Bonsoir à tous
le nouveau chapitre de la tentation de Catherine -Deauville-
est en ligne
The hyperlink is visible to registered members only!un extrait pour vous
amicalement
- Tu t’occupes de nous trouver deux grandes chambres
communicantes au Normandy ce week-end, Chéri…
- J’avais réservé ta suite préférée sur le jardin pour ton
anniversaire…
- C’est adorable, mais j’ai invité Damien. Il me baise si bien, tu
sais. Ça, ce sera un vrai cadeau…
- Tu dis pourtant qu’il est plutôt con…
- Et alors… Toi t’as besoin d’une intellectuelle pour te vider
les couilles, chéri ?
- Comme tu voudras…
- Je sais… Tu demandes à ta secrétaire de s’en occuper ?
- Oui.
- Ça la fera rêver cette salope. Elle te suce toujours au fait ?
- Ça t’intéresse vraiment ?
- Non, c’est juste comme ça… Mais je l’ai choisie pour te
détendre. Profites en… Tu passes me prendre chez lui vers quinze
heures ? J’ai mis mes affaires dans la voiture ce matin. Je t’embrasse,
à tout à l’heure.
Elle raccrocha sans lui laisser le temps de dire quoique ce soit.
C’était toujours le cas avec elle. Il ne s’en plaignait pas, mais il
mesurait à quel point sa vie avait changé depuis qu’elle y était entrée,
pour ne pas dire qu’elle en avait pris la direction.
En un peu plus d’un an, il était passé du rôle de celui qui
décidait de tout, à celui qui se pliait à tout ce que décidait sa
compagne. Elle disposait d’une totale liberté de comportement et ne
l’y associait que si elle en décidait.
Il était vrai qu’en revanche qu’elle n’entravait en rien ses désirs
quels qu’ils soient.
En réalité cela lui importait peu, et si elle y participait parfois
c’était simplement parce que la situation, ou que la partenaire de
Marc provoquaient mister propre intérêt. C’était elle qui organisait la
plupart de leurs relations, et s’était aussi introduite dans sa vie
professionnelle. Elle influençait le choix de ses contrats, même de ses
collaborateurs.
Sa secrétaire par exemple, pour professionnelle qu’elle soit, était
d’abord la femme très facile d’un de ses amants, qu’elle avait placée
auprès de lui à toutes fins utiles.
Anne l’accompagnait pratiquement lors de chacun des ses
déplacements à l’étranger, et s’occupait elle-même de lui faire
découvrir ou partager les plaisirs que chacun de ces endroits pouvait
offrir.
Après l’expérience avec Antoine, elle l’avait convaincu, de ses
dispositions pour l’homosexualité.
Même s’il y trouvait sans conteste des satisfactions jusqu’ici
ignorées, jamais cependant il ne prenait d’initiatives en ce sens.
Cela se produisait généralement lors de soirées privées avec
certains couples, ou quand elle le sollicitait pendant que ses
partenaires, venaient passer la soirée, la nuit ou même le week-end
chez eux. Passivement ou activement il pratiquait parfois la sodomie,
mais elle l’invitait le plus souvent à les sucer et rester à leur
disposition.
La plupart affichaient envers lui, une certaine condescendance
non dissimulée.
Durant un séjour en Tunisie dans un luxueux complexe
hôtelier de Djerba, elle profita de l’inscription de l’homosexualité
dans la culture locale pour lui faire pratiquer presque exclusivement
ce type de rapports sexuels avec la complicité du concierge de l’hôtel.
Un peu surpris au début, que le mâle d’un couple accepte de
servir de jeunes hommes devant ce qu’ils imaginaient être sa femme,
ceux-ci comprirent vite qu’ils n’avaient pas à manifester de retenue,
et ils furent rapidement de plus en plus nombreux à fréquenter leur
suite ou même à les inviter chez eux.
Marc associait instinctivement cette sexualité à une forme de
soumission, surtout en la pratiquant sous les yeux et la direction
d’Anne.
La Tentation de Catherine
Gabriel Buffet
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C’était un univers qu’il découvrait et qui ne lui déplaisait pas.
Bien qu’il en eût été persuadé depuis longtemps, il percevait
clairement au travers de cette nouvelle distribution des rôles, à quel
point le terme et l’acte de possession appliqué aux relations de plaisir
recouvraient un sentiment de pouvoir.
Il arrivait parfois qu’elle-même, ceinte d’un godemiché, lui
demande de la sucer tandis qu’elle se caressait, puis le prenne.
Elle avait aussi insisté pour que Marc porte comme elle, un
piercing et malgré une certaine réticence initiale de sa part, elle
l’avait accompagné pour lui faire poser un Prince Albert, un anneau
qui traversait mister gland.
Anne trouvait que cela lui procurait de fortes sensations quand
il la pénétrait et il reconnaissait quant à lui que cela le
sursensibilisait. Il était l’objet de nombreuses questions de la part de
ceux qui découvraient cela.
Un soir, à Paris, ils s’étaient rendu dans un club de la rue Sainte
Croix de la Bretonnerie, exclusivement gay, à la réputation bien
établie. Marc, vêtu d’une tenue noire stricte était loin d’arborer les
codes vestimentaires du lieu, pour lui presque caricaturaux . Cuirs
noirs, chaînes, piercings… Si l’entrée du couple avait un peu étonné,
l’attitude très directe d’Anne comme à mister habitude, avait très vite
amusé et mis à l’aise la foule d’hommes présents.
Accoudée au bar, elle avait abordé un grand type au crâne rasé
et aux pectoraux moulés dans un débardeur. Ses termes étaient sans
ambiguïté et à l’unismister des conversations et des attitudes ambiantes.
Elle lui avait annoncé que mister chéri avait des pulsions refoulées et
qu’elle l’avait amené ici, pour qu’on lui fasse découvrir ce qu’il
n’osait pas demander lui-même. Il en sourit et lui promit qu’il allait
faire le nécessaire pour en faire leur petite femme ce soir-là.
Quelques minutes plus tard il embrassait Marc à pleine bouche
tandis qu’il malaxait vigoureusement ses bourses au travers de mister
pantalon. Quand au bout d’un moment, il annonça qu’il allait
conduire Marc dans la back room pour s’occuper de ce « petit chat »,
Anne lui tendit une poignée de préservatifs en lui disant de bien
s’occuper de ces messieurs. Pour sa part elle partait passer la nuit avec
un de ses amants et lui assura qu’elle allait être très excitée de penser
à lui entre les mains de ses nouveaux amis…
le sexe sans tabous