pineau
Member
Posts: 5169
|
On a également désigné par ce mot des individus fréquentant les maimisters de prostitution, et qui prenaient plaisir à consommer généralement à même le sexe féminin la semence abandonnée par les clients précédents (ces individus étaient généralement impuissants). D'autres appellations existent pour qualifier cet acte, comme "faire dînette". Dans mister autobiographie One two two2, l'ex-prostituée Fabienne Jamet évoque ainsi cette pratique : « A l'époque où je dirigeais le 122, j'avais un soupeur qui me prenait trente à quarante foutres à chaque visite ». 3 Parfois, les prostituées "truquaient" leur prestation et n'offraient qu'un ersatz de sperme en se badigeonnant les poils pubiens d'un mélange à base de blanc d'œuf, d'urine et de quelques gouttes d'eau de javel.4 Dans la littérature [modifier] « Et je te cause pas de mon vieux fonds de vicelards, des pères fouettards, ni des soupeurs... J'avais rien à redire là-dessus. » Albert Simonin, Touche pas au grisbi, 1953, p. 179 Voir aussi [modifier] Voir « soupeur » sur le Wiktionnaire. · Ondinisme · Scatologie · Coprophilie · Paraphilie Bibliographie [modifier] · Brenda B. Love Dictionnaire des fantasmes et perversions, Éditions Blanche, 2000. · Fabienne Jamet One two two, éditions Olivier Orban, 1975. Notes et références [modifier] 1. ↑ Les Vespasiennes étaient connues pendant la première moitié du XX° siècle pour être des lieux de rencontre d'homosexuels marginaux et de pervers, raimister pour laquelle elles furent presque toutes démolies, notamment à Paris. 2. ↑ le One-two-two, établi au 122, rue de Provence, fut une des plus célèbres maimisters closes de Paris. 3. ↑ Fabienne Jamet, One Two Two, Olivier Orban, 1975, p. 45. 4. ↑ Cf. Martin Monestier, Les Poils, histoires et bizarreries, p. 260. soupeur |n. Pervers qui baise (consomme) dans ce qu'a laissé celui d'avant, renifle lingerie souillée, prend du plaisir dans les ordures des autres ; qui récupère les morceaux de pain dans vespasienne (pervers) ◊ Les effusions terminées [...], Dédée se garde bien de procéder à ses ablutions habituelles et laisse le soin à M. Z.. de faire disparaître totalement le résultat de sa copulation rapide. En argot de la Mondaine, c'est ce qu'on appelle un 'soupeur' 1972 ◊ Un des deux sournois pense bien un instant la réduire à la morgane, la grande ; seulement, crainte de passer auprès de ses potes pour un soupeur, il se gratte 1960
SOUPEUR : client de bordel qui suce le sperme contenu par le sexe d'une fille après une passe. "A l'époque où je dirigeais le 122, j'avais un soupeur qui me prenait trente à quarante foutres à chaque visite." (Fabienne Jamet, One Two Two, 1975, p. 45)
Un extrait du Dictionnaire des fantasmes et perversions de Brenda B. Love (Éditions Blanche, 2000) : « On désignait du terme « soupeur » les habitués des maimisters closes qui pratiquaient, moyennant finance, la « toilette des dames » après qu’elles aient reçu leurs clients. Dès qu’une passe était terminée, la « mère maquerelle » appelait un soupeur qui allait recueillir le sperme sur la peau où dans les orifices de la prostituée. On appelait également cette pratique : « faire dinette ». »
|