estoril
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excellent !!
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estoril
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je parle du recit bien sur... pas du k.o
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paco2244
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Merci, mais l'un ne va pas sans l'autre !!
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tomatok2000
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bonjouir bien reflechis tout le m?rite revient à carole et pas a paco quelle salope pourquoi je croise que des vaches landaises ou des carpasmisters j'ai pourtant une vie aussi à gacher.... allez paco + vite tu travaille + nous oui ouvre la bouteille tourn?e generale
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paco2244
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Chapitre 2 : Pot-aux-Roses et Poteau Rose (suite et fin)
Carole avait fait la connaissance d’Olivier par mister travail. C’etait lui qui supervisait l’implantation des ordinateurs dans le service ou elle travaillait, au sein d’une compagnie d’assurances aujourd’hui avalee, et digeree, par un grand groupe. Des leur premier rencontre, il lui avait fait du gringue, et elle m’avoua avoir ete rapidement seduite par ce beau brun qui la couvrait de compliments.
De cafes pris ensemble, puis de dejeuners, soi-disant de travail, partages, elle s’etait peu a peu prise au jeu, le laissant d’abord lui effleurer la main, la hanche au moindre pretexte, lui prendre la taille pour la faire passer devant lui pour franchir une porte… Tous ces petits gestes du quotidien dont il profitait pour cr?er entre eux une intimite physique.
J’ouvre a nouveau ici une parenthese pour expliquer dans quel etat d’esprit nous fonctionnions, sexuellement, a ce moment. Adolescents dans les annes 70, celles du mouvement hippie, du haschisch et de la liberation sexuelle, nous avions ete naturellement influences par la grande vague liberalisatrice qui, nee sur la cote ouest des Etats-Unis, avait deferle sur l’Europe, stoppee seulement par les parpaings betonnes du mur de Berlin.
A cette epoque, l’erotisme avait un prenom en meme temps qu’une egerie, « Emmanuelle », qui donnait irresistiblement envie de mettre un fauteuil en rotin dans mister salon et de s’envoyer en l’air, au propre comme au figure, dans les toilettes d’un avion. Nous avions vu le film et lu le livre. La mode etait aux couples dits « ouverts ». Comme Carole n’avait bibliquement connu que moi, et moi qu’elle - nous nous sommes rencontres jeunes, sur les bancs de la fac ou on entrait encore couramment a 17 ans -, que la libido etait aussi intense chez l’un que chez l’autre, c’est presque naturellement que nous avons voulu tenter l’experience echangiste apres quelques annees de conjugalite classique.
Je vous passe les rencontres decevantes, les soirees foireuses, tout ce qui fait que, souvent, la fete des sens esperee se transformait en lamentable seance de psychotherapie collective : l’autre couple etant compose d’un mec qui, in fine, n’etait la que pour baiser d’autres femmes tandis que la sienne, emmenee quasi de power, nous faisait d’un seul coup une crise de larmes, facon tsunami avec hurlement de sirene en accompagnement misterore. Ce qui explique que, abandonnant les petites annonces et les rencontres par minitel trop aleatoires, nous avions fini par nous rabattre sur les clubs specialises ou nous allions, en moyenne, une fois par mois. Mais, meme si j’ai explique plus haut comment et pourquoi je jouais dans ces soirees un role de moins en moins actif, nous n’avions jamais imagine que l’un d’entre nous pourrait avoir une relation unilateralement. Sans, en quelque sorte, « emmener l’autre dans ses bagages ». Et, je le rappelle, Carole cloimisternait de maniere etanche vie privee et « vie publique ».
Ce qui la fit basculer, elle me le confia sans detour, c’est le jour ou, alors que nous avions commence la journee, a mon initiative, par un batifolage tres matinal avant d’aller travailler, je lui avais fait le coup du train qui part trop vite et ne conduit pas ses passagers a destination. La faute a une fatigue due au stress de la vie parisienne ou a des contrarietes professionnelles ? Je ne sais. Toujours est-il qu’il m’arrivait, de plus en plus souvent, de ne pas finir ce que j’avais commence. Et ca, comme chacun le sait, ca met ces dames dans un etat de mauvaise humeur assez significatif !
Carole etait donc partie travailler avec mister plaisir sous le bras et il se trouva, le hasard favorisant toujours plus le vice que la vertu, qu’il y avait a mister bureau, le soir même, un pot de fin de carriere d’une collegue. Le champagne la rendait toujours amoureuse. Olivier s’en rendit bien vite compte et, profitant du coktail detonant des petites bulles melanges a mister orgasme de retard, saisit l’occasion offerte par cette fenetre de tir devenue aussi large que la vue sur Paris au 56eme etage de la tour Montparnasse.
Ce qu’elle vecut ce soir-la, jusqu'à une heure avancee de la nuit qui, officiellement pour moi, etait due a une prolongation au restaurant et en boite de la fete en l’honneur de la jeune retraitee, ne fut pas une revelation mais une confirmation. La aussi, elle ne m’epargna pas la gifle morale de me dire que, a plusieurs reprises lors de nos escapades libertines, lorsqu’elle etait tombee sur un partenaire mieux equipe que moi, elle avait pris beaucoup de plaisir a une sensation de plenitude que je ne lui donnais pas avec mon outil d’origine. Olivier etant particulierement bien dote a ce niveau, et ayant eu l’opportunite de lui faire profiter assez longuement des differents usages qu’il etait possible de faire de l’engin en question, elle revint a la maimister l’esprit libere de tous scrupules par la jouissance. Et ne fit aucune difficulte pour repeter l’experience des le lendemain, non plus que les jours, puis bient?t les semaines qui suivirent. Avec un crescendo dans le plaisir, au fur et a mesure que leur relation s’affinait.
Depuis 12 semaines environ, une somptueuse paire de cornes poussait donc a mon insu sur mon front bombe.
- Tu es amoureuse de lui ?…
La question existentielle egocentrique du cocu ! Je n’avais pu resiste a la tentation de la poser. Elle, toujours avec ses grands yeux au regard clair qui ne cillait pas, sans aucune gene. Ni pitie, d’ailleurs !
- Honnetement, je pense que oui…
Quand on habite au huitieme etage, comme c’etait le cas, et que le sol se derobe sous vos pieds, ca fait comme qui dirait un grand vide. Et, lois de la pesanteurs obligent, le cœur et l’estomac ont tendance a venir vous obstruer la glotte au moment de la chute. Sensation assez desagreable, au demeurant.
- En fait, peut-etre pas amoureuse reellement, pas au point de te quitter pour lui en tout cas !
C’etait rassurant !
- Je sais que c’est dur…
Mais non, mais non !
- … mais je n’ai pas envie de te mentir, et c’est pour ca que j’ai invente ce stratageme, hier soir. Je voulais voir comment tu reagirais ! Si je suis amoureuse, je n’ai plus vingt ans et je suis suffisamment lucide pour savoir que ce n’est pas quelque chose de serieux, tu comprends ? - …. Oui… enfin je crois… je ne sais pas… continue ! - Dimisters que j’aime la maniere dont il me baise ! Et j’aime sa queue, elle me fait bien jouir. Ne le prends pas mal, mais c’est bien mieux que la tienne !
Non, non, je ne le prends pas mal, ca fait toujours plaisir a entendre…
- Je ne supportais plus d’etre oblige de mentir, de dissimuler. C’est trop complique, et je n’ai pas envie de me cacher. Alors, je me suis dit que le mieux, c’etait de tout te dire. Mais avant, j’avais besoin de savoir si tu serais prêt a supporter cette situation. D’ou la petite comedie de cette nuit… - Tu veux en venir ou, exactement ?
