beurpourcouple
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Bonne lecture
Audrey et moi étions ensemble depuis plusieurs années lorsque cette aventure nous est arrivée. Audrey est une jolie blondinette aux yeux verts, de taille moyenne, avec de belles jambes galbées et de jolis petits seins fermes. Audrey et moi partageons beaucoup de goûts et d’idées, des plus futiles aux plus sérieuses, et sommes également en phase sexuellement et aussi coquins l’un que l’autre. Notre entente presque parfaite (bien que nous ne soyons pas à l’abri d’une dispute occasionnelle) nous avait convaincus de sauter le pas, et nous venions de nous fiancer lorsque nous avons été invités au mariage d’Évelyne, une amie d’enfance d’Audrey, qui remportait ainsi une petite course entre les deux copines.
En tout cas, ce mariage était une réussite. La mariée rayonnait de bonheur, et ce bonheur avait contaminé tous les invités. Audrey avait les larmes aux yeux devant le bonheur de mister amie. Comme d’habitude, le mariage avait fait flotter dans l’air un petit air coquin qui affectait tout le monde, depuis les célibataires qui tentaient de remédier à cet état de fait, aux couples comme Audrey et moi à qui ceci donnait un aperçu du futur.
Pendant l’apéritif, nous avions en particulier discuté avec un couple d’invités un peu plus âgés que nous (ils s’approchaient de la quarantaine), Béatrice, belle femme brune aux yeux noirs, et Luis, un homme grand et distingué aux cheveux châtains. L’alcool et l’ambiance aidant, notre conversation n’avait pas tardé à porter sur les relations dans notre couple, et nous avions fini par aborder des sujets peut-être un peu plus intimes que nous n’aurions voulu (comme notre vie de couple et des allusions à nos pratiques sexuelles respectives, tout en restant suffisamment dans le vague comme il est de coutume pour ce genre de conversation). C’était d’ailleurs étrange de voir comment nous avions pu arriver à de telles conversations avec des permisternes que nous en étions encore à vouvoyer, mais Luis et Béatrice semblaient dégager une sorte de charme très sympathique et presque troublant.
Le seul petit point noir du mariage était la table du repas. Le nombre d’invités avait dû dépasser les espérances, et nous étions légèrement serrés. Ceci dit, l’ambiance était tellement sympathique que permisterne ne mistergeait à s’en plaindre, et les inévitables bousculades ne causaient que des éclats de rire. Audrey était assise en face de moi. Nous étions assez éloignés des mariés, qui étaient entourés par leurs générations de parents respectifs. À ma gauche, une jolie jeune fille d’une vingtaine d’années, qui était la fille d’un monsieur plus âgé dont nous avions appris qu’il était un ami du père du marié, et qui se trouvait à droite d’Audrey. Il se trouva que nos voisins de l’autre côté n’étaient autre que le couple avec qui nous avions lié connaissance.
Le repas se déroulait de la meilleure façon possible, jusqu’à ce moment où je vis Audrey ouvrir de grands yeux ronds de stupeur. Elle venait de se tortiller sur sa chaise pour laisser passer quelqu’un derrière elle, et c’est lorsqu’elle recula un peu sa chaise pour avoir plus de place que mister visage se figea dans ce masque d’étonnement… un étonnement mêlé d’indignation. J’ai d’abord cru que quelqu’un se trouvait derrière moi et s’apprêtait à me faire une blague, mais je la vis baisser les yeux, regarder de part et d’autre, puis se tourner vers mister voisin de gauche, Luis, d’un air véritablement furieux. Elle s’apprêtait visiblement à parler, mais l’homme se pencha vers elle et lui dit quelque chose que je n’entendis pas. Audrey s’interrompit, tourna la tête dans la direction d’Évelyne, quelques places plus loin, qui riait gaiement. Puis elle jeta à l’homme un regard furieux, et plongea les yeux dans mister assiette.
J’étais bien entendu particulièrement intrigué par ce comportement, lorsque je sentis soudain une main se plaquer contre la braguette de mon pantalon. Avant que j’aie pu faire quoi que ce soit, cette main avait descendu ma braguette avec une agilité diabolique et empoigné mon sexe. J’étais coincé, tout mouvement pour me dégager aurait infailliblement dégagé ma braguette de dessous la nappe et révélé mon état fortement débraillé.
