pourquoi s'exhiber?? Je suis correctement vêtue... Un jogging moulant c'est vrai! Mais pas indécent!! - Bon si tu veux, je peux jeter un coup d'œil à ton genou... C'est tout ce que je peu faire ... Je n'ai pas d'autre choix ... - Si vous penser y faire quelque chose, je veux bien ... - Alors entre ... Le tutoiement me choque un peu mais qu'y faire!! Quand même il me soutient pour faire les derniers mètres, suivi de très prés par le chien. Finalement l'intérieur est coquet, très propre. Il me fait asseoir sur un fauteuil... Le chien se tient à cinquante centimètres de moi il me fixe! - Bon....il y a deux solutions... Ou bien je coupe la jambière au dessus du genou, ou bien tu enlève le pantalon. Il me dit tout cela en fixant mon entre jambe.... Comme si j'étais nue... Je réfléchie à toute vitesse... Couper, c'est dommage, je l'ai payé très cher ce jogging!! Et d'un autre coté... je suis nue dessous....ce pantalon est prévu pour.... Il tourne les talons, j'en profite pour regarder mon entre jambe.. Ha oui!!... Pas étonnant qu'il avait les yeux braqués!! Ma moule est parfaitement dessinée par le tissu, les deux lèvres ***t séparées par le sillon naturel....Je n'avais jamais remarquée cela!! Bon... et bien j'enlève le bas du vêtement....lorsqu'il revient j'ai la chatte à l'air, je serre les cuisses, honteuse, je baisse les yeux. Mais il voit bien mes poils!! - Ha!! Oui!! D'accord... Il me fait mettre la jambe sur un tabouret, ce qui m'oblige à séparer les cuisses,sur le genou, il m'applique un linge mouillé et bouillant.... - Çà va décontracter .... Toujours le regard entre mes cuisses, il me dit en me tendant un verre - Tien! Bois çà... A contre cœur, je bois, c'est amer... - Bois tout!! si tu ne veux pas souffrir ... Une minute plus tard, mes yeux se brouillent..., puis plus rien ....,je sombre, j'essaie de résister, il est devant moi un léger sourire sur les lèvres, le chien aussi me regarde ... et, pouf.... Combien de temps suis je restée dans le cirage, je ne sais pas je reviens à moi lentement, mais impossible d'ouvrir les yeux, je suis secouée par des coups portés à mon bas ventre.... Bizarrement, des coups qui me font du bien, je sens que mes jambes ***t relevées..,j'arrive à ouvrir une paupière, l'homme est devant moi c'est lui qui tient mes jambes en l'air .... Mes membres ne réagissent pas, je suis consciente mais inerte, mais tout à coup je réalise que je suis en train de me faire baiser!!!!
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chrislebo
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Ma chatte est remplie par une queue monstrueuse elle frotte sur toutes les parties innervée de mon sexe. A travers le brouillard de mes yeux je vois 'l'indien' qui me baise, un sourire aux lèvres, le chien aussi me fixe toujours...lui aussi a l'air de sourire ... Ce salaud me fais un bien fou, malgré moi je participe, j'essaie d'avancer mon bassin pour qu'il me pénètre plus profondément. Je suis dans un bien être indescriptible, je distingue un feu de cheminée, mon dos est sur quelque chose de très doux, comme une peau de bête... je réalise que: je suis entièrement nue, mon genou ne me fait plus mal!! Et soudain!! Je jouis!!!! Des soubresauts envahissent mon corps. - Hoooo, Ouiiiii c'est booonnn encore!!! Encore!!!! Du liquide s'échappe de ma chatte, et l'homme lui aussi pousse un grand cri...des giclées viennent percuter violemment mon utérus, il me remplit la moule de foutre chaud!!! Puis il me lâche et tourne les talons... Toujours ankylosée, j'essaie de descendre de cette table, je vois mes vêtements, mais avant que je n'ai pus faire un geste le chien arrive entre mes cuisses, sa langue entre directement et profondément dans ma vulve, j'essaie de m'y soustraire, mais il grogne ....le plaisir à peine disparu revient vite... Je m'abandonne, il me fouille bien la chatte, sa langue nettoie même mon anus .... Soudain le chien tourne les talons lui aussi, je suis libre, je me laisse glisser de la table, mais les ****** me manquent, je me retrouve à quatre pattes, rampant vers mes habits, je n'est pas le temps de les saisir... deux pattes velues et puissantes viennent ceinturer mes reins, les poils ***t sur mes fesses ,sa gueule mord mes cheveux, une chose dure et chaude tape entre mes cuisses, j'essaie de résister mais ********** a une ***** incroyable, je lui facilite plus la tache qu'autre chose, et ,d'un coups ma chatte est empalée par une queue énorme, les coups ***t rapides... Je crie de joie malgré moi... Puis il s'immobilise alors je sens dans mon ventre se développer une boule monstrueuse, j'ai l'impression que ma chatte va éclater sous le