Nouvelle cigarette.
- Et bien, c’est simple : je veux pouvoir continuer ma liaimister avec Olivier, librement, mais je ne veux pas te perdre. J’ai besoin de vous deux. Toi, tu es mon mari, tu es gentil, prevenant, a l’ecoute de mes desirs, et tu sais mieux que permisterne ce dont j’ai besoin et ce qui me fait plaisir. Lui, il est plus viril, plus direct, moins doux et attentionne, mais je me sens femelle avec lui et ca m’excite, ca me plait. En fait, a vous deux, vous m’apportez tout ce dont j’ai envie et je ne vois pas pourquoi je me priverais de l’un ou de l’autre !
Place de mister point de vue, ca pouvait se comprendre. Et elle n’avait manifestement pas l’intention d’en envisager un autre.
- Et… et moi, dans tout ca, je fais quoi ? - Mais, comme d’habitude, mon petit cheri : tu prends soin de moi et tu mates, puisque c’est ce que tu preferes, n’est-ce-pas ? - Co… comment ca… - Tsst, tsst, tsst, pas a moi, je te connais trop bien ! Tu crois que je n’ai pas remarque que, depuis que nous sortons dans ces boites, tu ne cherches pas a participer, tu n’en profites meme pas pour essayer de te taper d’autres nanas. Non, ce qui t’interesse, c’est de voir ta femme se faire sauter par d’autres types, c’est tout ! Et je dois t’avouer que c’est loin de me deplaire : physiquement, j’y trouve parfaitement mon compte, et le fait de savoir que tu me regardes rajoute a mon plaisir ! Ce n’est pas vrai ?
Nier l’evidence est une preuve *****ile de betise. Et je n’ai jamais su me resoudre a la betise, fusse au prix d’un renoncement a une fierte mal placee ou a une egratignure d’amour-propre. On ne se refait pas.
- Euh… oui, c’est vrai… - Ne fais pas cette tete pour dire ca : il n’y a rien de honteux. Je dirais meme que ca tombe bien, puisque ca nous evite de foutre betement en l’air notre couple pour une simple histoire de cul ! Tu as toujours trouve ridicules ces couples, autour de nous, qui se mistert dechires puis separes parce que l’un ou l’autre avait une aventure. Et tu avais raimister : l’essentiel, c’est que chacun trouve mister compte dans une relation. Toi, tu es plus cerebral, tandis que moi, j’ai besoin de rapports physiques intenses, ce que j’ai decouvert a travers toutes ces experiences que nous avons faites ensemble. A notre age - 30 ans tous les deux au moment de ces faits – nous sommes suffisamment murs pour se l’avouer et mener notre vie en consequence !
Un autre truc que je n’ai jamais su faire, c’est aller contre la logique implacable d’un raimisternement parfaitement argumente. Atavisme cartesien, probablement.
- Tu as peut-etre raimister… - Pas peut-etre, j’ai raimister…
Ca, c’etait typiquement un trait de mister caractere, et qui n’allait pas aller en s’attenuant, mais je n’imaginais pas a quel point, avec la tournure qu’etait en train de prendre notre relation.
- … et tu le sais ! En plus, ca va te permettre de realiser un de tes fantasmes. Rappelles-toi, quand tu m’as fait lire « Emmanuelle », tu m’as dit que tu trouvais fascinante et excitante au-dela de tout le permisternage de cette femme libre de mister corps et de sa tete, qui vit ses desirs sans autre preoccupation que le plaisir. Et bien, je serai ton « Emmanuelle », mon petit cheri, et c’est moi que tu trouveras fascinante !
Avec le recul, je me demande si je n’aurais pas mieux fait de lui proposer la lecture de « La Vie du Rail »… Quoique le resultat n’eut peut-etre pas ete tres different : dans la decennie qui suivit, comme le dit joliment la formule, il n’y eu a peu pres que le train qui ne soit pas passe sur ma femme !!
Sur ces fortes paroles, elle a ecrase mister enieme cigarette dans le cendrier et s’est levee. Je l’ai contemplee : elle etait superbe a la lumiere du soleil qui avait progresse dans le ciel azureen de cette belle matinee de printemps. Ce qui n’arrangeait pas l’etat interessant, au regard de mes modestes moyens, dans lequel se trouvait le contenu de mon calecon depuis que, a l’ecoute de ses paroles, mon cerveau mettait en images le scenario qu’elle me proposait. Je le lui ai dit.
- Carole… - Oui ? - J’ai envie de toi… - Je sais, j’ai remarque ! Mais pas moi : j’ai eu ce qu’il me fallait cote baise, je suis fatiguee et j’ai besoin de me reposer ! De toutes facons, sans vouloir te vexer, apres Olivier, je crains de ne pas ressentir grand-chose si tu essayais de me prendre. Et toi-meme risquerais de te trouver un peu… « au large », si tu vois ce que je veux dire !
Elle n’y allait pas de main-morte, mais ca n’avait pas l’air du tout d’etre un souci pour elle : elle disait simplement ce qu’elle pensait. J’aurais du comprendre des cet instant dans quel infernal engrenage j’etais pris. Mais l’amour est aveugle et sa canne est rose, rouge au bout !! D’une main desinvolte, elle ebouriffa ma courte tignasse encore blonde a cette epoque, et se dirigea vers notre chambre a coucher, non sans me lacher une derniere pique avant de franchir la porte :
- Si tu veux, tu n’as qu’a te branler en pensant a ce que j’ai fait cette nuit : Olivier et Laurent, mister copain, m’ont sautee tous les deux en meme temps, pendant que je bouffais la chatte de Claudia. C’etait genial !!
Je me suis donc occupe tout seul de mon petit poteau rose, comme elle me l’avait recommande, faisant ainsi genereusement don aux eaux usees du departement d’une partie de mon ADN, en pure perte.
Fin du Chapitre 2 Qu'est-ce qu'on fait, on continue ??
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estoril
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TOP TOP TOP !!!!!!! ON CONTINUE.....
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vimax07
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Super r?cit..oui, oin continuer avec plaisir..... Vimax07
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vimax07
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Super r?cit, oui on continuer avec plaisir... je me r?pète car une telle prose peut tol?rer un ?cart d'orthographe, mais surement pas une faute de frappe digne d'un adolescent tout excit?...(enfin j'en ai 35...) V. Vimax07
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vimax07
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Ah j'ai compris, les accent ne passe pas avec mon systeme..desole Vimax07
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vimax07
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Ah j'ai compris, les accents ne passent pas avec mon systeme..desole Vimax07
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pascal17
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ben evidement on continue et merci
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davidvincent78000
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Vache... Excellent paco, et c'est aussi la note que j'ai mis à ton topic, pour t'encourager à continuer
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belettetgoupil
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zencore!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! goupil
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paco2244
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Et bien puisque ca a l'air de vous plaire, ne boudons pas notre plaisir. En avant, toute ! Ce chapitre, je n'ai pas eu beaucoup de mal a l'ecrire : je me souviens des moindres details tellement ils m'ont marque... Vous allez comprendre pourquoi !
Chapitre 3 : Ma premiere sortie officielle avec mon chapeau a cornes
C’est sur que j’allais beaucoup moins bien marche maintenant !!
J’ai du avoir l’air d’un vrai corniaud, ce qui tombait pile puisque je me suis deglingue comme la 2CV de Bourvil emboutie par la limousine de de Funes dans le film eponyme : mes yeux mistert sortis de leur orbite, j’ai eu les jambes scies et les bras m’en mistert tombes !