J’ai jeté un coup d’œil à mes voisines. La jeune fille à ma gauche tenait mister verre à deux mains, et était absorbée dans une conversation avec mister voisin. Par contre, je réalisai que la main gauche de la femme à ma droite disparaissait sous la nappe. J’ai mis quelques secondes à assimiler la situation, puis à réfléchir à la réaction que je pouvais avoir. Je sentais mon sexe commencer à durcir mécaniquement sous l’effet de ce contact imprévu. Finalement, je me suis penché vers elle, et, essayant de moduler ma voix par rapport au brouhaha ambiant pour n’être entendu que d’elle, je lui jetais, d’une voix un peu moins assurée que j’aurais voulu :
— Excusez-moi, mais je crois que votre main s’égare.
La jolie brune a tourné mister regard vers moi, m’a souri affablement, et m’a répondu, sur un ton aussi discret :
— Pas du tout. Je suis en train de vous masturber.
Je suis resté abasourdi quelques secondes. J’ai essayé de serrer les cuisses, mais sa main avait une emprise suffisante sur mon sexe qui continuait de durcir malgré moi pour que cela ne serve à rien. J’ai réalisé qu’Audrey, dont le regard était toujours aussi noir, avait jeté un regard dans ma direction, et s’adressait à présent à voix basse à mister voisin, qui lui répondait en souriant. Je n’arrivai à rien entendre, mais à voir la tête d’Audrey cela lui fit encore moins plaisir. Je me suis retourné vers ma voisine :
— Bon, madame, ça suffit. Vous allez me lâcher immédiatement, ou bien… — Ou bien quoi ? Vous allez faire un esclandre ? Risquer de gâcher le mariage de l’amie d’enfance de votre fiancée ? Allons, un peu de sérieux, je vous en prie… Prenez exemple sur elle d’ailleurs… Regardez comme elle se tient bien.
J’ai alors remarqué que le voisin d’Audrey qui semblait tant l’agacer avait sa main droite sous la nappe… J’ai cru que j’allais m’étouffer de rage et d’indignation, et mes premiers mots furent assez forts pour faire se retourner quelques permisternes. Je baissai aussitôt le ton :
— Ne me dites pas que… ne me dites pas que votre ami, lui aussi… — Oh mais si, me répondit ma voisine en souriant. Il a dû profiter de ce qu’elle bougeait sur sa chaise pour glisser une main entre ses cuisses, probablement sous sa culotte. Il est très rapide, lui aussi… À présent, elle ne peut plus rien faire… pas un scandale, pour ne pas gâcher le mariage de mister amie, et si elle veut se lever pour lui échapper, elle devra laisser sa petite culotte dans ses mains.
J’étais estomaqué par l’insolence incroyable de cette femme et de mister compagnon, qui semblait si différente de l’image que nous nous étions faite d’eux jusque là. Je ne savais vraiment plus quoi dire ou faire dans une situation aussi aberrante. Je voyais dans le regard d’Audrey le même désarroi. Finalement, je me suis penché vers elle par-dessus la table et nous avons conversé à voix basse, comme si nous échangions des mots doux :
— Audrey… le type à côté de toi, il te… — Oui… je ne sais pas comment il a fait ça, mais j’ai dû écarter un peu les jambes pour repousser ma chaise quand quelqu’un est passé derrière moi tout à l’heure, et ce salaud m’a fourré la main dans la culotte. Et il a raimister, ce fils de pute : je ne peux rien faire sans que ça se voie, et je ne veux pas gâcher le mariage d’Évelyne. Et toi, tu… — Pareil… cette pute m’a sorti le sexe du slip… Je ne peux pas bouger… Ça va ?
Ma dernière question était due à un petit sursaut d’Audrey, qui venait de rougir tandis que mister regard s’obscurcissait encore plus de rage et de honte. Elle mit quelques instants avant de répondre.