volume, mes lèvres ***t poussées vers l'extérieur, ********** d'un coup de reins quitte mon dos, je suis prise comme une chienne, cul à cul... la tête sur mes avants bras, je savoure mon viol... Le chien se met à décharger une quantité de sperme incroyable, mon ventre se gonfle encore rendu étanche par la poussée de la queue sur ma vulve, je n'ai plus qu'à attendre qu'il veuille bien débander, soudain *** maître est devant moi... la bitte à la main, il s'avance vers ma bouche ... - Suce... il est bon mon chien hein salope.... aller avale, tu ne le regretteras pas.... Vaincue, j'ouvre la bouche, il me pénètre et me baise comme il l'a fait avec ma chatte, profondément et rapidement. J'ai encore envie de sexe, que m'a-t-il fait boire... Enfin dans un bruit de ventouse ********** se désaccouple, ma chatte n'en finie pas de se vider. Alors 'l'indien' sort de ma bouche, il passe derrière moi, enfonce sa bitte dans ma moule béante, je pense qu'il veut me baiser encore une fois...mais non, il ressort, et appuis *** gland lubrifié sur ma petite rondelle qui palpite malgré moi.....je dois l'avouer...J'ai envie qu'il m'encule.... Rapidement c'est chose faite, je participe en reculant mon bassin à la rencontre de sa bitte noueuse, ses couilles tapent sur ma chatte, il me tient par les hanches, les chairs claquent l'une sur l'autre dans un bruit sec, à une cadence infernale.... - Hoooo Ouiiiii.... encule moi.... c'est bon.... remplie moi le cul!!!! - Tiennnn!!! Prend çà salope... Ha ouii.... tu me vide les couilles.... Effectivement sa queue dans mon boyau a des soubresauts en se vidant de *** foutre.... Repue de sexe enfin je me laisse glisser sur le sol... Je reprends conscience un bon moment après, plus per***ne dans la pièce....ni maître ni chien... je me rhabille, mon genou ne me fait plus aucun mal... que m'a-t-il fait réellement?? Je ne sais pas, mais il m'a fait du bien à tous points de vue....... Arrivée à la voiture ma décision est prise, je ne vais rien dire à per***ne ...mais je sais que je vais revenir bientôt.....
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vanbruje
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Deux excellents petits textes, merci
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chrislebo
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The hyperlink is visible to registered members only!Slut Trap Jess strutted out of the bathroom, expecting to see more drooling guys. Her miniscule, tight light blue skirt was tight against her hips and ass. The glossy stockings enhanced the allure of her firm, strong legs. She had glossy, black heels on that could most politely be called hooker shoes. Her top was stretched tight against the bottom half of her full breasts. Her nipples and every curve of her breasts could be seen, if your eyes could be taken from her cleavage. Above it all she had a beautiful face with full, pouty lips, dark, curly, shoulder length hair and dark, alluring eyes. In short, she was built like a brick **** house, and it made her wet in her black thong panties to shake her ass around the mall and frustrate boys and men to the point of insanity. Making other women angry, and getting their boyfriends and husbands in trouble was also all part of the game. Jess was too busy checking herself out in any reflective surface and looking over her shoulder constantly for admirers to notice that she had gone the wrong way and was in a hallway that went back behind the bathrooms and was only for access to employee only doors. When she did notice and was about to turn around she saw some sort of donation box that caught her eye. "Diamonds for Crippled *********" it said. Pictures on the box showed amazing jewelry along with pathetic looking kids. There was a big opening for donations, big enough you could have donated your own crippled ***** from the looks of it, Jess thought. She looked around; making sure no one was in this almost hidden hallway. Seeing no one she tried reaching into the box through the donation slot, but as far as her arm went in, she couldn't reach the bottom. Looking around again, this time she put her head through the slot. Her arms weren't able to fit in at the same time, but she figured she'd see what was in there, and then figure out a way to get the jewelry out. If anyone had been there, they would have seen Jess bent over at the waist, her head sunk into a hold in a box at about knee level. Her legs were spread and her hands flat against the box. Her tight skirt was up high on her firm, shiny thighs, above the tops of her control top stockings. Her ass cheeks were covered, but her moist black thong