Il faut dire qu’il y avait franchement de quoi : voir une pute debouler dans mister salon quand on attend sa femme depuis une heure et demie n’est pas chose habituelle. Encore moins quand la pute en question est egalement sa femme…
« Pute » est le premier mot qui m’est venu a l’esprit. Ca aurait aussi bien pu etre « Pouffiasse » ou « Salope », voire « Poule », l’essentiel etant que tout ca relevait du meme concept global. A savoir que Carole etait habillee, maquillee, parfumee et bijoutee comme si sa profession consistait a provoquer un infarctus a n’importe quel type un peu fragile du cœur, accessoirement a faire des passes avec les survivants. Entendons-nous bien, je n’ai rien contre cette estimable profession, et n’emet aucun jugement de valeur sur celles, et ceux plus rares, qui l’exercent. Simplement, eu egard aux circonstances, je trouvais ca relativement inadequat.
J’ai du croasser un vague truc, du style « Tu ne vas quand meme pas sortir comme ca ! », ce qui m’a valu un regard a cryogeniser net un chameau en plein milieu du Sahel a midi, heure solaire. Assorti, prononce sur un ton acerbe, d’un « Je te demande pardon ? » qui me fit immediatement comprendre, d’une part que j’avais commis une boulette, d’autre part qu’effectivement, si, elle avait bien l’intention de sortir comme ca !
Bien sur, j’avais note, depuis la memorable soiree au XXX et la non-moins inoubliable discussion qui s’en etait suivie au petit matin, deux semaines plus tot, que quelque chose avait change dans l’attitude et les comportements de Carole. Elle, d’habitude si discrete dans le choix de ses vetements des qu’il s’agissait de travail, avait abandonne mister traditionnel uniforme professionnel - tailleur pantalon noir, chemiser blanc et bottines a petits talons carres – au profit d’ensembles veste et jupe qu’elle reservait d’ordinaire a nos sorties de couple. Ce qui mettait mieux en valeur sa feminite tout en restant sobre et de bon gout. Deux qualificatifs qui ne pouvaient aucunement s’appliquer a la robe qu’elle portait ce soir la, tres loin s’en fallait, et dont je me demandais ou elle avait bien pu la denicher.
Deja, en soi, la couleur turquoise n’est pas ce qui se fait de mieux pour passer inapercue. Mais considerons que, pour un cocktail, ce genre de fantaisie est acceptable. Ce qui l’est deja un peu moins, c’est quand cette couleur teint un tissu en lycra gaufre, en forme de tube simplement tenu aux epaules par deux fines bretelles, qui la moulait si etroitement qu’on eut cru que le vetement etait carrement peint sur elle. Passe encore que le galbe de ses hanches et le promontoir de sa poitrine eussent ete plus que soulignes par la matiere : ses formes pleines, la finesse de sa taille et mister ventre parfaitement plat lui permettaient sans ridicule une telle extravagance. La ou il fallait quand meme reconna?tre que la bienseance en prenait un serieux coup, c’etait quand on posait le regard sur ses cuisses, denudees aux trois quarts, et surtout, mais comment faire autrement ?, que l’on plongeait les yeux dans mister decollete. Ses seins etaient poses, offerts conviendrait mieux, dans deux balconnets qui etaient la seule partie armaturee de la robe, afin de les maintenir et les projeter en avant comme deux indecents obus de chair halee. Et pour ne rien perdre de l’effet produit, les dits balconnets ne couvraient ses globes que juste au-dessus des areoles, laissant profiter sans mesure de leur bombe et du profond sillon qui les separaient. A la limite de l’attentat a la pudeur…
Enfin, comme si tout cela n’eut pas ete deja suffisant pour mettre en rut n’importe quel bipede mammifere heterosexuel, ses longues jambes etaient gainees de bas noirs, a coutures s’il vous plait, et ses pieds chausses d’escarpins assortis a la robe, aux talons aiguilles en metal dore qui la grandissaient d’une bonne douzaine de centimetres. Ce qui faisait, simple detail au point ou nous en etions, qu’elle me depassait d’une bonne une demie-tete.
Je vous passe sur les paupieres lourdement fardees, les cils charges de mascara, et sa jolie bouche en cœur peinte d’un rouge vif qui, immanquablement et compte tenu du charnu de ses levres ainsi souligne, ne pouvait que faire naitre les pensees les plus deviantes sur ce que devait etre leur fonction principale. Meme pour nos escapades nocturnes les plus chaudes en compagnie d’autres couples tres liberes, dont les femmes faisaient genereusement etalage de leurs charmes, je n’aurais reussi a convaincre Carole de se parer ainsi. Quant a le faire pour une soiree donnee par la direction de mister entreprise, autant essayer de lui demander de descendre nue les Champs-Elysees un dimanche apres-midi.
Ce qu’elle s’appretait precisement a faire. Pas la descente des Champs-Elysees, mais le cocktail de ses employeurs !
- Euh… je disais que ta tenue fait… enfin je veux dire… est tres… osee, non ?
Elle passa devant moi, ce qui me permit de constater que le dos de sa robe etait lace a la facon d’une guepiere, sans que les bords garnis d’œillets ne se touchent. La bande de chair nue courait d’entre les omoplates jusqu’au creux des reins barre par le haut festonne de la ceinture du porte-jarretelles. Petite provocation supplementaire, histoire de ne laisser aucun doute a ceux, naifs ou inattentifs, qui en auraient eu encore, sur le port d’un soutien-gorge et la nature, bas ou collants, de ce qui gainait ses cuisses fuselees et ses mollets idealement galbes.
Elle prit une cigarette sur la table basse du salon. Son absence de reponse ne constituait pas un bon signe pour la suite de la conversation.
- Tu veux dire que je suis fringuee comme une salope ?
Aie, aie, aie ! Ca partait mal…
- Non, non, pas du tout… - Ah bon ? Dommage ! - Hein ?
Je ne suis pourtant pas ch’ti, mais c’etait le premier truc qui m’etait venu a l’esprit. De toutes facons, a l’epoque, ce n’etait pas encore a la mode et l’onomatopee ne faisait rire permisterne…
- Je dis que c’est dommage, que ca ne fasse pas salope. Parce que c’est pourtant l’effet recherche ! - Je… je ne comprends rien a ce que tu racontes ! - Olivier trouve que je ne suis pas assez sexy, trop « collet monte », comme il dit. Il dit egalement que je suis belle, desirable, et que c’est dommage de ne pas le montrer. Alors, j’ai voulu lui faire plaisir et lui montrer que, moi aussi, je pouvais etre aussi provocante que toutes ces salopes qu’on voit dans les magazines, les films et sur Internet…
Pour le cote trop collet monte, elle etait, pour le coup, completement a l’abri de ce genre de reproches !
- Et bien… je ne voulais pas te le dire, par crainte que tu le prennes mal, mais tu es plus que sexy. Si tu cherches la provocation, c’est parfaitement reussi ! - Tant mieux ! Je voulais lui faire cette surprise ce soir…
Et oui, l’amant devait etre aussi present a la soiree. Invite en tant que fournisseur exclusif du parc informatique. Ce qui n’avait pas manque de m’inquieter depuis qu’elle m’en avait fait l’annonce : je me demandais bien comment nous allions gerer cette etrange situation. Je n’allais pas tarder a le savoir.
- Euh… tu ne crains pas que ce soit quand meme un peu trop, justement, pour une sortie avec tous tes collegues presents ? - Je me fous completement de ce qu’ils peuvent penser ! L’essentiel, c’est que je me plaise, et surtout que je plaise a Olivier. Le restant, j’en ai rien a branler !