— Oh l’enculé… il essaie de me caresser… — Quoi ? Attends, là je vais lui casser la gueule… — Non, attends… écoute, on va attendre, il y aura bien un moment où je pourrai me dégager, et là je te jure que je lui explique ma façon de penser…
De mon côté, je sentais que ma voisine ne se limitait pas à me serrer le sexe, mais bien à le caresser de temps en temps, de façon à prolonger cette érection que je ne parvenais pas à empêcher. Je le dis à Audrey, ce qui ne fit que l’énerver davantage. Nous foudroyions chacun du regard nos voisins respectifs, qui ne semblaient pas en tenir compte et continuaient de se mêler joyeusement aux conversations en faisant honneur au repas… d’une main.
Il ne nous restait plus qu’à attendre. J’avais l’impression que le repas durait véritablement des heures, tant j’attendais sa fin avec impatience. En face de moi, je voyais Audrey rougir et sursauter discrètement par moments, sans doute au gré des tentatives de l’ignoble individu qui s’était approprié mister intimité. Pour ma part, je n’avais pas pu empêcher mon sexe de durcir complètement sous les légères mais habiles caresses de ma voisine. Elle modulait diaboliquement sa masturbation, entretenant l’excitation de mon membre sans jamais lui laisser atteindre sa conclusion ni retomber. Je faisais de mon mieux pour l’ignorer et, comme Audrey, tentais de me mêler le plus innocemment possible aux conversations qui nous entouraient.
Les minutes passaient, les plats avançaient avec une lenteur désespérante. J’essayais périodiquement d’intimider ma voisine pour qu’elle me relâche, mais elle ne me répondait même plus et détournait la conversation sur une plaisanterie sans rapport. Je me demande aujourd’hui si je n’aurais pas pu tout simplement lui tordre le poignet pour qu’elle me lâche, tout en restant discret, mais en tout cas, l’idée m’apparaissait à ce moment comme beaucoup trop risquée. Ou peut-être n’avais-je pas vraiment envie que cette situation cesse…
Audrey semblait avoir beaucoup plus de mal à se contenir : je la voyais rougir régulièrement, et des gouttes de sueur coulaient sur mister front et ses joues. Profitant d’un creux de la conversation, je me penchai à nouveau vers elle pour discuter.
— Ça va, chérie, tu tiens le coup ? — Ça va, mais c’est dur… J’ai serré mes cuisses au maximum, mais il fait tout ce qu’il peut pour me titiller… C’est horrible… Tu sais, je crois que… je mouille, ajouta-t-elle dans un souffle. Je ne peux pas m’en empêcher.
Audrey semblait au bord des larmes et j’hésitais quelques instants à me lever pour aller simplement boxer mister odieux voisin. Mais l’idée de sauter par dessus la table avec mon sexe au garde à vous, au milieu de tous les convives, me refroidit aussitôt. À moins que ce ne soit autre chose…
— Courage, chérie… ce n’est pas de ta faute, dis-je à la place. Moi aussi, cette salope me titille… je suis très dur, je n’arrive pas à me calmer, j’ai tout essayé… — Ces salauds… on va leur faire payer ça, je te le jure… J’en parlerai à Évelyne après, je ne sais pas d’où elle les connaît réellement, mais ils paieront…
Et le repas continua de s’éterniser… Je commençais à ressentir les effets de la masturbation prolongée à laquelle j’étais soumis depuis bientôt près d’une demi-heure. Je sentais mon sexe devenir gluant de sécrétions dans les mains de ma voisine, mes bourses commençaient à me faire mal, et un impérieux besoin d’éjaculer se répandait peu à peu dans mon bas-ventre. Mais ce qui me troublait par-dessus tout était que je commençais à éprouver un certain plaisir de ces caresses prolongées.
Des spasmes agréables me parcouraient par intermittence, et je surprenais d’étranges pensées traverser mon esprit. En particulier, je ne pouvais m’empêcher de trouver mon Audrey, rouge et haletante qu’elle était, particulièrement sexy, malgré les circonstances abominables dans lesquelles elle se trouvait. Du moins… j’étais persuadé qu’elles étaient abominables.
