prince albert 1
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#1 · Edited by: prince albert 1
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Ainsi une après-midi d’été, ils la conduisirent au Parc de Saint-Cloud dans une petite clairière un peu à l’écart. Seulement vêtue de lingerie noire, de bas et de talons aiguilles sous un trench-coat comme ils le lui avaient indiqué, ils lui firent ôter ce dernier et la menottèrent ainsi dos à un arbre. Poignets et chevilles reliés deux à deux derrière le tronc. - Tu es magnifique ainsi ma chérie dit Bernadette… Elle sortit ses seins de leur frêle protection pour les faire saillir, Gérard trancha mister string de mister petit canif et vérifia d’un doigt le trouble évident qui montait en elle. - Tu ne connais pas cet endroit ? - Non. - C’est discret et isolé et pourtant réputé tu sais… On appelle ça la clairière des voyeurs. - Le soir ? - Pas uniquement… - En ce moment ? - Peut-être… Va savoir. - C’est pour ça que vous m‘avez amenée ici ? - Entre autres … Oui… On verra bien… Sois sage si tu ne veux pas te faire remarquer Elle lui posa un baiser sur ses seins, puis tous deux s’éloignèrent lentement de l’appât qu’ils venaient d’installer. - Non !! Ne me laissez pas seule ici ! Pas comme ça ! Bernadette se retourna en posant un doigt en travers de ses lèvres lui faisant signe de se taire, puis ils disparurent de sa vue par un petit chemin au travers des denses fourrés. Durant presque dix interminables minutes, rien ne se passa. Caroline scrutait le moindre mouvement de feuilles ou d’arbustes. Soudain l’un d’eux se fit persistant. Une forme humaine accroupie se dessinait confusément. Puis deux. Puis quatre, cinq. Elles restaient à la lisière de ce cercle d’une dizaine de mètres. Elle tentait vainement de s’extraire de ses liens. Une silhouette se dressa enfin. Un homme d’une cinquantaine d’année, braguette ouverte qui se masturbait et bandait. Scrutant alentour, un peu inquiet, il s’approchait d’elle à pas très lents. Bientôt les autres lui emboîtèrent le pas et ils furent bientôt tous les cinq à quelques centimètres d’elle. Ils n’étaient pas vraiment inquiétants, mais nue et entravée ainsi elle était à la merci de toutes leurs pulsions. Et n’arrivait pas à prononcer un seul mot qui puisse s’adapter à la situation. Même un « non » aurait été incongru. Lorsque la première main caressa mister sein, une légitime panique la saisit enfin. Ses complices n’avaient pu l’abandonner au viol qui se préparait… Ils allaient arriver. Ils devaient arriver. Tous se masturbaient d’une main tandis que les autres caressaient maintenant fermement ses seins, ses reins, mister sexe. Durant de longues minutes, elle n’eut d’autre choix que de vainement tenter de s’y soustraire. Lorsque l’un d’entre eux approcha mister sexe pour la pénétrer, ses deux complices apparurent soudain et d’un ton plus que ferme, firent comprendre que le jeu était fini et qu’il fallait la laisser tranquille. Comme une volée de moineaux, ils s’égaillèrent aussitôt. Tous deux l’embrassèrent, malgré ses reproches sans réelle conviction. - Avoue plutôt que ça t’a excité ! dit Bernadette - J’avais peur. J’allais me faire violer ! - Je sais, mais ce n’est pas la question que je te pose ! - C’était troublant… - Petite vicieuse ! Petite menteuse. Tes autres lèvres ne mentent pas, elles… Ne détachant que ses chevilles, Gérard releva ses jambes, les posa sur ses épaules, les mains toujours entravées au tronc. Il la pénétra presque vulgarement mais sans aucune difficulté, ainsi que l’avait prédit Bernadette. Elle lui agrippa le cou de ses jambes. Malgré l’inconfort de sa position , ou peut-être à cause de celle-ci, elle s’abandonna à une étreinte violente et désirée comme rarement. Animale, les yeux fixés dans les siens, sans artifice, sans la moindre volonté de cacher mister désir de jouir ainsi. Dès qu’elle fut dans mister bureau, sans même être passée se changer, elle verrouilla la porte derrière elle, jeta mister imper a terre, écarta les papiers, posa mister buste sur le plateau , croisa ses mains derrière la nuque, écarta les jambes, tout cela sans un mot. - Baises moi mon chéri ! j’ai envie de toi !! C’était la première fois qu’elle agissait ainsi. Quelques secondes plus tard, il était en elle et par bribes hachées et lui raconta tout avant de jouir ensemble sans se soucier de qui pouvait les entendre. Qu’il était doux ensuite de se promener main dans la main, complices, riant de leurs frasques, de leurs secrets, de ces inconvenances et perversions aux yeux de tous ces gens qu’ils croisaient et qui ne pouvaient même pas imaginer que la réalité de ce couple qui leur ressemblait tant, dépassait leurs plus beaux fantasmes. S’ils avaient su… le sexe sans tabous
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