was well displayed. Jess pushed her head in a bit further, extending her neck, when suddenly a padded yoke closed around it. "What the Fu-," Jess started, before a ball gag was expertly and gently slipped into her mouth. A hand pushed the back of her head down as the gag was strapped in place. Jess breathed hard, afraid and furious. She could see nothing in the dark box. She heard nothing but the din of the people of the mall in the background, and felt nothing other than the yoke and gag. The yoke...as her labored breathing brought lots of air through her nose she could smell the scents of it - leather, an array of perfumes, and the strong smell of a lot of stale sweat. Jess realized she mustn't be the first to have fallen for this trap. She whimpered as a sense of dread overtook her. The sure, strong hands that had already ************* her held her shapely legs apart and attached a spreader, fixed around each ankle, that kept her legs wide apart. Her arms were easily pulled above her head and bound to the yoke. She'd have no way to cover her chest or her very visible hard nipples. A black silk scarf was brought against her face and almost sensuously tied in place to cover her vision. The gentle sensation in the midst of this humiliating control made her breath hard through her nose. Being completely controlled and already spread and exposed made her aroused against her will. The knowledge that her arousal would be so easily seen by her captors, who would certainly want her as all men did, made her both terrified and even more aroused. Her captors easily took her by the yoke and ankles and she could hear them head through one of the employee only doors, leaving behind the public mall and all hope Jess had of being freed. She felt herself being lifted up, and her yoke hooked to what sounded like chains hanging from the ceiling. Another hook from the floor held her spreader bar fixed in place. Firm hands held her body while her clothing was undone and cut away. "You see the game Saturday night?" The one voice asked as he undid her skirt. "Sure, how could I miss that?" The other replied as he carefully cut her shirt down the middle. He kept a hand on her shoulder or side at all times to limit her wiggling that could harm her as she was being prepped. "I love those guys," the first man said, now removing the skirt. "They're not always winning, but they're a lot of fun." He pulled her thong just above her ass crack out and up, causing it to press hard against her pussy, then he cut it, making the strip of material that had covered her pussy, ass hole and ass crack flap in front of her. Feeling the air against her exposed sex and butt hole made her squirm with panic. The air around her filled with the smell of her wet, freshly exposed sex. The handler working her lower half pulled out the waistband of the panties and snipped it. He stepped away to look her over. Her stockings and heels were still on, but the skirt and panties were disposed of. The handler for her upper body snipped away her bra at the shoulders and unhooked it, letting it fall away. Her big tits and hard nipples bounced free, serving to further Jess' panic and arousal. She was confident now that these men would fuck her. Men who had fucked a lot of women restrained like her. Men, not the boys she typically had to deal with. She fought the slut deep inside of her, struggling to maintain some decency, knowing she shouldn't want this to happen. Instead of the feeling she anticipated, or maybe hoped for - a cock, or a tongue or fingers using her, pleasuring the owner and her, she felt metal clamps quickly hold hard to her nipples. She screamed against her ball gag, her eyes bulging behind the scarf covering here eyes. Fear of what might come only made the ***** swell even more to her imprisoned nipples. Now something new gripped her nipples, and then she felt an intense feeling of pain as both nipples were pierced through, and rings hung from each now permanently erect nipple. The upper body handler moved around behind Jess and grabbed her hips. Instead of pulling away Jess tried to push her bare ass back toward him, her only hope and instinct now to try to feel pleasure amidst this *********** and pain. The other handler expertly applied the clamp to her clitoral hood and pierced it as well, leaving a matching ring hanging. Jess panted, trying to regain some sort of control as one of the handlers manipulated a small remote control and some monitoring equipment to verify that the pleasure/pain rings were functional and responding to the remote.
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