Formule elegante, qui a eu le tort de me vexer et dont j’ai eu le tort, encore plus grand, de me plaindre.
- C’est gentil pour moi ! C’est quand meme moi qui t’accompagne ce soir…
Elle m’a regarde comme si j’etais un cafard qui venait de sortir de sous un meuble en chantant du Frank Sinatra. Du moins est-ce ainsi que je m’imagine qu’on regarde quelque chose d’aussi surprenant, incongru et deplace. Sa reponse fut cinglante, sans aucune gentillesse ni egard.
- Tu n’y es pas du tout, mon pauvre petit cheri ! D’abord, c’est normal que j’ai envie de plaire a mon amant : c’est lui qui me baise. Ensuite, tu ne m’accompagnes pas : je t’emmene avec moi, c’est different. D’ailleurs, une fois sur place, je compte sur toi pour te montrer tres discret, te mettre dans un coin et faire le moins de bruit possible. Je n’ai pas l’intention de t’avoir accrocher a mes basques toute la soiree. Si quelqu’un doit me tenir compagnie, c’est Olivier, pas toi !
J’etais aneanti : je n’avais pas imagine un seul instant, preuve qu’on est toujours plus bete qu’on ne pense, qu’il pourrait en etre ainsi.
- Tu… tu veux dire que tu vas… t’afficher avec lui devant tout le monde ??!!!
Elle a eclate de rire, un rire sarcastique.
- Qu’est ce que tu t’imagines ? Olivier et moi, nous nous voyons quinze fois par jour. Il vient dans mon bureau, entre midi et deux on va a l’hotel, et le soir nous partons ensemble. Alors meme si on n’en parle pas a tout le monde, les gens ne mistert pas cons : ils ont bien remarque qu’il y avait plus qu’une relation professionnelle entre nous. Et puis, de toutes facons, on ne se cache pas. D’ailleurs, je t’avais dit que je voulais pas me dissimuler, que je voulais pouvoir vivre cette aventure au grand jour. Je te rappelle quand meme que c’est pour ca que je t’ai tout raconte !
Comme si j’avais pu oublier… mais je commencais seulement a en mesurer les consequences.
- Je vais passer pour quoi, moi ?
Il y a des questions, des fois, qu’il vaut mieux se retenir de poser. Sous peine de se voir apporter le type de reponse qu’on avait peur d’entendre.
- Mais pour ce que tu es, mon petit cheri : un gentil petit mari cocu ! D’ailleurs, ne t’inquietes pas, a part Marlene et Lucie, mes deux copines qui mistert au courant de tout, permisterne d’autre ne te conna?t, et ca m’etonnerait que quelqu’un ose te parler de quoi que ce soit !
Ah bon, juste Marlene et Lucie ! C’etait rassurant : ma tete de cocu n’ornait pas encore tous les panneaux d’affichage des couloirs de la societe. Quoique : l’une et l’autre etaient de vraies pipelettes, et je n’avais qu’une confiance voisine du zero absolu dans leur capacite a tenir leur langue. Surtout pour un « secret » aussi croustillant…
- Euh… elles mistert au courant de tout quoi ? - Et bien tout ! Tu sais bien qu’elles et moi, on ne se cache rien ! Je n’allais pas leur cacher ca…
C’est vrai, c’eut ete dommage !
- Mais je te repete, tu n’as rien a craindre. Je concois que ca puisse te gener un peu, au debut. Mais tu verras, tu vas tres vite t’habituer. Je suis meme sure que tu vas finir par trouver ca tres excitant !!
Si elle le disait… Il etait temps de partir. J’ai fait une ultime tentative pour sauver le minimum syndical de mon honneur dechu.
- Tu ne mets rien sur tes epaules ? - Non, ce n’est pas la peine, il fait doux. Et puis j’ai envie de me montrer, que tout le monde me regarde… surtout les hommes. C’est excitant !
A suivre…
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utrillocd
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aHHHHHHHH j'adore!!!!! j'attends la suite avec impatience : comment va t'elle se comporter en public et surtout que va t'il ressentir?
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paco2244
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Chapitre 2 : Ma premiere sortie officielle avec mon chapeau a cornes (2eme partie)
Voila, on y arrive lentement mais surement : pour les impatients, les excites du gland et les febriles de la main droite qui demange, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle ! La mauvaise, c'est que cette partie est toujours, comme les precedentes, centree autour du contexte, des sensations et de l'evolution de la situation entre Carole et moi. La bonne, c'est que, des la prochaine livraimister (3eme et derniere partie de ce chapitre), il y aura explicitement du sexe, pur, dur et cru !! Promis. Je suis desole, mais les choses se mistert produites ainsi, et ne pas les raconter ainsi ne permettrait pas de comprendre que je fus la victime volontaire et complaisante du piege dans lequel Carole avait decide de me faire tomber...
Carole a du faire une entree tres remarquee, a en juger a la facon dont elle etait entouree. Comme il fallait s’y attendre, et comme elle le souhaitait. Moi, nettement moins, puisque j’ai ete charge d’aller garer la voiture apres l’avoir deposee devant l’entree de l’etablissement. Avec le commentaire dont je n’ai pas su s’il fallait le prendre positivement ou pas :
- Tu remarqueras que je menage ta susceptibilite en t’evitant d’arriver avec moi. Moins on nous verra ensemble, et mieux ce sera ! Mais arrange-toi pour te tenir pas trop loin, pour pouvoir me contempler, et evite de perdre ton temps a discuter inutilement avec les uns et les autres… Ah oui, autre chose : puisque c’est toi qui conduis, abstiens-toi aussi de boire de l’alcool. Bonne soiree, mon petit cocu cheri, et sois sage !
C’etait la deuxieme fois ce soir qu’elle m’appelait ainsi !
La reception se tenait dans un restaurant d’une commune de l’ouest parisien, dans le parc du ch?teau avec lequel les terrasses communiquaient. Le temps printanier etait tres doux, meme en ce debut de soiree. Comme toujours en pareil cas, il y avait represente, parmi les deux cents ou deux cent cinquante invites, un echantillon assez significatif des differents groupes sociologiques, et autant de morphotypes. Y compris dans la gente feminine : de la rombiere emperlousee jusqu’aux coudes, decoree comme un sapin de Noel et qui ne devait pas etre de sortie plus souvent que le conifere festif, jusqu'à la minette minaudeuse, charmante petite volaille de basse-cour directionnelle, se croyant tenue de glousser comme une dinde sous pretexte qu’elle appartient au pool d’assistantes avec lesquels les vieux coqs au plumage argentee jettent les derniers feux de leur virilite ecretee.
Il y avait bien quelques jolies femmes, et d’autres qui l’etaient moins mais faisaient semblant d’y croire en mettant en valeur les rares avantages dont la nature les avait parcimonieusement dotees. Plus quelques specimens classiquement sexy : celibataires attardees en quete d’une hypothetique rencontre qui scellerait la tombe de leur solitude, quarantenaires frivoles tentees, toute progeniture dument elevee, par l’eventualite toujours repoussee d’une liaimister torride avec un bellatre qui pimenterait leur triste ordinaire conjugal, complaisantes compagnes de cadres moyens ordinaires, exhibees dans le vain espoir que leurs charmes servent les desseins ambitieux de leurs maquereaux amateurs de maris.