Pauvre Audrey… je la voyais parfois trembler sous l’effet des caresses que mister voisin devait lui procurer… Elle se mordait parfois la lèvre, et sa respiration était devenue irrégulière. J’imaginais que ce maudit Luis devait être beaucoup plus actif que ma voisine, qui, elle, prenait grand soin à m’interdire toute éjaculation libératrice.
Près d’une heure s’était à présent écoulée depuis le début de cet infernal manège. Je ne me sentais plus dans un état normal, mes tempes bourdonnaient, ma bouche était sèche, et toutes sortes de sensations se succédaient dans mon corps. Inutile de préciser que je ne prêtais plus aucune attention au repas, dont je n’attendais plus que la fin, sans d’ailleurs plus trop savoir pourquoi, et ne participais qu’au minimum aux conversations environnantes. Lors d’un nouveau creux dans la conversation, Audrey et moi nous sommes de nouveau penchés l’un vers l’autre pour discuter discrètement.
— C’est horrible, dit tout de suite Audrey. Il continue sans arrêt, il m’écrase le bouton, je… je coule comme une fontaine, je ne peux pas m’en empêcher… — Courage ma chérie… moi aussi je suis trop dur, j’ai mal… — Non, m’interrompit Audrey, c’est pire… Il a… il a mis un doigt… Je n’ai pas pu m’empêcher de m’ouvrir et là il est entré… C’est affreux, je n’en peux plus…
Je fus honteux de réaliser que les mots d’Audrey ne m’horrifiaient plus… Ils m’excitaient presque. J’avais l’impression de voir les choses à travers un prisme libidineux, imposé par les caresses de ma voisine. Je m’étais même surpris à jeter des coups d’œil discrets au corsage assez échancré de la jeune femme à ma gauche, qui pouvait facilement avoir dix ans de moins que moi. Il fallait que cette situation finisse, d’une façon ou d’une autre.
Quelques instants plus tard, Audrey ne put retenir un léger gémissement, qu’elle transforma aussitôt en une quinte de toux. Mais cela avait attiré l’attention de nos autres voisins.
— Eh bien, Audrey, vous n’allez pas bien, demanda mister voisin de droite. — Si, si… je me suis… étouffée… — Mais vous êtes toute rouge ! Vous devriez aller prendre l’air… — Je… oui, vous avez raimister, balbutia Audrey… Je devrais… — Pourquoi ne boiriez vous pas un peu d’eau ?
J’étais stupéfait. La permisterne qui venait de parler n’était autre que le voisin de gauche d’Audrey, l’individu qui la martyrisait depuis une heure, et il était en train de lui verser à boire tout en essuyant calmement mister autre main dans sa serviette… Il me fallut quelques secondes pour réaliser que ceci devait signifier la liberté d’Audrey. Celle-ci resta interdite quelques instants, puis soudain s’anima et se leva aussi vite qu’elle put, manquant de renverser mister verre au passage.
— Vous avez raimister, a-t-elle balbutié, je vais… je vais faire un tour.
Et Audrey s’est éloignée à pas rapides, d’une démarche un peu chancelante, en direction des toilettes. J’étais prêt à bondir pour la suivre, mais ma voisine, d’une pression ferme sur mon sexe, me rappela que j’étais toujours emprimisterné et incapable de me lever de table sans provoquer un scandale. Je commençais à passer en revue mes options possibles, mais les évènements ne me laissèrent pas le temps de réfléchir.
À peine l’attention s’était-elle détournée de notre coin de table que le dangereux voisin d’Audrey se leva à mister tour, m’adressa un sourire affable, et s’éloigna rapidement dans la direction des toilettes. J’ai failli hurler de rage, mais la voix de ma voisine, chuchotée discrètement à mon oreille, m’interrompit dans mon élan.
— Tut, tut, tut… Toi, tu ne bouges pas, tu restes là et tu laisses Luis faire… — Mais, c’est quoi, votre jeu, à la fin ? Il va faire quoi ? — Tu veux que je te le dise ? Oh, c’est simple… Là, tu vois, ta petite fiancée vient d’entrer dans les toilettes… Elle n’en peut plus, elle a résisté bien trop longtemps à mon Luis, maintenant, elle est vraiment trop excitée pour être raimisternable… Peut-être qu’elle essaie de se passer de l’eau sur le visage, pour se calmer… En tout cas, elle n’a pas fermé la porte… — Qu’est-ce que vous en savez ? — J’en suis sûre… Luis va entrer, juste derrière elle… Elle ne va pas réagir tout de suite, et il sera trop tard…
J’étais révulsé.
