Truies, salopes, putes, vide-couilles, abattage et grosse défonce !

Ah ça te plaît ça comme titre hein espèce de petit dégueulasse dégénéré et frustré

Tiens, un peu de poésie dans ce monde de brutes ça te fera du bien

Je vis assis, tel qu'un ange aux mains d'un barbier,
Empoignant une chope à fortes cannelures,
L'hypogastre et le col cambrés, une Gambier
Aux dents, sous l'air gonflé d'impalpables voilures.

Tels que les excréments chauds d'un vieux colombier,
Mille rêves en moi font de douces brûlures :
Puis par instants mon coeur triste est comme un aubier
Qu'ensanglante l'or jeune et sombre des coulures.

Puis, quand j'ai ravalé mes rêves avec soin,
Je me détourne, ayant bu trente ou quarante chopes,
Et me recueille pour lâcher l'âcre besoin :

Doux comme le Seigneur du cèdre et des hysopes,
Je pisse vers les cieux bruns très haut et très loin,
Avec l'assentiment des grands héliotropes.

A. Rimbaud

Bien vu Pierrick , intervention salvatrice pour les pauvres âmes perdues que nous sommes

Mais bon, soyez pas déçus. Avec un peu d'imagination, il ya des trucs très hardcores dans ce texte. Ca vous dirait que votre femme "empoigne une choppe à grosses canelures" hein ?

Tiens, une autre petite poésie pour vicieux

La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres.
Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux mistert ivres
D'être parmi l'écume inconnue et les cieux!
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
O nuits! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant mister enfant.
Je partirai! Steamer balançant ta mâture,
Lève l'ancre pour une exotique nature!
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages
Sont-ils de ceux qu'un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots...
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots!

Stéphane Mallarmé

Non pas du tout ... mais je m'attendais bien à une suprise de ce genre .. mais plutot à de la poesie arabe

......................

oh un zutiste parmi nous! :

Vous marchez à l'opium ou quoi les gars !

Oh oui, les sillons profonds, c'est cochon, c'est XXX

Nous avons fait la nuit je tiens ta main je veille
Je te soutiens de toutes mes powers
Je grave sur un roc l'étoile de tes powers
Sillons profonds où la bonté de ton corps germera
Je me répète ta voix cachée ta voix publique
Je ris encore de l'orgueilleuse
que tu traites comme une mendiante
Des fous que tu respectes des simples où tu te baignes
Et dans ma tête qui se met doucement d'accord avec la tienne avec la nuit
Je m'émerveille de l'inconnue semblable à toi semblable à tout ce que j'aime
Qui est toujours nouveau.

Paul Eluard

oui?

pas mal....un mirroir a la poésie romantico-lyrique du xix.....si je pensais voir inscrit le nom d'arthur rimbaud ici sur ce site!!!!!!!!merci rien que pour ca déjà.............

Je vous ai mis du super osé aujourd'hui, ça parle de tige qui vibre dés le premier vers

Voici venir les temps ou vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Les misters et les parfums tournent dans l'air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertige

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige
Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le soleil s'est noyé dans mister sang qui se fige

Un coeur tendre qui hait le néant vaste et noir
Du passé lumineux recueille tout vestige
Le soleil s'est noyé dans mister sang qui se fige
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir

Baudelaire