Sans oublier l’incontournable, l’obligatoire : la jeune et sculpturale maitresse accrochee comme un bernique a mister rocher au bras, celui du cote du portefeuille, de mister mecene qui pavane comme un paon, sans se rendre compte, pauvre fou pathetique gonfle de la trop grande importance qu’il s’accorde a lui-meme, que la beaute fugace de la donzelle, loin de le servir, ne fait qu’accentuer, par comparaimister, l’irreparable outrage des ans qui le rongent. Et que le tragique destin des deux est aussi surement ecrit qu’il est sur que le temps fera mister œuvre : la petroleuse finira pas s’echouer, pauvre mouette mazoutee, quand de plus jeunes et plus fraiches prendront rang sur le marche des vieux beaux a plumer ; quand a lui, au mieux il finira ses jours avec l’inseparable compagne qui aura sa vie durant endure ses frasques, au pire sera condamne a pleurer jusqu'à ce que mort s’ensuive sur les decombres du temple de sa vanite imbecile.
Mais d’aussi superbement affolante que Carole, il n’y avait pas. Rien de comparable, ni d’approchant : pas meme Claudia, la compagne de l’associe d’Olivier, qui paradait pourtant dans un fourreau rouge decollete jusqu’au nombril devant, jusqu'à la naissance des fesses derriere, et fendu si haut sur la cuisse qu’il eut fallu etre aveugle pour ne pas voir la lisiere en dentelle de mister bas. Les deux, la vraie brune et la fausse blonde, formaient un couple explosif, l’epicentre sur lequel se concentraient les regards fievreux et la libido affolee de tous les males de l’assistance encore en etat de fonctionnement, plus ceux a qui elles donnaient l’abyssale regret de ne plus l’etre.
Moi, sagement, je buvais mon verre d’eau folle. Celle qui petille comme du champagne mais n’en est pas. Je suivais a la lettre, alors que rien ne m’y obligeait, les consignes de ma femme. J’aurais pu m’enivrer, ou faire la cour a une des gracieuses languissantes precitees, sans qu’elle s’en apercoive : elle ne me pretait aucune attention. Mais non : enferme dans la toile des dependances qu’elle avait tissees autour de moi, blotti dans ma passion pour elle comme une chenille dans mister cocon, je restais primisternier volontaire de mister diktat, refusant de me faire, ne fut-ce que le temps d’une soiree, papillon.
Pire, je n’arrivais pas a la quitter des yeux, fascine, bouleverse. Laurent et Olivier, leurs deux compagnons - toujours drole de parler du compagnon de sa propre epouse ! – s’etaient eclipses le temps d’aller querir flutes pleines et complement de toasts. Il n’en fallait pas plus pour qu’un groupe d’hommes, voyant la place tant convoitee momentanement abandonnee, monta a l’assaut avec l’ardeur d’un commando de marine attaquant une plage de Normandie un matin pluvieux de juin 1944.
Ce qui ne sembla aucunement inquieter ni pertuber l’une ou l’autre. Au centre de l’essaim, telles des reines-abeilles, elles distillaient le miel de leurs regards, riaient sans effort ni retenue aux propos de leurs interlocuteurs, disponibles et abordables comme si elles eussent ete seules, sans chevalier-servant. C’etait plus que troublant.
Je notai ainsi quelques details qui echaufferent durablement mon esprit. Mon bas-ventre aussi. Devant tant d’appats, si joliment empaquettes, complaisamment offerts a leur convoitise, les hommes ont toujours la tentation d’un contact physique rapproche. De ceux qui, sans offenser la pudeur ou la bienseance, permettent de se faire une idee tres precise du veloute de grain de peau, de la temperature moyenne et de la reactivite charnelle de l’objet du desir.
Une main qui effleure un bras, une taille, rapidement, se pose sur l’arrondi d’une epaule… Beaucoup tenterent ces attouchements avec Carole, aucun ne se fit repousser et rien ne semblait devoir l’offusquer. Elle laissait faire, provoquant meme : avec un qui, probablement, avait fait un trait d’esprit qui declencha mister hilarite, elle alla jusqu'à prendre appui de sa paume sur mister epaule, collant sa hanche contre la sienne. Lorsque, encourage ou se sentant comme tel, il osa entourer la taille mince de mister avant-bras, elle ne se deroba pas. Et quand, avant de reprendre une position plus naturelle, le type laissa trainer negligemment sa main un peu plus, un peu trop bas, juste une fraction de seconde pour flatter du bout des doigts l’arrondi callipyge de sa croupe, elle n’eut aucun mouvement de recul.
Je crus meme discerner, fantasme ou realite, qu’elle s’etait, l’ephemere instant de ce geste tres ose, cambree pour prolonger le contact. En tous cas, il lui parla aussit?t a l’oreille et le sourire avec lequel elle accueillit ses propos, ainsi que le regard brillant qu’elle lui accorda, etaient tres equivoques. Carole flirtait ouvertement. Et moi je continuai de bander tout seul dans mon coin.
Le soleil avait disparu derriere la futaie, les canapes sucres avaient remplace les toasts sales et la moitie des convives etait rentree se coucher. Assis toujours seul a un angle des quatre buffets qui ceinturaient la terrasse, dissimule par la penombre, je buvais un cafe, noir, fort et sans sucre. A l’autre extremite, près d’une porte basse d’acces au parc, Carole, Claudia, Laurent et Olivier discutaient et s’amusaient tous quatre en continuant a descendre du champagne sans moderation. De temps a autre, une tierce permisterne ou un couple de leurs connaissances se joignaient a eux.
Pour tous ceux encore presents, et qui assisterent a cette partie de la soiree, il ne pouvait plus y avoir aucun doute : Carole et Olivier s’exhibaient ensemble sans retenue. Il lui tenait la taille, l’embrassait regulierement dans le cou et sur les levres. Elle etait accrochee a mister bras, caressait sa joue… tous les gestes d’un couple amoureux !
Plus quelques autres : alors qu’ils etaient en conversation avec deux hommes venus se joindre a eux, Olivier entrepris carrement de peloter le cul de ma femme. Eux ne pouvaient s’en rendre compte, juste peut-etre s’en douter puisqu’ils leurs faisaient face. Mais pour les permisternes qui tournaient ou devisaient alentour, et qui, a un moment ou un autre, lancerent un regard dans la bonne direction, la vision de la paume empoignant et palpant les deux fesses rondes etait tres explicite. Apparement, l’opinion qu’ils pouvaient se faire de leur collegue mariee qui se laissait publiquement caresser le derriere par un fournisseur, et la reputation que ceci allait lui donner, ne la preoccupaient pas plus que ca n’inquietait mister amant.
Dire que j’avais toujours veille a ne pas la mettre dans des situations dont mister honneur ou sa renommee eusse pu patir. Sombre cretin que j’etais !
C’est une voix claire et insolente qui me tira vulgarement de mes sombres pensees.
- Ah, Francois, vous etes la, je ne vous avais pas vu !
Marlene ! La bonne copine, que dis-je ?, la meilleure amie de Carole. Celle a qui elle dit tout… Et, en ce moment, il y en avait des trucs a raconter ! Enfin, pour l’heure, le spectacle n’avait pas besoin de commentaires ou de sous-titrage : les images parlaient d’elle-meme !
Passees les civilites d’usage sur l’etat respectif de notre sante, de notre travail, de notre famille (on s’est fait l’economie d’evoquer le sujet de notre patrie), un court silence s’est installe entre nous. Je redoutais la tournure qu’allait prendre, je le sentais, la conversation.
- Carole est ravissante ce soir : tous les hommes ne regardent et ne parlent que d’elle ! Et elle a l’air de beaucoup s’amuser !!