— Il va prendre ma fiancée de forcé, votre enculé de Luis ? Mais je vais… — Tut, tut, tut… Mais qui parle de power ? Non… Il va être très doux. Il va passer ses mains sur ses seins, caresser ses tétons à travers mister chemisier… Ils mistert surexcités, ses tétons, à votre fiancée, vous savez, ça lui a manqué de ne pas pouvoir se les caresser à table pendant qu’il la masturbait.
C’était vrai, j’avais vu les tétons d’Audrey pointer très nettement à travers l’étoffe de sa petite robe. Mais ma voisine poursuivait impitoyablement :
— Elle ne va plus pouvoir résister… Elle n’en peut plus, votre fiancée, vous voyez, elle a trop envie de jouir. Alors, elle va s’abandonner contre lui… Il va lâcher un de ses seins pour relever sa jupe, et caresser directement mister sexe, sans entrave, sans qu’elle s’y oppose, sans rien… — Vous mentez, ai-je dit faiblement, luttant contre l’excitation que ce récit faisait monter en moi à mon cœur défendant. — Non… Elle va même le supplier, je pense… Il va probablement lui provoquer un premier orgasme, rien qu’en pressant mister clitoris… Elle va hurler sa jouissance dans les toilettes, votre Audrey. Et puis, il va la pénétrer… Lentement, respectueusement, doucement, pendant qu’elle est penchée sur le lavabo… Elle va savourer les moindres sensations du sexe de Luis dans le sien, votre fiancée… Et elle va jouir, en regardant mister visage distordu de plaisir dans le miroir, et le visage de Luis derrière elle… Et ce sera délicieux… Et c’est là que tout deviendra très intéressant…
J’étais écrasé sur ma chaise, de peur, de honte, de fureur, d’excitation, et, oui, de plaisir, mêlés en une mixture de sentiments impossibles à démêler. Les minutes s’écoulaient, lentes, longues, affreuses, interminables, excitantes aussi… Et enfin, j’ai vu mon Audrey revenir des toilettes.
Elle était encore rouge, mon Audrey… la démarche toujours aussi chancelante. Mais il y avait à présent quelque chose d’autre, dans mister regard… Quelque chose de comblé, d’heureux. Elle s’est assise, et a répondu aux voisins qui lui demandèrent si ça allait mieux, d’une voix claire, nette et joyeuse. En la voyant ainsi, les doutes instillés par ma voisine s’envolèrent.
— Très drôle, votre blague, lui dis-je. Je vous ai presque crue. Elle a fermé la porte à clé, elle s’est calmée, et maintenant votre copain il s’est cassé le nez…
Ma voisine s’est contentée de sourire énigmatiquement, tandis que je voyais ce fameux Luis revenir d’un air décontracté et reprendre sa place à côté d’Audrey. C’est alors que je réalisai qu’Audrey ne semblait pas s’offenser de sa présence à ses côtés, elle semblait même heureuse de se ranger pour lui laisser reprendre sa place. Je commençais à surveiller les mains de l’individu avec férocité. Et bientôt, je vis sa main droite disparaître sous la table. J’entendis ma voisine murmurer :
— La preuve…
J’allais lui répondre que cela ne prouvait rien, mais je remarquai un petit spasme de surprise sur le visage d’Audrey. Elle se tourna vers mister voisin, avec une expression étrange, comme implorante. Puis, lentement, ell
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beurpourcouple
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Nous nous sommes rapprochés du petit vestiaire. J’ai bondi presque aussi vite que ma partenaire jusqu’au petit réduit, comme aimanté par les gémissements qui frappèrent mes oreilles dès que je pénétrai dans la pièce principale. Audrey était plaquée dos au mur, les jambes croisées autour de Luis, qui la soutenait, et avait entamé un méticuleux va-et-vient entre ses cuisses. Audrey se trémoussait en tous sens, entremêlant ses cris de plaisir d’encouragements à mister partenaire.