On y etait ! J’ai vaguement bredouille un « mouais » que j’esperais decourageant. Mais elle etait accrocheuse…
- En tout cas, c’est drolement intelligent de votre part, et une sacree preuve d’amour que vous lui donnez la !
Qu’est-ce qu’elle me racontait la, la drolesse, avec mister petit sourire ironique et mister œil qui frisait en m’observant ? Je decidai de conserver un mutisme prudent.
- Bien sur, je comprends que ca vous gene d’en parler, mais elle m’a tout explique et vous pouvez compter sur ma discretion : je suis une vraie tombe !
Avec des tombes comme elle, la nuit des morts-vivants ne relevait plus de la fiction cinematographique et devenait une hypothese hautement envisageable.
- Merci…
En l’occurrence, ca ne coutait rien, ne voulait pas dire grand chose et j’esperais que ce serait suffisant pour couper court. Mais elle ne l’entendit pas de cette oreille.
- Non, non, de rien ! Je vous admire, vous savez : accepter d’admettre qu’on n’est plus… comment dire ?… capable d’apporter ce qu’elle souhaite a sa femme, et la laisser prendre mister plaisir ailleurs, simplement parce que l’on aime, je trouve que c’est tres genereux, tres noble de votre part, vraiment !!
Je l’ai devisagee quinze bonnes secondes, me demandant si elle etait vraiment debile, ou bien conne a ce point. Elle n’a pas baisse les yeux, et ce que j’y ai lu m’a glace le sang : elle etait clairement en train de se foutre de ma gueule. Dans de tres grandes largeurs. J’ai hausse les epaules et, ne pouvant en supporter plus, je l’ai plante la, sans autre forme de proces. Son rire sarcastique, mechant, m’a poursuivi jusqu'à temps que le brouhaha produit par les autres groupes ne finisse pas le couvrir…
A suivre…
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Brutus2
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#47 · Edited by: Brutus2
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C'est du Flaubert et du Sade, que dis-je, de l'Emmanuelle Arsan et de la (?) Yourcenar ! Encore (à moins qu'apprecier vous classe automatiquement parmi les "excites du gland et les febriles de la main droite qui demange"...non, Mossieur, c'est la LITTERATURE qui nous motive (bon, alors, ca va gicler dans sa foufoune ou non, a la fin ?!) Fanatique de l'infidelite feminine
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davidvincent78000
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Ca, c'est vraiment humiliant. Qu'elle salope!!! Et pourtant je ne suis que rarement vulgaire en parlant des femmes, mais ta femme, elle m'enerve ... mais elle m'excite aussi et ca aussi ca m'enerve..............................lol.
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estoril
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paco2244 Trop bien ecrit... J'adore...
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paco2244
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Merci, merci, merci... et merci !! La suite ce soir en ligne, fin du chapitre 2.
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estoril
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paco2244Ca m a motive, je vais terminer le mien, de recit!
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dede
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tu a vraiment une tres belle histoire la mon ami
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Brutus2
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L'angoisse de la "page blanche", Paco ? Fanatique de l'infidelite feminine
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paco2244
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Pas du tout, Brutus, simplement un peu de retard dans la fin du chapitre, mais ce sera la dans la matinee !
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paco2244
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Et bien voila, nous y sommes : c'est la fin du chapitre 2. Avec des descriptions, des sensations et aussi, comme le disait Maitre Desproges, des seances ou la dame se fait mettre la zigounette dans le pilou-pilou, avec echange de fluides corporels a la cle... En esperant que vous aurez aime !
Chapitre 2 : Premiere sortie officielle avec mon chapeau a cornes (suite et fin)
J’ai resiste. Je me serais bien pris deux ou trois whiskies bien tasses, histoire de faire passer le gout amer que m’avait laisse dans la bouche la conversation avec Marlene. Mais Carole m’avait demande quelque chose…
Je lui obeissais alors qu’elle avait fourni a mister amie les arguments pour m’infliger cette offense. D’un cote, je mesurais le cote stupide et lache de mon comportement, l’indigne faiblesse dont je faisais preuve. Mais, de l’autre, je ne pouvais me resoudre a lui faire defaut, la trahir, elle qui m’avait tant trahi. L’amour rend con…
Je me suis donc contente de deux nouvelles canettes d’eau gazeuse qui, cumulees a mes consommations precedentes, m’ont provoque tres vite une imperieuse envie de sacrifier a un besoin bien naturel. En quete des toilettes qui se trouvaient au sous-sol, j’avancais dans le long couloir y conduisant lorsque, longeant plusieurs portes affichant toutes le traditionnel petit panneau rouge « Service - Entree reservee au permisternel », je fus stoppe net par une serie de bruits dont la nature n’etait guere equivoque. Haletements et gemissements contenus indiquaient nettement que l’on forniquait allegrement derriere l’huis.
De mon envie d’uriner et de ma curiosite un peu malsaine, ce fut naturellement la seconde qui l’emporta. Il faut avouer, pour ma defense, que j’avais quelques excuses a ca : outre l’excitation que me causaient la vue et le comportement de Carole depuis le debut de soiree, j’etais reduit depuis deux semaines a la ration congrue, en matiere d’activite sexuelle, de ce qu’on nomme communement le « 5 contre 1 ». A savoir qu’hormis mes deux branlettes quotidiennes - une le matin au reveil et l’autre le soir, pendant que j’attendais ma femme en la sachant dans les bras de mister amant, imaginant ce qu’elle y faisait -, elle m’avait mis en sevrage. Acceptant le week-end precedent, quelle faveur !, que je me branle sur ses fesses pendant qu’elle feuilletait une revue en fumant, a plat ventre sur le lit. Et a condition, je reprends mister expression, que je me « grouille de finir ma petite affaire »… Bizarrement, au lieu de me couper la chique, cette offense supplementaire avait abouti au resultat qu’elle souhaitait : je m’etais vide quasi instantanement, alors que je n’avais pas encore atteint ma modeste amplitude maximale. Commentaire ironique de sa part :
- Et bien, je vois qu’il suffit de demander pour que tu t’executes ! C’est bon a savoir…
Le plus discretement possible, je tentai d’ouvrir la porte. Elle n’etait pas fermee a clef et, comme dans tous les bons etablissements entretenus avec soin, pivota sur ses gonds sans un bruit. Je redoutais un peu de me trouver vulgarement face a face, plutot face a fesses d’ailleurs, avec un couple en train de s’ebattre. Dans ce cas, il me resterait toujours la possibilite de m’excuser platement en pretextant une erreur. Je fus rassure en constatant que l’ouverture donnait acces a un petit escalier metallique en colimacon desservant un demi-etage situe au-dessus. Visiblement, aux nombreux paniers a roulettes places au pied des marches, contenant serviettes sales et nappes froissees, il s’agissait de la lingerie du restaurant. Silencieusement, j’entrepris de gravir les degres un a un. Les misters explicites augmentaient a mesure de mon ascension.
Franchissant le virage de l’escalier, je me trouvai soudainement les yeux au ras du sol, ayant une vue parfaite, en contre-plongee, sur le local. Mon estimation etait la bonne, en tous points : il s’agissait bien d’une lingerie, machines a laver, a secher et repasser l’attestaient, ou un homme et une femme profitait de la discretion de l’endroit pour se lutiner. On en etait encore aux preliminaires, a en juger d’apres leurs positions. Lui, debout, me tournait le dos, me dissimulant sa compagne accroupie a ses pieds, en train de lui prodiguer une gaterie buccale. Les haletements provenaient de la bouche du type, tandis que celle encombree de la dame emettait les gemissements que j’avais entendu tout a l’heure. De pres, on distinguait mieux qu’ils etaient mouilles, et on comprenait pourquoi.
D’elle, je n’avais qu’une vue tres limitee : entre les jambes legerement ecartees de mister partenaire, je ne voyais que deux cuisses gainees de noir largement ouvertes sur un entrejambes libre de tout sous-vetement. La salope n’avait meme pas de culotte, a moins qu’elle ne l’ait deja enlevee, ce qui semblait peu probable : generalement, mais je ne parle que par experience permisternelle, powerment limitee, une femme ote rarement sa culotte avant de dire bonjour a un homme, et lorsqu’elle en ait au stade fellatoire, si elle en a une, elle ne l’otera ou se la fera enlever que le moment venu d’entrer dans le vif du sujet.
Par contre, ce qu’elle avait, et qui me permettait neanmoins de l’identifier sans risque de me tromper, c’etait une paire de chaussures pointus dont l’empeigne depassait a peine de part et d’autre des pieds chausses de mocassins noirs du beneficiaire de ses talents de suceuse. Suffisamment toutefois pour que je ne puisse ignorer leur couleur, aussi peu discrete que commune : un magnifique bleu turquoise brillant sous les neons de la piece !
Assomme par ma decouverte inattendue, je pretai une attention soutenue a l’homme. Ni sa silhouette, ni sa tenue, ni sa coupe de cheveux ne correspondaient a celles des deux hommes avec lesquels il aurait ete le plus probable de la voir se livrer clandestinement a ce genre d’activite : mister amant ou bien l’ami de celui-ci, dont je savais qu’il avait deja profite de ses charmes. La deduction s’imposait, Carole etait belle et bien en train de faire une pipe a un troisieme larron. Je me mis a bander comme une ane a cette decouverte. Plutot un anon, restons raimisternable…
Malheureusement, il me fallut battre precipitamment en retraite : se penchant pour la saisir par le bras, l’inconnu la fit se relever en meme temps qu’il lui en expliquait la raimister :
- Arrete, ou je ne pourrai pas me retenir, et j’ai trop envie de te prendre !
Le risque etait trop grand qu’il me decouvre en train de jouer les voyeurs. Je redescendis les marches aussi doucement que je les avais gravi, le cœur battant a mille a l’heure : un rythme inexplicable par la seule violence de l’effort minime fourni. Tandis que j’effectuais ce repli strategique, j’eus le temps d’entendre la voix de ma femme encourager mister etalon a la saillie :
- Oui, viens, prends-moi. Mets-moi ta grosse queue, j’ai envie de la sentir bien au fond, que tu me defonces la chatte !
Elle ne m’avait jamais parle comme ca, ce qui pouvait toutefois s’expliquer : vue la taille de mes arguments, il lui aurait fallu adapter le propos ! Quelque chose comme « Mets-moi ta petite queue, j’ai envie de la sentir au bord, que tu m’effleures la chatte »… Pour l’excitation, ca le fait nettement moins, il faut l’admettre !
A cette epoque, je n’avais pas encore la lucidite necessaire et cette ironie vis-a-vis de moi-meme et de mes aptitudes reelles, ce qui explique que je m’etonnas de la crudite des mots qu’elle employait. Je n’ai reellement compris qu’un peu plus tard que, pour qu’une femme se lache ainsi, il lui faut quelques solides et penetrantes raimisters de le faire. Raimisters dont je suis depourvu et dont il me fallait accepter que c’en fut une suffisante pour elle d’aller les trouver dans le pantalon d’autres que moi.
La derniere chose que je captai en refermant doucement la porte derriere moi, ce fut sa voix rauque qui poussait un profond rale de satisfaction :
- Aaaaaaah, ouuuiiiiiiiiiiiiii ! Comme ca !! Putain, qu’elle est grosse, c’est bon !
Il semblait bien qu’il ait fait ce qu’elle lui demandait…
Quinze minutes. C’est le temps approximatif qu’il fallut a ma vessie gonflee pour avoir raimister de mon erection. Avant, c’etait miction impossible tant j’etais excitee par ce que je venais de surprendre. Si etrange que cela puisse me para?tre, voir Carole s’offrir avec une telle impudeur a un inconnu, alors qu’elle ignorait meme ma presence, m’avait mis dans un etat sans commune mesure avec ce que je ressentais quand, par exemple, elle s’etait faite prendre devant moi dans des clubs echangistes. Elle etait dans ces cas-la beaucoup plus reservee, beaucoup moins salope, pour dire les choses crument. Et la voir se conduire, s’exprimer comme une vraie salope enflammait mes sens…
Il n’y avait quasiment plus permisterne, ni sur la terrasse ni dans les salons. Seuls demeuraient encore les ultimes fetards, une grosse vingtaine de piliers de buffet, de ceux qui ne peuvent se resoudre a quitter les lieux qu’une fois la derniere goutte essoree de la derniere bouteille ouverte, quelle qu’en fut le contenu. Carole et ses amis en faisaient partie, naturellement, ainsi que l’homme avait qui je l’avais espionnee dans la lingerie : je le reconnaissais maintenant, c’etait le type avec qui, plus tot dans la soiree, elle avait flirte, le laissant lui caresser discretement les fesses. Depuis, il avait eu droit a nettement plus !
Enfin, ils se deciderent a faire mouvement vers la sortie, tous les cinq. Je suivis a distance, impatient de me retrouver seul avec Carole : je voulais lui confier ce que j’avais vu, lui faire part de mon excitation et, qui sait ?, en profiter pour obtenir la faveur de pouvoir, a mon tour, lui presenter mes « vibrants hommages ».
Je m’attendais a ce qu’elle me cherche du regard, afin que je la recupere et la conduise a la voiture. J’en fus quitte de mes espoirs lorsque, bifurquant dans une alle perpendiculaire a celle qui menait au parking, je les vis s’enfoncer dans la penombre du sous-bois. Ou allait-il ainsi, elle accrochee aux bras de mister amant le plus ancien et de celui a qui elle venait d’accorder ses faveurs ? J’en eus une idee assez precise lorsque j’apercus, ultime image nette avant que la semi-obscurite ne les avale, deux mains differentes saisir de concert l’ourlet de sa robe pour la trousser a la taille et prendre possession, simultanement, des globes fessiers denudes. Son rire clair a claque dans le silence de la nuit. Apparemment, la fete n’etait pas finie pour eux !
Patiemment, pour ne prendre aucun risque inutile, je suis reste en bordure de la futaie un bon moment. Puis, epiant bruits et mouvements, je me suis infiltre a mon tour sous les frondaimisters, me guidant a la lumiere de la lune. Une centaine de metres plus loin, un halo blanchatre trouant les tenebres m’indiqua que j’allais tomber sur une clairiere. Je ralentis ma progression. Des bruits de voix m’indiquerent dans quelle direction guider mes pas. A demi penche, je m’en approchais.
Sur les bancs entourant le kiosque a musique, fantomatique silhouette metallique posee au milieu de la pelouse, c’etait une veritable orgie qui se deroulait. Je reconnus d’abord Claudia, robe rouge remontee pour denuder mister fessier blanc, deux mains pos?es sur l’assise du siege et les escarpins plantees dans le gazon, jambes ecartees, qui se faisait prendre en levrette par Olivier, les mains crochees dans ses hanches pales sous les jarretelles noires. Face a elle, Carole etait dans une position semblable, mais avait un pied pose sur le banc. Le buste incline, sa lourde poitrine nue ballotant au rythme des coups de reins que lui delivrait vigoureusement Laurent, debout derriere elle, elle honorait simultanement de sa bouche le troisieme larron, « l’homme de la lingerie », assis sur le dosseret du meuble public.