Je n’en pouvais plus. Mon sexe s’est retrouvé hors de mon pantalon sans que je sache trop comment. J’ai saisi Béatrice par la taille, et nos bouches se mistert jointes, tandis que je retroussais sa robe. Elle releva une jambe, m’offrant un accès complet à mister entrejambe qui, je le découvris bientôt, était vierge de toute culotte. Mon sexe trempé pénétra sans effort dans mister vagin, humide lui aussi. Mes reins entamèrent d’eux-mêmes une lente danse de plaisir, tandis que nos langues tournaient à l’unismister dans nos bouches. Je ne pensais plus, je n’étais plus qu’un sexe en feu pressé de se décharger dans la délicieuse grotte qui m’entourait.
À côté de moi, j’entendis Audrey jouir une première fois. Je continuais mon va-et-vient frénétique dans le sexe de ma partenaire, et bientôt mon sexe entra en éruption. Alors que je me répandais en jets brûlants dans ma partenaire, je vis vaguement Luis retourner Audrey encore frémissante contre le mur et reprendre sa pénétration. L’idée me parut bonne, et, comme j’étais encore aussi excité qu’avant mon orgasme, j’entrepris aussitôt de faire faire demi-tour à Béatrice pour la prendre dans la même position. J’étais un peu moins frénétique, et je suis parvenu à contrôler un peu mieux mes mouvements et à arracher des cris de plaisir à ma partenaire.
Bientôt, Audrey et Béatrice, plaquées côte à côte contre le mur, gémissaient à l’unismister, tandis que Luis et moi allions et venions en cadence en elles et échangions même quelques sourires et rires complices. Béatrice s’amusait à promener sa main sur le visage d’Audrey et plongeait l’un de ses doigts dans sa bouche, qu’elle suçait avec délectation. Nous étions à nouveau contrôlés uniquement par notre désir, Audrey et moi, et la situation me paraissait irrésistiblement excitante. Béatrice a rapproché mister visage de celui d’Audrey, et l’idée seule d’imaginer ma fiancée embrasser cette brune ténébreuse m’a provoqué un nouvel orgasme. Ce dernier a été beaucoup plus long et intense que le premier, et aussi, plus fatiguant. Et, pendant que j’entendais Audrey jouir à mister tour, mon excitation est lentement retombée, et, avec elle, une portion de bon sens me revenait. Ma fiancée et moi étions en train de nous donner à un couple inconnu dans des vestiaires, à la merci du premier qui aurait voulu récupérer quelque chose dans mister manteau…
Je me suis retiré et rajusté le plus rapidement possible. J’ai vu Audrey rougir, et se réarranger avec la même précipitation. Nos deux tourmenteurs ne semblaient plus vraiment s’intéresser à nous, et s’embrassaient tendrement, tandis que Luis glissait lentement sa main entre les cuisses de Béatrice. Ce spectacle me gênait profondément, pour des raimisters qui ne m’étaient d’ailleurs pas toutes très claires. J’ai attrapé la main d’Audrey, et nous nous sommes précipités dans la pièce principale, en récupérant nos manteaux au passage.
Nous n’avons même pas évoqué ce qui venait de se passer. Nous avons dit à Évelyne que nous allions rentrer nous reposer car la route nous avait fatigués, échangé quelques compliments, puis avons couru à la voiture comme des lapins fuyant un chasseur. Nous avons peu parlé sur le chemin du retour, et de banalités. J’essayais d’oublier les dernières heures, bien que divers souvenirs comme l’image d’Audrey sodomisée par Luis, ou la sensation de la main de Béatrice dans mon anus, ne cessaient de s’imposer à mon esprit. J’imagine qu’Audrey avait les mêmes problèmes, mais ce sujet était bien le dernier que je voulais aborder.
En arrivant chez nous, Audrey a fait une découverte en ouvrant mister sac : il contenait sa petite culotte, à laquelle un papier avait été attaché, contenant un numéro de téléphone et les signatures de Béatrice et Luis…
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