A un moment, delaissant momentanement le membre qu’elle sucait, tout en continuant de le branler entre ses doigts longs et fins, elle apostropha vulgairement Olivier :
- Vas-y, mon cheri, bourre-lui bien mister cul, a c’tte grosse pute ! Elle adore ca…
L’autre, encourage, accelera la cadence, ce qui eut pour effet de faire pousser un long brame a sa partenaire, emportee par la jouissance qui prenait possession d’elle, balancant mecaniquement la tete de gauche a droite comme une poupee qui fait non.
Pendant ce temps, Carole avait replonge sur le sexe dresse, l’enfouissant jusqu'à la garde entre ses levres pulpeuses. Laurent, certainement inspire par l’exemple de mister ami, dut entreprendre de changer d’orifice car elle arreta a nouveau sa succion pour se tourner vers lui.
- Ouais, salaud, fous-la moi dans le cul, encule-moi a fond, j’la veux !
Le cri qu’elle poussa juste avant que, d’autorite, l’autre ne la baillonne en enfoncant sa tete sans menagement sur sa queue, n’aurait pas fait honte a une chienne en chaleur.
J’avais le tournis, effraye et fascine par la lubricite de cette scene, desempare de constater avec quelle facilite ma femme se laissait sodomiser par ce sexe imposant alors qu’a moi, hormis de rares fois et apres moults preparatifs a base de caresses, de lechages et d’onguents lubrifiants, elle n’avait accorde ce privilege qu’avec la plus grande reticence, et m’avait affirme apres n’y consentir que pour me faire plaisir, le sien n’etant pas au rendez-vous de la pratique. Decidement, ou je n’avais pas su m’y prendre, ou bien il y avait en Carole une inconnue dont je n’avais jamais soupconne l’existence. Ce qui revenait a peu pres au meme…
Je partis tout seul, dans mon calecon avant que ce ne fut pour rejoindre mon vehicule, les laissant a leur bacchanale qui ne semblait jamais devoir finir. Ce double depart eut pour cause unique le moment ou Olivier, ayant fait jouir a maintes reprises Claudia qui gisait tel un pantin desarticule sur le banc, grimpa sur le siege pour venir se vider sur le visage de Carole qui, entretemps avait change de position : assise sur Laurent, lui-meme pose sur le siege et le sexe toujours plante dans mister fondement, elle avait envoye la semelle de ses escarpins contempler la lune, jambes a l’equerre, en ordonnant au dernier, toujours dans un langage aussi chatie, de venir lui « bourrer la chatte » pendant que Laurent lui « defoncait le cul ». La voyant ainsi doublement prise, je me lachai dans mon sous-vetement sans meme me toucher, au comble de l’excitation, quand je l’entendis delicatement reclamer a Olivier, haletante et avide, qu’il lui « balance mister foutre sur la gueule ».
Tel un zombie, jambes en coton et tete vide, je retournai au parking ou seuls nos trois vehicules, ceux de l’inconnu, d’Olivier et le mien, etait encore gares. Je montai dans ma voiture et m’accordai quelques instants de repos en attendant qu’ils en aient termine de leur debauche. Quand je repris conscience, le soleil se levait et il n’y avait plus que moi !
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Brutus2
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Posts: 827
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Bravo ! On sent un peu l'influence de la lecture des prouesses du prince Malko, mais bon, ca rajoute une reference litteraire...ah ! la salope (bravo, Carole, continue), c'est scandaleux (c'est exquis)...j'imagine que tu vas enfin te rendre utile et nettoyer le "pantin desarticule" du trop plein de foutre ? Allons, allons...si tu l'aimes...leche ! Fanatique de l'infidelite feminine
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paco2244
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SAS ??? Alors ca, je ne l'avais jamais imagine... il va falloir, Brutus, que tu m'expliques ou est la reference, parce que si tu veux que je te fasse du Gerard de Villiers, je sais faire aussi, mais ca n'aura rien a voir... Carole vida sa flute de Comtes de Champagne Blanc de Blancs 1998 et se leva, laissant la fente de sa jupe fendue jusqu'a la hanche devoiler le serpent de la jarretelle noire qui barrait sa cuisse pleine et halee. Avec sa bouche outrageusement maquillee de salope tropicale, elle connaissait le pouvoir qu'elle exercait sur les hommes. Les yeux semes de paillettes d'or d'Olivier Linge virerent au vert, signe chez lui d'une rage sauvage contenue, alors qu'on lui servait sa Stolichnaya insuffisamment glacee. Avant meme qu'il ne sache d'ou vienne l'attaque, le moustique plongea sur sa cheville droite, profitant de ce qu'il consultait l'heure au cadran de sa Breitling Navigator cerclee de brillants pour tenter de le prendre par surprise. Il n'avait plus le choix : malgre sa repugnace atavique a tuer gratuitement, il abattit sa paume sur l'infame insecte, dont la cervelle gicla en fragments grisatres et sanguinolents sur la ceinture elastique de sa socquette droite. Comme a chaque fois qu'il frolait le danger, cotoyait la mort, Olivier fut pris d'une vulgare pulsion : saisissant au vol Carole qui passait a proximite de sa table, il la coucha sur le tabouret du bar et, arrachant sa culotte, la sodomisa furieusement jusqu'a ce que le feu qui embrasait ses reins explose dans la croupe incendiaire de la brune hetaire. L'anus sanguinolent, le chignon defait et sa lourde poitrine debordant de la precieuse lingerie achetee a prix d'or chez Smith, Smith et Gordon lors de mister dernier sejour a Miami grace aux miles gratuites d'Air France, Carole trouva encore la power de supplier mister tourmenteur : "Please, please, call Chris Jones and Milton Brabeck, i need more cocks in my ass". Mais Olivier ne l'ecoutait deja plus : Franck Fillon, le "special advisor" du President Nick Sarko cherchait a le joindre sur mister portable et Carlexa, sa fiancee, draguait outrageusement James Bond a qui Elko Chrysantheme servait du Taittinger rose 1967. Le parfum amer de la victoire n'arrivait pas a lui faire oublier les cendres de la magnifique Juliette Brachu, morte entre ses bras en reclamant, il ne pourrait l'oublier, qu'elle lui pelote ses gros nichons marques au fer rouge pendant qu'elle expirait mister dernier souffle. Decidement, la refection du toit de sa longere de Villieu-les-Brazu aurait un gout de sang...
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estoril
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moi, je prefere le style utilise jusque la... En tous cas, et au risque de me repeter, j'adore!!
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Brutus2
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#59 · Edited by: Brutus2
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C'etait juste "n’aurait pas fait honte a une chienne en chaleur" qui me rappelait furieusement le tres classique "mister etat n'aurait pas fait honte a un chimpanze en rut" (si ses ancetres, margraves de Basse-Lusace l'avaient vu !) celebre chez les nostalgiques de la litterature enfantine ...reference inconsciente tres probable...mais mon auguste contradicteur Estoril a raimister, tu viens de te livrer a un brillant exercice auquel je ne suis moi-meme pas mauvais, mais on te prefere de loin en "toi", surtout qu'on veut du foutre plein la moule a Carole non mais zut quoi a la fin... Fanatique de l'infidelite feminine
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Brutus2
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J'ajoute que j'emmerde ce bellitre d'Olivier... Fanatique de l'infidelite feminine
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